[RP] Carnet de bord d'un repentir

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_____Le hasard voulut que le guide ne fut pas le garde escompté mais le Grand Prévôt en personne qui arrivait cependant que le Vissac attendait. Il fallait le dire, lui qui se tenait loin des manigances et s'était tenu loin des affaires du Royaume, n'avait aucune animosité personnelle face à cet homme qu'il connaissait essentiellement pour ses qualités de jouteur. En clair, il était un gage de neutralité, ce pourquoi sans doute, on avait songé à lui, ce pourquoi aussi, il se montra fidèle à lui-même, plutôt bonhomme.

_____ - Mestre. Bienvenue au Louvre, permettez-moi de vous accompagner au cabinet de Sa Majesté.

Et ce fut ainsi qu'il l'accompagna et l'introduisit en même temps que lui. Il aperçut naturellement le dauphin, qu'il salua avec un large sourire.

_____ - Votre Altesse. A votre disposition.

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Bannière en confection,
Grand Prévôt de France,
Prince de Dourdan, Duc d'Auxerre & de Vertus,
Comte du Tournel, Vicomte de Milly-en-Gâtinais,
Baron de Donzy & de Florac

C'est bien parce qu'elle savait à minima qu'il avait été Officier Royal et qu'en sus de cela, des huissiers parcouraient le Louvre que la Dauphine n'avait pas fourni une adresse avec un schéma détaillé, accompagné d'un petit recueil nommé sans doute "Le Louvre pour les Nuls". Une façon de souligner davantage son passé "glorieux", de reconnaitre silencieusement ce même passé avant la trahison qui l'amenait ici. Rhalala, décidément le mal était vu de partout, l'humain était ainsi fait. La chance suprême était quand même d'avoir un Grand Prévôt de France qui tombait formidablement bien à pic qui avait le don de pouvoir guider dans ces mêmes couloirs difficile pour le commun des mortels, si tant est que ça le soit vraiment mais passons.

A l'époque il n'y avait ni possibilité de salle de sport, encore moins de télé, ni même de chambre d'intimité dans les prisons, le Cabinet Royal n'en était d'ailleurs pas une et la Duranxie n'avait pas sa tête des mauvais jours. Question fatalité du dit Traitre on repassera donc. A l'entrée successive des deux hommes, elle les salua.

Actarius.
Sieur Vissac, le bonjour.

Je vais d'abord laisser son Altesse vous exposer ses demandes, et votre rôle auprès de lui. Pour ma part, nous travaillerons ensemble sur divers points et panneaux pour le Plaid, et la mise à jour de certains registres qui sont et seront accessibles au sein du Louvre.

A la fin de son intervention, elle prit place dans un fauteuil laissant toute latitude à Actarius.
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Mélissandre se tenait non loin des portes. Hors de porté des discussions, mais assez proche pour se charger de faire prévenir quelqu'un si besoin est.

Le regard perdu sur les tapisseries, elle songeait à ce role de première portière royale, souriant pour elle même de la fierté qu'elle en éprouvait depuis des années.
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_____A lui donc de prendre la parole. Il avait réfléchi un peu, mais il fallait bien le dire, pas outre mesure. Ceci étant ce ne fut pas là où on l'attendit qu'il entreprit d'engager la conversation. Il posa son regard sur le Vissac.

_____ - Avant toute chose. Comment va votre fille Léopoldine ? Je la vois régulièrement apparaître dans les rapports mainois, je l'avoue, mais je serai heureux d'avoir de ses nouvelles. Elle avait voyagé en navire avec moi il y a quelques mois.

Une fois la réponse donnée, il entra dans le vif du sujet.

_____ - Bien, vous vous en doutez, il y a deux endroits sur lesquels j'aimerais avoir un regard. L'Anjou et la Confédération Helvétique. Je reçois quelques informations pour la seconde, mais pour ce qui est de l'Anjou, je nage un peu dans le flou. J'aimerais beaucoup y avoir une personne quelque temps pour avoir une vue sur ce qui s'y passe et faire le point sur les forces en présence dans les différentes villes. Au menu, observation des mouvements, mais aussi de ce qui se dit, se murmure sur les places publiques et des rapports réguliers. Nous échangerions par courrier. Nous pourrions envisager cela pendant une partie du temps de notre collaboration, puis de vous faire voyager jusqu'en Confédération Helvétique par la suite. Dans ce deuxième cas, il y a fort à parier que je vous accompagnerai, si je suis libéré de mes obligations pour le port de Troyes. Nous verrons précisément où aller selon la situation du moment. Si ce plan vous convient, nous pouvons déjà établir un petit plan de route pour l'Anjou.

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Prince de Dourdan, Duc d'Auxerre & de Vertus,
Comte du Tournel, Vicomte de Milly-en-Gâtinais,
Baron de Donzy & de Florac

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_____Un sourire à Jason.

_____ - Bien, je vous propose de partir pour l'Anjou dès que possible. Nous échangerons par courrier pour les détails de l'itinéraire. Je vous écrirai rapidement à ce sujet.

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Grand Prévôt de France,
Prince de Dourdan, Duc d'Auxerre & de Vertus,
Comte du Tournel, Vicomte de Milly-en-Gâtinais,
Baron de Donzy & de Florac

Alors que les deux hommes discutaient, Alvira quant à elle avait rejoint la porte pour demander un petit quelque chose à Mélissandre. L'avantage d'un huissier c'est qu'il est là sans être là. Mais c'est assez loin qu'Alvira découvrit la jeune femme, hors de portée des discussions pour le coup, il fallut même sortir de la pièce, engageant son corps puis refermant la porte. Une double paires d'enjambées plus tard, c'est à ses côtés qu'elle demanda.

Pourrait-on apporter deux plateaux de beugnons s'il vous plait ? Je sens que je vais en avoir de besoin, je n'ai pas eu le temps de prendre un collation ce matin, et mon estomac commence à me le faire ressentir.

Cela fait, elle retourna au sein du salon avec une discrétion certaine alors qu'Actarius en terminait le concernant, pour reprendre à la suite.

A nous maintenant. Dit-elle en posant son popotin dans un fauteuil. Je pense ne jamais vous avoir manger, mais j'ai une petite faim aussi, pas d'inquiétude pour ce qui va arriver, j'ai besoin d'un petit beugnon ou deux.

Cela se quantifiait plutôt en pyramide mais qu'importe.

Sa Majesté souhaiterait que soit établi un affichage en salle du plaid, reprenant les divers intervenants et Grands Officiers à contacter avant de potentiellement en passer par le Plaid.

Il n'est pas forcément facile pour tout un chacun de se repérer dans les locaux Royaux, ou savoir à qui écrire en cas d'incompréhension sur un sujet, ou plus simplement lorsque l'on rencontre un soucis. Ce serait donc une sorte de récapitulatif qui pourrait simplement aider à ce que les personnes en passent par le Offices. L'affichage n'a cependant pas vocation à notifier le refus des plaids, mais plutôt de guider en premier lieu.

Avez-vous des questions ?

A la fin de son intervention, elle tira sur sa besace, prit plumes, encre, et vélin afin qu'ils soient à disposition.
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L'humour pourri n'avait pas marché, soit. Alvira écouta Jason, et précisa néanmoins une petite chose.

Je pense simplement qu'il y a un problème de communication, comme vous pourriez l'avoir avec n'importe qui d'autre. Je ne doute pas que ayez conservé un peu de vos connaissances acquises et exercés durant votre exercice d'Officier Royal. Mais passons.

C'est donc de façon plus explicite, du moins elle le souhaitait, que la Dauphine reprit.

Ce que l'on vous demande c'est un panneau récapitulatif pour indiquer aux personnes les voies à emprunter avant peut-être d'en passer par le plaid. Ainsi, en prenant connaissance de ce document ils pourraient se rendre compte que finalement, pour leur dossier ils n'ont pas pris contact avec X ou Y qui leur aurait été utile avant de venir se présenter au plaid pour quérir audience. Nous avons eu le cas de personnes se présentant au plaid pour des dossiers pouvant se régler, sans que sa Majesté ait besoin d'intervenir en personne, et qui pourtant n'avait pas sollicitées l'Office Royal en question. En terme d'exemple concret pour vous donner un ordre d'idée de ce qui est attendu, vous pouvez vous en référer à l'annonce Royale concernant le Parlement.

En somme un rappel des interlocuteurs concernant tous les Offices avec la hiérarchie et donc la voie à privilégier.

Alors, je ne vous demande pas de le faire là, séance tenante. Vous avez toute latitude par contre pour prendre des notes avant de partir, d'où les plumes, les vélins et l'encre. Pour reprendre, vous allez en Anjou, et le travail demandé ici-lieu, vous pouvez en somme le visualiser comme un "cahier de vacances".

Tentative d'humour bis répétita.

Sa Majesté vous ouvre une porte, vous offre sa confiance, sachez en faire de même, sinon j'ai bien peur que tout ceci ne soit vain. Votre repentance est un contrat de confiance. Je vous rappelle à toute fin utile que si elle a jugé bon de vous laisser une chance ce n'est pas pour vous claquer la porte au nez dans la foulée à moins que vous fassiez l'imbécile. Pensez bien qu'elle ne vous apposera pas un non, juste parce que vous avez mis une majuscule là où il n'en fallait pas.

Elle rajouta également.

C'est aussi pour ça que je suis là, donc oui posez les questions, j'y répondrais comme je le fais actuellement, mais gardez à l'esprit ce que je vous ai dis concernant notre Souveraine.

Embrassant à nouveau le silence, elle lui laissait la parole pour qu'il puisse donner.
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Mélissandre inclina gracieusement la tête à l'approche du dauphin et se prit à la maudire intérieurement d'avoir la taille si fine en dépit de la capacité exorbitante de son estomac en matière de tout ce qui était trop gras, trop sucré, trop salé.

- Bien sur, votre Altesse Royale.

Elle s'approcha d'un page, rédigea un petit mot pour les cuisines afin qu'on en monte des frais pour la dauphine et reprit son poste, toujours légèrement en retrait.
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Il s'inclina

Je vous transmettrais mes travaux ici même et si j'ai des questions je vous ferais porter mes courriers de même votre Altesse.


Se tournant vers le Prince

Altesse j'attendrais vos ordres en Alençon

Après les avoir salué il quitta les lieux
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