Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Mariage à la Norvégienne, en Guyenne !

L_aconit
Rude. Attaquer un mariage par un crédo de pardon pour les péchés, très rude. C'est pour cela que Nicolas avait une approche de la religion aristo assez... Lointaine. Tout de suite, ça tirait vers l'austère, le sérieux... La remontrance! Il eut le sentiment d'écraser sous le regard désapprobateur des statues. Tête basse, marmonnant dans la barbe qu'il n'avait jamais eu, il récita sa part, persuadé que si la bretonne n'avait pas déjà été mariée et engrossée tant et plus, les noces auraient débuté sur un choeur de petits enfants potelets jetant des pétales de roses...


Je confesse à Dieu tout-puissant,

    Tu penses.


A tous les Saints,

    Et pourquoi les seins? Pourquoi pas les torses? Oui, c'est bien ça, les torses.


et à vous aussi mes Amis,

    Non non non! Surtout pas vous! Si vous saviez.


parce que j'ai beaucoup péché en pensée

    Ha ça... Les pensées, ça ne compte pas.


mais aussi en parole

    Bon, ça, à peine.

et en action.

    Ha. On est mal. On est très mal.


Je supplie tous les Saints et vous, mes amis,


    Ha oui? Supplier, carrément? C'est du si haut niveau de pécher en trois dimensions?


de prier le Créateur pour moi.

    Ha, pas assez d'être mal, je dois aussi mettre mes amis dans le mal. Solidarité religieuse quoi.


Qu'il nous accorde le pardon, l'absolution et bien entendu la rémission de tous nos péchés.

    Bien entendu.



AAAAAAMEEEEEN.
_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Theodrik
Et dans la tête du marié, les amis ? Ca se bouscule. Inexorablement, les têtes connues s'amassent et la gueule perpétuellement grognante du Géant n'est en rien améliorée par le sérieux de l'événement. Les funérailles, il en a le faciès, Roykkness, mais sûrement pas l'humeur : depuis qu'est arrivée dans son champs de vision l'éblouissante mariée, il ne voit qu'elle. Futur cristallisé en une gonzesse barrée, incompréhensible, mais dont le charme l'a rendu assurément plus con qu'il ne l'était déjà. C'est dire. Il en serait revenu à ce même point, au premier échange, le premier flop. De tous les discours à portée lutinière qu'il lui avait été donné de prononcer, celui-ci était certainement le plus foireux : et pourtant. Et pourtant, c'est au philosophe du dimanche qu'elle avait dit oui, pas aux poètes et aux valeureux soldats. La gouaille qui souvent l'avait sauvé d'époux jaloux et pucelles enamourées lui offrait, en cette hasardeuse journée, le privilège d'officialiser une histoire passionnée, comme on osait rarement en raconter aux mouflets.

Le rouge captait son regard. Corbac pourtant plus qu'un taureau, le norvégien se perdait en souvenirs, cherchant déjà à deviner ce que l'étoffe dissimulait au grand public. Pour ce qui étaient des pensées pures et solennelles, on repassera : si l'atour sublimait la donzelle, elle n'en devenait que plus irrésistible pour le futur épousé, que les cérémonies avaient le don d'endormir. Même le jour de son propre mariage, il trouvait moyen de digresser, c'est un fait. Et il n'y eut que l'arrivée tant espérée de sa cadette pour rétablir l'ordre dans le foutoir causé par la future-ex-Maëlweg. La pâlotte s'était pointée, comme promis, pour acter de sa présence le fameux serment, et l'aîné en parut soulagé. Il n'était plus seul en terre inconnue, et s'ils nourrissaient l'un pour l'autre une rancœur implicite, il n'était personne dans ce foutu royaume en qui confiance fut plus placée. La cadette était là, la fête pouvait commencer.

Et quoi de plus isaurien, pour s'aimer, qu'un sermon sur les péchés passés ? A défaut d'être présente, Beaumont se rappelait décidément à eux.


Je confesse à Dieu tout-puissant,
A tous les Saints, et à vous aussi mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché en pensée mais aussi en parole et en surtout action. N'est-ce pas Da... Hm.
Je supplie tous les Saints et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Qu'il nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Et d'un regard lancé à la religieuse marraine, le norvégien veut s'assurer qu'il n'a pas manqué un ou deux mots nécessaires. L'air de dire : T'as vu comment j'ai retenu la leçon ?
_________________
Thibauld
L'entrain était là, tout relatif mais présent malgré tout. Thibauld voyant que l'assistance pensait beaucoup et parlait peu, il se dit qu'il était temps de passer à la suite, une nouvelle récitation à déclamer. L'apéro avant le plat principal, en quelque sorte.

Bien, bien...

Maintenant que nous avons demandé pardon, confirmons tous ensemble notre Foi !


Et c'est ainsi que le Credo fit son entrée

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Allez, tous en choeur, à vous la foule !
_________________
-- QRT --
Don.
C'est étrange. Le crédo lui semble être une incantation en l'instant. Un hymne à l'amour, un philtre vocal, qu'elle chuchote de sa petite voix, jugée souvent capricieuse, comme sa détentrice.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.

_________________
Thibauld
Thibauld toussote, artifice cousu de fil blanc pour tenter de réveiller les âmes assoupies sinon endormies.
L'instant suivant, le jeune cistercien sent quelque chose de chaud sortir de sa bouche, puis un léger vacillement. Comme si de rien n'était, d'un rapide revers de manche de bure - blanche, celle du dimanche -, il s'essuie. Un filet rouge marque maintenant le blanc.

Un regard rapide vers la voûte de la chapelle.


Qu'il en soit ainsi

Il faudra juste tenir jusqu'à la fin de la cérémonie...
_________________
-- QRT --
L_aconit
Léger coup de coude à sa voisine, témouine s'il en était tout autant que lui qui semblait hésiter à faire ses prières du soir. Était elle comme lui, grande sceptique quant aux liens consacrés du mariage par dieu tout puissant et tralala...?

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Hel_
    *

    Frileuse non pas d'air mais de prières, Roide s’exécute pourtant pour le bon plaisir de son aîné qui, si haï parfois, n'en est pas moins aimé. Là s'étire toute la complexité d'une relation dont la fraternité longtemps bannie a su resurgir avec des relents de culpabilité. Alors, Nivéenne se repend en récitant, toutefois persuadée que sa rédemption n'en viendra sûrement pas. A l'heure du crédo, le fil se perd et si elle se fait cancre volontaire de ce précepte, son voisin bien plus assidu ne tarde pas à la rappeler à l'ordre. D'une oeillade froide, elle détaille. D'une mine altière, elle concède. Crédo sera donc récité dans un fil de voix. Si le mariage inspirait à son esprit le duo de deux êtres assemblés pour mieux endurer, elle reconnaissait sans ciller que Théodrik et Dôn étaient bien associés. Puissent-ils durer.

      « - Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
      Créateur du Ciel et de la Terre,
      Des Enfers et du Paradis,
      Juge de notre âme à l'heure de la mort.

      Et en Aristote, son prophète,
      Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
      Envoyé pour enseigner la sagesse
      Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

      Je crois aussi en Christos,
      Né de Maria et de Giosep.
      Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
      C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
      Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
      Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

      Je crois en l'Action Divine;
      En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
      En la communion des Saints;
      En la rémission des péchés;
      En la Vie Eternelle.

      Amen. »

_________________
Thibauld
Le futur pendu ne semblait pas très motivé par une autre prière. Tant pis, la corde autour du cou, il l'aurait malgré tout. Il avait eu sa chance, il s'en était détourné, c'était son choix !

Bien, bien... Procédons par ordre... Je vais maintenant vous donner lecture d'un passage du Livre des Vertus. Je pense que cela vous parlera, à votre âme autant qu'à votre coeur.

Le chevalet était prêt. Quelques pages furent tournées dans un silence ... religieux... et la voix commença à porter.




Vita de Christos, chapitre XIII

Ainsi, après le départ mystérieux des soldats romains, qui, aujourd’hui, je m’en rends compte mes amis, devaient être tout simplement partis chercher du renfort, Christos nous guida vers une grande maison cossue et bourgeoise qui faisait taverne et gîte pour la nuit. Il avait décidé que nous nous établirions là pour loger jusqu’au lendemain.

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Christos nous rappelle ici que l'union par le mariage est un engagement à vie. Ainsi, par le mariage, nos deux tourtereaux vont eux aussi personnifier par cette union cet amour de Dieu. Ils vont s'engager dans un lien sacré, de fidélité, un lien indissoluble dont il faut se montrer digne car l'amour et le mariage sont, au même titre que l'amitié, de précieux dons du Très-Haut.

Après ce petit rappel des bases, il était temps de passer à la question fatale, celle qu'il adorait prononcer car parfois sujet à surprise...

A présent, si quelqu'un a un motif légitime de s'opposer à cette union, qu'il parle haut et clair... Sinon, qu'il se taise à jamais !

Un nouveau toussotement fit trembler la voix de l'officiant. Nul ne saura jamais avec certitude s'il y avait un rapport quelconque avec la phrase qu'il venait de prononcer...
_________________
-- QRT --
Don.
Il crache ? Elle rêve. Il crache. Il crache le jour de son mariage.
Ou alors, il a avalé une saleté de baie avant de venir célébrer SON union d'une importance capitale. Allons-y joyeusement, crachons tous ensemble, dans les manches de notre prochain. Ce n'est pas comme si l'un des jours le plus important de sa vie, était entamé depuis quelques heures déjà. Ce n'est pas comme s'il était vital que personne ne vomisse, que les cloches sonnent à l'heure exacte le tintement adéquat, ou que personne n'intervienne pour venir troubler l'instant présent.

Le corps se tend. Qui pourrait vouloir mettre à mal l'association du couple Bretonorvégien ici présent ? Un nombre considérable de personnes, mais par chance, aucune d'entre elles n'était présente. C'est tout du moins ce qu'espère la future-presque-enfin- épousée, lorsqu'elle lance avec appréhension, un regard de crainte sur la sage assemblée que forme ses invités.
Le premier qui se lève et ose s'opposer à cette union, risque fort de ne plus jamais s'opposer à rien.

Personne ?
Les azurs dévisagent Théodrik. Et comme Gaston, plus tôt, Dôn traduit son inquiétude, par une parole silencieuse que fiancé devrait deviner par l'unique mouvement des lèvres teintées de rouge.


Tu es sûr de ce que tu fais... ?
_________________
Theodrik
    Il faut bien l’avouer : Géant a pioncé. Mentalement, bien sûr, et le corps toujours si droit et si haut qu’il domine nettement l’assemblée. Mais il n’a écouté ni le credo, qu’il a bien du mal à prononcer en français, ni la lecture trop longue du curé, qui lui rappelait furieusement les siestes de son enfance. Il n’y eut que la voix de la condamnée pour le ressaisir. Comme pris sur le fait, flagrant délit de somnolage religieux, il voulut parler. Au mauvais moment.

    - Moi je... !


    Puis de comprendre et de bien vite se raviser. T’as gratté trop durement l’amour auprès de la Kerdraon pour tout gâcher sur une inattention.

    - Je suis sûr. Hm. Je ne m’oppose pas, bien sûr, et personne dans cette maudite assemblée ne le fera. On peut passer.



    Et le scandinave francisé d’arborer sa gueule la plus dissuasive en dardant sur le petit comité d’élus. Celui qui moufte, là, en prend pour perpétuité. La trogne s’adoucit quand elle se dirige vers la fiancée pour quelques minutes encore. Incapable de regards énamourés ou de tendresse faciale, et s’étant fait à cette idée, Géant ne lui apporte pour tout soutien que la certitude qui inonde sa hure.

_________________
Thibauld
Le silence semblait s'acharner sur cette cérémonie qui n'en finissait pas de finir.

Personne n'a rien à dire, vraiment ?

Une façon comme une autre de vérifier que tout le monde pourrait ensuite affirmer que rien n'était à regretter...
Mais, à peine avait-il fini la phrase que... le son d'une voix se fit entendre.


Ah ! À ma droite, nous avons une contestation ?

Puis fixant la source du début de contestation... et comprenant qu'en fait, non...

Bien, bien, mon Fils... Je vois que vous êtes revenu parmi nous mais je ne suis pas certain que vous avez totalement repris vos esprits...

Quoi qu'il en soit, le temps de la réflexion étant maintenant écoulé... et puisque tout le monde semble d'accord pour que le mariage arrive à son terme... Que les témoins de nos deux tourtereaux viennent nous rejoindre ici, nous allons avoir besoin d'eux.


A supposer qu'ils ne se soient pas endormis ou, pire, volatilisés !

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Dôn, Theodrik, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

_________________
-- QRT --
L_aconit
Bien sur, il ferma son bec à la question fatidique, d'une part parce qu'il ne tenait pas à finir étranglé avec l'encensoir par sa soeur, d'autre part parce qu'il ne tenait pas non plus à être assommé avec un missel par l'époux.

Il se leva donc, avança dans la direction du curé et se planta comme un cierge à l'endroit précis désigné. Dans le genre plante verte, l'Aconit assurait.

Témoin. De quoi au juste? Le mari piquait du nez, mentalement certes, mais entre hommes ce genre de chose se détecte naturellement lors des cérémonies de mariage, adoubements, Allégeances ... La mariée était stressée. Et l'autre témoin raide comme la justice. L'éclate totale.

Il se racla discrètement la gorge, encourageant une seconde fois la mauvaise élève à lever son séant - poli - et à le rejoindre pour communier ensemble, comme deux témoins follement en symbiose.

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Hel_
    *

    A la question fatidique, c'est le silence équivoque de la petite chapelle qui s'est étiré. Si Roide a souvent espéré abîmer la vie de son frère, ce ne sera pas ce jour encore où elle œuvrera. L'heure et le jour viendront quand la patience déjà, étreint sa silhouette du baume réconfortant du flegme bien venu. Si la relation entretenue avec son frère semble belle et fusionnelle, la vérité derrière le faste s'étend dans sa gangrène passée. La haine trop souvent se rappelle à eux et fane ce qu'ils s'attardent à construire enfin. A la demande énoncée et au raclement de gorge hâtif, Nivéenne se redresse non sans accorder une œillade austère au premier de la classe. Symbiotiques alors, elle avance au même pas jusqu'à l'autel et les deux mariés en devenir. Elle est prête, le sont-ils ?

_________________
Ellya
La Cistercienne grogne dans son coin. Elle n'a rien contre les cérémonies qui durent, Bardieu l'a habitué à cela depuis vingt ans. Mais des mariages qui durent! C'est un supplice.

Bon, vous le voulez oui ou?

Elle lance un regard mauvais à son filleul. Elle savait bien qu'elle n'aurait pas dû venir à jeun à cette cérémonie...
Don.
Les cérémonies qui s'éternisent sont peut-être signe d'une longévité assurée pour la suite qui en découle. La promesse d'un mariage durable, à défaut d'être heureux ? Quoiqu'il en soit, pour le bien de tous, et surtout le sien, Dôn s'engage à répondre la première.
Ellya encourage l'entrain pourtant naturel de la fiancée empourprée, en dardant sur le norvégien un oeil sévère.


Oui. Je le veux.

Et bien voilà, ce n'était pas si difficile.
Elle voulait de ce mariage. Elle voulait de cet homme. Elle voulait tout.
Il n'y avait rien à ajouter, sans risquer de se perdre en épanchements interminables, tout ou rien. Aujourd'hui, ils auront peu.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)