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[RP] L'avarice commence où la pauvreté cesse.

Montparnasse.
    [Aout 1465 - Quelque part aux alentours de la Cours de la Jussienne ]


La chope est portée à ses lèvres fines. Une petite gorgée est avalée et la chope est reposée sur le comptoir. Une main delicate la tient fermement, l’autre main est glissée sur la taille élancée d’une jeune femme. La silhouette gracieuse de Montparnasse se penche vers elle, il lui susurre quelques mots à l’oreille. De loin on dirait deux amants. Leur corps est proche, la jeune femme se dandine, rosit, Montparnasse ne la laisse pas indifférente et cela se voit. L’homme est sûr de lui, entreprenant. Un sourire en coin se dessine sur ces lèvres. Sourire qu’il aborde presque quotidiennement. Pourtant très vite ce sourire disparaît.
Une main s’abat sur la joue de Montparnasse laissant une jolie trace rouge dessus.
Sa mâchoire se serre mais il ne dit rien, il se contente de regarder la jeune femme s’éloigner. Ce qui lui a valut un tel traitement nous ne le saurons pas, cela restera entre la jeune femme et Montparnasse. Il y a trop de monde autour pour qu’il se laisse aller à ses humeurs. Alors il sert le poing. Il la laisse partir. Il jette un rapide coup d’œil autour de lui, certain détourne les yeux.
Montparnasse est fier, impétueux. Il n’aime pas qu’on lui manque de respect. Il n’aime pas qu’on l’humilie, et encore moins en publique. Mais Montparnasse est habitué aux faux semblants, habitué à sourire et à tendre l’autre joue alors qu’au fond de lui brûle une envie insatiable de tuer. Les apparences sont un mal nécessaire. Une bénédiction. Il se drape en elle pour cacher le fond de son âme, alors il sourit. Il sortit à tous : aux gifles des jeunes femme, aux moqueries des autres, aux insultes qu’on lui lance parfois. Il sourit a son honneur quand il s’en séparer quelque instant pour vendre son corps au plus offrant. L’argent et l’illusion mènent le monde. Montparnasse l’a bien compris et il est près à s'envelopper dans l’un pour obtenir l’autre.
Sa chope est finit rapidement, ses lèvres se serent tandis qu’il s’éloigne du comptoir en passant sa main avec nonchalance dans ces cheveux brun.

Montparnasse n’est pas vraiment une force de la nature, son corps et fin, élancé, presque féminin. Son visage est gracieux et ses gestes souple. Sa belle gueule l’a autant plongé dans les emmerdes, que sortie de là. Ses bonnes manières détonnent au milieu de la fange dans laquelle il vie. Ses rêves sont grands mais ces poches vident. Cela ne l’empêche pas de se pavaner dans rues, le nez au vent, le menton haut, fier comme un Apollon, pauvre comme ses frères des miracles, il vole pour vivre et vie pour voler.
La richesse et la gloire, voilà après quoi il court. Espérant une vie bien au-dessus de ces moyens, il s’amuse à séduire les jeunes femmes dans l’espoir de récolter quelque pièce en échange d’une nuit d’amour. Pièce qu’il dépense à son tour pour quelques nuits d’amour avec des catins.... Le serpent qui se mord la queue. Il était entraîné dans un tourbillon infernal et ne voyait vraiment pas comment s’en sortir. Ses coups de sang lui avait valu d’être mis à la porte de l’établissement dans lequel il louait ces services. Mais après tout c’était de sa faute à lui si l’homme lui avait demandé de lui faire « mal » ? Il avait accédé à sa requête en bon courtisans qu’il était. Il n’avait arrêté de frapper le pauvre homme que lorsque que l’on arrivait plus à distinguer le nez du reste du visage en sang... Vous imaginez bien que ce fut lui qui fut passé tabac après cela et renvoyé à grand coup de pieds au cul de l’établissement de seconde zone dans lequel il offrait ses services à l’époque.
Depuis Montparnasse s’était tenue loin de tout cela, offrant parfois ces services à quelque jeune femmes friqué ou à quelques hommes bon avec lui, mais rien de plus.

Ce soir-là Montparnasse n’avait plus le sous. Il avait réussir à séduire brièvement des jeunes femmes pour grappiller un verre ou deux, mais la gifle reçue lui fit comprendre qu’il ne pouvait espérer plus dans cette établissement. C’est pourquoi après avoir fini sa chope il rajusta ses vêtements rapiécé et sortit errer dans les ruelles alentour sans autre but que de faire passer le temps. Ce n’est pas ce soir qu’il dormira dans un lit douillet entre les bras réconfortant d’un ou d’une amante…

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Flav
Juillet 1465 - Dans un bordel de la Cour des Miracles: Théodora et Flavien

-Qu'est que tu fous là depuis plusieurs jours. Pas que t'es vilain à regarder au contraire chéri, mais t'es là à regarder tout ce qui se passe ici, tu travaillerais pas pour la maréchaussée des fois?

[i]Elle glousse, la matrone, elle a 40 ans, en parait 50, fardée à outrance, elle sent le rance, et roule les R comme elle a rouler toute sa vie son déhanché.


-Paye moi un verre et dit moi un peu ce que tu recherches, t'es quand même pas puceau?

Elle réajuste et remonte sa poitrine par jeu dans son corset sous le regard embarrassé de Flavien.

-Y a que pour les puceaux, que j'accepte de reprendre du service mon mignon!

-Non, non...

-Dommage, mais je te comprends, je ne suis plus de première jeunesse. Julot là-bas, c'est le proprio, il voudrait savoir ce que tu fiches ici, c'est bon que t'es réglo que tu payes ce que tu bois, mais on vient pas ici, juste pour reluquer, si il faut t'aider à te décider...

-Je ne suis pas là pour ça, je...

Elle le regarde incrédule.

-Tu cherches du boulot?

-Non je ne cherche pas de boulot, en fait... Ce que tu fais ici, je vais devoir le faire ailleurs, t'es bien les yeux de Julot, moi je vais être ceux d'un autre Julot.

-C'est un drôle de boulot t'sais....

-Car t'as eu le choix toi peut-être...

Après un signe en direction du Julot, et quelques billets soutirés pour la forme, la maquerelle est devenue comme un mentor pour Flavien, il n'est pas rare de les voir assis côte à côte et tandis que l'une raconte les coulisses de la maison de passes, l'un apprend. C'est surtout à sa gueule qu'il doit cette association, il lui rappelle un amour de jeunesse, mais ça, pas besoin de lui dire...

Août 1465 - Dans une ruelle de Paris: Montparnasse et Flavien

Les leçons de Théodora tournent en boucle dans sa tête, autant que les dernières recommandations du duc, il lui a dit qu'il était grand temps qu'il loue les chambres d'en haut, sans ça, ils ne seraient jamais prêt pour l'inauguration. Comme si c'était aussi simple que ça. Il en avait de bonnes celui-là.

Théodora lui avait dit où aller pour trouver ses petits jeunes qui aux abois dans des endroits un peu malfamés tentent de faire une passe pour améliorer l'ordinaire quand ce n'est pas juste pour s'en sortir et trouver de quoi se nourrir.

Et ce soir, il fait mouche, un jeune premier, fraîchement émoulu qui fait son cirque à une donzelle, qui le remet plus que de raison à sa place. Ses habits sont élimés, il fait le dur, alors que son égo en à pris un coup, le profil semble correspondre. Pourquoi des gamins naissent dans la soie et d'autres dans le caniveau, ce sont les dernières pensées avec une once d'humanité qu'aura Flavien ce soir là. Car il va devoir endosser le rôle pour lequel on l'a choisi, celui qui lui permettra peut-être un jour, de revoir sa mère...

Il presse le pas pour arriver à sa hauteur, et dans cet élan, le siffle même.


-Gamin, arrête toi!

Ils n'ont que quelques années qui les séparent, mais si il rentre à son service, il lui sera toujours son subordonné aussi autant mettre directement les choses à plat.

-Elle t'a pas loupé la gueuse, fichtre, et quel sang froid tu as eu, moi je pense qu'elle aurait ramassé un revers, qu'elle en serait encore sonnée.

Il lui sourit et constate qu'il emprunte au duc de ses façons de faire, c'est comme ça qu'il met naturellement en confiance les gens, en souriant. Et à son instar, il lui tend la main, pour une poignée franche et virile.

-Je me prénomme Flavien, je ne suis pas depuis longtemps à Paris, je m'y emmerde même un peu, ça te dirait de boire quelques liqueurs en ma compagnie? Je suis curieux de savoir ce que tu lui as dit à cette fille pour la mettre dans un état pareil...

C'est vrai, il voudrait savoir ce qu'il lui a dit, il se dit aussi que c'est une façon de le mettre en confiance, et de l'attirer à l'Aphrodite par le biais de la camaraderie.
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Montparnasse.
Des bruits de pas derrière lui. Montparnasse se tend. Sa main glisse lentement sur le manche de son couteau, il accélère légèrement le pas, mais entend toujours les pas de l’homme derrière lui.
Foutu soirée à la con.
L’homme le siffle. L’interpelle. Montparnasse s’arrête. Gamin ? Gamin !
Il se retourne et toise l’homme des pieds à la tête, lentement. Il est à peine plus âgé que lui. Mais semble de meilleur naissance que lui. Du moins il l’espère sincèrement, sinon le jeune homme face à lui est sacrément culotté de l’appeler Gamin. Et le culot n’est pas une qualité, surtout dans ces rues sombres… Un coup de couteau sur sa gorge et il ne serait plus un problème pour Montparnasse...
Il lui parle de la jeune femme qui la giflé. Ainsi il a assisté à la scène, et essaie de sympathiser, il lui sourit, lui explique qu’il n’aurait pas eu le sang-froid qu'a eu Montparnasse, qu'à sa place il l'aurait giflée aussi... Serait-ce de la flatterie ? Son sourcille se lève légèrement. Il se demande bien où il veut en venir. L’homme continue pourtant de bavasser. Il se présente et lui explique qu’il n’est pas du coin, il lui propose de boire un verre en lui tendant la main.
La main est scrutée longtemps, tout comme l’homme. Montparnasse est méfiant. Il se demande ce qu’il lui veut. Il réfléchit vite. Plusieurs option s’offre à lui : l’écouter et boire un verre en sa compagnie, le tuer, ou lui faire les poches. Sa curiosité le chatouille, il n’aime pas les manières de l’homme, mais il aimerait savoir ce qu’il a à proposer. On n’offre pas un verre à un inconnu sans raison, voulait til s'offrire Montparnasse pour une nuit ? Hum... autant l'écouter, les deux dernières options peuvent être envisagées a posteriori.

La main est serrée, et un sourire en coin est offert. Un sourire amusé, mais qui ne reflète aucune sincérité. Un simple sourire de circonstance. Il hoche légèrement la tête et se décide enfin à répondre au jeune homme.


- On me nomme Montparnasse, j’accepte d’être votre guide dans ces rues sordides, à conditions que ce soit vous qui payez ces fameux verres.

La précision est nécessaire. Montparnasse n’a plus un sous en poche. Contrairement à Flavien, il le vouvoie. Montparnasse vouvoie toujours. La politesse étrangement tient une bonne place dans sa façon d'être. Il fait signe au jeune homme de le suivre. Il ne lui laisse pas vraiment le choix.
Tu veux jouer avec moi, bien, mais jouons seulement mes règles…gamins.
Bien sûr il ne sait pas du tout à qui il a à faire. Montparnasse est un jeun homme fier et orgueilleux qui est née et a grandi dans ces ruelles sordides. Il les connaît comme sa poche, il est sur son terrain et compte bien le lui faire comprendre.
Il l’entraine dans un bouge à quelque mètre de là ou aucune devanture n’est visible. Le genre d’établissement qu’il faut déjà connaitre pour savoir qu’ils existent. L’intérieur est sombre, lourd. L’odeur de sueur se mélange à celle du sang. Les tronches sont patibulaire, les regards méfiants, mais Montparnasse se déplace parmi la foule avec assurance. Il jette un regard sur le jeune homme pour voir s’il le suit et s’installe à une table bancale mais plutôt propre. On ne tarde pas à venir prendre leur commande. Montparnasse demande deux liqueurs de prune et regarde de nouveau l'homme. Il l’a volontairement entraîné dans un endroit sordide, dans un endroit que Montparnasse connaissais bien. Il ne lui a laissé le choix. Il fait ainsi comprend à l’homme qu’il n’est pas en position de force, et que si il veut négocier avec Montparnasse il ne faut pas le prendre de trop haut. Montparnasse le regarde dans les yeux, un sourire en coin toujours vissé sur ces levres.


- Les liqueurs qu'ils servent ici sont les meilleurs de Paris...
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Flav
-C'était justement mon anniversaire hier, et j'ai reçu quelques écus à dépenser, ça tombe plutôt bien.

Il sourit en coin, car c'est un des conseils de Théodora de dire pour mettre en confiance et essayez de soudoyer un peu plus d'oseille, que de dire que c'est tous les jours son anniversaire.

Il détaille Montparnasse des pieds à la tête et lui qui s'est habitué en un rien de temps à être sapé comme un prince, se dit qu'il est dommage que ses vêtements soient élimés. Ce qui n'enlève rien à ses traits de visages, il a une belle gueule même si force est de constaté qu'on a envie par moment de lui rabattre son caquet. Il gage que petit à petit, empaqueté dans de le soie, il en deviendra plus docile, même si les mauvais garçons, on sait que c'est une valeur qui a de longs jours devant elle

Il fera une bonne recrue, il en est convaincu. Il ne faut pas qu'il foire, il faut que de son plein grès, il tombe dans la toile de l'araignée Aphrodite. Et il se doute que le moelleux et le confort de l'endroit, se refermera sur lui, une fois qu'il y aura mis les pieds.

Tandis qu'il réfléchit au meilleur moyen de l'attirer là-bas, qu'il lui vente les alcools de ce coupe gorge, Flavien bondit sur l'occasion et opine négativement de la tête.


-Ha non, j'en suis plus que convaincu, je suis prêt même à parier gros, ce n'est pas dans ce tripot qu'on te sert les meilleurs boissons de Paris.

Il hésite un peu, mais se doutant qu'il fera mouche en piquant l'orgueil du jeune homme, il tente le tout pour tout, tandis qu'il le toise à son tour, pensant pouvoir jouer avec lui dans cet endroit sordide. La proie a des allures de chasseur, le défi n'en devient que plus grand pour Flav qui se sent pousser des ailes
.

-Mais tu n'as peut-être pas les moyens d'aller de te les offrir là-bas...
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Montparnasse.
Ca y est la fierté de Montparnasse est piqué au vif, tout comme sa curiosité. Qui est donc cet homme qui peut s’offrir des liqueurs dans des établissements de haut standing ? La liqueur disparaît entre ses lèvres et après avoir signifié son appréciation par un léger claquement de langue satisfait, Montparnasse s’avance et s'accoude à la table pour mieux regarder l’homme qui lui fait face.

- Et qui donc êtes-vous pour pouvoir vous les offrir ?

Son anniversaire et puis quoi encore ? Il ne croyait tout de même pas que Montparnasse allait mettre le fruit de sa généreuse invitation sur le dos d’une bourse trop rempli ? ll sait reconnaître les hommes qui veulent conclure un marché. Les gestes, les silences en disent bien plus que les paroles et Montparnasse a compris dès que l’homme l'a abordé qu’il ne cherche pas un compagnon de beuverie, tout comme il a deviné qu’il connaissait parfaitement ces ruelles. La question à présent est : que lui veut-il ?
Il paraissait à peine plus âgé que lui et pourtant il l’a appelait Gamin. Il le tutoie et le rabaisse. Il veut lui faire comprendre que c’est lui qui décide, lui qui a les cartes en mains, et Montparnasse ne peut que reconnaître que c’est vrai.
Il a essayé de le déstabiliser en l’amenant ici, en menant la danse mais l’homme ne sait pas laisser distraire et agite à présent une carotte devant Montparnasse sans que celui-ci en sache plus sur ces intentions.
Il doit se faire à l’idée que si il veut en savoir plus alors il doit se plier à ses règles du jeu. S’enfuir n’est plus une option à présent, sa curiosité est stimulé et sa fierté piqué au vif. Peu importe dans quoi il s’est embourbé, le voilà dedans jusqu’au cou.

Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de Montparnasse. Il n’attend pas la réponse de sa précédente question, elle était rhétorique, si l’homme aurait voulu en dire plus il est-il l’aurait déjà fait.

C’était au tour de Montparnasse d’avancer son pion sur la partie d’échec qu’ils viennent de commencer, et il sait qu’il faut parfois sacrifier certaines pièces pour avoir une meilleur vision du jeu... Aussi il retourna son verre vide et le fit claquer sur la table. Son sourire s’agrandit.


- Bien joué vous m’avez ferré, je vous écoute donc, qu’elle est donc cette endroit ou vous souhaitez m’emmenez ? Qu’attendez-vous de moi ?

Son regard se plonge dans celui de l’homme cherchant à déchiffrer les intentions de son étonnant compagnon.
Etait-il de ces hommes qui désiraient s’offrir du plaisir avec un autre homme ? Cherchait-il un homme de main pour s’acquitter d’une terrible tache contre quelques écus sonnant et trébuchant ?
Ou souhaitait il monnayait des informations sur ce qui se tramait dans les rues sordides de Paris ?

Pour l’instant Montparnasse n’avait pas d’autre choix que d'accorder sa confiance à Flavien si il voulait en savoir plus...

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Flav
-Qui suis-je? En voilà tout un programme et vous n'avez peut-être pas toute la nuit devant vous?

Il le regarde et prend le temps de répondre. Inutile de tourner autour du pot, il lui demande ce qu'il attend de lui, et notre homme a envie d'aller de l'avant, de ferrer le poisson. Il n'attends pas vraiment de réponse de sa part et poursuit, sur un ton sans appel.

-Je suis quelqu'un qui a les moyens de se payer les meilleurs liqueurs et mets de Paris, et ce même quelqu'un qui pourrait t'aider à les obtenir également.

-Emboîte moi le pas, j'ai une proposition à te faire, libre à toi d'accepter et dans le pire des cas, tu pourras ce soir boire à l'œil et si ma proposition ne te convient pas, tu rentreras chez toi, ni vu ni connu.


Un coup de poing viril dans l'épaule, en guise de signal de départ, Flav se lève et confiant que Montparnasse le suivra, ses pas les conduises tout deux à l'Aphrodite.

Il lui montre l'établissement d'un geste de la main, plus pimpant que jamais, en vue de sa réouverture imminente. Il pose son index sur ses lippes, pour lui dire de se taire, il s'approche delui, il a eu tout le loisir déjà d'examiner sa tenue, mais il soulève le col de sa veste, et analyse de plus prêt ses vêtements râpés. Vu la fierté du coq, il espère par là, pouvoir plus facilement le mener vers son but.


-On va passer par ma chambrée, je vais te filer d'autres frusques que celle que tu as sur le dos, tu ferais tâche dans le paysage. Puis si des grands de ce monde venaient à te croiser, on aurait tous les deux des problèmes. On va passer par l'escalier de service.

Lorsqu'ils arrivent dans la chambre de Flavien, ce dernier allume quelques mèches de bougies afin d'éclairer sommairement la pièce.

-Déshabille toi et abandonne tes frusques sur la chaise en face de toi, je vais te trouver autre chose.

Tandis qu'il lui chercher quelques habits à la lueur vacillantes des flammes.. Il lui pose l'air de rien quelques questions.

-Tu vis seul à Paris, tu as quelques attaches familiales par ici?
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Montparnasse.
Montparnasse le suivit sans répondre. Il n’avait rien à perdre de toute façon et l’idée d’une soirée à boire à l’œil n’était pas désagréable. L’homme le conduisit dans la cours de la Jussiene et s’arrêta devant l’Aphrodite. Montparnasse n’avait que rarement foulé les rues de ce quartiers, les yeux de l’Hadès n’était pas innocent dans ce choix de vie. Il avait entendu parlait de l’Aphrodite, un établissement d’une certaine classe, mais Montparnasse le croyait fermer, aussi il fut surpris en regardant la devanture flambant neuve.
L’homme travaillait-il ici ? Qu’elle genre de proposition allait il lui faire ?
Cette endroit était select, même à l’époque, du genre ou en entre pas si on n’est pas sur la liste, et cette liste ne comprenait aucun membre dont la bourse ne dépassait pas un certain poids. C’était les 'on dit' qui circulé à Paris et qui était arrivé aux oreilles de jeune gamin qu’il était alors.
L’homme lui fit signe de ne pas parler et désigna ces vêtements. Ceci était de bonne facture, mais il était usé jusqu’à l’os et faisait à présent plus office de guenille que d’habit respectable, ce qui n’avait pas échappé a son compagnon du soir. Il lui proposa de monter dans sa chambre pour lui filé d’autre vêtement plus habillé.
Serait-ce un traquenard ? Montparnasse hésita un instant toujours aussi méfiant, avant de céder à la curiosité.

De taille respectable celle-ci était propre et respirait le bon gout. Montparnasse appréciait les belles choses et compris que l’homme ne lui avait pas mentit en disant avoir les moyens de se payer de meilleurs liqueurs.
Il l’avait sous-estimé sur ce coup et se dit qu’il ne le referait plus.
L’homme lui montra une chaise et lui ordonna à se déshabiller tandis qu’il se mit à chercher dans ces placards.
Un léger sourire en coin se dessina sur son visage et il ne put s’empêcher d’ajouter d’un ton amusé :


- Me déshabiller ? Déjà ? vous ne perdez pas de temps vous…

Montparnasse n’était pas vraiment pudique, mais il avait en revanche quelques cicatrices anciennes dans le dos, légère,discrète, refermé depuis des années mais qu'il n'aimait pas exposé. Des traces de coup de fouet et il ne tenait pas vraiment à ce que l’homme les voit, il ne voulais pas exposé ces faiblesses et son passé était sa plus grosse faille. Aussi il prit soin de ne pas lui tourner le dos en se déshabillant. Tandis qu’il pliait soigneusement sa chemise sur le dos de la chaise et qu’il s’attaquait à retirer ces braies Montparnasse assouvit un peu la curiosité du jeune homme :

- Non je n’ai pas de famille, j’ai grandi dans un orphelinat.

Certes il n'y était resté que sept ans, et avait passé les cinq années suivante en prison, mais cela était une autre histoire. Pas besoin de s'étendre plus, il n'aimait pas qu'on le prenne en pitié, il abhorrait cela plus que tous. Il n'était rien, la lie de la société et il le savait bien, en revanche il n'appréciait pas qu'on le lui fasse remarquer. Il avait bien beaucoup d'orgueil pour un voleur. Bien plus pudique sur son passé que sur son corps il n’ajoute rien de plus et attendit que l’homme le donne les habits.
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Flav
Flavien avait envie de passer une bonne nuit, envie de s'amuser, envie de camaraderie, avant de faire ce que l'on attendait vraiment de lui à savoir gérer l' Aphrodite, recruter. Si seulement, les gens autour de lui pouvaient s'imaginer dans quelle solitude notre gérant se trouvait réellement. Il est loin de la terre sablonneuse qui l'a vu naître, loin de sa mère, de ceux qu'ils croyaient être ses frères et sœurs...

Dans ce Paris qui vous entraine dans une course folle, si il espérait à la base pêché un bon poisson pour son patron, il en oublierait presque son premier objectif, lui si sage d'ordinaire a envie de beuverie. Il cherche dans ses malles des frusques pour celui avec qui il espère picoler, il en oublie presque qu'il vient de lui dire de se déshabiller.

Mais sa remarque le fait se redresser, la concentration qu'il mettait dans sa quête d'habits à donner à Montparnasse s'évapore et il regarde ce corps d'homme nu qui est à quelques mètres de lui. Il prend conscience que sa remarque était un chouia déplacée dans pareil endroit, mais fait en sorte de n'en rien laisser paraître.


-Le temps c'est de l'argent, et habituellement tu ne prestes pas à l'heure?

Il n'attend pas sa réponse et lui jette en boule en direction de son bas ventre, des braies, une chemise et un gilet assorti qu'il vient de s'offrir il y a peu. Sans pour autant que ses yeux ne regarde dans une autre direction que vers celui qui ne sera peut-être que le comparse d'un soir.

-C'est vrai ton histoire d'orphelinat ou tu sors juste ça par habitude pour amadouer plus facilement tes clients?

Tandis qu'il le regarde s'habiller, il poursuit.

-Je m'en moque un peu de ce que tu racontes habituellement, mais si tu travailles pour moi, j'aime bien savoir qui j'engage, puis on m'a vivement conseillé de vous connaître sous toutes vos coutures.

-Quand nous serons dans le grand salon, nous allons commencer par une liqueur de Verveine. Il parait que plus elle est forte, plus elle garde ses vertus thérapeutiques, ce qui ne gâche rien au plaisir de la siroter...

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Montparnasse.
Montparnasse récupère les vêtements que l’homme lui a lancé et entreprend de s’habiller. Les deux hommes ont à peu près la même taille et la même carrure et les vêtements de l’égyptien devrait lui allait. Montparnasse prend le temps de s’habiller avant de continuer la conversation. Après avoir enfilé son gilet et tenter de voir comment cela lui allait, il s’approcha de l’homme en souriant :

- Mes clients ? Mes prestations ? Voilà des insinuations intéressantes….
Deux solution se présente à moi, m’offusquer et vous reprochez vos insinuations fallacieuses envers ma personne, mais cela reviendrait à vous prendre pour un imbécile et vous n'en avez pas l’air d’un...


Montparnasse s’arrête un instant pour jauger la réaction de l'homme à ces mots avant de reprendre :

- Ou ne pas vous sous-estimer et avouer qu’en effet il m’arrive parfois de proposé mes services afin de rompre la solitude morne de mes clients ou clientes et de leur apporter un peu de réconfort. Quoi que je crois que mes tarifs étaient trop élevés pour la jeune femme que vous avez vue tout à l’heure…

Un léger sourire ironique s’étend sur les lèvres du jeune homme avant qu’il ne rajoute


- Vous n’avez pas l’air du genre à vous offrir les prestations d’homme comme moi, mais permettez-moi de vous demander comment avez-vous sut que je…m’offre parfois ?

Son regard est interrogateur. A t-il vraiment l'air désespéré au point que vendre son corps soit inscrit sur son visage ? Il n'a pas les dents qui se déchausse pourtant encore. Si ?

- Quand à mon passé non ce n’est pas du baratin j’ai vraiment grandi dans un orphelinat. L’orphelinat saint Catherine à la cours des miracles si vous voulez vraiment savoir. Je ne suis pas sûr que cela amadoue qui que ce soit de toute façon. Beaucoup on est passé peu glorieux, le mien n’est pas pire qu’un autre.

Montparnasse sourit en coin en regardant son interlocuteur. Son passé était pourtant plutôt tumultueux mais l’idée que l’homme en sache plus sur lui lui déplaisait fortement. Connaître le passé d’un homme c’est avoir une influence sur lui. Connaître ces points faibles pour mieux le manipuler, et Montparnasse avait de sacré cadavre dans le placard, le genre qui lui ferait récurer les pieds pour cet homme pendant vingt ans si celui-ci les apprenait. Aussi il pesait chacun de ces mots avec précaution. Il ne lui avait cependant pas menti, les mensonges devaient être utilisé avec parcimonie et nécessiter une bonne mémoire pour ne pas se faire avoir à son propre jeux. Aussi, pour les questions qui ne le mettais pas dans une situation délicate, Montparnasse privilégié toujours les vérités simples.

Tirant un peu sur son gilet pour l'ajuster à sa taille fine, il sourit à Flavien et lui demanda :


- Mon apparence vous convient ? J’ai hâte de goûter à cette fameuse liqueur de verveine.
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Flav
Il le regarde s'habiller sans aucune gêne, et avant de lui répondre, pour faire diversion, et continuer à mener la danse cherchant aussi à flatter l'énergumène sur un ton neutre commence un petit laïus.

-Tout de suite, vous valez quelques écus de plus bien sapé. Puis vous n'allez pas vous offusquer, car vous êtes un épicurien et vous comme moi, savons pertinemment que j'ai raison. Je ne vous ai pas abordé sans vous avoir au préalable quelque peu épier. De loin en loin, j'ai remarqué votre petit manège, et je ne suis pas le gérant de cet établissement pour rien.

Je me demande parfois de quoi j'ai l'air! J'ai beau me cacher du soleil, je suis toujours aussi basané qu'un paysan après la moisson.

Mais vous seriez sot de me sous estimer, et à plus d'un titre, si j'étais vraiment un sot, vous devriez essayez de me proposer quelques services et par là même me soutirer un maximum d'écus.


Haussant les épaules un peu fataliste.

-Il va falloir revoir à la hausse vos tarifs ici. Car elle ne vous mérite certainement pas. En tout cas, ici, vous aurez d'autres mets de choix à embobiner, ne te pose pas trop de questions, si je le sais ce que tu fais, c'est que je suis passé par les mêmes galères que toi, tout du moins partiellement, nous avons tous notre parcours.... Vient, nous allons nous rendre au rez.

Flavien de se rendre vers le bar aux liqueurs de servir deux verres du nectar verdâtre.

-Votre apparence me sied, pour un peu, j'en délaisserai peut-être la gent féminine.

-Il rit et trinque dans sa direction.

-Ensuite nous goûterons celle des Moines, une autre qui vient des Flandres, pour embrayer sur la fine.

Il va falloir, t'écrire un passé. Qui voudrais-tu être dans le fond? Si tu avais eu le choix?

_________________
Montparnasse.
Montparnasse suivit le jeune homme au rez de chaussé, et jeta un rapide coup d'œil émerveillé a l’établissement, pas de doute tout ici respiré le luxe et l’opulence. Il ne cacha pas sa déception quand celui-ci l’amena au bar pour boire un coup, pour dire vrai Montparnasse aurait adoré s’avachir sur ces banquettes moelleuses aux tissus si délicat.
Prenant son verre d’une main il trinqua avec son étrange compagnon et goutta à la fameuse liqueur de verveine, tandis que Flavien lui énumérait déjà toutes les liqueurs qu’il allait goutter.
Montparnasse hocha la tête avec satisfaction, en jouant avec le liquide sur son palet. Les liqueurs ici était bien meilleur, il devait le reconnaitre.
Portant un peu plus d’attention aux mots de son hôte, sa dernière phrase le laissa songeur.
S’écrire un passé. Qu’elle vie aurait il voulut avoir ?
Voila bien une chose auquel il n’avait pas songé depuis de longues années. Montparnasse resta muet un moment, son verre toujours dans sa main. Il prit le temps de la réflexion et songea à son propre passé, à son enfance. Elle avait étédur, très dur, mais elle l’avait forgé pour devenir ce qu’il était à présent. Il se revoit assis un peu à l’ écart des autres enfants à écouter les conte qu’on leur lisé pour les instruire à l’orphelinat, ces mêmes conte dont Amelliane se moquera de lui plus tard, des histoires de roi, de reine et de château fort. Mais aurait-il vraiment voulut d’une vie comme celle-ci ? Les princes, les nobles représentaient tous ce qu’il abhorrait le plus au monde. Ces gens qui avait tout, sans rien demander, pendant que d’autre devait lutter jour arès jour pour survivre au point de vendre leur corps et leur dignité un soir d’hiver par -5 degré à l’extérieur…
Pourtant ne les jalousait-il pas un peu ? Combien aurait il donné pour avoir un foyer, une famille qui l’aime, ou rien qu’un ami, un frère a qui parler, a qui se confier ?
La seule personne proche de lui c’était elle, Océane, et il ne l’avait vue qu’un mois dans toute son existence.
Ce souvenir le troubla et il avala cul sec le reste de sa liqueur, cherchant toujours quoi répondre à l’homme.
Qui aurait voulut il être si il aurait eu le choix ?
Ses lèvres se desserrèrent doucement et il tenta une réponse, ses mots n’était pas assuré, il était hésitant :


- Si j’avais eut le choix j’aurais surement voulut être prince, comme tous le monde je suppose.

Montparnasse mentait. Comme toujours. Mais en plus de mentir à Flavien il se mentait à lui-même. Il n’avait jamais voulut être un prince, il n’avait jamais rêvé d’une tel chose. Il n'avait jamais voulut l’admettre mais il aimait le sang, la violence et le sexe. Plus jeune il avait voulut avoir une famille qui l’aime, un père qui le protège des prédateurs, une mère qui l’embrasse avant de se coucher, il aurait aimé une vie simple. Il aurait aimé avoir un autre visage, qu’on ne le juge pas uniquement sur son physique. Mais les temps avaient changé. Montparnasse s’était accommodé à cette vie et y avait puisé sa force. La beauté, l’argent et le sexe l’avait entré dans un univers dont jamais il ne sortirait et dans lequel il n’aurait jamais voulut mettre les pieds, et pourtant… si on lui permettrait de reprendre sa vie au tout début, là ou tout avait commencé, il ferait les même choix. Les même erreurs. Il ne regrettait aucun de ces actes... ou presque.

Il tendit son verre pour qu’on lui en serve un autre, en demandant :


- Et vous d’où venez vous alors ? Qu’elle est votre histoire ?

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Flav
-Un prince? Qu'est ce que tu peux savoir de la vie d'un prince, toi?

Il prend la bouteille de la liqueur dites des Moines et rempli les deux verres.

-Tu aurais pu me dire que tu rêvais d'être chanoine ou un truc du genre, cela eu été plus original.

Il sourit en coin et fait tinter son verre contre le sien.

-Vivre au chaud, couper du monde, prier le très haut, cultiver ses petites plantes dont nous nous régalons à l'instant de leur vertu. Ou plus plausible, que tu es le digne descendant de Vercingétorix, que sur les champs de batailles, tu canalises toute ta fougue et ta rage. Ou encore que tu es là, ou tu as toujours voulu être, enfin presque, que tu voudrais ma place...

Il le regarde le plus sérieusement du monde, si il s'amuse de lui donner quelques réponses, c'est qu'il n'est pas vraiment dupe de sa réponse, mais il ne lui en veut pas, après tout il ne se connaisse pas, sans doute trop peu, pour en arriver à faire quelques confidences sur leur passé respectif.

-Moi je suis un prince Egyptien, tu vois quand je te disais que tu voulais ma place, je n'y étais pas vraiment loin. Je suis un gars du Nil, mon paternelle a voulu que je vienne parfaire mon éducation en France, et aimant la luxure et les mauvaises fréquentations, j'ai pris pour maitresse l'Aphrodite.


A peu de chose prêt, dans ses propos, la réalité n'est pas vraiment loin, si il ne devait pas par obligation laisser planer un certain mystère sur son passé, sans doute lui aurait-il dit la stricte vérité.

Après un cul sec de son verre, il se lève et prend une bouteille de fine dans le bar, abandonne son verre et décide de troquer l'inconfort du bar pour une banquette plus moelleuse et plus confortable.

Avachi nonchalamment, il ouvre la bouteille et s'amuse à envoyé le bouchon dans la direction de Mont, puis boit au goulot.


-Si tu n'as pas peur de boire après un Egyptien, je partagerai la bouteille avec toi, mais entre chaque rasade, je veux en savoir plus sur toi! Et pas du pipeau cette fois. J'ai une idée, tu vas raconter une salade ou un truc vrai qui t'es arrivé, on va faire ça à tour de rôle, et essayer de deviner si c'est bidon ou pas, chaque fois qu'on se fait avoir par l'autre, on boit une rasade.

De tendre sa main pour que l'autre top aux paris à venir...
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Montparnasse.
Un prince Egyptien vraiment ? Sur le coup si l’information était vrai Montparnasse serait sur le cul. Les traits typée de l’homme laissait insinuer que l’homme venait vraiment d’Egypte, mais était il vraiment prince ? Il l’observa un instant essayant de distinguer le vrai du faux.
Flavien pris une bouteille t se dirigea vers la banquette. Montparnasse n’hésita pas longtemps à venir le rejoindre. Depuis le début il lorgné ces fameuse banquette et n’attendais que l’occasion pour y posé séant. Celle –ci était aussi mouleuse qu’elle en avait l’aire et Montparnasse s’enfonça doucement dans le fauteuil et sourit en croisant les jambes. Ce geste était plutôt féminin, mais Montparnasse ne fit même pas attention, il lui venu naturellement dans cette position.

Ecoutant le petit jeu que l’homme lui proposa il hésitât. Il n’était pas très enclin a parler de sa vie, encore moins a cette homme qu’il ne connaissait pas. Il ne savait même pas qui il était, a cette instant Montparnasse ignore encore qu’il est le gérant de l’Aphrodite, pour lui il n’est qu’un homme qui l’a invité à boire un verre dans cette établissement de luxe. Il le sait lier au bordel, après tout sa chambre est entre ces murs, mais il ignore qu’elle rôle il a exactement dans l’établissement et le jeune homme est méfiant, a juste titre.

Malgré cela la main est serrée. La curiosité est trop forte et Montparnasse aime jouer autant qu’il aime boire. Et de toute façon pour le moment il n’a pas grand-chose à perdre, l’établissement l’interpelle, alors il joue.
L’avenir dira si il a eut tord ou raison...


- Bien si je dois commencer, allons y...

Montparnasse réfléchit, que pouvait t-il donné comme exemple sans en dévoiler trop sur son passé quelque peut tumultueux, un sourire en coin en pensant à la proposition de l’homme, Montparnasse commença sans trop se mouiller sur ce coup

- J’ai déjà essayé d’être curé, ou j’ai déjà fait absoudre mes péchés en suçant un curé.

Il serait bien plus bavard dans la soirée après quelque coup dans le nez.
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