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[RP Ouvert]Que reste t-il de La Main Noire.... L'Auberge...

Patay_et_marconi



Patay et Marconi


Boahhhhh, ça pèse plus lourd qu’un âne mort ce truc ! Et il a fallu qui mouille en plus !

Ouais sur ça, surtout que j’fais l’mulet et qu’toi tu t’la joues peinard. Et s't'appelles ça mouiller toi, je t'plains.


De se marrer d'une blague que lui seul comprenait

Même pas vrai, le plus lourd est de ton côté c’est tout.

Sous une pluie battante, le duo se dirigeait ainsi vers l’auberge des Promeneurs, d’après la rumeur, certains n’en ressortaient jamais de cette auberge. Ils entraient et pffffttttt, on entendait plus parler d’eux. Mais les deux compères s’en foutaient royalement, ils bossaient pour LUI !


Euh… t’gentille la voix, mais c’est pas dit ça. Hein Patay ? C’mment qu’on est certain qu’c’est un il et pas un’elle sous le truc qu’cache tout là ?

C’est sur que c’est un gars, parce qu’une femme avec des manières pareilles, non, je veux pas y penser.

Mouais… mais par exemple, tu prends la donzelle qu’fait l’bergiste là, avec ses deux yeux qu’ont dirait qu’elle préfère les pains dans la gueule p’utôt que de les bouffer, ben j’y f’rais pas trop confiance moi.

Hey, plus bas, tu veux qu’elle t’entende ?! Et faut pas se fier aux apparences, regarde bien, t’as trouvé quelqu’un qui payait comme LUI pour faire ce qu’on fait. À ce train-là, on sera riche avant l’heure !


Ouais, vrai qu’c’est généreux. Mais moi j’crois qu’c’est une femme qu’est dessous, pis comme les frangines des couvents, doit êtr’bonne à voir et à ‘ttraper aussi.

Ben, t’as qu’à aller lui dire ! Je suis certain qu’avec ta gueule, elle va être aux anges et se vautrer rien que pour toi.

Euh… j’suis pas fou moi ! J’tiens à tout c’qu’j’ai sur moi ! Non, mais t’as ‘tendu sa voix ?


Du coup le Marconi regarda partout autour de lui, un peu pris de panique. Mais non, il n’y avait pas âme qui vive à l’horizon. Patay lâcha en ahanant la grande caisse de bois et ouvrit la porte de l’établissement.


Hey bonjour la p’tite... dame, ben v'là qu'y'a personne ! HEY ! OH ! ON A UN COLIS POUR VOUS ! Enfin, non, il a dit qu’…

Elle a dit, j’te dis moi !


Marconi on s’en fout là ! La personne, voilà t’es content ?


Il avait suffit de quelques échanges pour que la propriétaire des lieux se rapproche, émergeant d'une autre pièce.

Navré de vous déranger hein ! Donc, la personne a dit qui fallait mettre ça dans la cave, que quelqu’un viendrait le chercher plus tard. Que vous avez à vous occupez de rien.
Oh et faut pas l’ouvrir, que ça a dit !


Moi j’su’s sur qu’c’est un cochon, vu l’poids, ça s’ra pou’faire un bon gueuleton qu’ça m’tonn’rait pas !

Ta gueule Marconi, on s’en fout d’toute façon, ça pourrait être aussi une donzelle qu’est cachée, pour genre un anniversaire ! Alors, la p’tite dame, elle est où cette cave ?
Zelia.
Tout juste le temps d'achever de lister ce qu'il lui faudrait regrouper pour sa livraison prochaine, que son attention était attirée par des vociférations au niveau de la salle commune, un soupir s'échappa des lèvres sombres, pas même l'opportunité de se poser que l'auberge était de nouveau occupée.

Un colis, quel colis, j'attends pas de colis moi

Se levant pour déboucher derrière son comptoir, la poivre et sel aperçut alors deux énergumènes en train de se prendre la tête sur le genre de leur employeur à priori tandis qu'une caisse conséquente gisait à leurs pieds.

Bonjour

Contournant le comptoir, Zélia s'approcha de l'objet en y jetant son regard acier, elle n'attendait aucune livraison d'aucune sorte et tout ceci lui semblait bien étrange.
Lorsqu'un des bougres se mit à parler de la cave et de l'ordre d'y déposer l'objet, l'ombre reporta ses prunelles grises sur le gaillard, nul ne savait qu'une cave siégeait sous l'auberge à part quelques rares initiés.
Perplexe vu l'allure des deux erzats, l'aubergiste esquissa un sourire amusé quand aux suppositions fantasques sur le contenu de la boite avant de s'éloigner, tant pour indiquer en partie le chemin que pour fuir la pestilence qui émanait des gueux.

Par ici

Passant de nouveau derrière le comptoir, la poivre et sel passa dans l'arrière boutique, se dirigeant vers le mur du fond pour chopper un cordage et tirer dessus, une ouverture dans le sol s'ouvrant pour dévoiler un escalier de pierre descendant dans le ventre de Carcassonne.
Lanterneau en main, l'ombre précéda les gaillards dans la pénombre afin de leur éclairer le passage, les attendant au pied des marches afin de leur préciser où déposer leur mystérieuse livraison.

Posez ça là ça ira bien

____________________________________


--Vincent.
Dans l'auberge

Le personnage Mystère donne des directives à l’ébène. La rebelle s’exécute aussitôt aux ordres donnés. Ça le fait marrer intérieurement de la voir ne pas la ramener. Elle devait avoir un grand respect et une certaine peur vu son comportement. Fallait donc, d’après ce qu’il en déduisait, la jouer de façon soumise et obéissante lorsque l’on s’adresser à cet individu.

Rien de prévu, non, rien qui puisse l’empêcher d’accepter de la suivre pour caresser ce corps demandeur de plaisir.
Main dans la sienne, il se lève et prend quelques secondes pour finir sa choppe afin de ne pas faire trop attendre la gourmandise de Madame.
L’attention portée vers la tavernière, il incline la tête pour la saluer.


Bonne journée et merci pour les verres.

Quelques mots de politesses sincères et non négligeable pour un éventuel futur agréable en ces lieux.
Il suit la marquée du visage jusqu’à la porte et s’arrête lorsqu’elle lui pose une question.


Hum, une monture…Bouge pas.

Extérieur de l'auberge

Il n’avait pas de monture, mais rien n’allait le retenir d’en trouver une.
Le blond fait signe à Ivy d’attendre le temps qu’il chaparde ce qu’il convoite. Quelques coups d’œil à droite à gauche et capuche rabattue sur sa touffe blonde pour éviter de se faire fritter la tronche une nouvelle fois par la pluie. Le pas enclenché, les topazes devenue détecteur d’équidé. Il stop sa recherche en voyant un animal ressemblant fortement à un canasson. Un magnifique cheval blanc qui transperce la noirceur du paysage. Cette vision était semblable à un tableau clair-obscur. Attachée au porche d’une maison insalubre à vue d’œil, cette bête serait surement plus heureuse en sa compagnie plutôt que d’être utilisée comme vulgaire décoration d’extérieure.


Toi… tu es parfait.

Avec ce temps, les villageois n’étaient de sortit, donc, idéale pour ne pas se faire prendre sur le fait et surtout ne pas se dépêcher pour le faire. Toujours minutieux, jamais brusqué.
Marchant vers le bestiau il se positionne face à cette… rien entre les jambes…. Jument, et défait sa bride lentement avec une infime douceur.
Une bonne caresse appuyée sur l’encolure blanche, un regard et un sourire comme si c’était une femme. Il s’attarde même à déposer un baiser sur le chanfrein, aussi lumineux que la robe toute entière. Pour lui, les chevaux étaient des animaux nobles et courageux, il se devait donc de les respecter comme des Dieux. Après s’être mit à côté de l’animal, il fléchit les genoux et donne une vive impulsion pour monter sur le dos de la jument. Une fois monté, pas besoin de coups de talons. Un appel de langue suffit pour commencer l’allure au pas de l’équidé.
Maniable, obéissante, robuste à en sentir les muscle en actions, la monture parfaite à n’en pas douter.


Revenu devant Ivy, un fin sourire espiègle et malicieux se dessine sur ses lèvres pour conclure la réponse et l’interroger à son tour.

Moi j’ai un cheval, oui, et toi ?
I.vy
Extérieur de l'auberge.

L'heure est à la tempête. Pas que dehors mais à l'intérieur du Poison également. Elle aurait pu l'entrainer la Belle-Gueule dans l'écurie, s'assurer d'avoir ce qu'elle voulait et le planter là avant de rentrer gentiment au bercail. Aurait surement été plus judicieux mais, vu l'état de l'ébène, elle aurait sans doute besoin de plus d'une fois pour être satisfaite sur ce coup là. La rage irradiait son corps. Était-ce une question de vengeance ou de sentiments ? La haine et l'amour ont une ligne bien mince. Elle ne l'a jamais traversé avant elle. Elle n'aurait jamais dû le faire de toute évidence.

Elle regarde son Festin mettre les voiles à sa réponse. Il vient vraiment de la planter là ? Elle a l'air d'aimer attendre quand elle pose une question ? Tous des connards les mecs, pas possible. Si seulement elle pouvait s'en passer… Elle grogne et la flotte n'aide à rien. Les frissons la serpentent de violents tremblements à la chair de poule qui la surprend. Elle voit revenir Belle-Gueule sur son destrier, tout blanc. Euh. Oui, bon pas très discret le prince charmant. C'est pas le sien, c'est clair. Petite fripouille. Elle sourit malgré qu'elle roule les yeux et lui balance sa réponse.


Reste-là, bouge pas, j'reviens.

La capuche est remontée sur sa tête et elle courre vers l'écurie de la ville, n'ayant pas laissé son canasson elle à l'auberge des Promeneurs exprès. Elle entre silencieusement, ne voulant pas réveiller le palefrenier de service. En entrant dans le boxe de son cheval, bloque la sortie. Elle n'est pas seule. Un gamin qui fouillait dans ses sacoches et qui ne l'a pas entendu venir. Elle sort sa dague et la lui fait sentir directement sur son flanc et murmure tranquillement.

T'es pas à faire les bonnes poches et j'ai pas de patience là… Tu remets tout là et t'dégages avant que j'te trou, t'as le choix !

Le gamin remets vite ce qu'il avait prit dans les sacoches de la monture. L'ébène baisse les yeux pour voir le butin assez impressionnant du gamin. Il n'est pas vieux mais, doué. Elle est arrivée au bon moment sinon elle y aurait eu droit aussi. Orphelin peut-être ? De toute évidence, il peine. Elle lui dit de déguerpir, pas le temps de s'attendrir. Il ramasse ses trucs et coopère en se dirigeant vers la porte. Il s'excuse et il semble presque sincère. Elle le regarde et hésite. Le clan se redresse, il pourrait peut-être avoir besoin d'un larbin de la sorte et ça sortirait un gamin des rues.

Tu connais les bois de Carcassonne ?

Le gamin hoche la tête. Elle poursuit donc, sans amabilité.

Demain midi, rend-toi là où le grand manoir à brulé il y a quelques années. Je t'y attendrais. Quand le soleil sera à son zénith, si tu n'es pas là, t'auras pas d'autre chance.

Le gamin qui se nomme Thomas opine et file. Satisfaite, le Poison sort sa monture, à peine retrouvée le ciel qui se meurt dans les larmes froides, elle monte sur ce dernier et le pousse à fond pour rejoindre Belle-Gueule. Il l'attend toujours. C'est qu'il est obéissant.

Allez, suis-moi. Te perds pas parce que j'te chercherais pas.

Enfin, la ferait chier quand même de devoir rebrousser chemin pour venir le chercher. Elle a froid et elle a bien envie de réchauffer ses draps cette nuit. Peut-être toute la nuit. Elle risque des ennuie pour cet écart. Bah, il aura qu'à crever ou se faire bouffer par la meute, une fois qu'elle aura pris son pied, il sera comme les autres, servira plus à rien.
Patay_et_marconi
Dans l'Auberge



Patay et Marconi

On vous suit la p’tite dame, sûr qu’avec le poids que ça fait, on va pas vous le laisser là. Hein Marconi ?

C’sur ça, pis pou’la suivre, on va l’suivre ! F’drait pas qu’on s’perde non plus.

Le regard de Marconi se porte sur le mouvement de balancier qui se fait devant eux en tapant un clin d’œil à son compère.

Hey, c’est pire noir que dans le cul d’un mort là ! Gaffe Marconi, si tu te vautres, je vais finir dans une caisse aussi moi.


Peuh même pas, l’dame va t’réceptionner ! Suis sûr qu’t’en r’demand’ras mon Patay. Et soulèves don’un peu, j’entends l’chose qu’bringu’balle l’d’dans. F’drait pas qu’z’aient d’l’viand’avariée !


Ah merde, si c’est une donzelle, on y a peut-être rompu le cou à la pauvrette !


Ouais, et t’fais tell’ment d’bruit qu’on l’entendrait mêm’pas s’plainde !

Moi j’fais du bruit ? Non, mais tu t’entends pas, tu couines tellement qu’on dirait un porc qu’on égorge.


Non, mais c’est…

Ta gueule Marconi ! Voilà la p’tite dame, on vous le dépose là alors. Oh, tant qu’j’y pense. On nous a dit que vous seriez bin aimable aussi, de nous offrir une petite brune !


Oh mêm’pas vrai ça, ell’a j’mais parlé qu’on aurait une donzelle en paiement !

Marconi ! Une brune ! De la bière quoi. Mais qu’est ce que je fous avec un godelureau comme toi, des fois je me demande…


Ah ben oui, j'su's bête d’fois ! Mais p'quoi tu dis qu'je courtise l'drôlesses ?

Des fois ? Bah, au moins tu l’avoues. Et c’est de l’iron… non oublie ça sur que tu pigerais pas.


Sur ces échanges, les deux compagnons attendent que la femme aux coquards acquiesce à leur demande. Empuantissant au passage la cave peut aérée.

Ouais, comme ell’dit l’voix là, vrai qu’on attend, et vrai qu’tu puires Patay !

Ta gueule Marconi...
Zelia.
"Dans l'auberge, entre cave et salle commune (la puanteur en prime si, si)"

Les deux bougres bringuebalaient la caisse autant comme autant, la poivre et sel ignorait totalement de quoi il pouvait s'agir mais elle doutait que ce genre de traitement soit fort à propos pour le contenu du colis quoiqu'il comporte.

De diou... Gaffe les mecs

Enfin la livraison atteignait sa destination et était déposée non sans mal à l'endroit indiqué, les deux compères polémiquant sur ce qui pouvait bien s'y trouver et sur ce qu'ils avaient possiblement détruit à l'intérieur avec leur douceur lors du transport.
La main devant sa bouche et son nez, l'ombre remontait autant que possible l'étoffe de son corsage, du joufflu ou du barbu elle n'aurait su dire lequel des deux empestait le plus, mais une chose était certaine fallait les faire sortir de là et rapidement.

Allez-y j'arrive, y'a une assiette avec quelques charcuteries et noix sèches sur le comptoir.
Servez-vous j'arrive...


Lentement, Zélia s'approcha de la mystérieuse boite, en faisant le tour pour y trouver un détail, s'y penchant pour écouter sans parvenir à rien percevoir.
Soupirant après avoir fait chou blanc, l'interface pivota sur elle-même prenant le temps de déverrouiller le loquet d'une porte de bois étrangement lourde et travaillée pour un tel endroit, un petit sourire en coin.

Les affaires reprennent Zel...

Escalier remonté avec prudence, la cave fut à nouveau scellée, l'ouverture dans le sol refermée, avant que la tavernière ne choppe un pichet pour le remplir de bière brune dans l'arrière boutique ainsi que deux choppes.
Tirant le rideau derrière elle, le sourire commercial de la perle s'afficha à nouveau sur son visage pour s'adresser aux deux gaillards de l'autre coté du comptoir.

Et voilà... deux belles brunes pour vous les gars

Les regardant, le liquide ambré fut versé dans les chopines posées devant eux et le pichet encore à demi plein juste à coté.

Vous la sortez d'où cette livraison ?

L'interface était piquée au vif dans sa curiosité mais hormis la nouvelle main qui aurait pu demander une telle chose, à moins que le maître soit encore dans le coup, Chaos serait-il aussi de retour...

____________________________________


--Vincent.
Extérieur de l'auberge, sur son cheval, sous la pluie.


A son tour d'attendre. De nature patient, ça ne le dérange pas plus que ça, surtout pour prendre du bon temps. Cependant, toujours la même question en tête… qui sont ces personnes ?
La jouer finement... la laisser croire ce qu'elle veut, faire mine d'être obéissant et docile pour camoufler sa vrai personnalité. Vincent trouve tout de même étrange qu’elle ne se méfie absolument pas de lui, ça en est limite vexant de ne ressentir aucune crainte à son égard.
Ceci étant dit, il ne savait pas où elle voulait le conduire…chez elle ? Si elle en a un… Dans un coin reculé de la ville ? Quelle importance après tout, pour une partie de jambes en l’air, " partout "ça lui convenait. Peut-être allait-il faire office de repas à une bande d’Amazone cannibale. Si c’est le cas, c’est parfait pour lui, il aime bien les cinglés féminines. Des créatures diaboliques et rudement plus sanguinaires que les mâles. Pure création d’un "Dieu" à la longue chevelure soyeuse mais surtout alcoolique et azimuté à ses heures perdues selon Vincent. Quelle idée en tant qu' homme, de créer sa propre faiblesse, décidément il est pas futé le tout puissant.

Le temps d'attendre que Mademoiselle rapplique ses jolies fesses bombées, il réfléchit au nom qu'il donnerait à sa nouvelle jument. Neige ?trop banale. Belle ? plus cucul tu meurs.Et pourquoi pas... Ivy ? Il se met à rire à cette idée.
Ivy, c'est très bien. Mais avant de la nommer de la sorte, il voulait tout de même s'assurer que la propriétaire du nom était une monture parfaite tout comme sa jument mais d’un autre point de vu. Ça aurait été grotesque et une insulte envers son cheval de l'appeler comme une naze du pieu.
Des bruits de sabots le font sortir de ses pensées. C’est l'ébène qui vient le chercher pour enfin partir il ne sait où.

La suivre…Le solitaire ne faisait que ça depuis qu’il l'avait rencontrée mais bon, Vincent ne peut pas lui en vouloir d’apporter des précisons peu utiles vue les hormones qui la travaille, ça devait être un combat sanglant entre son corps et son esprit, faut se mettre à sa place aussi…Faire preuve de compassion pour ces femmes dont les envies sexuelles non assouvies les brûles de l’intérieur à petit feu. Quelle torture abominable… Belle-gueule a vraiment la main sur le cœur.
Se perdre ? Elle se fait du souci la rebelle ? Il ne faut pas qu'elle s'inquiète, s’il s'égare, il la retrouverait quoiqu'il arrive car, elle a une certaine odeur qui la suit au train, une odeur de... sexe, et le blond connait très bien cet arôme alléchant. C’est ça préféré à vrai dire.

Il bascule le poids de son corps en engageant un léger mouvement de bassin pour faire pivoter sa monture vers Ivy en attendant qu'elle enclenche une bonne fois pour toute le pas.


Je te suis.

Petite précision inutile mais si ça pouvait la rassurer sur son avenir dans la jouissance et le plaisir de la chair, pourquoi pas.
--Thomas._
La vie n’avait jamais été facile pour le jeune Thomas. Très tôt ce dernier avait connu le malheur avec la mort de ses parents, emportés par cette terrible maladie qui avait ravagé la population de son village. Orphelin de père et de mère, ce dernier avait dû se débrouiller totalement seul ou presque. Quelques rares survivants avaient acceptés de l’aider par ici et par là mais comme eux-mêmes avaient de la difficulté à y arriver, ils cessèrent rapidement cette aide d’appoint en laissant le garçonnet de tout juste 11 ans se débrouiller seul. Au moins, il avait un toit au-dessus de la tête. Du moins c’était ce qu’il croyait car le destin n’en avait pas finis avec lui et quelques mois après, un homme du seigneur local vint réclamer la maison en paiement d’une dette que ses parents avaient pour le seigneur. Sans le choix devant lui, il quitta la demeure familiale aussi rapidement que possible pour se retrouver à la rue sans le sous ainsi que sans argent. C’est à partir de cet instant que sa vie bascula irrémédiablement.

Déterminé à survivre, il se mit à écumer les villages à la recherche de cible facile à dévaliser. Au départ il ne faisait que voler un pain par ici, une tarte par-là qui traînaient sur le rebord d’une fenêtre mais lentement il se mit à dérobe une chemise, un pantalon ainsi des bottes afin de se vêtir alors qu’il continuait son développement. Plus il grandissait et plus il devenait expert dans les vols. Avoir un trop plein de confiance, il se mit à dérober des bourses par ici et par là sur les riches personnes. Parfois il se faisait prendre et parfois non. Et quand il se faisait surprendre, il s’en sortait rarement sans quelques coups. À force, il améliora sa technique tout comme grâce à l’aide des quelques amis qu’il s’était fait avec le temps. Il devint plus agile, plus doué et surtout plus silencieux alors qu’il se renfermait petit à petit sur lui tout en devenant méfiant envers les gens. Thomas le voleur était né.

Agile et discret, il se promenait dans les rues de la grande ville sans se faire repérer par les gardes ou même par les gens qu’il volait. Mais encore une fois sa vie allait prendre un tournant alors qu’il osa, comme à son habitude tenter de voler le contenu des sacoches de la mauvaise personne. Après tous les écuries n’étaient que très rarement gardées et les gens avaient tendance à laisser tout et n’importe dans ces petites bestioles dont parfois une certaine fortune qui lui avait permis de manger pendant plusieurs jours. Mais cette fois-ci il était tombé sur les sacoches d’une femme à l’allure malcommode mais qui en plus l’avait surpris dans son larcin. Cette dague contre son flanc le fait aussitôt se raidir. Thomas n’avait jamais été très confrontation et il évitait celle-ci dès qu’il le pouvait. En entendant le murmure il redéposa son butin dans la sacoche comme on lui ordonnait et ce sans réellement tarder. Il n’avait pas envie de finir avec une vilaine cicatrice au mieux et au pire mort sur le sol. Quand elle lui ordonna de déguerpir, il ne se fit pas prier et ramassa au plus vite ses maigres possessions qu’il avait dérobée dans les autres sacoches tout en laissant entendre plusieurs excuses. Tout pour ne pas finir mort. En entendant les propos, il se retourne et hoche vivement la tête sans un mot. En entendant l’offre le blond ne put qu’arquer un sourcil avant de filer l’air de rien. Il ne savait pas de quoi il s’agissait encore en réalité et bien que méfiant envers cette proposition puisqu’il redoutait que celle-ci cache quelque chose, il accepta. Il serait au rendez-vous.


[Lendemain vers midi]


La fuite ou plutôt le repli stratégique vers son antre, son repaire n’avait pas été longue pour le gamin qui avait passé une bonne partie de la soirée à penser à ce rendez-vous dont il ne savait quoi s’attendre. Le sommeil vint le cueillir sur cette pensée et c’est alors que le soleil était bien haut dans le ciel qu’il se réveilla. En panique en remarquant que l’heure approchait, il ne prit même pas le temps de se changer avec cette deuxième tenue de rechange pour se diriger aussitôt vers les bois en attente de la femme encapuchonnée.
Odessa


J’r’lis encore la missive qu’un gamin crasseux est ‘v’nu m’donner en tendant la main pour r’cevoir une piécette. J’l’ai rabroué sans ménagement, qu’il aille bosser pour gagner ses sous, chuis pas sa mère.

La missive est bizarre mais assez intéressante pour qu’j’aille voir d’quoi il s'agit
.



Ta Mission Tu Honoreras ou Ta Vie Tu Perdras
L'auberge des promeneurs


J’connais l’endroit où j’dois m’rendre. J’perds pas d’temps j’monte mon étalon marron, Blizzard, et j’m’rends là bas. J’sais pas d’quoi il en r’tourne mais c’est surement important. Rares sont ceux qui m’connaissent. Ils n’sont plus là pour parler d’moi. J’travaille pour les plus offrants, des contrats juteux qui remplissent mon escarcelle et qui m’permettra un jour d’m’la couler douce au soleil. Pour l’heure j’veux voir d’quoi il en r’tourne mais prête à intervenir et à tuer au b’soin. J’dois encore la vie au fait que j'reste toujours prudent et sur la défensive prête à agir.

J’pars au galop, ma capeline au vent. Mes bottes en cuir noirs claquent les flancs de mon étalon. J’chuis une femme svelte mais musculeuse. J’m’entraîne tous les jours, fais d’l’exercice pour améliorer ma rapidité, ma dextérité et ma souplesse. Les lancers d’couteaux n’ont pas d’secret pour moi, d’loin comme d’près et l’combat à main nue n’m’fait pas peur. Ma chemise noire dans mes braies est relevée par une ceinture marron. J’cache des lames, un peu partout dont deux à mes reins et deux dans mes bottes également. J’porte surtout un foulard rouge qui masque la moitié d’mon visage. J’l’cache car j’ai une vilaine balafre sur ma joue droite, gare à celui ou celle qui osera essayer d’m’l’enlever. J’tuerais sans hésiter.

J’arrive enfin à l’auberge. J’pose pieds à terre et j’emmène mon étalon à l’écurie. J’prends l’temps d’m’occuper d’lui, j’aime l’faire moi-même. J’l’frotte avec du foin, j’l’brosse, j’l’nourris et j’vais m’dirige enfin vers ma destinée.

J’pousse la porte et j’jette un œil. J’m’avance sans rien dire et j’m’dirige directement au comptoir. J’fais glisser ma capuche sur l’arrière et dévoile mes cheveux bruns. J’attends qu’la tavernière m’vienne face à moi, pour lui glisser l’message qui m’fait venir là.

J’la quitte pas des yeux sans un mot. J’écoute c’qui m’entoure et m’tiens prête à toute éventualité.
Zelia.
"Dans la pièce commune de l'auberge"

Les deux gaillards plus occupés à bavacher et picoler qu'à avoir l'idée de lui répondre, les aciers de l'interface se relevèrent sur la porte qui s'ouvrait sur une femme au visage demi-masqué, un sourcil brun s'arquant en songeant qu'elle faisait bien partie du décor.
Suivant du regard l'inconnue qui se déplaçait avec un assurance certaine et déterminée, l'aubergiste posa deux nouvelles choppes devant les gueux puants pour qu'ils s'occupent avec le temps d'aller voir ce que cherchais l'étrangère.

Je reviens vous bougez pas les deux

Arrivant devant la brune, l'étrangère lui glissa un vélin dont elle se saisit en prenant connaissance du message que trop connu par la tavernière qui laisse tomber le sourire commercial pour redevenir interface en opinant d'un signe de tête entendu.
Parchemin replié et rendu, une liqueur de prune est versée et déposée devant l'intriguante, en tentant de détailler la femme, pas souvenir de connaître celle-ci, mais avec le renouveau peut-être faisait-elle parti de la nouvelle mouture, il lui fallait cependant vérifier.

Vous avez loupé le gros de la vague dis donc...
D'où vous viens cette invitation ?


Retour aux précautions, mais le message en main semblait déjà un indice suffisant sur la présence de la brune au foulard rouge.

____________________________________
--Odessa.


Elle arrive et j’la dévisage, j’l’observe, j’l’analyse. J’reste maîtresse de la situation. J’reste sur la défensive mais sans agression aucune. Juste, prudente. Quand je glisse le vélin j’vois bien qu’elle n’est pas surprise. Elle s’en étonne pas et m’sert une prune. J’la repousse doucement vers elle. Pas question d’boire quoi que ce soit hormis ma réserve perso. L’poison est monnaie courante ou même la drogue.

Merci mais ça ira.

J’dépose une piécette malgré tout, voulant me montrer magnanime.
Elle m’cause et j’lui réponds.

Le gros d’la vague ? J’en conclus qu’tu connais celui ou celle qui m’a envoyé ceci.

J’range l’vélin dans ma poche et j’la quitte toujours pas des yeux.

D’où j’ai eu l’message ? Du Très Haut bien sur.

J’souris en coin sous mon foulard.

Peu importe de savoir comment j’l’ai eu, moi j’veux surtout savoir c’qu’on m’veut et où j’dois m’rendre. Ca c’est important. Qu’est ce qu’tu peux m’dire là d’sus ? Toute information peut m’être utile.

J’espère bien qu’elle va m’répondre, j’ai pas d’temps à perdre. Des contacts j’en ai encore sur l’dos. Du pognon à foison à gagner. M’en faut plus… bien plus….
Zelia.
"Dans la pièce commune de l'auberge"

La demoiselle était du genre pas forcément commode, pile poil dans le ton en définitive et alors qu'elle rangeait le parchemin, le regard gris de Zélia s'attarda sur le sceau au dos du message, pas de doute possible, convocation directe de La Main Noire, pas un courrier égaré.
Piècettes repoussées vers la demi-masquée et aciers qui la fixent sans retenue.

L'impatience vu où tu va pas forcément une bonne idée

Verre avancé de nouveau vers la brune.

La méfiance en revanche très judicieux, mais ici t'as rien à craindre, ça c'est spécialement offert par celui qui t'as envoyé ça, il a aucun intérêt à te voir crever.

Léger signe de tête et l'interface se penche vers l'intriguante pour chuchotter.

Ce que tu cherches se trouve dans les profondeurs des bois de Carcassonne, un domaine avec un manoir protégé par une enceinte.
Présente toi avec ton "invitation", sinon crois moi que tu seras pas reçu aimablement.


Léger sourire esquissé, les infos étaient données.
____________________________________
Odessa


J'souris en coin mais l'vois pas, par contre elle peut voir mes yeux qui s'plissent d'malice.

Tu peux garder tes observations, tout va bien pour moi.

Elle m'r'pousse à nouveau l'verre. J'trouve qu'elle insiste un peu trop. D'plus pas question qu'j'lui montre mon visage sous l'foulard, hors d'question.

Dans c'cas j't'l'offre, manquerais pas d'r'mercier celui qui m'la offert.

Elle veut m'parler en douce et j'm'rapproche pour l'écouter m'chuchoter à l'oreille. J'chuis attentive et souris en coin. Enfin j'sais où j'vais d'voir aller. J'dois garder l'invitation comme laisser passer, très bien. J'm'lève d'un bond.


Merci pour tout j'vais y aller. Bon courage à toi dans c'bouge.


J'cherche pas plus et j'dirige vers la porte pour aller r'joindre mon Blizzard. J'selle et j'pars vers la forêt d'Carcassonne....
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