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[RP Ouvert]Que reste t-il de La Main Noire.... L'Auberge...

--Le.phoenix


Carcassonne


Après avoir pris la suite à quelques heures d'écart de l'arrogant chevelu qui n'avait pas été foutu d'attendre qu'elle finisse de préparer le voyage, la cavalière arriva enfin en vue de Carcassonne, l'aube commençant à chauffer agréablement son dos à travers son long mantel à capuche sombre alors qu'elle passait les remparts.
Malgré l'allure soutenue des destriers, le petit groupe n'avait pas réussi à le rejoindre, sans doute avait-il usé d'un raccourci, la cheftaine et sa protégée avaient pourtant l'habitude des longues chevauchées sans interruption mais dans le cas présent un troisième larron avait pris part à la cavalcade.
Aux abords de la cité, celle qui dirigeait visiblement l'expédition l'avait laissé alangui sous une couverture avec un message lui donnant le lieu de rendez-vous et comment s'y rendre.
Pour l'heure, les fortifications de pierre de la ville étaient passées et la jument rousse continuait sa course sans ralentir le rythme ne soulevant plus un nuage de poussière dans son sillage, mais faisant s'élever un tintamarre dantesque de ses sabots fraichement ferrés.
La monture avait maintes fois parcourue ce chemin et même si sa cavalière ne l'avait pas dirigé en douceur, elle aurait surement su retrouver seul la voute de pierre qui menaient à l'écurie.

Les ruelles de Carcassonne au lever du soleil étaient toujours aussi somptueuses, même si le phoenix ne les avaient que très rarement arpenté à cette heure où les bonnes gens s'éveillent pour pétrir le pain, s'occuper de leurs champs ou de leurs échoppes, les ombres serpentines s'effaçaient du bourg lorsque le jour paraissait.
Celle qui fut empruntée par l'oiseau de feu dérogeait pourtant à cette règle, fin boyau entre les veines principales, la lumière ne passait que faiblement entre le maigre espace des toitures, pour autant l'allure restait vive, pressée de savoir qui l'avait convoqué de la sorte en ce lieu.
Sans ralentir en collant son buste à l'encolure de sa jument, la femme encapuchonnée s'engouffra sous la voute qui menait dans le ventre de l'auberge débouchant sur la cour en tirant prestement les renes de sa compagne de route.
Sautant à bas comme elle l'avait toujours fait, une grimace s'afficha sur son visage lorsque le pied droit rencontra le sol plus fortement que prévu, le regard azuré foudroyant la bottine d'un éclair invisible.

On est rendu ma belle, tu va pouvoir te reposer lança t-elle à sa rousse en lui flattant fortement l'encolure.

L'attirant vers un des box, le spadassin put constater que le cheval du quidam blanchâtre était là, ainsi qu'un autre d'une toute aussi belle prestance mais dont elle ignorait à qui il pouvait bien appartenir.
Délestant sa jument des fontes encore garnies de quelques victuailles, la mercenaire poussa le portillon qui fermait le box avant de prendre le chemin inverse pour revenir sur l'entrée de l'auberge qui avait pignon sur rue en enfilant le symbole de son clan à sa main, frissonnant en repensant à tout ce que ça représentait, tout son côté gauche se mettant à la tirailler vivement à cette réminiscence de souvenirs.
Jetant un regard vers la ruelle d'où elle avait déboulé en trombe, elle ne vit pas sa protégée suivre de près, il fallait dire que la cavalcade avait été puissante et que l'encapuchonnée n'avait pas ménagé sa bête.
Sans compter que la femme-enfant n'avait pas su lui dire si elle la suivait de près ou si elle attendait celui qui les avaient accompagnés dans leur périple.

Elle sait où c'est, elle nous rejoindra songea t-elle en haussant les épaules, les fontes à la main.

Pas faisant vers la lourde porte de l'auberge des Promeneurs, le phoenix ne put s'empêcher de porter un regard sur un archer, ou plutôt une archère vu la poitrine qu'elle arborait mais que l'impétueuse n'avait pas deviné dans la pénombre avant de s'en approcher.
Le regard de la demoiselle était singulier, presque envoutant, pour autant qu'est-ce qu'elle pouvait bien foutre ici, l'idée d'un piège avec ce message se fit alors plus présente à son esprit, s'en mordant l'intérieur de la joue rien qu'à l'idée.
Faisant fit de la présence de la demoiselle, le phoenix poussa alors la porte de la taverne avec force de conviction et prête à en découdre si besoin était, replaçant de sa main disponible la capuche sur sa tête pour y dissimuler une longue mèche ondulée rubicond, ne laissant apparaître d'elle qu'une bouche dont la marque de fabrique la rendait reconnaissable entre toute, bien que depuis peu cette affirmation l'était un peu moins.



L'Auberge des Promeneurs, rez de chaussée


Un rapide coup d'oeil bleuté sur la pièce et le visage diaphane s'illumina d'un fin sourire en apercevant le bellâtre qui avait plus que jamais retrouvé ses habitudes.
Contournant les deux en présence en train de se papouiller, le phoenix s'approcha du comptoir où la tavernière préparait des rafraichissements à base de prune, la poivre et sel avait tenu bon tout ce temps dans ce lieu particulier, elle avait du caractère, elle le savait et l'avait déjà vu à l'oeuvre séparer deux impétrants ici même.
Jetant les fontes sur le comptoir de bois, elle pivota se tournant dos au bar pour y déposer ses coudes en remontant son pied droit qui vint se plaquer sous son genou plié, sa posture fétiche en ce lieu.

J'en veux bien une aussi Z... machinalement sa phrase s'interrompit quand elle aperçut le gant à la main de la femme que le chevelu flattait de ses boniments et qui se plaquait contre lui.

La bougresse était donc une des leurs, la posture ne lui permit pas de distinguer qui et la cape qui la recouvrait non plus, se mordant la joue avant de passer la langue sur sa singularité buccale, le phoenix plissa le regard et détaillait, une odeur venant lui chatouiller agréablement les narines.
Une effluve... Epicée
Une note... Florale
Une pierre... Ambrée
Un gout... Miel
Un parfum... Poison
Une fragrance inoubliable et charismatique qui se mit à faire irradier le visage du phoenix d'un sourire sans fin, qui sans bouger de sa place et gardant visage caché, s'adressa à eux, et surtout à elle.

Bah alors on s'amuse sans moi...

Ne rien ajouter et se contenter d'observer, dissimulée sous sa capuche, la réaction des deux en présence un large sourire aux lèvres, si l'en était une qu'elle avait plaisir à revoir c'était bien elle.



--Leamas
L'auberge et sa pièce commune

Piquante, envoutante, attrayante... Tant de traits de caractères qui étaient restés marqués dans l'esprit du bellâtre concernant la divine et qui se rappelaient à son bon souvenir en cet instant précis.
Indomptable également et mesquine comme la phrase acerbe qui venait de sortir de ces lèvres charnues telle une dose homéopathique de venin, car l'homme la savait capable de bien plus de ferveur dans ses répliques assassines.
Il n'aurait pu en jurer mais il lui sembla percevoir un frisson lorsqu'il parcourut l'entaille qu'il avait soigné jadis au cours d'une de leur mission, qui comme toutes les autres avait été périlleuse si pas mortelle pour certains.
L'idée de la faire frémir, fusse d'appréhension, de peur ou de plaisir, fit légèrement sourire le démon, sourire vite effacé lorsque le regard du poison perd de son éclat malsain et séducteur pour laisser place à des ténèbres insondables, la sentant alors se presser contre lui pendant qu'elle lui répond.
Voir la rebelle ainsi l'aurait réjoui en d'autres circonstances mais instinctivement les bras du chevelu viennent entourer l'ébène pour l'étreindre quand il réalise la raison de ce ciel vide de toute expression ou presque.

Tu étais là-bas n'est ce pas...

Il n'attendait aucune réponse, elle était inutile, le seul fait qu'elle se laisse ainsi enlacer avec cette sensation de vulnérabilité qu'il ne lui avait jamais connu suffisait amplement.
Une sensation de picotement sur sa nuque, le regard doré parcoure la pièce avant de s'arrêter sur la fenêtre donnant sur la ruelle n'y trouvant rien que la luminosité naissante du matin.
Revenant à la beauté empoisonnée entre ses bras, ses mains frottent en caresse le dos et les flancs de la belle, jetant un regard à l'aubergiste qui s'affaire au service des prunes quand la porte s'ouvrit sur une femme en mantel noir gantée de noir.
Nul besoin de chercher plus avant de qui il s'agissait, il avait eu loisirs de contempler ce même pardessus sur le dos de sa propriétaire quelques jours plus tôt et même si dissimulée sous une capuche, un minuscule détail, mais qui faisait pourtant une grande différence, la rendait identifiable assez aisément.
La suivant du regard, il ne doutait pas qu'elle allait lui faire remarquer son départ sans l'avoir attendu, mais être à la botte d'une cheftaine comme elle n'avait rien de jouissif et il avait donc fait route seul vers Carcassonne, mais pour l'heure elle semblait plus intéressée par la beauté divine entre ses bras se demandant bien comment elle pouvait l'avoir reconnu sans même distinguer le visage appuyé contre son torse, car vu l'invective, l'enquiquineuse de service savait à qui elle s'adressait.
Baissant le regard sur le doux venin collé sur son poitrail, l'homme attendit une réaction ou non à la remarque insolente du phoenix.


--Ombre.



La chevauchée jusqu'à Carcassonne a été menée bon train, sa protectrice est assurément pressée d'arriver à l'auberge, elles ont limite plantés au milieu du feu de camp leur escorte volontaire en lui précisant de les rejoindre un peu plus tard.
Suivant de près le guide, l'ombre cavalcade sur le destrier qu'elle a "emprunté" lors de leur voyage aux abords d'une taverne, ils ont ainsi pu traverser tranquillement les villes languedociennes pour rejoindre Carca dans de meilleures conditions qu'un départ à trois avec seulement deux chevaux.
Ses longs cheveux foncés flottant au gré du vent derrière elle, la jeune femme poursuit celle qui la devance, avant de la perdre de vue après avoir évité au mieux un stupide chat noir qui débaroule dans les sabots de son cheval.

Cherchant du regard, elle grimace et reprend son chemin en trottant pour ne pas louper le coupe gorge qui mène à la taverne, la femme-enfant a déjà visité cet endroit mais cela commence à remonter et à moins de faire attention il lui serait facile de passer droit devant.
Petit sourire aux lèvres, l'émail luit presque dans le soleil levant, le chemin est là, tirant sur la lanière de cuir l'indication est donné au cheval qui pivote pour rejoindre le sentier pavé.
Calmement et sans se précipiter, l'arrière cour de l'auberge est rejointe et le cheval récemment acquis est mis au box avec la jument rousse de sa protectrice.
Réajustant son corsage sombre sous sa cape, l'ébène frotte franchement sa longue jupe noire pour tenter de la défroisser au mieux avant de passer ses doigts dans sa chevelure pour les rendre présentable autant que possible après plusieurs jours de chevauchée.

Avec une certaine appréhension, sachant que l'enfoiré qui l'avait soigné après l'incendie du manoir se trouverait ici d'après les dires de sa protectrice, l'ombre se dirige vers l'auberge sans remonter sa capuche, saluant d'un signe de tête une ribaude posée auprès de l'entrée.
Inspiration prise, la femme-enfant qui a bien changé depuis ce jour enflammé et sa libération du geôlier soigneur, entre tête nue, qui la reconnaitra de toute façon, même sa protectrice n'en a pas été capable lors de leurs retrouvailles imprévues.
Précaution pour ne pas se faire écharper, elle enfile son gant noir pour signifier malgré tout son appartenance.


Dans l'auberge


L'intérieur est là, la chaleur de l'endroit contrastant avec la fraicheur du petit matin, la porte se refermant d'un mouvement de main de l'ombre alors que son regard vert se pose sur les protagonistes à l'intérieur.
Un frisson remonte le long de l'épine dorsale de l'ombre pour venir mourir sur la cicatrice de morsure dissimulée sous la flamme noire tatouée à sa nuque, il est là.

Espèce de....

Mâchoire crispée et dents qui crissent entre elle en repensant aux sévices, l'ombre respire profondément et décide de rester un peu en retrait se contenant de s'installer en bout de comptoir sur un siège sans plus de manière après avoir reconnu sa protectrice au comptoir.
Nerveusement, la langue passe sur l'anneau qui lui scinde la lèvre inférieure et une main replace une mèche rebelle derrière son oreille, l'observation est de mise pour savoir lequel a envoyé le message apporté par le faucon, les émeraudes regardent et décryptent, cherchant tout de même à savoir qui est dans les bras du salopard.

--Encapuchonnee
Auberge, salle commune

Jamais elle n'a vu cet homme faire preuve de délicatesse ou même d'humanité. Pourtant son corps frêle en cet instant est enveloppé d'une puissance douce et rassurante. Elle n'était pas la seule à être vulnérable en cet instant. Certaines personnes, lieux ou souvenirs arrivent à casser les plus durs l'espace d'un claquement de doigts.

Engourdie par les caresses de l'Adonis, par ce flot de sensations qui la secoue, elle a baissé sa garde. Elle n'entend pas la porte qui s'ouvre et le nouveau convive qui se joint à eux. Quelques instants à peine une voix sortie de ses souvenirs et fantasmes retentie. Impossible. Elle tressaillit et cette fois, cela n'a rien à voir avec le Bellâtre. Sa main devient moite aussitôt, son cœur eu un raté. Il la cache. Malgré qu'elle adore l'Argenté, il ne fait pas le poids cette fois. Il ne peut s'agir que d'Elle. Il est repoussé, il lui faudra attendre son tour. Le Poison se dégage pour voir la provenance de cette voix et constate qu'une voilée s'est glissée au comptoir. La boucle de feu qui dépasse de la capuche ne peut trahir celle qui se cache. C'est vraiment Elle, il ne peut s'agir d'aucune autre.

Elle. La seule femme qui a réussi à lui faire éprouver de l'Amour, avec ce grand '' A ''. Aucune autre n'a pu toucher son être comme Elle, elle l'a fait. Jamais une femme n'avait réussi à l'émouvoir comme Elle. Avec Lui et Elle, ils avaient formés ce trio. Combien les avaient jalousés ou tenter de les détruire ? Sa perte avait été ce vide ultime dans son existence qui depuis elle cherchait à combler. Amie et Amante. Elle était tout ces '' A '' équilibrant l'Amour. Tant de souvenirs remontaient à son esprit. Elle ne se souvenait pas la dernière fois qu'elle avait été tremblante mais, c'était bien le cas cette fois.

L'ébène se détache de l'Argenté. Il n'existe plus rien dans cette pièce que cette femme. Les pas qui les séparent sont rapidement diminués. Elle a beau ne pas voir la totalité de son visage, ses lèvres l'obsèdent. Elle les reconnaitrait entre mille. Subjuguée à un tel point qu'à porter de main, ces doigts se fiche sur la nuque de cette Flamboyante et son visage est rapidement rivé vers le sien. Elle arrête son geste à un soupire de ses pulpes magnifiques et ornées de ce petit bijou.


Toi…

Elle effleure ce petit ornement entre ses lèvres, son souffle se percute chaud et invitant tout contre ses jumelles. Terminée, pourquoi s'abstenir ?! Elle en a tellement rêvée et elle est là. Ce baiser est d'abord subtile ce qui est loin d'être le reflet de leur passion jadis. Renouée ce contact à l'effet d'une tornade dévastatrice. Ses doigts enserrent cette nuque comme les serres d'un faucon, hors de question qu'elle se dégage pour le moment même si l'envie la prenait. Ce baiser l'envoute et graduellement augmente d'intensité jusqu'à la laisser haletante. Un nouveau murmure fuse, ses yeux cherchent les siens malgré la pénombre de cette capuche qui la voile toujours.

Bonsoir ma Flamboyante.

La sensation d'être épiée est justifiée cette fois. Avec le petit spectacle offert, ne pourrait être autrement mais, ce n'est pas ce qui la dérange. C'est ce sentiment de malveillance ou de haine profonde qui habite l'air. Ses tripes se vrillent, signe de danger imminent. Il y a quelque chose qui cloche. Elle se décale un peu de la rouquine pour offrir à ses yeux un nouveau tour de la pièce. Elle capte rapidement ce qui ne va pas. Une nouvelle minette est en ville. Son visage lui est inconnu mais, elle porte un signe associatif à sa main. Elle est des leurs. Impossible, elle ne connait pas cette femme bien que le bijou à sa lèvre inférieure lui rappelle trop bien quelqu'un. Il ne peut s'agir que d'une usurpatrice. La pauvre a-t-elle conscience d'avoir mis les pieds dans un coupe-gorge de la pire espèce ?

Qui es-tu ?
--Ombre.


Ses questionnements trouvent vite réponse, la sauterelle dans les bras de l'empaffé de service se détache pour fondre sur sa protectrice déclenchant un raidissement de l'ombre qui se relâche lorsqu'elle se rend compte qu'il ne s'agit pas là d'une agression, bien au contraire, à priori ces deux là se connaissent plus que bien mais il est vrai que les histoires de coeur ou de cul du phoenix ne l'avait jamais intéressée plus que ça.
Laissant les deux femmes à leur embrassade, les émeraudes se posent sur le bellâtre en mode paon en pavane, un goût d'amertume lui emplissant la bouche, elle ne sait ni quand, ni comment, mais il va payer.
Prise dans ses idées de vengeance à le voir là, l'ébène ne remarque qu'une fois interpellée la femme qui la regarde et l'interroge sans autre formalité.

Les yeux verts découvre alors le faciès de l'inconnue, un rictus étrange se pointant sur ses lèvres, la garce de Clermont !!!!
La minaudière à la libido exacerbée qui s'était tapé son gus en pleine mission, et qui chassait après le taciturne et bah elle en a dans le giron d'embrasser sa protectrice de la sorte après avoir tenté sa chance avec lui.
Ses menaces à l'époque résonnent encore à son oreille :
Ivy (extrait de la Mission à Clermont) a écrit:
"Ecoute moi bien toi la naine ! Que tu sois jeune, suave, pleine d'énergie, une machine à tuer haut de trois pommes, j'en ai rien à foutre... Je t'averti, et crois moi ce sera la seule fois, si tu me cherches, je vais prendre un malin plaisir à te faire souffrir.J'en ai vu des plus coriace que toi la jeunette .... Reste pas dans mon chemin ! "


Oui sauf que "la jeunette", elle a bien grandi, exit la jeunette, exit la gamine, exit... preuve en est que la gourgandine ne la reconnait pas ce qui l'amuse grandement.
Un fin sourire aux lèvres, elle pivote sur son siège et replace une mèche derrière son oreille en passant sa langue sur son anneau.

Qui je suis ?
Ta libido te joue des tours elle te fait perdre la mémoire.


Plissant son regard de jade en de fines feintes amandines, elle la détaille de haut en bas

Faut dire que Clermont c'est loin et que j'ai vieilli, tout comme toi du coup la sénilité te guette

Retenant un rire au fond de sa gorge, elle indique d'un signe de main le coté du visage du poison.

Tu fais dans l'ornement pour cacher tes rides ?

Elles avaient pris un mauvais départ dès leur première rencontre, et aussi douce que puisse être l'ombre, elle est avant tout une teigne quand on la prend à rebrousse poil qu'on se le dise, et là le poil était plus qu'hérissé.
Cette réunion des anciens lui est pas des plus agréables, sur ceux en présence elle veut déjà en voir un sous terre et pourquoi pas l'autre à ses cotés, une bonne ambiance qui s'annonce.


--La.taverniere
Dans l'auberge en bas

Servant la prune, la poivre et sel ne put que constater que l'encapuchonnée qui venait de se pointer était bien connue du beau gosse, haussant vaguement les épaules, le regard acier se détourna du couple pour s'occuper du service, cherchant en réserve la prune de la cuvée privée du clan, à part à lui elle n'en avait pas servi depuis bien longtemps.
Choppes préparées et posées sur le plateau de bois, la perle relève rapidement les yeux de fer à l'entrée d'une nouvelle inconnue planquée sous capuche qui n'a rien à voir avec l'autre, une nonchalance certaine se dégageant d'elle tout autant qu'une assurance incontestable.
Le jet de besace sur le comptoir la surpris un peu avant que la voix rauque réclamant une prune ne la fasse sourire en reconnaissant la posture typique d'une personnalité déjà rencontrée bien des ans en arrière, la rumeur la disait pourtant morte, sans se faire prier un troisième verre fut servi alors que la première inconnue vint embrasser avec une certaine fougue la seconde.

Pouffant doucement, le clair-obscur secoua la tête pas plus étonnée que ça de ce genre de comportement au sein de cette organisation, pour avoir eu l'occasion de parcourir le manoir où il séjournait lors de ses livraisons elle avait pu apercevoir certaines choses que les bien-pensants n'auraient sans doute pas appréciés.
Une quatrième convive se joignit à la fête alors que l'aubergiste sortait de son comptoir pour déposer le plateau de boissons sur la table entreprise par le bellâtre plus tôt.

Dans une grimace, elle put voir le regard mauvais de la jeune femme sur le chevelu et écouta l'échange entre la nouvelle non cachée et la première encapuchonnée, les choses tournaient au vinaigre, il était temps d'aller chercher la personne pour qui ils étaient tous venus.
Sans se faire trop remarquer, l'ombre s'éclipsa vers l'escalier le montant quatre à quatre, fallait pas trainer sinon ils allaient finir par se sauter à la gorge ceux là.

Dans l'auberge en haut

Pressant le pas jusqu'à la chambre occupée depuis déjà quelques temps par la Main Noire, l'aubergiste toqua vivement sans ouvrir comme elle le faisait depuis des jours en déposant le plateau repas devant la porte, parlant cependant cette fois-ci au travers du bois.

Il y'a des arrivées dans la salle commune, ils sont déjà quatre, je pense que vous devriez pas trop tarder sinon ils vont finir par s'écharper pour certains.
A vous de voir, vous êtes informé.


Sans attendre davantage, la poivre et sel emprunta une porte dérobée qui lui permettait d'aboutir directement dans l'arrière boutique de l'auberge, ressortant ainsi derrière son comptoir comme-ci de rien n'était.



--Le.phoenix


L'Auberge des Promeneurs, rez de chaussée


La réaction du poison ne se fit pas attendre, le corps de la belle se tournant rapidement vers elle, comme une impression de fébrilité dans l'expression de son corps, confirmée par la main moite posée sur la brulure à sa nuque et le murmure teinté de nuance dans ce "Toi" prononcé dans un souffle chaud.
L'impression de la voir faire face à un fantôme, le phoenix n'a plus aucun doute possible sur le fait que tout le monde la pense morte, même ses plus proches partenaires, même Elle et probablement Lui aussi si tant était qu'il soit encore en vie...

Qui pourrait-elle blâmer de le penser, la rage dévastatrice des flammes qui avaient dévoré les entrailles de sa chambre ne laissait que peu de chance à son occupante et s'il ne s'était agit d'un pan de plafond s'effondrant sur son lit et la projetant violemment contre un mur l'éveillant d'une asphyxie léthargique proche de la mort, qui la ramena en conscience alors qu'une grande partie gauche de son corps était léché par les flammes, elle y serait assurément restée.
Un saut vertigineux depuis la fenêtre de sa chambre pour atterrir dans un buisson épineux au pied du manoir lui avait permis de s'en sortir dieu seul sait par quel miracle, non sans séquelles physiques, sans évoquer celles psychiques.
Inconsciente durant de longs mois, elle fut prise en charge dans un dispensaire à proximité de la ville où elle s'éveilla enfin, à la surprise de tous, miraculée du chaos, après avoir reçu de nombreux soins.

Tout ce souvenir d'une douleur brulante et ignoré de ses compagnons se lisait pourtant dans la ferveur et l'intensité qui transcendaient dans ce baiser fusionnel avec Sa poison, la douleur sur sa nuque marquée de l'incendie n'était que futilité en cet instant.
La fin de l'échange passionné laissa le phoenix à bout de souffle mais un large sourire aux lèvres alors que les deux regards azurés se croisaient enfin.
L'ébène se décalant d'elle, la flamboyante détourna la tête pour voir sa protégée quand le venin la questionna sur qui elle était, la réponse de la femme-enfant l'étonnant grandement, mais qu'est-ce qui lui prenait de la provoquer ainsi.
Lentement, elle porta sa main sur celle du poison et lui murmura à l'oreille.

Calme...

Le phoenix s'apprétait à donner l'identité de la jeune femme afin de la protéger de la fureur de sa compagne mais après tout, son bouchon se disait grandi et capable de se défendre, on allait voir si c'était le cas.
Relachant la main de l'ébène elle se contenta d'ajouter, sans expliquer qu'il s'agissait de sa protégée dont elle avait déjà parlé au venin.

Elle est des nôtres

Amusée de voir ce que ça allait donner, le spadassin suivit rapidement du regard l'aubergiste qui filait vers l'étage en plissant ses saphirs.

Qu'est-ce qu'elle fout elle...

Il était étrange de voir la tavernière filer par le haut alors qu'ils étaient tous ici, celui qui leur avait envoyé le message s'y trouvait-il ?
Pas le temps de vraiment s'interroger et de penser à aller voir qu'elle ressortait déjà derrière elle au niveau du comptoir.
Cette taverne était aussi étrange que pouvait l'être le manoir plein de recoin qui permettait bien des fourberies, la raison de cette escapade à l'étage serait à vérifier dès que possible.



--Encapuchonnee
L'intensité de ce baiser fût possiblement un de ceux les plus accentué qu'elle ait offert mais, également reçu. Était-ce par l'absence trop longue de cet amour enfoui et réveillé vivement ce soir ? C'était une possibilité à ne pas écarter. Sa main se décale en même temps qu'elle mais, effleure ses pulpes au passage de son pouce dans le mouvement. Un petit sourire et un regard qui en dit long avant de loucher sur ce qui se passe autour d'elle.

Cette sensation de malaise perdure et lorsqu'elle croise le regard de la minette à peine en âge de ne plus téter sa mère, elle sait qu'elle a vu juste. L'atmosphère putride provient bien d'elle. Pourquoi ? Une sève qu'elle connait très bien pour en user très souvent sort de la bouche de la gamine. La réaction est instantanée chez l'ébène et le pas qu'elle fait en sa direction pour lui infliger une bonne correction est spontané. Cependant, il est stoppé dans son élan par la rousse qui pose une main sur la sienne et lui murmure à l'oreille.

Tout ce qui se passe autour n'a pas d'importance sur se contrecoup. Que la tavernière ait quitté son poste ou que l'Argenté les observe ne compte plus. Le Poison fixe ces iris éclatant qui lui font face.


Des nôtres ? C'est quelque chose qui m'arrête habituellement peut-être ?

Et voilà que la Midinette remet ça. Le mouvement est vif. L'expérience qui fait défaut possiblement à la gamine sera sa faiblesse ce soir. La poigne que le Poison applique sur la chevelure de l'Ombre est à la scalper. Ne doit pas faire du bien mais, encore, c'est bien peu comparativement à ce qu'elle pourrait lui faire ! Un autre geste violent afin de ne pas lui laisser le temps de réagir et la ramène brusquement contre elle pour venir prendre un de ses bras qu'elle lui tord aussitôt dans le dos. Elle ne lui laisse qu'une main libre mais, sans doute quelques douleurs également. Elle lui fait cambrer le dos à lui faire connaitre le malaise dans cette posture et murmure contre son oreille.

Me fais pas chier gamine parce que je peux t'en faire de jolies rides… contrairement à moi, les tiennes seront bien moins jolies !


La_main_noire


Etage de l'auberge des promeneurs, au fond du couloir à droite

Arpenter la chambre...
Bruit de sabot dans la cour...
Regard par la fenêtre...
Eclat blanc entre les lèvres...

Ils arrivent...

Regrouper les artifices...
Les remettre en place...
Pardessus placé avec précaution sur les épaules...
Fouir dans la poche...
Glisser deux doigts à l'éclat argenté entre ses lèvres...

Entendre frapper...
Ecouter l'aubergiste...
Remonter le foulard sur le bas de son visage...
Placer la capuche sur sa tête...
La Main Noire est prête...

Main qui se porte sur la droite du poitrail...
Regard clos sur un souvenir tranchant...
Gants noirs enfilés...
Longue inspiration...
Tête qui se redresse fièrement...

Il est temps...
En scène...


Porte ouverte le corridor du premier est arpenté, La Main avance comme flottant sur le parquet et se stoppe sur le palier posant sa senestre droite, ornée d'une bague pointue et tranchante à l'index, sur la rampe.
Lentement, les marches sont descendues une à une, l'étoffe du long manteau frottant sur chacune d'elle.


Rez de chaussée de l'auberge des promeneurs, la salle commune


Progression stoppée à mi-chemin pour observer la pièce le regard étrange plissé pour visualiser les mercenaires ayant répondu au message envoyé.
Doigt métallique qui griffe le bois lorsque La Main Noire se rend compte que l'interface avait vu juste, bon ordre doit être remis.
Continuant sa descente, la voix étouffée et métallique s'élève depuis l'escalier.

Que cela ne vous ai jamais arrêté ou non n'a aucune importance...
Il n'a jamais été autorisé que vous vous battiez entre vous... Que ce soit par Le Patron ou... Le Maître...
Je ne le tolérerais pas davantage...
Relachez tout de suite votre prise...
Ivy...


Premier pied posé sur le sol de la salle commune, La Main Noire effleure le poison en se dirigeant vers la rouquine adossée au comptoir, stoppant un instant devant elle et relevant la capuche pour confirmer son idée sur qui s'y cache.

Nous vous pensions morte...

Pose son index griffu sur la joue de la rousse appuyant pour lui faire tourner la tête, observe la peau brulée.

Mais peut-être revenez vous des enfers...
Bon retour en ce cas...
Xandrya...


Progression vers le seul homme de la pièce, le regarder de haut en bas, et le contourner se plaçant en bout de table, en ouvrant les bras, paumes de mains vers le haut pour les inviter à prendre place.

Samaël face à moi je vous prie...
Mesdames à votre guise...
Cela vaut pour vous également Zélia et... apportez davantage de choppe...
Quand à vous jeune fille, veuillez vous identifier...

Lentement, La Main Noire s'installe, prend place...



____________________________________
HRP Présence non quotidienne (LJD La Main Noire)
--Ombre.


Bien que l'ombre s'attende à une réaction, le geste de sa protectrice avant qu'elle se rétracte la surprend et la libidineuse lui fond dessus sans qu'elle ai le temps de la voir arriver, choppant avec force sa chevelure de jais.

Saletée de garce

Remontant un bras sur sa tête pour maintenir la racine de ses cheveux avant d'être scalpée, la jeune femme sent son bras se voir totalement retourner à la limite de faire sortir l'épaule de son logement, plaqué dans son dos entre elle et la noiraude.
Une fois de plus elle siffle comme un serpent, rien n'a changé chez cette punaise depuis Clermont à part son faciès tatoué, ses menaces sont toujours aussi dénuées de sens et de véracité.

Long soupir d'exaspération et de douleur alors qu'elle continue de lui tirer la tignasse quand une voix étrange résonne depuis l'escalier, ordonnant à Ivy de la lacher, une silhouette passant à proximité avant de s'attarder sur sa protectrice, le regard émeraude détaillant l'orchestration du mouvement.

L'encapuchonné se déplace au travers de la pièce comme s'il était chez lui, il a évoqué le maitre et le patron, ça doit lui qui a envoyé le message en plus il connait leurs noms à tous, le voilà qui s'assoit après les avoir invité à prendre place et elle à se présenter, décidément...

C'est qu'elle voudrait bien mais faudrait que l'autre gougourde la relache déjà.
Ghost
Au feu de camp

L'empoisonneur se réveilla en sursaut au feu de camp ... Le soleil était déjà levé, et instinctivement, il jeta un regard autour de lui ... Tout le monde avait déserté. Anyanka, Xandrya et leurs deux chevaux ... Seul restait ses affaires et son cheval noir ébène encore attaché. Il posa son regard sur le feu qui a perdu toute vie. Des cendres et du bois à moitié consumé témoigne d'une activité humaine ici, il y a de cela plusieurs heures ...

Le barbu se relève alors, impossible de se contenir ... Il assène un grand coup de pied dans le feu éteint, faisant voler les cendres et les quelques bouts de bois restant ... Et comme à son habitude, il profère des jurons.

Les garces ! Foutre de dieu ! Chiabrena ! Elles ont osé partir sans me prévenir !
Et elle qui voulait partir qu'au soir de Montpellier, déjà que je leur ai fait gagner du temps ça ne suffit pas ! - il parle bien entendu de Xandrya -


Décidant de faire le dernier bout de chemin vers Carcassonne, il prend le temps si l'on peut dire, d'effacer toute trace de campement comme il a toujours fait jusqu'à maintenant. Il disperse les cendres à peine plus calmement et efface les traces les plus visibles au sol avant de s'approcher du cheval et d'en saisir fermement les rennes, ce qui vaut un mécontentement de la bête. Tant pis, il fera ce qu'on lui demande pour le peu de chemin qu'il reste à faire ... Sinon ...

Ghost se hissa sur la selle et réajuste sa cape et sa capuche d'ours avant ordonna au cheval de galoper dans la direction de Carcassonne en appuyant sur les flancs avec ses jambes, laissant simplement un panache de poussière derrière lui. On ne peut pas dire que c'est un magnifique départ, loin d'être aussi élégant que l'Ombre ou que la Flamboyante, mais il commence à se faire la main aux chevauchées ... Équestres. Le reste n'étant plus à démontrer.

Arrivée à Carcassonne


Voilà que les remparts sont à porter de vue et il ralentit la cadence. Alors qu'il pensait être tranquille et entrer sagement, un garde s'interpose sur la route, affublé d'une armure et d'une épée. Déjà énerver par le commencement de la journée, voilà qu'on l'emmerde à nouveau ... Ce n’est pas son jour et ce pauvre garde va le comprendre. Pourtant, une pensée lui traverse la tête ...

Si je me fais remarquer, cela risque de ne pas être bien vu ... À peine arriver ... Attendons au moins jusqu'au soir pour tuer un ou deux merdeux de miliciens.

L'ours grogne agacé et émet un refus de mettre pied à terre, ne voyant pas pourquoi il devrait se rabaisser au niveau de ce troufion, il replaça sa cape pour dissimuler son arme au passage. Quand il lui demande son nom, il lui donna par réflexe son nom quand il était en mission... Il y a de cela un moment ... Mirlin. Qui se traduit par " mirage empoisonné "ou empoisonneur.
Après cette formalité, il plissa les yeux en voyant le garde inscrire son nom sur une liste avant de lui céder le passage. Il lui rétorqua avant de s'introduire au-delà des portes

Payer pour faire perdre le temps des autres, c'est beau la vie ! Que des culs terreux !

Arrivé au cœur du village, il posa enfin pied à terre en tenant fermement les rennes d'une main pendant que de l'autre, il scrute le message laissé par le Phoenix, indiquant le nom de l'auberge " aux promeneurs de Carcassonne" ... Ce n'est pas pour autant qu'il la trouva facilement. Faisant des tours et tournant en rond à plusieurs reprises, mais sans jamais demander son chemin. Son regard s'arrêta sur une rue sombre qui semble cachée une bâtisse... Instinctivement et par curiosité, il s'y avança avec le cheval et une main sous sa cape d'ours, capuche bien baisser ... Sa main empoignant sa miséricorde si on lui tombe dessus. L'air été pesant et le peu de lumière qui filtrait dans cette ruelle étroite n'aidait pas. Il arriva finalement devant l'auberge où il entendit des discussions s'en émané ... Il nota la présence d'une personne qui correspondrait bien aux classiques du clan, mais... Attendre ainsi ... Étrange.

Après avoir vérifié que l'auberge était la bonne sur le panneau, le barbu alla attacher son cheval couleur ébène et le laisse charger du peu qu'il a, c'est-à-dire quelques potions diverses et variées. Il s'en retourna ensuite à l'entrée de l'auberge ... Retirant sa capuche d'ours, mais gardant la cape. Il la détaille et s'arrête, la main posée sur la porte ... Son regard ambré inscrit cette personne dans sa mémoire, la trouvant peu commune tant par son apparence que par ... Son arc, le fait qu'elle soit ici ... Peut-être qu'elle serait intéressante ... S'attardant plus qu'il n'aurait voulu sur cette personne qu'il a du mal à distinguer, il lui adressa quand même quelques mots.

Je ne sais pas ce que tu fais ici. Mais tu y es surement pour une bonne raison ... Le soleil commence à chauffer fort, entre donc prendre un verre. Si le danger fait partie de ton quotidien.

Sans plus de formalités, il poussa la porte et la laissa ouverte à son attention, avant de s'engouffrer plus en avant dans l'auberge. D'un pas assuré et l'adrénaline coulant dans ses veines, il jeta un regard rapide à l'assemblé attablé, n'en faisant cure d'interrompre une quelconque conversation. Il passa plus de temps sur les visages inconnus, mais passa à autre chose. Il passa volontairement près de Xandrya' et s'arrête en la fixant avant de poser une main lourde et ferme sur l'épaule marqué par les flammes ... Sa main se crispe volontairement, ses doigts se plantant sur la clavicule et dans sa peau à l'exception du pouce qui, suite à une blessure ancienne, n'as que peu de force. En parallèle, il cherche le regard vert de l’Écureuil en lui adressant de simples mots

Bonjour, Anyanka.

Se penchant ensuite à l'oreille de la Flamboyante, il lui souffle un grognement à l'oreille

Bonjour, " toi "

Relâchant ainsi l’épaule, il regarde à nouveau l'assemblé pour les saluer sans exception, s'attardant plus longuement sur l'encapuchonnée

Il alla ensuite vers eux en direction du comptoir, les regardants en coin. Il s'assoit sur un tabouret en les regardants, accouder ... Jouant avec une fiole d'un bleu foncé saisissant qu'il a pris à sa ceinture, contenante de l'Aconite. Il ne peut qu'envisager le questionnement de ceux qui ne le connaissent pas et de son entrée remarquer. Patient, il attend donc. De l'autre côté, il espère voir arriver cette personne assise à l'entrée de l'auberge ... Pour rajouter du piment à la situation et aussi pour voir ce qu'elle vaut en pareille présence.
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" Le but de toute vie est la mort " , [(Sigmund Freud)]

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--Encapuchonnee
La Midinette ne bouge pas. Après tout, il est difficile de se sortir d'une telle prise sans perdre quelques cheveux ou un bras cassé. Ivy la maintient bien en place tout en sifflant sa menace. Le Poison n'est pas dupe, la petite doit rager. Ça lui fera la main, faut apprendre à respecter ceux plus vieux. Elle est sur le point d'en rajouter quand une voix d'outre-tombe résonne. Ces azurs scrutent les hauteurs puisque la voix provient d'au-dessus d'elle. Nul doute, le rassemblement semble complet avec cette personnalité qui descend les escaliers en faisant courir ces doigts métalliques contre la rampe. Toujours le même sentiment chez elle, voir cet encapuchonné donne la chair de poule. L'avertissement est aussitôt lancé. Les règles sont les règles.

Elle relâche sa proie d'un mouvement brusque jusqu'à l'envoyer valsé contre une des tables, la Main les ayant dépassés. La petite garce ne perd rien pour attendre. '' Papa '' ne sera pas toujours là pour la surveiller et les accidents arrivent si vite. D'ailleurs il est à se pavaner, laissant son odeur putride emplir la pièce. Une seule des têtes dirigeantes de ce clan avait eu sa véritable allégeance et, elle ne l'offrait pas souvent. Cette personne n'était de toute évidence pas le Patron. Quant au Maître… elle ne saurait dire encore.

Tous les yeux sont fixés sur lui. C'est l'investigateur de cette petite sauterie, nul doute. Il se représente tous le monde. Il laisse planer des questions dans l'esprit d'Ivy. Xandrya retour des enfers? Elle était donc véritablement dans l'incendie ? L'heure n'est pas à poser les questions à l'intéressée. Elle verra ça plus tard avec elle dans l'intimité. Il les connait tous, sauf Midinette à qui il demande de se présenter. Justement, elle-même aimerait bien savoir qui est cette pétasse qui la rend de si mauvaise humeur.

Une nouvelle entrée détourne l'attention. Qui est-ce ? Le regard bleu de l'ébène le toise. Cette fois, elle n'a pas été dupée par les distractions environnantes. L'homme semble sûr de lui, comme chez lui mais, aucun gant à sa main. Il déambule dans leur espace comme si rien n'était. Il trahit le mystère sur la Midinette rapidement. Anyanka. Pourquoi ce prénom lui dit quelque chose ? Elle verra ça plus tard, elle peine à se concentrer alors qu'il se glisse derrière sa Flamboyante. Le regard mauvais qu'elle lui offre est signe d'une possession intense.

Dégage connard, elle est à moi !Cette pensée se fige à elle d'une telle évidence. Et si ce n'était pas réellement le cas ? Le doute fait augmenter sa mauvaise humeur déjà bien trop présente. Elle fait un pas en direction de la rousse qui semble crispée. Réaction de l'arrivé du gus ou autre chose ? Le Poison n'a pas encore conscience des stigmates des enfers sur le corps de sa belle. L'ébène se retient de sauter sur l'inconscient de suite. Son regard cherche celui de la rousse. Qui est-ce ? Elle n'aurait pas osé, si ? Une déception mélangée à une possessivité la pose dans une rage pour le moment contenue. Explosif comme mixture de sentiment et jamais trop bien gérer chez une femme comme Ivy.


Les règles ne s'appliquent pas à lui ?

Elle venait de s'adresser à la Main, prête à arracher les yeux à ce chien qui se croyait chez lui. Il allait devoir aller faire son territoire ailleurs que sur ce qui était déjà marqué ! De toute évidence, il n'était pas le bienvenue dans l'antre et elle se portait volontaire pour le lui démontrer.
Samael_astaroth
L'auberge et sa pièce commune

Laché comme un con à proximité de la table, l'argenté n'avait pu qu'observer la suite des évènements quand la poison s'était quasi ruée sur la rouquine qui venait de faire son entrée.
A peine le temps de relever son regard doré pour confirmer que le pas boitillant était bien le sien, qu'Ivy donnait à l'incendiaire un présent qu'il aurait aimé pour lui, s'il n'avait été au courant du trio que formait ces deux là avec le taciturne il en aurait presque été offusqué.

La peronnelle à la longue chevelure sombre qui arriva alors lui sembla familière, un quelque chose ou un je ne sais quoi, mais la délicatesse de la demoiselle contrastant avec la froideur du regard qu'elle lui portait lui donnait des envies plus que malsaines à son encontre.
Et elle avait la verve acerbe ce qui ne gâchait rien, même si la voir déverser sa bile sur l'ébène n'était pas du tout une idée judicieuse, et elle allait vite le lui faire comprendre.
Intérieurement Samaël espérait fort que sa divine ne l'abime pas trop la jeune fille pourrait être un amusement certain pour sa personne et si l'habit ne faisait pas le moine peut être était-elle même pucelle avec un peu de chance.

Une ombre s'insinua vers l'étage, les pépites se redressant pour apercevoir un visage inexistant, juste l'éclair d'un objet métallique qui griffait le bois du support d'escalier.
Leur hôte possiblement ?
Fin des interrogations, la voix métallique, lui rappelant étrangement celle d'un certain patron s'empare de l'espace ambiant, se faisant plus que clair sur l'attitude à tenir pour Ivy avant de dévoiler la rouquine ayant l'air d'en savoir bien trop sur son compte.

Passage rapide sur sa personne et une invitation est offerte à prendre siège au moment où la porte s'ouvrit à nouveau sur un homme non ganté, mais en soit n'est-ce pas une auberge après tout, sauf que....
Le gaillard n'a aucune espèce d'importance jusqu'à ce qu'il se dirige sans dévier de la flamboyante, la touchant sans qu'elle bronche avant de saluer la proie d'Ivy.

La gamine...

Rictus malsain aux lèvres de l'ange déchu, portant son regard d'or sur l'effarouchée que sa divine vient d'envoyer voler contre une table.
Point de virginité chez la bougresse, le paiement pour ses soins a été fait depuis longtemps, mais s'amuser avec elle est tentant malgré tout.
Passant à proximité de la puce qui se redressait de l'éviction du poison, la main gantée du démon agrippa quelques secondes la nuque de la jeune femme, la serrant avant de la relacher tout aussi vite, l'aidant dans sa remise sur pied, les mains posées sur les hanches de la donzelle.

Content de te revoir...

Petit murmure sadique à l'oreille, la sentir frémir puis s'éloigner pour rejoindre le siège proposé par l'étranger en attendant la suite des évènements quand au devenir du bougre que la poison avait de toute évidence déjà pris en grippe.
Anyanka_
Apercevant le fantôme, lueur d'espoir quand à une délivrance possible mais non tout juste bon à balancer son identité à la cantonade, autant signer son arrêt de mort directement tant qu'à faire.
Déjà le poids du regard de l'autre empaffé lui pèse dessus, lui donnant une gerbe de tous les diables.

Hummmpfff...
Ne pas bondir sur elle, ne pas bondir sur elle, ne pas bondir sur elle


Ces mots répétés dans sa tête comme une litanie, la puce essaie de deviner le nombre exact de fragments d'os se baladant dans son bide après que le poison l'ai fait voler à travers la pièce pour venir heurter violemment la table de ses cotes.
A peine en train de se redresser qu'une pogne énorme se pose sur sa nuque l'étreignant avec force, la faisant se raidir d'un trait, on lui aurait enfoncé violemment un manche dans le fondement que ça aurait eu le même effet.
La prise vite relâchée, Anyanka sent les paluches de l'enfoiré sur ses hanches, frémissement instantané et mouvement du bassin pour le dégager de là en le fusillant du regard la mâchoire crispée.

Dégage ducon...

Droite dans ses bottes, l'ombre lisse sa jupe et réajuste son corsage avant de passer à proximité de l'incandescente en jetant un regard à Ghost qui se pose bien loin alors qu'Ivy s'enquière de savoir si l'avertissement vaut pour lui aussi.
Ouh que ça sent pas bon pour lui tout ça, quand la libidineuse avait quelqu'un dans le nez, c'était pas bon pour sa trogne.
Se glissant dans un siège bien loin d'Ivy et de Samaël, la puce s'installe tranquillement sans ajouter grand chose si ce n'est la présentation demandée par l'étranger.

Même si déjà dit, je suis Anyanka

Jetant un regard vers la poison avant de revenir à la main, la puce ajoute calmement.

Donc légitime ici

Coudes posés sur la table, la jeune femme attend et tout comme lui ne l'a pas fait en la voyant en fâcheuse posture à son entrée, Anyanka ne lève pas le petit doigt pour justifier de qui Ghost est et pourquoi il est là... ou plutôt pour qui.



Xandrya


L'Auberge des Promeneurs, rez de chaussée

Tout s'enchainait à une allure effrénée, la puce sous le joug d'Ivy lui fit redescendre son pied à terre, prête à intervenir au besoin mais l'arrivée magistrale de la personne qui leur avait de toute évidence envoyé les faucons stoppa net son idée.
La voix qui parcourut la pièce était à glacer les sangs, froide, métallique, sourde.... même sa poison s'exécuta lorsque l'inconnu exigea qu'elle relâche Anya, de mauvaise grâce certes mais tout de même.
Suivant du regard le déplacement de l'individu, elle releva son regard azuré quand la silhouette se figea devant elle, portant la main sur la capuche de la rouquine qui se retint de réagir.
Inspirant profondément à l'évocation de sa présumée mort avant de serrer les dents lorsque la pointe métallique vint se poser sur sa peau diaphane en l'invitant à incliner la tête vers la droite pour dévoiler les brulures à sa gorge.

Les enfers... ouais un truc comme ça... songea t-elle en essayant de percevoir qui se cachait derrière le foulard.

Sa réflexion fut interrompu par l'arrivée dantesque du fantôme qui prenait possession de la pièce comme s'il avait été chez lui, ça n'allait pas plaire à tous.
La façon qu'il eut de venir la saluer était plus que claire dans l'esprit de la flamboyante, il n'avait pas apprécié d'être planté au feu de camp et son épaule cicatricielle en faisait les frais lui arrachant une légère grimace lorsqu'il lui lança un "bonjour toi" glacial.
Pas le temps de lui répondre qu'il s'éloignait après avoir relâché son omoplate, pour aller se poser en bout de comptoir une de ses fioles à la main, la réaction d'Ivy ne se fit pas attendre alors que les autres avaient déjà pris un siège comme l'avait demandé le quidam planqué en bout de table.

Portant la main sur sa capuche pour achever de la baisser, vu qu'il ne servait à rien de se dissimuler tout le monde ici la connaissant, Xandrya ouvrit les deux fermetures de son mantel et en extirpa ses longs cheveux de feu pour les jeter sur son dos avant de s'approcher de la table au moment où Ivy interpellait celui qui retenait toute son attention.
Elle n'aimait pas la présence de Ghost, précaution d'usage, son attitude menaçante envers la rouquine, ou juste de la jalousie ça restait à déterminer mais si cette option était la bonne il était heureux que le barbu n'ai pas été plus démonstratif.
Passant auprès d'Ivy, le phoenix passa une main à sa taille en l'invitant à son tour à s'assoir en lui déposant un baiser dans le cou.

Calme toi, il n'est pas une menace pour nous

Tirant une chaise, la rouquine la fit pivoter pour s'y installer à califourchon en posant les coudes sur le dossier rivant ses saphirs vers leur hôte.
La phrase prononcée à l'encontre d'Ivy résonnait encore dans sa tête
"Il n'a jamais été autorisé que vous vous battiez entre vous... Que ce soit par Le Patron ou... Le Maître...
Je ne le tolérerais pas davantage..."

Il n'était donc ni l'un ni l'autre, d'où pouvait bien sortir ce personnage qui semblait pourtant bien les connaître chacun, la question était trop brulante à ses lèvres pour qu'elle y reste.

Les présentations sont achevées à priori, et que ce soit vous l'auteur du petit message c'est évident.
C'est bien gentil tout ça, mais vous, vous êtes qui ????

Faisant craquer sa nuque de nervosité, le poignet droit de la rouquine pivota doucement, une fine lame se glissant dans la paume de sa main.

Vous l'avez dit vous même, vous n'êtes ni le fondateur, ni Chaos et vous osez nous "convoquer" ici et "supposer" que le trône vous est acquis ???
Vous manque quelques infos pour penser qu'on va pas moufter à ça...


Soudainement, la rouquine se rendit compte qu'effectivement personne n'avait bronché à part elle, même sa poison avait obéit aux ordres, son franc parler allait encore possiblement lui couter cher comme se fut le cas par le passé avec le patron, trois petites marques sur son sein droit en attestant.
Mais au demeurant, les parties de sa personne marquées par les flammes et le long séjour au dispensaire dans l'inconscience qui en découla ne lui donnait aucune envie de laisser un étranger au clan se prétendre devenir leur patron, maitre, boss, peut importait.


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"Toujours là où on ne m'attend pas..."
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