Elysandre
[Dans le Grand Salon]
La Renarde était là, debout, figée, telle une statue que l'on aurait pu croiser dans des expositions. Ses yeux décrivait les moindres faits et gestes des convives, constatant sans mal qu'elle était bien seule et qu'il lui était tout aussi difficile d'aborder les inconnus alors même qu'elle travaillait dans un Atelier. Etait-ce l'univers de tissus, d'aiguille et de fil, un univers dans lequel elle se sentait à son aise qui l'a rendait alors si joviale, si avenante ? A cet instant, la brune ne pouvait se contenter que de cette explication. Les mains toujours jointes, elle avait hésité, regardant la sortie, à reprendre le chemin par lequel elle était arrivée. Les convives intégraient petit à petit le grand salon. Tous avaient fier allure aussi laissa-t-elle échapper un léger soupire. Il était inutile d'insister... Elle n'y arriverait pas, elle n'aurait aucun sujet de discussion et, semble-t-il personne avec qui converser pour commencer. Dans sa tête, la Renarde écrivait déjà les mots d'excuses qu'elle adresserait dans les prochains jours au propriétaire de ces lieux.
[Dans le Grand Salon, avec Alvira et Septimus]
Alors qu'elle commençait à rejoindre la sortie, aussi discrète que possible, elle vit arriver Alvira, accompagnée d'un cavalier. Elle ne l'avait jamais croisé auparavant. En cet instant, prendre ses jambes à son cou était inutile et elle était ravie de pouvoir saluer le Dauphin avec qui elle avait eu loisir de converser nombre de fois. C'est donc avec le plus grand des courages, qu'elle allait se présenter à eux, encouragée par la gentillesse d'Alvira. S'inclinant comme le voulait la bienséance, elle se redressa à l'évocation de son nom.
Je vous présente Elysandre, une couturière de talent et jeune femme formidable. Certaine des robes que j'ai le plaisir de porter émane de ses doigts d'or. Elysandre, voici Septimus de Valyria, ancien Duc de Bourgogne, et mon courageux cavalier de ce soir.
Je ne sais si je mérite autant de compliments, mais je suis ravie de faire votre connaissance votre Grâce et très honorée de pouvoir vous revoir Votre Altesse Royale.
A ses mots, elle ajouta un chaleureux sourire, sourire que tous ceux qui avaient été clients à l'Atelier pouvaient connaître. Puis elle ajouta :
Connaissez-vous le propriétaire des lieux ou bien est-ce la curiosité qui, comme moi, vous a poussé à répondre à l'invitation ?
La Renarde était là, debout, figée, telle une statue que l'on aurait pu croiser dans des expositions. Ses yeux décrivait les moindres faits et gestes des convives, constatant sans mal qu'elle était bien seule et qu'il lui était tout aussi difficile d'aborder les inconnus alors même qu'elle travaillait dans un Atelier. Etait-ce l'univers de tissus, d'aiguille et de fil, un univers dans lequel elle se sentait à son aise qui l'a rendait alors si joviale, si avenante ? A cet instant, la brune ne pouvait se contenter que de cette explication. Les mains toujours jointes, elle avait hésité, regardant la sortie, à reprendre le chemin par lequel elle était arrivée. Les convives intégraient petit à petit le grand salon. Tous avaient fier allure aussi laissa-t-elle échapper un léger soupire. Il était inutile d'insister... Elle n'y arriverait pas, elle n'aurait aucun sujet de discussion et, semble-t-il personne avec qui converser pour commencer. Dans sa tête, la Renarde écrivait déjà les mots d'excuses qu'elle adresserait dans les prochains jours au propriétaire de ces lieux.
[Dans le Grand Salon, avec Alvira et Septimus]
Alors qu'elle commençait à rejoindre la sortie, aussi discrète que possible, elle vit arriver Alvira, accompagnée d'un cavalier. Elle ne l'avait jamais croisé auparavant. En cet instant, prendre ses jambes à son cou était inutile et elle était ravie de pouvoir saluer le Dauphin avec qui elle avait eu loisir de converser nombre de fois. C'est donc avec le plus grand des courages, qu'elle allait se présenter à eux, encouragée par la gentillesse d'Alvira. S'inclinant comme le voulait la bienséance, elle se redressa à l'évocation de son nom.
Je vous présente Elysandre, une couturière de talent et jeune femme formidable. Certaine des robes que j'ai le plaisir de porter émane de ses doigts d'or. Elysandre, voici Septimus de Valyria, ancien Duc de Bourgogne, et mon courageux cavalier de ce soir.
Je ne sais si je mérite autant de compliments, mais je suis ravie de faire votre connaissance votre Grâce et très honorée de pouvoir vous revoir Votre Altesse Royale.
A ses mots, elle ajouta un chaleureux sourire, sourire que tous ceux qui avaient été clients à l'Atelier pouvaient connaître. Puis elle ajouta :
Connaissez-vous le propriétaire des lieux ou bien est-ce la curiosité qui, comme moi, vous a poussé à répondre à l'invitation ?