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[RP] La nuit est sombre et pleine de terreurs

--Judicael_
[Notre groupe étant rolliste dans l'âme, le RP est ouvert à tous, brigands, villageois, dans le respect de la cohérence... tout cela... Le groupe de Judicael a également enlevé une enfant. Merci à chacun de préciser en haut du post le lieu où il se trouve plus plus de lisibilité . Et bon jeu, tudieu. ]


- La nuit n'est qu'ombres qui sèment la peur. Ils avancent, lentement mais sûrement. Encerclant de leurs joug le sommeil des villageois.
Les Mantes d'Azur emboitent le pas de la horde de voleurs. Les Italiens contrastent de leur discrétion astrale avec les canards et leur folie frontale.

Des hommes, des femmes, rôdeurs affamés. Bourrins déterminés. Les maraudeurs, les charognards.
Les meutes s'en sont venues de toute part. Alliées pour une même cause, ils ont fomenté pour mettre le duché à feu et à sang.
Le dépouiller jusqu'au dernier denier.

Ils avancent. Tous ont l'oeil brillant. La canine aiguisée. Les loups à la tonsure de brebis sont sortis de l'orée des bois.
Balafrés, écourtés, bossus. Il font trembler les villageois. Même les fous ne leur seront pas épargné.

Deux attaques simultanées. Un jeu féroce de vases communicants. Un tour de passe passe sur le grand échiquier.
Vilains, crasseux, Gredins, lépreux, et tout malandrins... Ils piquent. Ils piquent fort.
Et Pour mettre à sac les maigres trésors, éventrer coffres et faire trembler le sort, les forbans s'en viennent par faction, laisser exsangues les maisons. -



[ Lectoure ]


Un sifflement lugubre se fait entendre dans la nuit. Les silhouettes sombres se découpent dans les rues de l'ennui. La ville sommeille sur ses deux oreilles. Les jumeaux à eux deux n'en font qu'une paire. Cael s'avance d'un pas claudiquant. A ses cotés ses frères, ses soeurs, ses acolytes. La gamine brune a été emportée. Les enfants qui trainent trop tard dans les tavernes mal famées ne font pas de vieux os au milieu des chiens... Un regard à Umbra. Corneille précieuse qui prend la tête du cortège. Une épaule contre celle de Samael. Les petites gens dorment... Cael leur siffle un requiem au flambeau.

    Armagnac, gentil Armagnac...
    Armagnac, je te plumerais...
    et le bec, et le bec...
    et la tête, et la tête...


Les haches luisent sous l'astre. On entend dans l'encre épais de la nuit le rire hystérique d'un rouquin que l'aventure excite. A l'assaut des pauvres gardes, des portes qu'ils s'obstinent à protéger de l'intrus, les vandales ne reculeront devant rien. La faim justifie les moyens. Les coupe-jarrets qui n'ont jamais aussi bien porté leur nom fracassent leurs lames contre les frêles remparts jusqu'à les faire céder.


- Ainsi soit fait! Umbra...


Tandis qu'il jette d'un geste puissant sa torche sur une chaumière, Judicael laisse à la Corleone l'honneur d'entrer en premier.
Midia
[Dans une ruelle sombre - AUCH]

Le cocktail d'alcool et de pavot avait bien fait son épée, et c'est une travestie avec une gueule de bois monstrueuses qui émergeait de derrière une barrique. Elle le savait elle n'avait pas intérêt à rater le rendez vous, ils avaient à faire et elle ne comptait pas s'attirer encore une fois les foudres de la Reyne.

Titubante elle se mit donc en recherche de l'Azur dans la ville, cela ne devrait pas être trop compliqué tant la discrétion n'est pas le fort de la Pâle, elle se remarquait et se faisait remarquer partout où son divin séant avait le malheur de passer.

Au détour d'une rue elle grimaça, elle reconnaissait la taverne où elle avait définitivement trop bu, car bien entendu ce n'était jamais la faute du pavot. Ce tripot de la capitale où la bière était tout juste aussi dégueulasse que les femmes qui le fréquentaient. C'est à cette pensée qu'elle se figea... Tripôt... Capitale...Soirée de la veille. Elle n'était pas au bon endroit!


Elle va me tuer putain...

Un soupir, et elle prit la direction de ce lieu de malheur, il fallait bien boire pour oublier ce qui allait lui arriver.
_________________
Kelel
" Ding Dong,
Je sais que tu m'entends.
Je suis à la porte,
Ouvre-moi et nous jouerons ensemble.
Ding Dong,
Ne me fais pas attendre
Les secondes sont comptées.
Crois-tu seulement pouvoir m'échapper ?
"

Ding Dong -Hide & Seek




[ Saint - Liziers ]




    Spoiler:
    Midia,

    T'es vraiment la plus grosse connasse-incapable, que le monde ait jamais portée.

    Bien affectueusement, Kelel

    PS: T'as intérêt à ramener tes miches à St Li' très rapidement, sans quoi, je risque de te foutre plus que mon pied au cul.


Ca, c'était le petit mot doux que Kelelorna avait rédigé à la hâte avant de sortir de sa tanière. Hors de question de ne pas envoyer de fleurs à cette chère Baronne sur qui, définitivement, on ne pouvait jamais compter. Sinon pour être en retard. Ah pour ça, elle était douée.

L'heure approchait à grands pas et il aurait été bien idiot de louper la petite sauterie si durement préparée. Le manteau de la nuit revêtu, il était temps de pour les Chats de s'en aller en guerre. Rien ne saurait les arrêter. Rien ne pourrait les arrêter. Pour la simple est bonne raison que, tout au long du chemin, Viperidae et les deux greluches l'accompagnant ne croisèrent, pour ainsi dire, pas âme qui vive. Pas même quelques braves gens occupés à se trousser dans les ruelles sombres; que dalle. La partie n'en serait que plus rapide et moins pénible. Ou peut-être leurs comparses occupés dans les venelles voisines avaient-ils eu plus de chance ? Qui sait.



Pauvre petit Chat égaré,
Tu ne retrouves plus le chemin de ta ... maison ...
Pauvre petit Chat égaré,
Viens donc jouer avec moi dans ... l'obscurité ...



Et à ce dernier mot, l'Azur se figea. Au-devant, sous son Oeil Unique, l'édifice attendu et tant espéré se dressait. Tapotant sa hanche du bout des doigts dans un décompte infernal, elle annonça la fin du temps offert pour barricader les portes de la Mairie. A défaut de pointer une hache dans la direction escomptée, ce fut bien humblement que la pointe de l'épée ouvrit les hostilités. " Par le Sans Nom, faites que certains résistent ce soir. " Mes chers amis ... Que la fête commence !

Si éventrer le bois massif avait été difficile ? Pas le moins du monde. Il avait fallu plus de temps à préparer tout l'attirail et rassembler la bande de joyeux lurons qu'il n'en avait fallu pour faire céder les résistances de la bâtisse. La déception se lisait incontestablement sur le visage de la Borgne. Elle qui avait prié pour un peu de sang. Pitoyable. Calamité reprit tout de même le maintien lui seyant si bien et, d'un pas nonchalant, s'engagea à par l'ouverture nouvellement faite.

Petite Maiiirrreeesssse ... Où te caches-tu, ma douce enfant ?
_________________

Bossuet
[à Lectoure]

Les alarmes et leurs symphonies, les cris des braves gens et les vaines ruades des gardes débordées, le grondement des flammes dévorants ça et là les bicoques des nantis et le bruits des coups, et les rires, les rires gras de soudards parfois et les rires déments de ceux d'entre nous qui lâchent prise, qui laissent sortir la vilaine bête qui niche et ronge les Hommes comme un cancer domestique.

Le poète, masqué d'un loup plus sale que blanc au nez crochu comme le bec d'un oiseau, se laisse un instant bercer par cette cacophonie des grands soirs. Il observe un instant ses compagnons d'aventure. Ces deux rouquins là, avec leurs tignasses de bellâtres et leurs airs niais d'idiots du village, fous à liés, méchants comme des teignes et à l'âme plus sale que les écurie d'Augias en fin de semaine. Sceptique au début, mais à voir avec quel entrain ils s'attardent dans les masures d'où s'échappent les cris hystériques, ils ont en leurs sangs commun un "je ne sais quoi" de plaisant. Bossuet en aperçoit un, l'un ou l'autre pour ce qu'il en sait, sortir avec une fillette. "Ah la fougue de la jeunesse... Ces fils de catin effarouchés me rendraient presque fièer." Laisse t il échapper avec un sourire paternel puant d'ironie.
Le poète est en tenue des grands soirs. Au diables les richesses, la dernière fois, ils avaient distribué les trois quarts du butin au premier mendiant sur le parvis de l'église... Laissons cela à ces péteurs de fiel d'italiens, songe t il, qu'ils s'occupent des basses besognes. À l'or tant convoité, il préfère l'inspiration.

"Et tous un jour ils seront pendus,
D'une corde d'une toise au grand gibet,
Celui où tant des notres ont défilés.
Pour ta justice et ta belle vertus !"

Clame t il dans la rue tel un prêcheur, brandissant une torche d'une main, un vicieux coutelas dans l'autre.

Il défonce à coup de pied la porte d'une petite masure sans prétention, et pénètre torche en main dans un concert de cris. Une chaise valse dans une révérence acrobatique puis, souriant comme le diable aux occupants terrifiés il tient la flamme de sa torche sous une tapisserie qui prend feu doucement.

Que de mesquines soieries rependues,
Pour cacher tes bassesses et ton vilain nez !
Ta misérable vie et ton odeur de sainteté,...


...Il s'avise dans sa tirade du repas sur la table. Il attrape la cruche de vin, y boit goulûment, et envoie la table vers l'âtre d'un coup de pied.

...Voilà ton pain qu'un autre n'aura plus.


Rien d'autre à prendre sinon les regards horrifiés de ces braves gens, tels les joyaux d'une vilaine couronne. Il sort alors que la chaume du toit prend feu à son tour.

"Vauriens, vils, pendards et malandrins,
Sales comme des poux, puant l’infamie,
Ainsi sont les Piques, ces diables vilains!"


D'un coup de lame, un enclot de cochons s'ouvrent et les porcs, paniqués par la cohue ambiante, les flammes et les coups de pieds au derrière s'élancent dans la ville prise. Dans un geste théâtrale, Bossuet ramasse un chapeau et fait mine de quetter l’obole des ménestrels. "A vot' bon coeur m'sieur dame !" lâche t il dans une mimique de troubadour, grinçant d'ironie.
_________________
Anaelle_.
"But now the rains weep o'er his hall,
With no one there to hear
Yes now the rains weep o'er his hall,
And not a soul to hear."

-The Rains of Castamere-

[Saint-Liziers]




    Enfin. Il est l'heure. L'heure de se mettre en mouvement. L'heure de sortir de cette torpeur. L'heure d'aiguiser ses lames. De refaire ses lacets. De réajuster chaque habits de cuir ou chaque pièces de tissu pour ne laisser aucune parcelle de peau à la lumière des torches. Même le visage est dissimulé de moitié par un masque, ne laissant voir qu'un sourire carnassier révélateur de crocs affûtés. Renarde sort de sa réserve pour se montrer presque impatiente de revivre ce genre d'activité qui lui avait manqué jusqu'ici.
    La voilà donc sortie de son terrier, non loin de la Matriarche meneuse des troupes. La proie est lorgnée avec appétit. Elle n'est gardée que par une poignée de garde. Quand l'assaut est donné, il leur est facile de mettre ces "fiers défenseurs" en déroute. Et le bois, dernier bastion, est rapidement abattu, offrant une ouverture pour la Regina qui s'y engouffre, suivie de près par fidèle Vulpes. Si la première cherche la mairesse, la seconde se glisse jusqu'à la trésorerie. Et là, ô joie ! Nombres d'écus et de marchandises à partager entre les vaillants vilains. Un ricanement sordide se fait entendre avec force répercussions sur les murs :


Il semblerait que tu aies été bien imprudent de laisser tout ceci à portée de nos mains avides, Liziers.
_________________
Martin.cv
      [Saint Lizier - Une nuit de folie.]





La soirée est bonne, je discute avec la maire et on parle surtout de la menace qui pèse sur nos épaules. On compte nos forces, on pleure de ne voir aucun Licerois se réveiller mais quand on est seize âmes que voulez vous faire ? Je réconforte Sou, je la fais rire et je tente de lui changer un peu les idées. On prend quelques précautions et on tente encore et encore de recruter des défenseurs, dont Cindy qui montre le bout de son nez. On fait en sorte de tenter de la garder avec nous d'ailleurs, pour une fois qu'on voit quelqu'un en taverne on ne va pas s'en plaindre !

Sou finit par nous annoncer qu'elle nous quitte et va prendre son premier tour de garde, je la suis une demi heure plus tard mais avant de la rejoindre je vais à mon édifice. Je descends dans ma cave et je souffle sur une ou deux bouteilles pour regarder ce que c'est. Je choisis deux bouteilles de vin de Bordeaux et je repars en direction des remparts. Je ne tarde pas à retrouver ma maire et à lever bien haut les bouteilles. Moment d’insouciance, la nuit devrait être calme encore.


    Vous allez pouvoir boire Sou ! Savourez cette fois.... J'ai prit deux super années.


Ben oui, je ne fais pas les choses à moitié. J'ouvre les bouteilles et je tends la première à Sou. J'ouvre la sacoche qui pend à ma hanche et je lui tends un godet en ferraille. Certains diraient sacrilège de boire du très bon vin -Tout est relatif, surtout à l'époque- dans un godet pareil mais bon... Pas le choix sur les remparts, on va pas amener la vaisselles de Couserans non plus.

    Vous allez voir, ça va être encore calme cette nuit. On va pouvoir picoler en paix.


Sourire malicieux vers la maire, c'est que j'apprécie bien la personne. Je la taquine beaucoup et étrangement, elle comprend quand je plaisante, chose qui est assez rare. A moins que je sois en train de m'améliorer ? Possible car de plus en plus de femmes comprennent mes blagues toutes pourris. Non pas que les hommes ne me comprennent pas mais à Saint Lizier je suis le seul mâle encore vivant. C'est à se demander qui est la veuve noir....

Godet en main, je le lève vers Souvenir.


    A nous !

_________________
Souvenir.black
[Saint-Liziers]

Quell galère! mais dans quuelle galère me suis je encore embarqué.


St Lisier! Avec sa Grandeur on s'entête à ne pas laisser mourir le village et si peu de monde en prend conscience nous on est là on bosse, le marché est agréable si quelques visiteurs s'y arrêtent et on s'assure de rester un peu en taverne pour accueillir

Faire revivre un village passe par l'accueil que les voyageurs ne gardent pas de mauvais Souvenir!

Mais cetains voyageurs sont plus vilains que d'autre, on a une épée de Damoclès au dessus de la tête...Mais comment l'empêcher de nous couper la tête

St Lisier n'a que 16 villageois dont 13 ne savent pas lire les courriers! Dès l'aube, je dépose la milice et je contacte les villageois que je pense être les plus actifs...Mais je crains le pire aucun ne répondent à mon courrier

Tant pis! je ronchonne seule si la ville est prise ils sauront que c'est de leur faute pas de la mienne


Une soirée en taverne avec Sa Grandeur et Cindy, la nuit tombe tranquillement, je dois prendre le 1er quart comme chaque soir depuis une semaine avant que Sa Grandeur ne me rejoigne avec une ou deux bouteilles ils nous faut bien çà pour la nuit!

La discute un verre rempli trinquer même pas le temps d'y tremper les lèvres qu'une bande de sauvage nous tombe dessus! Mon verre tombe dans un bruit


Non de dieu un bordeaux Bordel!!

Enervée, je me défend mais les coups pleuvent Sa Grandeur a disparu sous le nombre qu'est ce qui nous arrive, notre dernière heure a sonné ...Assommée, toutes mes pensées vont vers ma fille, je ne peux mourir elle est trop jeune et je ne veux pas qu'elle soit élevé par les Black....

Calme il a dit sa Grandeur......

_________________
Montparnasse.


Spoiler:
Bonjour à vous,

Je ne sais pas si je vais vous appercevoir aujourd'hui sinon plus tard dans la journée je suppose. Mais j'avais une question à vous posez, sachant qu'il est bien difficile de vous voir entre deux yeux donc j'opte pour cette méthode en espérant avoir plus de détail de vive voix.

Cette nuit j'ai été réveillé par un sacré rafus dans les ruelles et au petit matin en me réveillant j'ai appris que la mairie avait été prise ... j'espère que le rouquin pour votre échange de je ne sais plus quoi ne vous a pas demander cela et que la raison de ne pas avoir pris la route hier soir en est pas le lien ..

Oui je sais ce que vous allez dire, de m'occuper de mes affaires car après tout je suis une femme parmis tant d'autre .. mais avez vous participer à cette attaque de cette nuit ?

Passez une bonne journée malgré ce temps pluvieux, je vais surement rester dans ma chambre en début de journée a profiter de la chaleur et d'un pichet de vin en guise de compagnie.

Brunesquement,

Amel




30/09/1465 04:08 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez une bonne quinzaine contre un escadron de gardes.



Un sourire de en coin se dessina sur le visage de Montparnasse.
Oui il avait participé.
Piques, Corleone, Azzuro, Voleur, Helvètes. Il avait formé une alliance, qui disait que les Brigands ne savaient pas s’organiser ?
Porter par les mêmes valeurs, la même rêve de grandeur et de richesse, les Cours Parisienne s’étaient entremêlée, entraînant dans leur sillage un Montparnasse avide de gloire et de fortune.

Il s’était bien moqué d’Amelliane, gagnant jour après jour sa confiance, négociant habilement pour avoir plus encore. Il avait dut lutter contre ces instincts sombres durant de longs mois et il pouvait à présent révéler sa vrai nature, celle d’un homme brutal, froid et dénuer de remord. Le mensonge lui collé comme une deuxième peau. Dire de temps en temps la vérité l’amusé, jamais il n’était pris au sérieux quand il le faisait. Plus d’une fois il avait perdu le contrôle de lui-même, mais toujours la jolie brune lui avait pardonné, mettant cela sur le compte du mauvais temps, d’un excès de boisson, ou d’autre raison toute aussi grotesque. La vérité c’est que le cœur de Montparnasse était aussi noir que ces cheveux.

Il avait failli déraper avec la sœur du grand barbu, Seulkos, il avait dut user de ces bonnes manières et de son bas gout pour rattraper la chose. Malgré la promesse de coup de fouet qui planait à présent sur leur tête, c’était toujours mieux que rien. La lépreuse n’aurait surement pas apprécié qu’il fasse tous foiré pour une soif soudaine de violence. Ce n'est pourtant pas à elle, mais aux jumeaux que Montparnasse obéissait. Tantôt ennemie, tantôt ami, il ne savait comment qualifier sa relation avec les deux frères. Lié depuis leur plus tendre enfance, ces deux làa lui en avait fait voir de toute les couleurs, mais ce dernier jour il avait découvert une autre facette du duo, il avait presque trouvé Mael sympa dans son style.

Bon par contre à cause de lui il se retrouver avec la gamine dans les bras. Qu’elle idée de laisser trainer une gosse à ces heures dans les tavernes ? Mael la prenait pour une poupée, Cael en avait horreur, Umbrella avait déjà inspecté ces dents pour savoir lesquels lui ferait un jolie collier, et Montparnasse la regarder comme une friandise. La pauvre jeune fille habitué à la bienveillance des habitants n’avait pas l’air de comprendre que lorsque le Roux sentait ses cheveux ce n’était pas un geste affectueux. Pour une raison qu’il ne comprenait pas encore c’était à lui qu’on avait confié la jeune fille.
Ils sont fous ces gaulois !
Il lui avait construite une cabane de fortune dans la chambre qu’il louait à l’auberge et l'y avait enfermé avant de rejoindre les autres sur le parvis de la mairie.
Le Poète était en forme ce soir.




30/09/1465 04:19 : En vous promenant, vous avez trouvé une bonne planche de bois. Peut-être est-elle utilisable ?


Hum, Oh tiens une planche….
Piquons, Piquons fort mes amis…

_________________
Yap.
    [Lectoure]


Les voyages, il connaît ! L'accompagnateur de voyages est même l'un des rares professionnels du tourisme à jouir de ce privilège. Sa mission : veiller sur les touristes lors d'un circuit organisé. Et surtout leur garantir un séjour confortable, plaisant et sans risques. Dans le cas contraire, vous n'aviez qu'à souscrire une assurance.

C'est à cette tâche hautement piquante que notre échevelée se familiarisait, tandis que les plans d'attaques s'élaboraient, s'éparpillaient, recommençaient, pour mieux retomber à la flotte. On appelait ça la "manière Pique", et on pensait déjà à modifier la définition du mot "organisation" dans le jargon local ; par quel hasard ils arrivaient toujours à leur fin, on ne sait pas, même si on avait entendu certains parler de talent, surtout de la bouche de Yap, bien que dans les faits, il pouvait aussi s'agir de la malchance des uns et du bonheur des autres. C'était drôlement grotesque, aussi, ils avaient peaufinés leur technique en mettant un max de bordel partout où il passait.

Ainsi, Yap avait écumé les comptoirs de la ville à plusieurs reprises, afin d'approcher les manières de tables des sudistes. Ceci dit, elle avait quand même pris soin de mener l'embrouille, participant à sa façon à l'attaque qui était prévue pour les prochains jours. Elle disait tantôt qu'une attaque était prévue pour Agen, ou en fait non, pour Muret, puis pour Bergerac, mettant en cause un groupe de gitans, des réformés mainois, et une bande de poneys habillés en rose qui avaient décidés d'instaurer une nouvelle religion à base de sacrifices de chatons. Ce qui avait au moins le mérite d'engager la conversation et de se faire payer à boire. Bien sûr, pour que l'entourloupe soit crédible, la brune avait pris soin de changer à plusieurs reprises d'apparences, alternant entre des accents de grands blonds norvégien, de bel andalou, ou de paysan irlandais, tandis que les litrons de vinasse s'accumulaient devant elle.

Comme on s'y attendait, le soir de la révolte, elle était donc complètement pétée, mais ça ne changeait pas trop de d'habitude. Pour une fois, elle avait fait un effort vestimentaire, et portait un costume de fête, celui avec les collants et le masque argenté sur le pif, ce qui lui donnait l'impression de comprendre le sens du mot "furtivité". Ce qui n'était qu'une impression, car un groupe de cochons l'avait repéré alors qu'ils déboulaient, en rage, au coin de la ruelle. En hurlant avec leurs groins maléfiques, ils se ruèrent dans sa direction comme si elle constituait un repas intéressant. Horrifiée par la faune locale, et ne cherchant pas à comprendre plus loin ce qu'ils foutaient là, la brune jeta la torche qu'elle tenait en main dans leur direction. Celle-ci atterrit à quelques mètres des cibles, mettant le feu à un tas d'ordure. Derechef, elle déguerpit vers la mairie où la bataille avait déjà commencé, une horde de cochons à ses talons, en hurlant :

-Y A DES GROSSES SAUCISSES QUI M'COUUURENT APRES !!

Dans le flot de la mêlée, elle poussa tout le monde, miliciens comme compagnons, assommant à coups de bouclier ceux qui lui barraient la route afin de se frayer un chemin jusqu'à la mairie. Elle sentait presque les crocs de ces cochons sauvages se refermer sur son postérieur, et elle s'imaginait déjà dévorée vivante.
Falken_de_villandry
[[size=18]St-lizier[/size]]

Falken était tombé en narcolepsie et, dans les cris des attaquants franchissant les portes d'une mairie laissé ouverte aux quatre vents, s'était réveillé en sursaut, épée à la main. Mais bon, point de bataille, les défenseurs, qui se comptaient sur les doigts d'une main, n'avaient pas plus le soutiens de leur habitants que de leur comté. Les défenseurs n'avaient fait qu'illusion une poigné de secondes, disparaissant sous le nombre des attaquants qui, même à terre, continuaient a frapper comme s'ils étaient encore vivant. Il regarda les dépouilles démembrées, sourire au lèvre, de tant de gentillesse de n'avoir pas eu l'intelligence de s'avouer vaincu.


Hé ben alors, la fête est déjà fini ? Vive l'animation !


[ps HRP : j'ai changé pour être plus en conformité avec le sujet]
Zoe_lisreux

      Auch, Château Comtal


    La sécurité d'une Tour lorsque l'Armagnac brûle...


    Dans son bureau Comtal, la Régente est penchée sur un échiquier, son éternel verre de vin de Bourgogne à la main. Elle observe les pièces éparpillées sur le damier d'une partie déjà entamée depuis un moment. L'index de sa main libre caresse doucement sa lèvre inférieure tandis qu'elle réfléchis. Sortant d'un entretien animé avec son Prévôt, son Procureur et son Capitaine, après avoir donné quelques directives à sa Porte-Parole, elle a demandé un moment de répit pour se calmer les nerfs. Son coeur palpite dangereusement depuis tôt ce matin. Dans sa tête, elle se repasse le film en continu. Les arrivées suspectes, les directives du Prévôt... Les choses ont été faites comme il le fallait avec les informations à disposition. La faible démographie des villes avait joué en la faveur de l'ennemi. Un ennemi déguisé en ami, une ombre pernicieuse qui tirait les ficelles, arborant le sourire angélique.

    Une pièce blanche quitte finalement sa place pour prendre une noire et Zoé se délecte d'une gorgée de vin avant de délaisser le jeu. Elle approche de la fenêtre. Au dehors tout est paisible. Dans sa tête, elle entend les hurlements, les pleurs et le choc des épées. Elle ferme les yeux, prise de nausées. Les souvenirs d'une ancienne vie la submergent... Piques, Corleone... Autant de noms qui avaient fait son quotidien bien des années plus tôt. Avait-elle pu imaginer qu'un jour elle serait de l'autre côté de la barrière ?

    Elle relève les paupières. Son regard émeraude se perd au loin, vers Préchac. Dès le petit matin, elle a envoyé Tarentio avec ordre de faire augmenter la sécurité et de protéger personnellement les deux petits Lisreux, en les cloîtrant dans l'enceinte et de ne leur faire prendre aucun risque. D'autant que l'un d'eux est un atout majeur dans ce qui se joue actuellement et qu'elle ne doit sous aucun prétexte perdre cette carte maîtresse de sa main.

    Qui perd gagne...
Tarentio_
Domaine de Préchac au nord d'Auch, puis à Auch, au Château Comtal

Protéger les gosses, qu'on lui avait dit. Zoé l'avait envoyé assurer la sécurité des deux petits êtres dont elle avait la charge, et dont lui se moquait bien. Mais il l'avait fait. Parce qu'elle avait raison, l'un deux était une garantie dans ce qu'il se passait un peu partout dans le coin. Et également parce que Zoé tenait à eux, et que lui tenait à Zoé.

Il avait donc, malgré tout, pris la route, un cheval rapide le transportant au domaine de Préchac. Bien équipé de ses épées, et surtout l'air plus vigilent qu'il ne le montrait habituellement, il s'était rendu là où Zoé l'envoyait. Tendu? Oui, une fois n'est pas coutume, il l'était un peu. Dans le chaos, des imprévus surviennent toujours pour bouleverser l'ordre établi et rendre les situations compliquées.

Pour autant, les ordres et le blond, ça fait deux. Il ne comptait pas rester tranquillement enfermé dans une salle à jouer les nounous. Augmenter la sécurité de Préchac, le nouveau Sénéchal l'avait fait rapidement. Il était préparé, les ordres à donner aux gardes déjà écrits. Aussi, renforcer la défense n'avait pas été un si grand travail. Le personnel évacué pour ne pas traîner dans les pattes des soldats, et tout ceux qui savaient tirés s'étaient vu remettre un arc. En connaissant la position des ennemis, la majorité des soldats devaient défendre le nord, et le reste se répartir à l'est. Et enfin, quelques espions de son cru personnel parcouraient les environs, pour ne pas se faire surprendre.

Si ceux-là ne savaient pas tenir une place forte, le blond ne pouvait rien de plus en si peu de temps. Et son problème à lui était tout autre. Il avait été forcé de laisser Zoé seule un temps au château Comtal. Mais on ne laisse pas une Reyne seule, c'est une pièce qui se protège. Alors le blond n'était pas resté à Préchac.

Et comme il devait garder malgré tout les gosses, la seule solution qui s'imposait était de rapatrier les enfants jusqu'à la rousse. Le retour avait donc été effectué aussi rapidement que l'aller. Les mômes embarqués de force avec lui, le Sénéchal était revenu. Qu'ils étaient agaçant à brailler... Mais Tarentio ne pouvait pas les bâillonner, Zoé allait râler, sinon..

C'est ainsi qu'Anani sous un bras et Lazare sous l'autre, le blond franchit la porte, pénétrant dans le bureau de la Comtesse. La porte est refermée derrière lui d'un coup de talon, et il s'avance dans la pièce, reposant les marmots au sol. Puis il gagne le jeu d'échec et l’examine un instant. Il ignore volontairement les protestations de Zoé, et fait bouger un pion noir, pour capturer un blanc.

Enfin, il se tourne vers elle, et désigne les deux enfants du menton.


J'ai donné mes ordres aux soldats de Préchac, à supposer qu'ils daignent m'obéir. Et tu vois, je protège bien les gosses, comme tu le voulais.
Balafron
[Saint Liziers]


Ça en faisait des jours de voyage, depuis Genève. Le voyage s'était bien passé. Fallait dire qu'il n'avait pas trop une tête à se faire agresser. Il était même arrivé en avance ! Une première chez lui.
Il l'avait joué plutôt discret avec la Mairesse, une des rares habitantes à sortir en taverne. Et enfin le grand soir. Sans surprise ils entrèrent dans la bâtisse, comme papa dans maman.
Au petit matin, tel un coq Helvète il se percha sur un gros caillou et se mis à beugler.


DEBOUT BANDE DE MOULES ! DEBOUT L'ARMAGNAC ! DEBOUT LES COMMINGES !
C'EST L'HEURE DE LA PETIT DÉJEUNER ! LA SOLEIL VIENT DE SE LEVER !


Il agitait un codex des loys d'ici.

Tas de moutons que vous êtes, vous n'voyez pas que les nobliaux nous oppressent tous autant qu'nous sommes ?!
Ma regardez les, y peuvent rien contre nous dès lors que nous nous rassemblons ! A moins que vous préfériez rester à leur solde ?!
Regardez ce codex, long comme mon bras ! Brûlons le ! REVOLTE ! REVOLTE !


-Ta gueule Balafron, viens plutôt nous aider à vider les caisses.


Rejoignez nous que j'vous dis ! Aujourd'hui Saint Liziers, demain Auch, après demain Paris !
Prenez exemple sur l’Helvétie, ou liberté ne rime pas avec "ça sent l'paté" !


-Nan mais tu t'fatigues pour rien hein, tu vois bien qu'il y a personne ici.

Putain c'est vrai, c'est un désert sans nom..
Bon allez, faut pas s'laisser abattre. A la pactole !

Il jeta le codex maudit dans le feu non loin et se faufila jusqu'aux coffres. Il ne se battait pas pour l'argent mais un peu quand même.
Il avait besoin d'une petite fortune pour réaliser son projet de couper des têtes, des caisses comme Saint Liziers il en faudrait plusieurs.
Larah_
    [Saint-Liziers]

    Il s'agissait d'un rendez-vous qu'elle ne raterait pour rien au monde. Une prise de mairie, c'est comme un bras d'honneur adressé à tout les bien-pensants, aux gardes, à ceux qui détiennent le pouvoir du Duché, mais c'était avant tout de l'argent facile qui était récolté sur le dos des villageois soumis. Elle imaginait bien que le réveil du lendemain matin serait amer pour certain et elle en retirait une malsaine satisfaction. C'était sa première prise, car la première fois qu'elle s'était approchée seule d'une mairie, c'était dans l'unique but de provoquer et de faire faire de l'exercice aux gros tas de graisses qui semblaient s'ennuyer. Cette fois-ci, c'était du sérieux et elle savait intérieurement qu'il fallait faire honneur à son sang et nom.

    Un fouloir cache la moitié du visage, laissant apparaître que ses émeraudes et le haut de son visage. Chaton sort de sa longue sieste pour déambuler dans la rue et rejoindre la petite troupe de bras cassés. La vue de la pitance convoitée fait sortir ses griffes, parce que dans ce cas-ci, des chiens de garde gardent le trésor. Ils ne sont pas nombreux et personne ne vient les épauler. La confrontation n'était pas aussi musclée que Larah l'avait imaginé. Les villageois étaient-ils tous des lâches qu'ils ne prennent pas fourches et pelles pour protéger leur ville ? A moins qu'ils ne soient tous touchés par le poids de l'acédie, vivant tristement et dans le plus total détachement de tout ce qui les entoure. C'était un village pratiquement fantôme comme parmi tant d'autre après tout...

    La mairie ne résiste pas aux assauts et ses envahisseurs ne se font pas prier pour pénétrer les lieux afin de prendre connaissance du butin. La satisfaction se lit sur les traits de la jeune fille qui se poste à la fenêtre pour regarder au-dehors. La nuit est calme mais qu'en sera-t-il le lendemain ?

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Amelliane
[ Lectoure]

La journée de la veille avait été horrible, le maire de la ville qui était supposé un ami lui avait dit d'horrible chose, c'était la faute de la brune que "son maître" l'avait laissé alors qu'elle n'avait rien fait. Alors elle avait clamer haut et fort, surtout dû à la colère, qu'elle n'était en rien responsable.

Bref, une soirée bien animé voir trop animé ...

Le lendemain la journée n'était pas mieux, trop calme cette fois. Elle avait vu Mont un peu lui annonçant que le départ était repoussé.

La demoiselle se posait pas mal de question et sentait que depuis que Mont avait vu le rouquin certaines choses n'était pas clair.


(La nuit de la prise - Lectoure toujours)

Amelliane avait décidé de se coucher tôt, la soirée fût trop calme et elle était trop pensive.

Des bruits de pas dans les ruelles la fit se réveiller en sursaut. Au début elle pensait que Mont était rentrer mais en se levant elle se rendit compte que les bruits venaient de l'extérieur puis finalement c'était tout un vacarme qui se fit entendre.

Trop fatigué pour aller se rendre compte de la situation, la brune dans un état somnolant rejoint les bras de Morphée en pensant que des personnes bien trop enivrées étaient à l'origine de tout ce bazar.

C'est au petit matin qu'elle apprit la nouvelle : la mairie avait été prise dans la nuit.

La demoiselle voulait en avoir le cœur net, elle écrit une missive à Mont qu'elle fit parvenir sans trop attendre.

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