[RP]La Miche Rouge : Quand un blague de fraise tourne mal...

Xandrya

Un soir d'octobre

Une soirée d'automne comme les autres, des tavernes plus ou moins pleines, des habitués, des voyageurs, des catins, rien d'anormal pour la capitale, "Au fantôme Flamboyant" une fraise fouineuse avait profité de l'attention de la rouquine pour l'histoire d'Helianthe que lui contait Domdom pour chipper une fiole d'un bleu nuit que Ghost avait précautionneusement rangée au fin fond d'un placard.

Range ça Tag, joue pas avec ce genre de truc

Bien entendu la fraise n'en fit qu'à sa tête pour ne pas changer et planqua la préparation dans un des recoins de sa tenue, la flamboyante l'oubliant pour un moment alors qu'un anglois vint à pénétrer dans la taverne, les assommant d'un dialecte auquel personne n'entendait rien.
Le fantôme de retour dans son échoppe souffla à "la montagne" son videur habituel de pousser gentiment le sire vers la sortie alors que la flamboyante conseillait à son amant de fouiller Tagadah pour récupérer la décoction qu'elle supposait dangereuse.
Un autre client fut chassé par le videur et pour qui pour quoi parti dans son élan, la boule de muscle envoya valser le fruit sucré dans les rues de Montpellier avec le liquide bleuté en sa possession.

Jetant un regard par la fenêtre, la rouquine aperçut que son amie était partie se réfugier, vexée très probablement, à "La Miche Rouge" rejoignant Layke qui s'y trouvait assurément comme tous les soirs.
Achevant la soirée tranquillement dans les bras du fantôme, l'incendiaire le délaissa au moment de rejoindre leurs peinates pour faire un détour et voir à quel point sa fraise était furibarde un sourire en coin aux lèvres.

Pénétrant dans l'auberge, Xandrya ne trouva là qu'une salle vide s'en étonnant grandement, avant de redresser la tête en voyant débouler un blond complètement essoufflé et en panique depuis l'étage, manquant de se viander à ses pieds.

Xand !!!! Bordel de merde... Qu'est-ce que vous avez mis dans la fiole ???

Qu'est-ce qui se passe... Pourquoi ?

Tag a bu une gorgée de votre truc! elle est inconsciente putain!

Une gorgée ou la fiole ?

Une gorgée

Elle est où ?

dans la chambre en haut! qu'est-ce que y a la dedans!

Putain...

L'air inquiet, la rouquine entraina Layke vers les escaliers lui demandant de l'emmener voir leur amie.
Arrivée à l'étage, le fruit sucré gisait sur le lit, inconsciente, provoquant un frisson d'appréhension qui glissa perfidement le long de l'échine de la rousse.
Le blondinet interrogea Xand sur le contenu de la fiole, étudiant la médecine il cherchait une solution pour pouvoir soigner la belle endormie, hélàs elle ne put lui en apprendre davantage à part qu'il s'agissait d'un poison mais quand aux effets, elle n'en avait aucune idée, les expériences de Ghost n'étaient pas le point fort de la rouquine, cela pouvait aller d'un mal de ventre à une mort certaine, même si de mémoire celle-ci semblait être sa favorite et dangereuse.
Faisant les quatre cents pas, Layke tournait en rond cherchant une solution au pied du lit.

Prise d'une idée probablement inutile, la flamboyante demanda à l'apprenti médicastre si la faire vomir ne serait pas une solution, au moins le poison ne serait plus dans son estomac.
Vraisemblablement la proposition n'était pas dépourvu d'intéret vu l'enthousiasme qui émana subitement du blondinet qui l'embrassa avant de sortir en trombe chercher une mixture afin de la faire ingurgiter à l'inconsciente.
L'attendant, Xandrya s'intalla aux cotés de Tag sur le lit lui attrapant la tête pour la déposer sur ses genoux, lui caressant tendrement les cheveux.

Ma tagounette mais quelle idée... tu me fais pas ce coup là hein

Le regard posé sur le teint livide de sa fraise, Xandrya redressa vivement la tête en apercevant Layke avec une nouvelle fiole en main qu'il lui fit boire à sa "malade".
La réaction fut quasi instantané le corps de l'inconsciente s'animant de contractions et de convulsions pour venir répandre le contenu chaud de son estomac sur les jambes de la rouquine qui s'en foutait royalement au moment.
Se bouffant la lèvre, l'incendiaire relève son regard bleuté vers l'aubergiste.

et si ça fait rien...

JE SAIS PAS !!!

Sursautant au cri de Layke, Xandrya l'observe se confondre en excuse avant de lui annoncer avoir besoin de prendre l'air, les larmes commençant à rouler sur les joues de l'incendiaire.

Vas-y moi je reste

Il était juste inconcevable que la rouquine laisse la fraise seule, Layke sortit, Xandrya se dégagea de la tête de Tag pour nettoyer rapidement son pantel, avant de reprendre place aux cotés de l'imprudente fraise, la calant contre elle pour la cajoler et la veiller toute la nuit.
Seule, impuissante fâce à tout ceci, la mercenaire supposément sans coeur aux yeux de beaucoup, éclata en sanglots, se surprenant à prier pour la survie de son amie, prête à implorer tous les saints du ciel et des enfers si il le fallait.

En matinée

La nuit blanche s'était poursuivit entre passage hallucinatoire et phase d'apnée que Xandrya avait géré au mieux de ses possibilités et la respiration, même si faible, de la fraise était à peu près normale.
Du bruit dans l'auberge et des pas dans l'escaliers virent arriver le conteur qui réalisa rapidement la gravité de la situation et proposa une tisane d'olives pour Tag.

Au point où on en est..

Lentement il la fit boire à la tribun et dut repartir à ses vacations, Xandrya restant seule dans cette chambre, une fraise inanimée blottie contre elle.
Se reveillerait-elle... La question restait entière et posée...

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"Toujours là où on ne m'attend pas..."

Shelby

Introduction

Je vois mon propre corps étendu sur ce lit. Mon âme est encore intacte elle. C’est d’ailleurs elle qui vous parle. Il y’a même ma fidèle petite voix avec moi aussi. Enfin bref, je suis divisée en trois quoi… mon corps, mon âme et ma petite voix. Bien que physiquement je ne suis plus apte à faire quoique ce soit, mon esprit lui, est en forme, pour le moment.

Mon âme est debout au pied du lit.
Ma petite voix, elle, est partout. Je crois qu’ils ont compris…. Voilà, c’est ma petite voix, elle.
Salut. Ici la voix. Si vous avez mal au yeux c'est normal.. vu que je suis la "petite voix", je me dois d'être petite vous comprenez...
Bah essaie de parler plus fort, je sais pas moi...prend des initiatives un peu !
Attend, j'essaie... A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A A
OH !! Mais doucement tout de même ! parle comme moi et puis c'est tout....

Bah oui mais change moi de couleurs alors... y'a que tag qui parle en rouge et là, elle est pas en forme notre Fraise...
C'est vrai, tu n'est que sa petite voix. Bon, comme ça ?
Attend yoooooooooo .vuiii c'est bon.

C'est bon, on commence ??????

Dans la chambre.

Comme vous avez pu le comprendre, j’ai fait une énorme connerie. La bourde de trop…Celle qui m’a rendue ici.

Au faite… pourquoi tu l’as fait ? Pourquoi tu as bu ce truc ?
Et bien je n’en ai aucune idée… je savais pourtant que le liquide bleu aux senteurs inconnue été destructeur pour un être vivant.
Donc, j’en reviens à ma question… Pourquoi tu l’as fait ? Tu avais envie de mettre fin à tes jours ?
Non… jouer… juste jouer… tenter le diable… aller au-delà de mes limites… je n’ai pas réfléchis…La fraise, laisse moi te dire que tu es vraiment chiante, irresponsable, têtue, immature, et maintenant tu es inconsciente à cause de tes jeux débiles à souhait.
Mais… à tes heures perdues, tu es aussi rayonnante lorsque tu ne sombre pas. Tu n'as jamais sombré, non... jusqu'à ce jour.Je sais… je me vois… regarde son corps inconscient sur le lit

Ma fraise, ma fraise, ma fraise….Tu as joué comme à ton habitude…Et là, tu dois sentir l'épée Damoclès au-dessus de tes boucles brunes s’approcher doucement de toi. Tu as peur, tu ne sais pas quoi faire, tu es perdue et surtout seul.Oui, c’est vrai…s’assoit au pied du lit , les yeux en larmes perdues dans le vide de la chambre sombre à l'ambiance glaciale

Ils ont fait tout ce qu'ils ont pu. A toi de te battre. Fait comprendre au très haut que ce n'est pas ton heure. Pas maintenant, pas pour une idiotie pareil.
Je sent que mon heure arrive. J’ai un pressentiment.
Chut tais toi. Tu sais pourquoi tu es là ma Fraise ?
Bah oui… je suis pas…La fiole bleu, elle était belle hein ?
Très belle couleur oui, un beau bleu.

Hum la même que ses yeux à Elle.
A Elle ? hausse un sourcilqui ça "Elle" ?
Oui, Elle puis Elle aussi. La Flam...Et l'ébè...
Ahhh …oui… sourit légèrement et se tourne vers la flamboyante
J’ai toujours aimé le bleu que veux-tu…mais je n’ai pas bu le…ROOOO TAG ! Quand vas-tu arrêter de foncer tête baissé ? Tu joues avec ta vie, avec leurs chagrins, avec leurs sentiments même ! Mais regarde toiiii !!! Tout ça pour quoi au final ?? Tu vas tout de même pas mourir comme ça ! C’est ridicule merde !
Et arrête de me couper ! ça fait deux fois !

Tu te coupes toute seul chérie, car je suis toi j’te rappelle.
Ah oui…mince

Enfin bref, tu vois cette lumière n'est-ce pas ?
Euuuutourne sa tête vers la droite et regarde la lumière oui, je la vois.
Elle est magnifique cette lumière hein. Elle donne l'impression d'un monde meilleur, paisible, calme et bienveillant.
Oui, on sent comme de la chaleur et de l’amour une sensation attractive qui nous pousse à entrer en elle pour passer de l’autre côté. Se lève et s’approche de l’attirante lumière éblouissante

WOWOWO !!! Tu fais quoi ! Bouge pas !!!!
Quoi ?? Je regarde de plus près c’est tout. Gueule pas comme ça veux tu !
Mais… tu es vraiment pas possible toi. Tu ne comprends pas que si tu la touche, POUF y’aura plus jamais de Tagadah entière !
Écoute-moi…enfin…toi… bon, tu m’as comprise ! Le monde qui t'attend est peut être bienveillant remplit d’amour et de chaleur mais regarde ta rouquine…Elle ne l'est pas elle, plein d’amour et de bienveillance ? A te caresser la chevelure et te cajoler comme une enfant ? C'est mieux qu'une lumière, elle te parle, elle.s'approche de xand' et regarde ses yeux imbibés de larmes Elle pleure, ça ne te suffit pas pour te battre et revenir parmi les vivants?

regarde sa rouquine l’air désolé de lui faire autant de peine

Dis-moi ma Fraise, tu sais pourquoi cet éclat t'attire tant ?
Non, pas vraiment… mais je suis tentée de m’y aventurer…
Car tu ne vois pas le soleil tout simplement...tu as besoin d’une source de lumière et de chaleur mais le soleil a disparu car tes yeux sont fermés. Pourtant je peux te jurer qu'il est tout aussi rayonnant. Éclatant comme toi hier, avant-hier, et tout les autres jours depuis ta naissance.
Regarde-toi maintenant ma Fraise... Tu sombre et ton visage pâlie. Tes lèvres non jamais étaient aussi rouge qu'à ce jour. Ton corps se refroidit à grande vitesse et bientôt, les asticots ramperont sur tes seins pour te bouffer la chair.
Beurkkk c'est dégeu... âme sensible s'abstenir !dit-elle étant elle même une âme à ce jours...

Tu vois ton corps étendu sur ce lit ? Et Xandrya ? Tu la vois tout comme moi, non ?
Oui…
Elle est à côtés, elle t'aime. Et Layke ? Tu l'a vue ? Il s'en veut, il se sent coupable.
Tu vas les laisser encore longtemps comme ça ? Tu attends quoi ? Bat toi... ne les laisses pas et... ne me laisse pas ma Fraise... s'il te plait.
L’âme se lève et regarde son corps
Je vais essayer.
Je ne te demande pas d’essayer mais de le faire. Je ne te donne pas le choix et Eux non plus.

Les yeux clos, le souffle coupé, elle essaie de ne faire qu’un avec elle-même pour ressentir le moindre petit signe de vie. Un souffle, un battement de cœurs, le bruit du sang circulant dans ses veines.
Allez tagou, trouve un Rien pour en faire un Tout.

Profond soupire de désarroi, la sensation d'être une cause perdue
Je ne sens rien.
Tag… tu penses vraiment que si tu été belle et bien morte, toi et moi nous serions encore là ?
Non, tu as raison.
Alors bouge-toi. Ton cœur n’a pas fini de battre. Mais il te reste que très peu de temps et tu le sais tout aussi bien que moi car tu t’affaiblis petit à petit et ton envie de rejoindre cette lumière s’agrandit.
Fait toi vivre ou laisse toi mourir. Tu as le choix Ma fraise…

Suite au prochain épisode….

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Domdom

Le lendemain matin

Encore un matin...Mais pas un matin pour rien, cette fois...
L'encapuché avait appris que la taverne de la « Miche Rouge » recelait un véritable trésor : un liquide vert qu'il adorait consommer de temps à autre.
Pas trop souvent, cependant, car cet alcool avait la réputation de rendre fou quiconque en abusait un peu trop.
Il n'en avait pas dégusté depuis des années, le Dom, mais là, l'envie était trop forte.

Personne dans la taverne !
Le Marseillais en était fort marri, mais le besoin de sentir en lui la puissance de l'alcool émeraude était toujours là .
Il s'apprêtait à forcer la trappe de la cave, lorsqu'il entendit du bruit à l'étage.
Le conteur se figea quelques instants, scrutant le moindre bruit dans la taverne silencieuse.
Le bruit revenait de là haut, un peu comme un murmure.

Remettant son idée à plus tard et surtout, curieux comme un chat, le grand brun escalada l'escalier et remarque une porte de chambre grande ouverte.

C'est au moment où il allait interpeller par un y a quelqu'un ? que l'encacpuché aperçut une forme humaine allongée sans bouger sur une paillasse, une autre assise à ses côtés, la couvant du regard.

S'habituant à la pénombre,il ne put retenir un petit cri de surprise, mêlé de soulagement,en reconnaissant les deux personnes se trouvant dans cette chambre.
C'était Tagadah qui gisait, immobile sur la paillasse et Xandrya, qui la veillait avec compassion:

Ah !! C'est vous deux..Tag' a encore trop picolé ?

Le regard que lui offrit celle qu'il nommait « la rouge sombre » dissuada le conteur de faire de l'humour mal venu.
Xandrya lui expliqua posément, avec cependant une certaine appréhension dans la voix, que la Fraise avait fait une grosse bêtise la nuit précédente et luttait actuellement pour sa survie ;

Vrai qu'elle semblait mal au point, la Reyne des Fraises, avec son teint cireux et sa langue bleue.

Domdom lui prit le poignet entre ses mains : son pouls pulsait avec une faiblesse d'Angevin anémique.

Le conteur Marseillais fixa la gisante :

Tag', ma chère amie
Mais pourquoi avoir fait ça..Pourquoi?

Puis il tourna la tête vers une Xandrya visiblement épuisée d'avoir veillé son amie toute la nuit :

J'imagine que tout a été tenté pour extirper le poison?
Mais je connais un remède qui la remettra sur pieds...Enfin, j'espère !
Un bon bouillon d'olives !
De toute façon, vu son état, ça peut pas lui faire de mal

L'encapuché avait déjà franchi le seuil de la chambre, quand il se retourna, un sourire d'espoir lui éclairant le visage:

Ne bougez pas, surtout !
Je file à ma chambre d'auberge en préparer
Je reviens très bientôt !

A vrai dire, vu l'état dans lequel étaient les deux femmes, elles ne pourraient aller bien loin...
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Layke

[Ailleur]

*coin coin coin*

Une flopée de canard en migration venait de passer au dessus de sa tête, et par le plus grand miracle il avait réussie à éviter une fiente tombée du ciel qui s’était écrasé à ses pieds. Ça l’a étonné sur le coup. Avec ce qu’il venait de faire il aurait bien mérité de ce la prendre.

Il observa le ciel bras dans les air, implorant une punition divine, en vain. Il soupira, jusqu'à ce qu’une douleur vive ce fasse ressentir au niveau de sa mâchoire. C’est vrai qu’il avait mal là. Mais avec ce qu’il avait fait, Xand aurait dû le frapper plus fort. Bien plus fort. Il aurait mérité un coup de poignard droit dans le ventre. Où plutôt droit au Cœur. Sans doute n’avait-elle pas pris toute la mesure de son geste. C’était bien lui oui qui avait demandé à Tag de goutter à ce truc « pour voir ce que ça faisait… Le bruit allait vite courir en vile, Il se jugeait lui-même, il n’osait pas imaginer ce que les autres allaient dire. Vrai que Normalement les autres, il n’en avait rien à faire. Mais là c’était Tag. Il avait tué Tag bordel! Ce n’était pas rien.

*coin coin coin*

Encore une envolée de canard, Cette fois si les projectiles tombèrent un peu plus à sa droite. Putain, ils ne savaient pas viser. Enfin vu où ils étaient, ça devaient leur passer 100 pied par-dessus la tête, voir plutôt en dessous. Layke les observas un temps avant de soupirer. Il aurait voulu être l’un d’entre eux. Voler au dessus du monde et de leurs problèmes et leur chier dessus sans aucun égard à la valeur de leurs habits. Mais voilà, il ne pouvait pas. Il devait faire face, assumer ses actes, vivre avec cette culpabilité pour le reste de ses jours. La vie de canard il pouvait oublier. Il allait plutôt finir seul au fond d’un trou à les observer de loin. Et c’était bien mérité.

Il regarde autour de lui. Il se tenait aux abords du marché à la recherche d’un exutoire quelconque. Les gens vaguaient à leur occupation en se fichant bien de lui. Comme les canards en fait. Faut dire ils ne savaient pas encore. Mais lui il savait. Il savait tout le mal qu’il avait causé. Bientôt les canards allaient lui chier dessus.

Putain de canard!

*coin coin coin*

…

*Splash*(ce n'est pas la petite voix de tag ici ne pas confondre)

Il leva son bras pour examiner la manche de sa chemise. Il venait de s’en prendre une. Voilà, ça commençait. Mai c’était bon. Il était prêt a faire face à la musique. À nouveau il écarta ses bras et attendis…Le vent d’automne soufflait. L’air était frais et courait contre son visage. Ça l’apaisait un peu mais rien pour lui faire oublier. Il devait avancer. Passant sa main contre sa joue, histoire de ne pas oublié, il se décida à faire un pas pour profiter de ses dernier instants de liberté avant qu’on ne vienne le chercher pour être jugé…

*coin coin coin*
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Xandrya

Fin d'après-midi dans une chambre de La Miche Rouge

Les secondes, les minutes, les heures s'égrenaient sans que la fraise des bois ne bouge un cil, tout juste une respiration parfois plus forte qu'une autre qui ne cessait de faire espérer la rouquine.
Seule en proie à milles questionnements, de lourds bruits de pas montèrent l'escalier, sans que quiconque n'arrive à la chambre quand la porte s'ouvrit sur un Layke blème et fatigué, de toute évidence il avait aussi bien dormi qu'elle,c'est à dire absolument pas.
Le regardant elle l'écouta déblatérer des inepties après s'etre intéressé de l'état de leur amie.

Elle est encore là... elle respire

La suite des propos du coin coin sur patte, la fit se redresser après avoir délicatement déposé la tête de Tagadah sur la taie plumeuse pour vérifier si elle avait bien compris ce qu'il racontait.
Lorsqu'il lui confirma la voix tremblante et le regard fuyant le sien que c'était sur son idée folle que Tag avait bu le liquide bleuté qui l'avait mise dans cet état, le poing de la rouquine se referma sur lui même.
Les phalanges blanchissant sous la force qui s'insufflait dans ses doigs serrés, le regard azur de l'incendiaire se riva sur Layke.

C'est ma faute, je l'ai tué...
Je suis un meurtrier... Tue moi... S'il te plait...

La pleureuse geignait qu'on l'achève, et puis quoi encore, dans un accès de rage, le poing s'envola vers la machoire du coincoin avec une violence certaine avant que la mercenaire ne fonde sur lui et ne le plaque au mur profitant de l'effet de recul qu'avait entrepris le tavernier sous l'impact.
Le fixant, Xandrya lui souffla l'air mauvais malgré une mine de déterrées qui aurait fait peur à un mort.

Aux dernières nouvelles elle est encore là
Mais si jamais elle meurt, je te crèverais moi même

Tentant de remettre les idées en place au geignard, lui expliquant qu'avant toute chose il devait penser à Tag, la rouquine avait beau faire ce qu'elle pouvait et s'occuper de la fraise, elle n'était pas médicastre et n'entendait rien à ce qu'il fallait orchestrer pour aider la fraise à revenir.
Dans un mouvement brusque, le coincoin se degagea et parti pour dieu seul sait où alors que Domdom revenait à la charge avec son bouillon, s'inquiétant au passage de l'état de fatigue de l'incendiaire, lui proposant de la décoction olivesque également.
Hésitante dans un premier temps, Xandrya finit par l'accepter sourcillant au gout particulier de 'l'olive et d'une multitude d'herbes mélangées.

Faut aimer...

Proposition fut faite de prier pendant qu'il invoquait l'esprit de la Mère Terre, mais l'heure n'était plus aux prières pour la rouquine qui retourna s'installer auprès du fruit sucré en la calant dans ses bras.
Ecoutant la litanie du conteur sur la mère de tout, les saphirs de Xandrya finirent par céder à la fatigue et elle sombra dans le sommeil la tête de Tagadah posée sur son ventre.
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"Toujours là où on ne m'attend pas..."

Summer

La brune était revenue en ville depuis peu. Quelle idée de partir chez les nonnes. Pour une grande non croyante, ça ne lui ressemblait pas. La recherche d'inconnu peut pousser à de sacré défi. A son retour elle fila directement commander de quoi se rafraichir, les nonnes n'étant pas portées sur l'alcool.

Arrivée chez le fantôme flamboyant, L'italienne ne tarda pas à commander son réconfort. Après quelques gorgées, une sensation agréable parcourut son corps, comme un soulagement. Non pas qu'elle soit alcoolique la Summer, mais quoi de mieux pour s'apaiser qu'une bonne bière.. Heureuse de revoir l'oiseau d'hiver, le temps passa doucement, jusqu'à l'arrivée de la flamboyante. Et quelle entrée.. La pauvre semblait à bout, en cruel manque de sommeil. La brune l'observa calmement le nez plissé, et ses yeux verts scrutèrent les traits de la flamboyante non sans inquiétude. Elle la vit s'installer à ses côtés, appréhendant d'avance la suite des évènements.

Xandy lui raconta les faits.. ceux là même qui lui renversèrent l'estomac, qui lui firent stopper le coeur un bon moment. Le souffle coupé, l'italienne tenta de rassembler ses esprits afin de ne pas partir dans tous les sens. Il était clair qu'il fallait agir, mais pas n'importe comment. La colère, l'incompréhension, le remord.. tout ça ne serait que contre-productif, et pourtant..

Summer prit ses affaires et couru prendre l'air. L'air.. c'est de ça dont elle avait besoin pour le moment.. Elle marcha sans but, les pensées confuses en imaginant sa Tagou inanimée sur un lit, veillée jour et nuit. Ses émeraudes se posèrent lentement sur la taverne où elle sommeillait. Un froncement de sourcil accompagna ses battements de coeur qui montèrent encore d'un cran. Les poings serrés, l'italienne entama le premier pas déterminé vers l'établissement. Il s'agissait de sa Tagou après tout !

Une fois au pied du bâtiment, elle prit une grande inspiration, cherchant a remplir ses poumons d'air frais avant d'affronter la réalité, celle au delà des mots qui lui avaient été rapportés, une réalité bien plus dure encore. La mâchoire serrée elle poussa la porte, lançant un regard à l'intérieur de l'établissement qui semblait vide, du moins au rez-de-chaussé. Sans plus attendre, elle couru vers les escaliers, montant les marches deux par deux, pressée d'arriver à l'étage.

Xan ? Xandy tu es là ? Réponds moi.. ! vous êtes où ?!

La brune chercha dans les chambres, ouvrant chaque porte une à une d'un pas pressé, avant d'arriver devant celle où la porte était restée entrouverte. Une légère hésitation l'envahit avant que sa main ne pousse doucement l'objet fait de bois, ses yeux rivés sur l'intérieur, découvrant petit à petit la scène. Sa Tagou était bien là.. allongée paisiblement, avec à ses cotés la belle rousse aux traits épuisés. Summer fit un pas en avant, lent et chargé d'émotion, pénétrant les lieux où régnaient le chagrin et l'inquiétude. Les prochains pas de la brune qui suivirent furent plus rapides, venant s'agenouiller près de l'inconsciente, les émeraudes déjà embuées de larmes. Elle prit doucement une des mains de sa Tagou et la serra avec tendresse, les yeux fermés et le coeur plein d'espoir..

Ma tagou.. reviens... Je suis là... Je ne t'abandonnes pas... ne m'abandonnes pas toi non plus.. Je t'en prie..

Préoccupée par sa brune préférée, Summer ne prit pas la peine de remarquer la présence des autres, mis à part celle de la crinière de feu.
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Shelby

Fait toi vivre ou laisse toi mourir. Tu as le choix ma fraise.

Si ce n’est pas mon heure, pourquoi y’a-t-il cette lumière alors ? Pourquoi elle ne part pas…
Humm je ne sais pas… surement car tu sent bon peut être.
Aha.. je me marre toute seule… trop marrant, j’adore l’humour.
Dépêche toi de prendre ta décision… hey ! regarde…. Tu as vue qui vient d’arriver ?
Oui ma susu ! elle est venue assister aux conséquences de ma débilité.
Bah oui… tu vois, les deux personnes qui comptent le plus à tes yeux sont là.
C’est vrai que les deux, voir trois... mais je dirai pas qui est cette personne, je les portent dans mon cœur… tu penses qu’elle le savent ?
Bah, tu penses vraiment qu’elles seraient là si ce n’étais pas le cas ?
Non… logique …mais est-ce qu’elle savent à quel point je les aiment, ça, je ne sais pas…
Effectivement… et elles ne le sauront jamais si tu ne reviens pas.

Plus un mot ni un geste, elle écarquille ses deux noisettes.

Wouah….
Quoi ?
Je ressent quelques chose de wouah...juste wouah...
Se tourne vers la lumière l’air émerveillée et confuse, proche d’un état d’hypnose. La petite voix en devient même bouche bée.
A ce moment précis, je ressens une grande claque d’Amour pur, je ne sais pas comment vous expliquez… c’est…
Imaginez, une lumière tellement belle et étincelante que le reste devient sans importance. Le sentiment qu’elle vous procure est intense.Vous sentez qu’elle vous veux du bien à tel point que vous ne voyez plus qu’elle. Comme si l’amour, tout l’amour que vous avez connue tout au long de votre vie est compacté dans cet étrange lumière d’une beauté incroyablement captivante.
Maintenant, regardez le soleil quelques secondes et imaginez le même éclat mais sans que vous soyez éblouie, sans que vos yeux souffrent de cet intense luminosité.
Pas mal hein ? C’est unique, fabuleux, grandiose, spectaculaire, phénoménale, extraordinaire !
En gros, c’est un orgasme spirituel.

Tu as finis ton fantasme, c’est bon ?
Oui pardon…Et bien, cette chose est là, devant moi… à quelques centimètres de mon âme.
Un profond désir de pénétrer en elle se fait ressentir.
Bonjour la phrase à double sens…Tourne la autrement, ils vont pas comprendre sinon. Ils vont croire que tu parles de tes copines.
Hummm.... Une profonde envie de m’introduire en elle. Comme ça ?
Non…Toujours pas. Bon bah n’ayez pas l’esprit déplacé et puis c’est tout hein !
J’ai perdu le fil du coup… j’en étais où ?
Tu es devant la lumière et tu la regarde avec la langue qui pend comme si c’était la plus belle femme du monde…
Tousse oui bon. Au faite, depuis quand tu es revenue toi ?
Depuis que ton côté "grosse cochonne" refait surface, étonnant non ?
Euuu, en parlant de lumière… elle est plus là.
Effectivement ton heure est arrivé je crois bien.
Attends… je vois plus rien…. Il fait noir. Qu’est-ce qu’il se passe ??? merde.... mon temps est écoulé... JE VEUX PAS MOURIR MOI !!!!
La voix ! la voix ???
Tag..
Quoi ??? mais quoi, je suis morte pour de bon ??? !!!!!
Tag….
OUI !!!!
D'après mes statistiques et de la loi appelée "Normaletlogique" si tu ouvres les yeux…. il fera plus noir…après, j’dis ça, j’dis rien hein…
Ouvrir les yeux ? mai je…

Elle ressent de nouveaux les battements de son cœur cependant toujours très affaiblit. Ses poumons se remplir copieusement d’air jusqu’à en ouvrir grand la bouche laissant apercevoir ses amygdales. Ses doigts de pieds gelés en guise de réaction physique de l’arrêt de fonctionnement de tout organes. Le peu de salive qu’il lui reste après avoir vomit cet infâme poison vue le goût qu’il lui reste sur la langue.
La vivante, met sa main droite sur son front puis la fait glisser dans ses cheveux bruns avant de redescendre sur sa joue froide.
D’une voix faible elle chuchote : Je suis en vie…
Entrouvre lentement les paupières pour ne pas brusquer la sensibilité de ses pupilles qui se sont longtemps reposées et réapprendre à connaitre la lumière rassurante du soleil, celle qui l’avait tant manquée lors de l’expédition dans l’autre univers.
Regarde les alentours sans bouger d’un pouce, comme si elle voyait pour la première fois ce monde tel un nouveau-né.
Les larmes chaudes et salées font leurs entrées pour laisser l’émotion s’exprimer et surtout humidifier ses billes terreuses. Le pleure silencieux, elle se rend enfin compte qu’elle n’est pas passée loin du point de non-retour et que les Jeux et le Dangereux ne faisaient pas bon ménage.

Ça y’est, je ne fais plus qu’un. gros soupire de soulagement, elle n'a jamais eu aussi peur de sa vie.

Donc, on récapitule… Tag a repris vie lorsqu’elle a pensée à des choses cochonnes ? C'est ça, la morale de l’histoire ? : si vous êtes sur le point de mourir pas de panique… pensez à des choses sexuel est tout ira bien. Si je pouvais applaudir je le ferai crois-moi. Grosse cochonne va !Et, une dernière chose... c'est qui la personne qui parle en italique ? Elle sort d'où celle-là ?

C'est moi. Bah oui j'vois bien mais t'es qui toi ?

Et la petite voix se mit à dormir pour nous foutre la paix.
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Summer

Summer senti la main de tag bouger légèrement dans la sienne, toujours collée à elle en plein désespoir. Elle redressa la tête suite au tremblement manuel, observant la dangereuse enfant qui reprenait doucement vie. L'italienne se mordit la lèvre, s'empêchant de crier sur l'imprudente, tant sa joie était immense de la revoir bouger. Elle serra légèrement plus sa main, comme pour la soutenir, la rassurer par sa présence, lorsqu'elle remarqua les quelques larmes perler sur ses joues. Summer s'approcha doucement de son imprudente et lui murmura quelques mots.

Ma tagou.. Je te jure que tu as fait le bon choix.. Sinon je serais venue moi même te chercher dans l'au-delà pour te tuer de mes mains..

Un petit sourire taquin s'affichait sur le visage de la brune, les muscles commençant doucement à se détendre, le poids sur sa poitrine s'évacuant finalement. Arrivant enfin à respirer plus paisiblement, la brune reprit ses esprits, calma son pouls acharné encore il y à peu et resta là, figée, se contentant d'observer sa Tagou revenir d'on ne sait où, après avoir pensé on ne sait quoi. Tant de choses traversaient la tête de la brune au regard émeraude. A commencer par sa nouvelle conviction de surveiller la fraise de plus près, pour éviter qu'elle ne perde bientôt toute sa saveur par ses bêtises inconscientes. Si sa Tagou avait du mal à penser à ses actes, l'italienne le ferait pour elle. Summer ne pu s'empêcher de sourire légèrement en imaginant Tagadah en enfant de 2 ans. Après tout, la comparaison était crédible. Elle secoua la tête amusée par la ressemblance, rassurée que tout se finisse bien ce coup-ci encore.

Gardant sa main dans la sienne, la jeune brune se contenta de l'observer, remarquant petit à petit les couleurs lui repeindre les joues. Il lui faudrait un peu de temps, mais elle le savait, sa Tagoudounou irait bien vite mieux, et heureusement d'ailleurs.
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Xandrya

Avant, pendant après le réveil de la fraise, mais ailleurs

Voyant Summer au chevet de la fraise, la rouquine s'était esquivé en douce pour faire une pause et aller prendre l'air, rejoindre celui qui tenait beaucoup entre ses mains pour se ressourcer, reprendre un peu de vigueur, mais l'idée ne fut pas judicieuse... loin de là....
Le coeur lourd, l'âme en peine et la gorge serrée, la flamboyante qui ne l'était pas à cet instant déambula la rage au ventre dans les ruelles de la capitale, sans but précis, sans trop savoir pour qui, pour quoi, comment.
Des heures qu'elle veillait la fraise absolument impuissante à faire quoi que ce soit, ivre de fatigue ainsi que son caractère fort en berne et irritable l'avait mené sur des chemins qu'elle n'avait pas envisagé jusqu'à présent dans cette relation.
Lentement et sans s'en rendre compte, ses pas l'avaient menés jusqu'à sa chaumine, jetant un oeil par la fenêtre aucune chandelle, et elle n'aurait su dire si la masse sur la paillasse était la sienne ou l'édredon en boule, un hénissement de Nyx attira son attention.

Bonne idée...

Lasse de fatigue et d'impuissance, l'incendiaire choppa sa monture l, l'arnacha rapidement en l'attrapant par le lycol pour la sortir.
Un ballot de paille aux abords de la grange l'aida à grimper sur le dos de sa compagne, car en l'état entre la fatigue et son pied meurtri d'une ancienne blessure elle n'était aucunement en état.
Talonnant la bête, les deux rouquines filèrent vers le port, longeant un ponton avant de descendre sur la plage, galopant à vive allure, le corps du phoenix à semi plaqué sur son destrier disparut dans le couchant, en ignorant tout du réveil de la fraise.
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"Toujours là où on ne m'attend pas..."

I.vy

La complicité avec une fille, c'est qu'elle réfléchit comme une nana ! Y'a pas pire qu'une donzelle ! Pourquoi ça ? Pourquoi pas ça ? T'étais où ? Je veux ça ? Je t'attendais bla bla bla … Et ça parle tout le temps, c'est l'horreur merde ! Et devinez quoi ? La fraise est une vraie de vraie ! Elle n'arrête pas, tellement qu'à un moment, Ivy avait fini par lui balancer directement '' Tag ferme-là ! '' La mignonette avait rapidement pris mouche. L'ébène ne lui avait pas dit mais, à ce moment là précis, elle était plus belle que jamais, offusquée.

Le Poison s'était fait un principe qu'elle ne dérogeait jamais. Pas d'attache. Pas de demi, pas de briseur ou briseuse de liberté. Pas de lien, pas de cœur, pas de pleurs. Pourtant, cette saloperie de brune arrivait à la chambouler. Comment ça s'fait ? Elle était tout simplement ce qu'elle ne serait jamais. Débordante de vie, de plaisir, de malice et de charmes, c'était coulant, facile. Personne ne pouvait ne pas l'apprécier. C'est ainsi que depuis son arrivée à Montpellier, elle s'était prise d'affection pour la brune. N'allez surtout pas lui demander si elle a des sentiments pour Tag, elle vous balancerait son poing si ce n'est pas pire. Acceptez d'éprouver des sentiments, c'est accepter d'être faible.

Elle l'avait attendu ce soir là, au même endroit qu'habituel. Elle n'était pas venue. Au matin, toujours absente. Ivy avait fini par ronchonner et se dire qu'elle la boudait encore. Chose commune, les deux femmes passaient leur temps à se taper sur la tête. De mauvaise humeur, elle avait évité le monde. Asociale, pas étonnant qu'on ne la voit pas traîner ici ou là avec la populace. Son manque d'intérêt à se lier avec les autres lui nuisait cette fois sans le savoir. Elle n'était pas au courant du combat que menait celle qui arrivait à dompter la bête en elle. Personne n'avait pensé à lui communiquer l'était dans lequel elle se trouvait. Faut dire que personne probablement ne savait le réel lien entre les deux.

Ce soir là, elle était sur la plage, une bouteille à la main, regardant l'horizon. Le temps avait bien changé. Elle avait bien changé. Tous ces combats pour garder la tête froide, pour être sans pitié. Peut-être que le fantôme avait raison, elle faiblissait. Toutes ses retrouvailles n'aidaient en rien. Il fallait qu'elle parte, en mission, quelque part, n'importe où. Cela lui ferait du bien de prendre de la distance et d'oublier avant qu'il ne soit trop tard. C'est là que le galop d'un cheval attira son attention. Elle connaissait cette monture. La rouquine. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? L'annonce d'un départ imminent peut-être ? Le ciel était-il à répondre à ses prières ? On pouvait toujours rêver…

Xandrya

Sur la plage de Montpellier

En pleine cavalcade, quelque chose vint lui chatouiller la nuque, le regard bleuté détaillant alors le paysage alentour, une ombre, un je ne sais quoi de familier attira son attention, dirigeant sa jument dans la direction de la silhouette dont elle reconnut rapidement la propriétaire.
Enragée qu'elle était, fatiguée au delà de toute possibilité et les tripes en vrac, elle eut bu elle même le poison que l'effet n'en aurait possiblement pas été autre, Ivy fut rejointe.

Qu'est-ce tu fous là toi...

Jetant un regard, la flamboyante se rendit vite compte que l'ébène picolait plus que de raison comme souvent, mais elle n'avait aucune envie de tergiverser pour l'instant, juste l'envie d'être seule.
Peut-être avait-elle su ce qu'il en était pour Tag et s'inquiétait de son état à sa façon, elles semblaient s'apprécier contrairement à ce qu'aurait pu supposer leur prime rencontre mais à quel point ça... sans prendre de détour, Xandrya lança à son amie.

Si tu t'inquiètes pour la fraise va plutôt à La Miche Rouge...
Quand je suis partie rejoindre mon... Ghost, elle respirait toujours et Summer était avec elle.
Maintenant... j'en sais rien...
J'ai besoin de prendre le large pour l'instant, de respirer...

Sans laisser la moindre chance à sa poison de lui répondre, de lui poser des questions ou de lui parler, Xandrya fit pivoter sa monture et reprit sa progression vers où ? Elle l'ignorait mais vers une solitude et un moment de calme qui l'espérait-elle lui apaiserait les sens et l'esprit.

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"Toujours là où on ne m'attend pas..."

Xandrya

De retour à la Miche Rouge après un bref passage au Fantôme Flamboyant

La nuit avait été salvatrice, à bien des égards, même si la flamboyante l'ignorait encore pour l'instant.
Sur le dos de sa jument, la rouquine avait effectué un bref passage pour mettre au clair une situation des plus tendues avec son amant, un calme tout aléatoire revenant dans leur relation qui était et serait jusqu'à son terme des plus explosives.
Le pas de la monture calme, elle se dirigeait à présent vers l'endroit où elle avait laissé la fraise inconsciente, s'attendant à y retrouver le poison également dont elle semblait s'être rapprochée.
Arrivée devant la taverne, l'incendiaire attacha sa rousse et entra dans l'endroit, ne sentant plus la tension palpable qu'elle y avait laissé en entrant.

Sans attendre, elle grimpa les escaliers pour se rendre à la chambre qu'elle avait déserté après y avoir passer de longues heures à veiller son amie.
Dans la porte entrebaillée, Xandrya aperçut alors une fraise et un rayon de soleil tout aussi conscients l'une que l'autre, un large sourire s'affichant alors sur son visage diaphane.
Posant son épaule sur le chambranle de la porte, le phoenix observa les deux comparses sans mots dires, savoir la fraise réveillée lui suffisait amplement.
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"Toujours là où on ne m'attend pas..."

La Miche Rouge : Quand un blague de fraise tourne mal...

Xandrya

Un soir d'octobre

En matinée

Shelby

Introduction

Dans la chambre.

Suite au prochain épisode….

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Domdom

Le lendemain matin

Layke

Xandrya

Fin d'après-midi dans une chambre de La Miche Rouge

Summer

Shelby

Summer

Xandrya

Avant, pendant après le réveil de la fraise, mais ailleurs

I.vy

Xandrya

Sur la plage de Montpellier

Xandrya

De retour à la Miche Rouge après un bref passage au Fantôme Flamboyant

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[RP]La Miche Rouge : Quand un blague de fraise tourne mal...