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Aphrodite Acte 2 réouverture: Willkommen, Bienvenue, Welkom!

Ambre_m
    [ Grand Salon, Montparnasse, Lucas ]


    Les affutés parcourant toujours la stature devant elle, un sourire fin se dessinant sur ses lèvres en ressentant une pointe d’insolence dans la voix, déportant son regard sur la boite précieuse et le contenant de celle-ci et l’interrogation posée, insolence, curiosité un savant mélange qui donnait un certain charme à Montparnasse et attirait l’intérêt de la Blonde Créatrice.


    - Je ne lorgne personne je salue simplement de manière silencieuse un homme connu, j’ajouterais même que si mon intérêt était porté vers lui je vous aurais gentiment laissé en plan.


    Petit silence le temps de prendre une gorgée, laissant le liquide rouler sur le palais epour en découvrir les arômes.

    - Pour cette boite non elle n’est pas destinée au Maitre comme vous dites mais à l’Aphrodite et pour l’heure je peux la tenir moi-même mais je vous remercie de cette attention.

    Répondre à la curiosité sans vraiment y répondre, un jeu qu’elle jouait bien souvent, laissant à nouveau ses azurs parcourir l’assemblée, elle retroussa le nez au passage de Lucas, humant son odeur, tentant vainement de se faire une idée de la fragrance portée mais cette dernière était pour l’heure noyée dans celle des autres, abandonnant l’initiative de définir ce que contenait l’essence portée elle tourna les talons pour prendre la direction de l’extérieur ayant besoin de décharger le nombre incalculable de senteurs qui encombraient son nez, se retournant juste avant de passer la porte vers Montparnasse.

    - Vous venez ou vous restez dans cet univers confiné ?

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Loyse.
[Avec Julien, Isthara, Calico, Elle, Lucas ]

Un regard incrédule ornait les émeraudes de la brunette.
Où on est ? Si seulement la Cetzes le savait vraiment ... Mais elle avait un sérieux doute et se sentit soudainement un peu mal à l'aise.
La tornade blanche prit la parole avant que la jeune fille ne put émettre le moindre son en direction de la sauterelle et elle confirma la sensation que ressentait Loÿse. Mais la réaction de Tara lui tira un sourire amusé.
La bâtarde n'était pas très au fait des choses mais elle avait bien compris ce qu'il se passait et elle trouvait la situation plutôt cocasse.
Un rire s'échappa des lippes de la brune alors qu'une femme s'approche d'eux et s'adresse au petit groupe.
Elle s'approcha de la blanche et lui murmura :


Je vous promets de ne rien dire à ma mère, je m'en voudrais si elle venait perturber vos nuits.

"Et Dieu sait ce qu'elle verrait !" aurait elle surement du rajouter.
Elle écouta attentivement Elle et lui sourit pour ensuite attendre qu'ils soient présentés pour entrer dans le Grand Salon


[Avec Julien, Isthara, Calico et Elle grand salon]

Ils avaient pris place sur les causeuses alors que leur guide leur vantait le vin servi. Elle ne connaissait rien à l’œnologie et sa découverte se faisait peu à peu alors la brunette regarda la robe et passa le bout de son nez au dessus du verre (il paraît qu'il faut le faire)
Son regard se posa sur Tara quelques instants quand la femme s'adressa à elle.
Elle sourit timidement et la remercia d'un signe de tête quand elle prit congés.
La brunette observait la galante qui partait se posant une multitude de questions sur son travail ici même.
Son visage se tournait inconsciemment vers la destination de la femme et elle aperçut un homme qu'elle connaissait. Le Chancelier et elle s'étaient rencontrés il y a quelques temps, évoquant ainsi le souvenir de sa mère. La rencontre fut plutôt agréable et la brunette posa alors son regard sur lui. Elle tourna la tête vers ses compagnons et se leva gardant son verre en main.


Veuillez m’excuser je reviens tout de suite, je vais saluer un ami.


Elle leur sourit et se retourna pour rejoindre le Duc de Vichy quand elle stoppa net, se sentant bien gourde "entre deux" ... Derrière elle, les corbeaux en pleine conversation et en face, elle regardait le Chancelier en bonne compagnie. Un léger sourire embêté apparut sur ses lèvres charnues et la brunette prit son courage à deux mains se plaçant alors en briseuse d'ambiance, cassant purement et simplement le coup d'Ysaoth ... Ah ah !

Bonsoir Chancelier,

Puis elle posa un regard innocent vers le couple


Oh ...Je dérange peut être ?
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Lucas.

      — Grand Salon. Proche du pavillon de chasse avec Elienore —


Galant. Pour alléger le texte, certains pourraient être tentés de faire usage de soi-disant synonymes. Ils étaient pourtant tous trompeurs. Il n’y avait pas d’autres termes adaptés à celui du rôle qu’il tenait à l’Aphrodite. Oui. Galant, il était. « Elle », Montparnasse et peut-être d’autres avaient été recrutés par Flav en utilisant des arguments que nous pouvons qualifiés d’économique. Sur Lucas, Flav avait joué une autre type de carte. Le Maître n’avait pas de soucis financiers. En revanche l’avocat qu’il avait été usait de manières que nous pourrions gentiment qualifier de peu orthodoxes et qui ne plurent pas à certains. À Paris plus qu’ailleurs, les ennemis peuvent être tenaces et dangereux. Si Flavien savait tout cela et en avait usé, le Maître s’était toujours demandé si le gérant avait eu conscience de l’autre corde sensible sur laquelle il pouvait jouer avec lui: son attirance irrésistible envers la beauté féminine. Alors Galant? L’Aphrodite était à la fois sa prison et son paradis terrestre, un monde qui était le sien, un monde où il se mouvait avec aisance…

…Et un monde dans lequel il fallait respecter quelques conventions qu’il avait volontairement fait sienne parce qu’elles lui convenaient. Les galants ne dirigent pas. Ils ouvrent des portes et laissent leurs partenaires d’un soir le soin de choisir celles qui leur convenaient le mieux, voire de n’en prendre aucune ou même d’en ouvrir une autre. Un galant qui n’ouvrait aucune porte n’était pas un galant. Un galant qui dirigeait ne l’était pas non plus…sauf si on l’y invitait explicitement. Lucas le savait: c’était ce dernier danger qui le guettait à l’Aphrodite; Imposer ses propres désirs au détriment de celles qui entraient ici pour requérir ses services, combiner l’avocat dominateur et contrôlant qu’il avait été avec le galant qu’il était devenu.

A la duchesse de Vichy, portes fut proposées et dans les sous-bois elle l’accompagna. A sa grande surprise, ce fut elle qui ouvrit la suivante. Elle lui fit une première concession et non des moindres. Les angloys appelaient cela « The art of teasing »*. Ce fut d’abord de ses titres qu’elle se défit ce soir-là. Il est des atours dont les dames de qualité savent se délester avec élégance pour attiser le désir des hommes. Celui-ci en était un. Il est des regards qui, sans se faire de velours, savent remercier et s’incliner devant un coup de maître. Avait-elle perçu celui qu’il lui offrit? Avait-elle capté l’éclat particulier de ses brumeux qui se posèrent sur ses lèvres lorsqu’elle apprécia une fois de plus la saveur boisée du Figeac? Détecter le jeu de la séduction lorsque qu’il s’initiait faisait partie de son travail. Il y était habile. L’était-elle tout autant?

Le toast qu’il lui proposa fut accepté. Un autre portillon avait été ouvert par ses soins et elle le franchit à son tour. Lorsque, les poignets enchevêtrés, le Dentraigues plongea ses lèvres dans le rubis alcoolisé, ce fut dans ses prunelles aux teintes chlorophylliennes que ses brumeux s’égarèrent, un regard plus intense que le premier, un regard qui, ô sacrlège, enfonçaient des portes pour lesquelles elles ne lui avaient pas encore donné les clés.Commettait-il un impair? Un crime de lèse-majesté? L’homme aimait parfois être sur la corde raide. Il s’y était déjà brûlé les doigts. Il avait aussi gagné gros parfois. Ce soir, il était d’humeur à prendre des risques mesurés.


- Et que pensez-vous des loups solitaires Elienore? Ceux qui se montrent parfois arrogant avec les Alpha? Ceux qui font fi de leur autorité et qui osent ce que les autres ne se permettent pas? A Paris, les loups solitaires sont nombreux et l’on dit qu’ils se mangent entr’eux.

Il en savait quelque chose, lui, qui avait encouru les foudres d’Alphas qui s’étaient sentis spoliés dans leurs affaires personnelles, qui n’avaient pas aimé voir leur promise s’égayer entre ses bras. Insolence ou art de la séduction? Il détourna son regard de la duchesse, l’amenant à le suivre jusqu’à venir se poser sur son époux au moment où celui-ci faisait découvrir de façon sensuelle à Rose les charmes des rondeurs teintées d’érotisme d’une horloge ancienne. Lorsqu’il eut la certitude qu’elle avait aperçu la main du duc de Vichy guidant celle de la galante, il détourna la tête des ces derniers et reposa son regard sur celui d’Elienore, un regard aussi léger que celui d’une main qui s’insinue sous le tissu léger d’un corsage pour effleurer le satin d’une peau exacerbée par une brise estivale.

- Le duc de Vichy est sans conteste un Alpha…

Il avait volontairement omis les termes d’ « époux » ou de « mari ». L’appeler par son prénom? Il ne pouvait se le permettre.

- … Et c’est une biche aux accents de louve qu’il a attiré dans ses rets, une séductrice aux talents indéniables que d’autres Alphas…ou jalouses… ne manqueront de tenter de lui soustraire. Mais me tromperais-je si je pensais que ce soir vous avez l’envie de croiser la route d’autres slphas?

Il posa son verre vide sur la table et lui tendit le bras gauche, l’invitant à le prendre et ajouta sur un ton invitant:

- Souhaitez-vous qu’un loup solitaire vous aide à découvrir les alphas qui terrent ici, ce soir, à l’Aphrodite? N’est-il pas plus intéressant d’explorer les sous-bois en galante compagnie? Ce soir, je puis être votre guide…si tel est votre bon plaisir.

D’un mouvement gracieux de la tête, il lui fit remarquer les musiciens actuellement au repos.

- J’ai mis au défi une amie de faire danser un austère bourguignon. M’accorderez-vous que nous les accompagnions? Ou est-ce trop impudent de ma part que de vous faire tourner la tête? Et puis, ne devons-nous pas montrer au duc de Vichy et à la belle ensorcelée que nos pas de deux sont aussi élégants que les leurs?

« Dans le pavillon de chasse, vous plûtes au Roy. ». Il n’était pas un roy, juste un galant. A cet instant, ce fut dans cette direction qu’il l’emmenait. Dans le pavillon de chasse…




* L’art de provoquer, de taquiner.

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Verrazzano
[Devant l'Hôtel Particulier - En attente de sa rousse]

S'il avait longtemps attendu l'occasion d'une telle soirée ou seule la satisfaction des sens en compagnie de son épouse primerait sur tout le reste, il en était devenu tout autre depuis qu'il lui avait avoué sa terrible faute, d'avoir succombé une fois de trop à cet appel de la chaire qui pouvait à la fois le rendre tel un amant passionné tout comme cela pouvait s'avérer être une réelle malédiction. Braver l'interdit, prendre ce qui ne lui appartient pas... deux choses qui faisaient immanquablement partie des traits de caractère du mercenaire et qu'il allait, selon lui, regretter plus que quiconque. Car connaissant le tempérament parfois explosif de sa femme, il pouvait être certain que son inconduite allait être vengée au cours des heures à suivre et de cela, il tentait d'en cacher la crainte sur son visage presque impassible.

L'attente se faisait longue tandis qu'il attendait devant la calèche le dévoilement de sa seconde moitié. Le faisait-elle languir volontairement pour mieux le laisser à ses inquiétudes ? D'un pied empreint de nervosité qui s'abattait sur le sol, son regard était incapable de quitter la moindre seconde l'entrée de leur hôtel, prêt à dire à tout moment à leur cocher qu'ils pouvaient finalement se passer de ses services.


- Elle va m'le faire payer, c'est sûr qu'elle va l'faire. Dit-il à sa propre intention.

Verrazzano lança un bref coup d'oeil renfrogné en direction de leur conducteur qui fît mine malgré tout de ne pas avoir entendu ses paroles. Un court moment de distraction durant lequel la raison de son attente s'aventura enfin à l'extérieur. Et comme il s'y attendait, cette dernière cachait manifestement quelque chose sous sa cape bien refermée. Mais c'est sans se risquer à dire un mot qu'il grimpa à sa suite pour prendre place face à elle. Un simple raclement de gorge et ils était en route vers l'Aphrodite pour un voyage qui se passa surtout en un lourd silence.


[À l’entrée, avec Anaïs et Ysendre.]


Arrivé sur les lieux, il fût le premier à descendre de la voiture afin de tenter une maladroite approche histoire d'apaiser quelque peu cette atmosphère chargée de ressentiments à son encontre. D'une main tendu, il l'invita à s'en saisir pour lui éviter la peine de perde pied, mais c'est plutôt l'effet d'une gifle froide au visage qu'il reçu pour seule récompense lorsque sa rousse ignora l'attention. Mais soit, vu comment sa compagne pouvait se montrer farouche, cela n'avait rien de surprenant. Non, ce qui le mit en rage, c'est plutôt l'attitude désinvolte avec laquelle elle se déhanchait pour attirer sur elle les regards indiscrets. Le même balancement dont elle savait si bien faire preuve pour le mettre en appétit. C'est toutefois en silence et la mâchoire serrée de contrariété qu'il lui emboita le pas pour pénétrer dans cet antre des plaisirs qu'il avait auparavant eu l'occasion de fréquenter quelques fois. Un sentiment de colère auquel vint se mélanger une certaine dose de jalousie lorsque la cape fit place à une robe des plus attrayante, d'un rouge qui se mariait merveilleusement bien avec sa chevelure écarlate dont les mèches retombaient en une cascade des plus envoûtante. Même s'il avait fait l'effort de porter une tenue élégante pour l'occasion, il devait admettre que celle-ci semblait tout à fait austère comparée à la sienne. L'azur masculin se détourna rapidement afin de lui cacher cette irrésistible envie de la toucher qui s'emparait de ses pensées, de ce trouble qu'il ne voulait pas laisser paraître. Loin d'être dupe, il se savait coincé dans cette soirée qui prenait peu à peu les allures d'un nid de vipères prêtent à prendre ce qui devait appartenir qu'au truand.

Avec un certain manque de méfiance peut être, les traits de son visage s'adoucirent pour accueillir ce qui ressemblait à une créature exotique mise en place pour piéger les hommes ou satisfaire le moindre de leurs besoins. Du moins, elle avait vu juste en proposant au couple de se mettre en appétit avec quelques victuailles.


Verrazzano d'Ormerach... quelque chose d'fort et qui a bon goût.

Il allait subir les frais de sa tromperie, mais au moins il pouvait toujours compter sur ce que l'Aphrodite avait de mieux à offrir pour se plonger dans une torpeur qui rendrait les choses plus supportables.
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Elienore
[Grand salon. En chemin vers le pavillon de chasse avec Lucas ]

La Duchesse de Ravel avait été abandonnée, avec une facilité déconcertante, au profit d'Elienore. Ce dépouillement volontaire lui laissant une sensation de légèreté. Cet homme, qu'elle ne connaissait pas encore quelques instants plus tôt, en la nommant simplement par son prénom lui offrait un sentiment de liberté grisante.

La première passe du jeu avait été acceptée, un premier défi a relever. Elle se laissa guider par le galant, maitre expérimenté alors qu'elle se transformait momentanément en élève studieuse. Les poignets s'entremêlent, leurs peaux dénudées à cet endroit se frôlent à peine. Immanquablement les visages se rapprochent pour porter les coupes à leurs lèvres. Le regard, dont elle découvre la nuance exacte de brume, plonge dans le sien. Intense, presque inquisiteur, s'y ancrant comme s'il voulait la sonder jusqu'au fond de son âme. Une chaleur, qui n'est pas uniquement due au breuvage qui coule dans sa gorge, se répand dans tout son corps. Pour la première fois elle se sent troublée et elle cille. Un simple battement de cils, pouvant être pris pour une coquetterie bien féminine. Elle n'est pas encore prête à se dévoiler entièrement. Chaque chose en son temps. La séduction est un processus lent et délicat. Il faut parfois faire un pas en arrière pour mieux y revenir. La question amène sur sa bouche, encore humide de vin, une petite moue de concentration songeuse.


Le loup solitaire ne répond a aucun code. Il est impulsif et se laisse guider par son instinct de survie. Peu lui importe que l'Alpha veille sur la biche, s'il a faim il va s'en repaître sans remord.

Son instinct a elle lui disait que Lucas faisait partie de cette race là. Il était son propre maître, sachant jauger le degré du danger auquel il s'expose, décider si cela en valait la peine ou pas.
Le regard du Dentraigues s'évade à nouveau vers cette partie du salon où se trouve l'homme qui partage sa vie. Curiosité féminine oblige, elle fait de même. La main qu'elle connait si bien, celle qui parcoure les courbes de son corps pour le faire frémir de plaisir, recouvre une main féminine inconnue. La vision a quelque chose d'envoutant par la sensualité qui s'en dégage. En l'accompagnant à l'Aphrodite elle craignait d'être confrontée à ce genre d'images. La réputation d'Ysaoth n'est pas sans fondement, elle le sait et il ne lui cache rien. Pourtant entre savoir et être le témoin d'un jeu de séduction avec une autre femme est bien différent. Du moins le pensait-elle jusqu'à ce moment. Elle constate qu'aucune pointe de jalousie importune ne vient la poignarder sournoisement. Au contraire, elle en tire une sensation de satisfaction personnelle. Sortir sans encombre de sa "zone de confort" lui donne plus d'aplomb. Si les yeux que Lucas porte sur elle sont devenus aussi doux qu'une main prodiguant quelques caresses intimes, ceux qu'elle lui réserve brillent d'une flamme incandescente. Sa voix se fait plus veloutée, teintée d'une pointe d'audace.


Il l'est indubitablement...Mais le loup solitaire a aussi pour rôle de rappeler à l'Alpha que rien n'est jamais définitivement acquis...

Les émeraude se porte une nouvelle fois sur ce "couple", détaillant un peu plus la galante auquel elle n'avait pas porté grande attention. Elle découvre des similitudes avec elle même. Un corps souple et fin sans volupté excessive mais pas pour autant dénué d'intérêt, élégante, même couleur des yeux et des cheveux. En somme rien de nouveau à l'horizon. La toute jeune fille qui s'approche, à peine sortie de l'enfance ne lui cause pas davantage de tourment.
Lucas la sort de son expertise froide. Un petit rire s'échappe de sa gorge, comme la cascade fraiche d'une source dans une clairière, sous le soleil brûlant de l'été.


Je ne doute pas de ses talents, j'irais même jusqu'à dire que je les souhaite excellents pour leur plaisir. Mais ne vous y trompez pas Lucas, sous mes airs de biche inoffensive couve tout autant une âme de louve.

La suite n'avait pas besoin de réponse. Il ne se trompait pas ou tout du moins pas totalement. Croiser d'autres loups oui, sans doute possible, mais pas forcément un autre Alpha. Elle en avait un et n'était pas prête à l'échanger pour plus d'une soirée. A son image, elle déposa la coupe à présent vide et plaça sa main sur le bras qu'il lui présentait, répondant à l'invitation. Il lui ouvrait des portes inconnues, lui faisant entre voir des promesses de délices souvent imaginés, pas encore explorés.

Je n'aurais pu espérer meilleure guide sur ce terrain arboré et m'en remets totalement à vous pour découvrir tous les plaisirs que l'Aphrodite peut offrir.

Comme pour le toast porté, elle le laissait prendre l'initiative, aimant particulièrement cet état de fausse soumission. L'expert de la séduction et la novice des lieux, partant à la conquête d'un parcours pour le moins initiatique.
Il attira son attention sur les musiciens qui attendaient probablement un signal pour se mettre en branle. Elle hocha la tête, amusée. La perspective d'une danse avec un loup solitaire sous le nez d'Ysaoth la mettait particulièrement en joie.


Un austère bourguignon, la pauvre! Vous n'êtes guère charitable.
C'est avec plaisir que je vous aiderez a relever ce défi...jusqu'à en perdre la tête s'il le faut.


Elle espérait tout de même avoir à ses yeux plus d'attraits qu'un austère bourguignon.
Sur cette dernière pensée, elle se laissa mener vers le pavillon de chasse, ses loups et ses réjouissances diverses. Fidèle à sa devise "Quo Fata Ferunt"*


*Là où les destins l'emportent!
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Bakhtan
[Dans le grand salon, avec Axelle, Kheldar, Xalta et Kronembourg]

En Flandres, une "Joyeuse Entrée", c'est toujours un évènement, certes Axelle et lui ne sont pas des régnants qui vont à la rencontre de leurs sujets, mais ne vont ils pas de loin régner sur cette étrange fourmilière qu'est l'Aphrodite?

Justin pense qu'en ayant Flavien dans ses employés peut dormir sur ses deux oreilles, il sait que l'homme jamais ne le trahira, il sait aussi que les moindres faits et gestes de leurs employés seront passer au peigne fin.

Aussi le Duc d'Aunou ne viendra à l'Aphrodite que lorsqu'il sera fatigué de ses parties de chasses, de la politique qu'il affectionne et de son petit duché. C'est une dote des plus étranges, et pourtant c'est une dote parfaite pour lui!

Ils font leurs premiers pas sur les soyeux tapis de l'endroit et il se met à sourire en coin aux paroles de la futur duchesse d'Aunou qui peine un chouya à trouver la meilleure formule pour présenter son promis. Ou bien, est-elle face à un des ses anciens amants? Il sera temps de lui demander ultérieurement, de toutes façons, la nouveauté de la situation, est plus qu'une excuse valable à un petit balbutiement.


Je suis enchanté, et ravi que vous ayez répondu favorablement à nos invitations.

Il n'a pas vraiment compris qui est qui à la base, mais il sera toujours temps de rectifier le tire plus tard. Et de tendre l'oreille au moindre patronyme prononcé. Il n'a finalement invité personne, et ce pour des raisons qui en fin de compte lui échappe, comme si avec ce mariage, il voulait tirer un trait définitif sur une partie de sa vie. Il se répète intérieurment le nom du messire qui vient de se présenter comme pour mieux se le remémorer, Eddard Lablanche d'Abancourt

La broche est rouge, je ne compte pas le moins du monde transformer... notre Axelle.

Je vous remercie d'avance pour vos services, tout en espérant qu'ils ne devront pas trop souvent faire appel à vous ici lieu, c'est que ça ferait désordre!

Tandis qu'Axelle s'éclipse dans un murmure, il se surprend à lui répondre sur le même ton.

Oui mais ne me laisse pas trop longtemps seul...

C'est qu'il ne connaît en fin de compte personne ici. Enfin presque...Arrive Messey qui malgré son sourire, ne parvient pas du tout à rassurer Aunou

Déjà utiliser vous dites? Vous avez renfermé une invitée? Mais pourquoi donc? Et soyez sage tout de même...

La fin de la phrase est dite la gorge nouée. Il ne peut s'éloigner du groupe duquel on vient de le présenter, et ce malgré ses multiples interrogations. Il le suit du regard, bien décidé à aller lui demander des comptes dés que l'occasion se présentera, enfermer une invitée? Mais quelle mouche avait bien pu le piquer?

Perdu dans ses pensées, tandis que la porte s'ouvre pour laisser sortir Gysèle, il lui semble entrapercevoir le visage de la Hache, celle avec qui il était venu en ses lieux pour la première fois! Il secoue la tête comme pour effacer cette image fugace, sur une porte qui se referme, sans doute la lecture de la fiche en début de soirée, lui joue des tours alors qu'il n'a encore rien bu, comme Messey, sans doute devrait il commencer à boire!

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Maximilien_guise
    [Rousse. Blonde. Re-rousse & «  tschüss ! ».]

La cape au bras, une coupe de vin déjà à paume scotchée, il n'aura eu le temps de faire que quelques pas en le salon, et de ne reconnaître qu'une paire de visages, béryls balayant, avant de se figer devant l'improbable.

L'Aphrodite vous souhaite la bienvenue. Ne prenez pas la peine de vous présenter, j'ai recouvert ma chambre de portraits de vous, je suis une vraie admiratrice !

Gygy. Apparue à sa vue telle brillante Vénus en ciel de berger maudit ; Gygy, éclair d'insolence, lutin morveux, venu fendre en deux, une fois encore, rétine d'un œil trop soucieux. Il en est qui se pourront vanter être sous bonne garde d'un ange. Lui, Prodige ne s'en serait guère contenté. Dans sa quête inconsciente mais non moins perpétuelle d'anormalité, il a pris pour veilleurs – plus ou moins consentants – à la place, poignée de créatures étranges : un Cerbère, une Ophélie. Et récemment, donc, le tendron qui lui fait ici face, armé comme toujours sauf occasions guiséennes de sien cuivre précieux, véritable aimant à regards libidineux.

Gygy, qui, non pour déplaire, flagorne un peu.

Merci bien. Et pour ce, soyez sûre que je penserai à vous, s'il me faut trouver favorite aux temps prochains.

Elle offre révérence et lui n'en fait que sourire trop large. Puis elle disparaît, le laissant bec à nez devant collègue étonnée :

Je n'aurai pas cru Gysèle recruteuse.

Sans gène, sans hâte, l'azur noble coule sur celle qui à lui s'adresse. L'iris fait liquide s’insinue tranquille et dévale : chaque trait, toute courbe, tout relief visible est abreuvé d'attention, de l'amont vers aval. Et ceci fait, zieutant à nouveau mais de loin Gysèle, idole des pucelles répond à oiselle :

Ne croyez pas trop aux évidences. Cette naïade-là, premièrement, serait foutue d'aller débaucher le Saint-Père, en tout sens de terme, s'il lui prenait envie de ce faire.

De revenir à elle :

En second, je laisse volontiers à d'autres l'honneur de servir Aphrodite quand, sur Mont, j'ai l'heur, moi, d'avoir Arès pour prénom.

Arès, dieu à la con. Frayner n'aurait-il pas eu mieux fait, pour s'assurer l'impression, de choisir le premier beau gosse venu au rayon Mythologie et de ridiculement jouer ensuite du sourcil, s'étant, modeste, proclamé Apollon ? Non. Arès donc, pour plusieurs raisons :

En premier, tout gros naze qu'ait pu être le Mars grec, il n'en fut pas moins dieu de la guerre. Et puis attention, hein ! Pas un dieu de la guerre gentil ! Un vengeur. Destructor ! Ensuite, parce que Maximilien se souvient avoir lu un jour, quelque part, qu'Arès était tant et tant haï de ses divins congénères, qu'on le finit par désigner comme « le dieu à qui tout honneur est refusé parmi les dieux » – et ça, ça a quand-même quelque chose d’irrésistiblement tragico-badass, sérieux. Enfin (et beaucoup) parce que celui ou celle qui en aura appris un peu sur le sujet, sait que le gus était l'(un des) amant(s) d'Aphrodite. En resituant la chose dans le contexte, voilà qui – pour lui au moins, et pour cause – fait plutôt pas mal sens.


Et parce que le fait de le dire l'a mis provisoirement d'humeur tragédienne, il poursuit, justifiant sien choix des quelques paroles empruntées à hymne que voici :

Cœur hardi, aux mains robustes, infatigable, fort par la lance. Maître absolu de l’adversaire.

Demi-sourire consenti, il s'incline sur ces mots – théâtral, ironique, léger. Léger, car voilà ce qu'il doit être, quoi que cœur hardi en râle, maintenant et ici. Il ne le restera pas longtemps, toutefois. Car, au hasard d'un regard bêtement attiré par quelque mouvement, là, sur le côté, d'Arcy redevenu mortel se pète mentalement la gueule du haut de son Olympe. Il est là, l’Héphaïstos d'époux en devenir. Forgeron boiteux, moche – moche oui, parce qu'ainsi le veut-il, pardi ! – et surtout, surrrrtout près, tellement près, trop près de Sa dame. Stupide jalousie, sans qu'il n'y puisse rien, aux tempes aussitôt lui grimpe. En l'esprit, et des yeux aussi sans doute, baron à mort violente et douloureuse duc condamne. Il en tressaille. Mais, parce qu'il faut tuer d'abord l'instant et vite, il cligne ensuite, pour voir le wagon fou de ses pensées retrouver rail.

Le temps d'avaler la boule de plumes coincée à sa gorge, et vaillant fils du griffon en hermine refait sienne fierté féline. Pour prendre congé de l'interlocutrice :


Excusez-moi. L'on m'attend, dehors.

Mensonge. Personne ne l'attend et s'il lui faut sortir, c'est qu'à peine arrivé il veut lâchement fuir. Mais pas sans aller trouver rouquine alliée. Pas sans, au dos d'icelle et à hauteur de reins, glisser une main. Puis à oreille se pencher. Pas sans oser poser non plus, fi faisant de ce qu'il pourrait interrompre, à sa joue un sage baiser – après lui avoir, sotto voce, lâché:

Si tu me cherches, je serai dehors, ici...ou à l’hôtel de Nesle cette nuit.

Prendra comme veut, ouais. Et sur ce, il va tout droit vers l'entrée. Envie (op)pressante de se repoudrer le nez.
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Lucas.

      — Grand Salon. Cherchant la clé du pavillon de chasse avec Elienore —


Elle avait l’art et la manière de séduire. La duchesse était de celle qui connaissait les règles du jeu. L’avait-elle souvent pratiqué? Il ne le savait pas mais elle maitrisait cet art à la perfection. Ses répliques avisées, ses gestes surs, le regard qu’elle lui octroyait, tout cela dénotait d’une habileté qui ravissait le Dentraigues. La question était maintenant de savoir jusqu’où elle désirait que le galant pousse le jeu. L’homme se devait de viser juste: trop court et il serait indubitablement décevant. Trop loin et il e pourrait être qu’insultant et dommageable pour la réputation de l’Aphrodite. Pour sa réputation, pour le plaisir d’Elienore et pour le sien, pour l’image de l’établissement parisien, il se devait d’être à la hauteur de la situation.

- Puisque tel est votre bon plaisir, allons donc découvrir les loups de l’Aphrodite. Me faites-vous confiance? Je vais vous proposer une visite guidée…à ma façon…

Bras dessus, bras dessous, il l’emmena lentement jusqu’au centre de la pièce, au milieu des galants et des invités, là où elle ne pourrait se soustraire à aucun regard. Il fit halte, se tournant totalement vers elle pour un face-à-face des plus intime où la force de son regard était à lui seul porteur de toute l’indécence qu’il pouvait se permettre. Des brumeux qui s’arriment à ses émeraudes et qui lentement les amènent jusqu’à ses lippes féminines, un regard équivoque qui se passe de commentaire. Ses prunelles s’effilochèrent alors le long de son cou, serpentant sur la rondeur d’une épaule , s’entrelaçant autour de son bras, emprisonnant son poignet dans un fil de sensualité tissé par le charme qui émanaient de ses yeux. Il obliqua un instant vers son visage, à la recherche d’une bribe d’hésitation, de remords , de regrets. Il n’y trouva que l’envie de poursuivre plus avant. Avait-il vu juste? Il le saurait sous peu. Sa senestre vint chercher la main dextre de la duchesse aux bois-de-velours. Ses doigts caressèrent la paume de celle-ci et se refermèrent sur les deux dernières phalanges de ses digitales. Il se courba légèrement, porta leurs mains jointes à ses lèvres. Le souffle chaud de sa respiration fusa sur le velouté de sa peau, s’enroula autour de ses poignets pour finir par se dissiper le long de son bras, sous l’étoffe de sa robe. Ses lippes effleurèrent le dos de sa main, s’abandonnèrent un peu plus longtemps que ne le préconisait l’étiquette. Lorsque le baise-main tira à sa fin, il fit glisser ses doigts le long de ses phalanges, marquant un temps d’arrêt, comme une hésitation, un regret avant que le contact ne soit rompu. Et un petit caillou fut ainsi ramasser sur le chemin du pavillon de chasse.

Brisant une autre chaîne, il entra alors dans le périmètre de confort d’Elienore. Il se releva, son visage s’approchant du sien. Il distillait en elle le venin de la séduction goutte après goutte, tissant sa toile pour lui denier toute possibilité de repli, pour briser les dernières appréhensions qu’elle pouvait avoir et l’amener à lui au moment opportun. Ses lèvres n’étaient plus qu’à un pouce des siennes, son regard projetait les flammes du désir au coeur de ses émeraudes. Au dernier instant, il dévia sa trajectoire et sa joue effleura la sienne dans le mouvement qui les amena près de son oreille. Ses mèches de cheveux flirtèrent avec le visage du Dentraigues lorsqu’il lui souffla sur un ton confidentiel


- Faites moi cependant la promesse de me revenir une fois la visite terminée. J’ai certains lieux qu’il me faut vous faire découvrir.

Le sourire qu’il lui envoya alors fut une invitation à patienter quelques instants. Il se dirigea prestement vers le groupe de musiciens, discutant quelques instants avec ces derniers. Le galant semblait exprimer ses souhaits auxquels ils répondirent par l’affirmative en enchainant les hochements de tête sur un rythme rapide. Satisfait, il revint alors au centre de la pièce, captura la senestre d’Elienore et la haussa dans les airs avec élégance un peu en dessous du niveau de leurs épaules. Élevant la voix, il s’adresse à l’assemblée.

- Nobles dames, beaux seigneurs, l’heure est à la danse! La volte attend les plus hardis d’entre nous. Messires, invitez donc votre partenaire à venir vous rejoindre au centre de la salle. Faites la virevolter dans les airs, défiez-la d’un simple regard et au coup de cymbales…Changez de partenaire!

Le défi avait été lancé. Lucas chercha du regard « Elle ». Puis Ysendre. Puis Cassandre. S’il y avait au moins trois dames prêtes à embarquer dans cette initiative c’étaient bien elles. Il se retourna ensuite vers Elienore. Il était à peine à un pas d’elle. il baissa légèrement la tête, remonta le regard pour venir défier celui de la duchesse. Il plaça sa dextre sur sa proche hanche et attendit que les premières notes de musique flottent dans l’atmosphère libertine de l’Aphrodite. Quelque part, ces brumeux-là venaient d’ouvrir la porte de pavillon de chasse, invitant deux émeraudes à s’y engouffrer en toute confiance. Avait-elle glissé la clé dans sa main?


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Sabaude
[Côté Picole - Dauphin déshydraté - Sabaude prêt à s'enivrer. ]


Sage est le deuxième prénom accolé à Sabaude depuis que le Bel Orage gronde, sublime, dans son ciel. Il ne saurait en être autrement, et chaque grain de son être s’écoule en un flot dompté depuis les cimes de leur intimité. L’onde qu’il incarne est la propriété de la figure flamande dont son regard cherche à capter le reflet sur la surface polie du verre qu’il repose, soudain sorti de sa rêverie.

Hum... Que me conseilleriez-vous à cet instant ? 

La voix du Dauphin échappé de son bassin royal a attiré son attention et fait naître l’envie d’un moment d’échanges badins hors du cadre des Offices.

Du cidre, Votre Altesse, ou un vin de noix. Mais je crains que ni l’un ni l’autre ne soient proposés ce soir. M’accorderiez-vous de glisser à l’oreille de Sa Majesté l’idée de faire de ces breuvages la référence de tout événement mondain? En échange je puis vous proposer de vous faire visiter les bains de l’établissement. On dit que leur seule vision soulage l’âme et le corps du poids des jours.

Réalisant qu’il venait de proposer au cétacé de faire trempette à l’écart de la fête, source de confusion, la sienne s’illustra d’une légère coloration sur ses joues. Il s’empressa de verser à la jeune femme un peu du vin de la première carafe sur laquelle sa main se posa.

Je vous conseille un peu d’imagination pour l’enchanter et voyager entre des pieds de vignes sur des coteaux ensoleillés, éventée par quelques éphèbes.

Sur un claquement de langue et des épaules haussées il annonça la couleur.

Je n’y connais rien en cette boisson faite du raisin et souvent agrémentée d’épices. Mais je sais une chose, la fonction que vous occupez actuellement vous va bien.

Il fit tinter son propre verre à celui du Dauphin, un sourire affable sur les lèvres. Détendu.

Si le temps vient à la danse, accepteriez-vous de m’en offrir une ? Il me semble me souvenir que votre messager, pour ces joutes auxquelles je fus jadis invité, m’avait laissé entendre la possibilité de vous faire évoluer en toute légèreté au son des instruments. À moins que ce ne fut là astuce pour nous attirer tous à l’événement…..

Lippe mordillée pour retenir son rire, Il attendit la réponse.
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Ysendre.
{Non loin de la porte, encore avec Anaïs et Verrazzano}

-"Verrazzano d'Ormerach... quelque chose d'fort et qui a bon goût."
Tututut ! Trop prévisible ! Le nez hongrois se froisse et un petit non non non se dessine dans le mouvement de tête d'Ysendre. La moue qu'elle offre à Verrazzano n'est pas discrète, mais telle n'était pas son intention. Le regard qu'elle porte au sien est teinté d'amusement.

Je crois que je vais vous trouver mieux que ça.
Elle se tourne vers Anaïs, légère.
Je reviens. Faites-moi confiance pour le choix.

Quelques mots glissés à l'oreille du jeune garçon qui se tient non loin, attentif aux demandes des uns et des autres, et sur un plateau arrivent deux hanaps empli du même alcool. De l'hypocras, qu'elle sert en souriant.
@ lui,

Voilà pour vous. Un vin corsé, des épices pour le réveiller et lui faire relever la tête de manière subtile sans pour autant le rendre provoquant. Il réconforte mieux que "quelque chose de fort" et il a bon goût. Comme ... tous les mets proposés à l'Aphrodite ceci-dit.
@ elle,
Un peu de miel pour adoucir le piquant du vin et pour apaiser la brûlure de son amertume. Ses vertus ne sont un secret pour personne, et la douceur qu'il ajoute au breuvage n'en éteint ni la chaleur ni la puissance, soyez en certaine. Je le soupçonne même de les magnifier.

La colère blessée de l'une, la culpabilité et la crainte mêlées de l'autre, l'attachement qui les lie et qui transparait dans leur mésentente les nimbent d'une atmosphère volcanique. Une braise par trop incandescente pourrait allumer un feu qui n'est pas celui que l'on attend dans l'univers feutré de l'Aphrodite. La magyare hésite.
Les séparer ? Les inviter à vivre chacun leur soirée à leur manière. Ne serait-ce pas entrer dans le jeu de l'une, au détriment de l'autre ? Ne serait-ce pas lui tendre un piège, à lui, dont elle a deviné si elle ne les a pas entendues, les pensées quand elle s'est présentée et dont elle a perçu la baisse de vigilance à cet instant ? Et puis ... son regard vagabonde dans la pièce un instant. Qui pour les accompagner chacun de leur côté ? Au cours de cette investigation muette, elle constate le départ de la Dauphine, la présence de Sabaude à ses coté -puisse t'il la retenir- et l'abandon de Septimus. Elle le note, elle en sourit et poursuit.
Les inciter à passer -si ce n'est la soirée dans sa totalité mais tout du moins le début d'icelle- ensembles ? Ne ne serait-ce pas alors attiser ce feu qui couve entre eux que de les exposer au regard l'un de l'autre par devant tant de tentation qu'en propose la Maison ? Ne serait-ce pas provoquer l'explosion que la hongroise devine proche ? L'explosion que l'épouse devance et que l'époux craint mais au devant de laquelle ils sont venus en acceptant l'invitation ?


Divine distraction qui parvient jusqu'à elle.
L'index se lève, légèrement la tête se tourne pour offrir une oreille attentive aux notes qui s'élèvent dans la pièce.


Une volte se prépare.

Au couple dont l'humeur est au drame, entre Vengeance et Pénitence puisqu'ainsi elle les a renommés, elle dépose un message en zone neutre.

Soyez là où l'on ne vous attend pas. Laissez-vous surprendre, surprenez-vous et ...
surprenez-moi.
... laissez-vous entrainer sur un autre chemin que celui sur lequel vous êtes attendu.

Acceptez-vous cette invitation à danser avec Aphrodite et ses invités que je vous lance ?



{Au cœur du grand salon avec Septimus}

Sans se retourner pour voir s'ils la suivent ou pas, ceci leur appartenant après que la perche leur fût tendue, la magyare traverse la pièce en direction de l'objet de tous ses désirs ou presque : le parfum de la Lyre d'Eurydice qui a pris sa forme sous les traits de Septimus dans le défi diabolique que Lucas a lancé à l'étuvière.

Elle croise un bref instant le regard du Maître. Sixième sens qui toujours fait tourner les yeux au bon moment, comme c'est parfois troublant. D'un coup d'œil elle reconnait en lui l'attitude du chasseur, et en celle de sa cavalière celle la proie mais se demande qui des deux, finalement, va croquer l'autre. La biche lui semblant tout autant louve que le galant est loup. Une inclinaison légère de la tête, un sourire, un battement de cil explicite. Si en main elle avait eut un verre, elle l'aurait levé en sa direction. "Défi relevé. Bonne chasse à toi."

La silhouette de l'étuvière, enveloppée d'étoffes aux couleurs toutes aussi sobres que celles du bourguignon vers qui elle se dirige, traverse la pièce. Le gris et l'ivoire qui la drapent et épousent sa féminité la font discrète par choix dans ce décor ostentatoire, sans pour autant l'effacer du paysage. Au contraire peut-être même, la rendant visible par affichage de sa différence. Et ce ne sont ni le cristal fumé qui orne sa gorge et habille de temps en temps d'un éclat lumineux le creux de son décolleté, ni les pendants d'oreilles assortis qui dansent dans son cou au gré de ses mouvements qui démentiront cet état de fait.

Une main gantée d'ivoire se pose avec légèreté sur l'avant bras délaissé par Alvira, entrant par effraction volontaire dans la bulle de l'austère personnage. Minauder ne semblant pas être pour cet homme là la meilleure manière d'envisager les évênements pour qu'ils tournent en la faveur de la hongraise. Mais ... femme se trompe quelque fois.


Votre compagne vous aurait-elle abandonnée ?

Sur un plateau qui passe, l'autre main saisi un verre de vin doux qu'elle tend à son voisin à qui elle n'a pas encore eu l'outrecuidance de faire face directement. S'il fait le choix de ne pas s'en saisir, elle n'en sera pas décontenancée et y trempera volontiers les lèvres, elle qui n'avait qu'une main de libre, et donc pour seule possibilité celle de se priver de boisson.

Permettez-moi de la remplacer à vos cotés quelques instants ? Le temps tout du moins qu'elle revienne -ou pas- afin que vous ne sembliez pas esseulé au milieu de cette foule à laquelle vous ressemblez peu.
Un "si" avant le "peu" aurait été de trop. Eviter la flagornerie tout en éveillant sa curiosité. Tendre une perche sans la lui jeter en espérant qu'il la saisira et sans trop d'artifices se jeter à l'eau.
Dans un souffle et en baissant un peu le ton elle continue, de cette voix particulière qui est la sienne, émaillée d'un accent hongrois indéniable. Son secret à pleine voix dévoilé ferait capoter le projet pour de bon. Et si la défaite en soi ne serait pas dramatiquement dramatique, une victoire reste une victoire, toujours plus agréable pour l'égo de la brune magyare.

J'avoue que ma proposition n'est pas dénuée d'intérêt, c'est pourquoi il me serait pratique que vous répondiez par l'affirmative.

Alors elle se tourne vers lui, un fin sourire aux lèvres, cherchant du regard un assentiment qu'elle espère ardemment, aussi ardemment qu'elle désire arracher à Lucas cette victoire olfactive qu'elle pourrait substituer de temps à autre à celle, gourmande et lactée, qui l'entoure et la caractérise, celle charnelle et généreuse du figuier dont les branches croulent sous le poids des fruits qu'il porte.
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Montparnasse.
{ Dans le Jardin, avec Ambre }


La réponse n’en étais pas vraiment une mais Montparnasse aimait jouer à ce genre de jeux, aussi il lui concéda cette victoire et ne revient pas sur le sujet du paquet qu’elle tenait dans la main. Alors qu’elle allait disparaitre par la porte elle lui tendit une perche qu’il ne manqua pas de saisir :

- Vous venez ou vous restez dans cet univers confiné ?
- Et laissez échapper une si charmante interlocutrice a la langue si acerbe ? Que nenni, j’accours, que dis –je vole...

Amusé le brun emboita le pas de son interlocutrice bien trop heureux de s’éloigner de la chaleur qui régner en ce lieu. Il n’avait pas l’habitude de porter des vêtements si bien ajusté et il devait le reconnaitre, une chemise et une veste cela donne vraiment chaud. Une fois à l’air libre il se laissa un peu aller et déboutonna le bouton qui lui enserre le cou, loin du regard des propriétaires il pouvait tenter d’être un peu plus à l’aise. Il ne faudra juste pas qu’il oublie de le remettre en rentrant tout à l’heure pour la suite des évènements.

Glissant une main dans le dos de la jolie blonde à l’endroit où la courbure de la taille commence Montparnasse fit quelque pas dans le jardin en l’entrainant afin de ne pas rester devant la porte. Il respira doucement l’air et ne cacha pas sa satisfaction d’être enfin loin du brouhaha.


- Je n’aurais pas cru que ces soirée mondaine soit aussi éprouvante.

Il retira sa main et but une gorgé du verre qu’il tenait toujours en main avant de se tourner pour sourire a sa partenaire du soir plantant son regard dans le sien.

- Je ne sais qu’elle discours tenir avec vous, je suis prêt à parier que la flatterie vous indiffère autant que les bavardages inutiles, aussi je vais vous épargner les « je vous trouve bien courageuse d’être venue en ce lieu seule », et autre politesse d’usage du style « comment avez-vous connue ce chère Lucas ?» d'autant que la réponse ne n'interesse pas plus que cela. Peut-être vais-je me contenterais de vous observer de biais en imaginant toute sorte de chose sur le contenue de cette mysterieuse boite et sur la raison de votre présence en ces lieux.

Un sourire ironique se glissa sur ces lèvres et le brun s’accouda sur le petit parapet de pierre qui les séparer de la partie floral du jardin. Son regard se perdit un peu dans les plantes et s’il se demanda si il allait vraiment se faire à cette nouvelle vie.

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Elysandre
[Dans le Grand Salon – Avec Septimus et Ysendre]

Alors que la conversation débutait, le Dauphin décida de prendre la poudre d’escampette pour rejoindre les tablées gorgées de succulents mets et breuvages. Les noisettes de la couturière ne peuvent alors s’empêcher de suivre son mouvement. Le seul soutien et encouragement qu’elle avait en ces lieux venait de céder à la gourmandise. Un sourire s’afficha toutefois sur son visage. Elle ne lui en voulait certainement pas, et comprenait aisément qu’avec toute cette agitation et la chaleur humaine qui régnaient en ces lieux, l’hydratation soit de mise.

Mais la conversation fut très vite abrégée car une nouvelle jeune femme faisait désormais son apparition aux côtés de Septimus, remplaçant alors la place qui venait de se libérer. Cette dernière semblait très intéressée par son interlocuteur, aussi se sentit-elle gênée de devoir assister à cet élan de courtoisie, muette, telle une plante verte. C’est donc rapidement qu’elle s’excusa auprès d’eux.


Je vous prie de bien vouloir m’excuser. Je vous souhaite une excellente soirée.

Elle inclina respectueusement la tête avant de s’éloigner de quelques pas.

[Dans le Grand Salon – Seule]

Retour à la case départ. La Renarde retrouve alors sa place d’observatrice. De chaque côté de la pièce des couples se forment, se défont, au rythme des heures qui défilent. Cela faisait combien de temps désormais qu’elle était ici ? Elle n’en avait aucune idée. Pour autant, elle avait eu le plaisir de recroiser Alvira. Son regard arpentait la salle, tentant de reconnaître quelques visages parmi les invités récemment arrivés. Aucune connaissance…

Nobles dames, beaux seigneurs, l’heure est à la danse! La volte attend les plus hardis d’entre nous. Messires, invitez donc votre partenaire à venir vous rejoindre au centre de la salle. Faites la virevolter dans les airs, défiez-la d’un simple regard et au coup de cymbales…Changez de partenaire!

Et voilà l’occasion rêvée pour la Renarde de prendre la poudre d’escampette à son tour. Elle avait essayée. Essayée de tenter de sortir de son quotidien pour faire de nouvelles connaissances en vain… Elle savait désormais que sa vie lui convenait finalement bien telle qu’elle était. Après tout, cette soirée avait été le témoin de son échec. La vie mondaine, les soirées n’étaient pas pour elle.

Le manque d’assurance avait eu raison de son départ et c’est donc aussi discrète qu’elle était arrivée, qu’elle quitta la fête.
Elienore
[Grand salon. Trouvant la clé du pavillon de chasse avec Lucas ]

Si elle avait pu lire dans les pensées du Dentraigues, elle aurait été fort surprise. Charmeuse elle l'avait toujours été. Sans doute un gène hérité de sa mère qui, du haut de ses dix-sept ans, avait pris dans ses rets un vieux loup sage frisant la quarantaine. Les gestes, attitudes, sourires et regards, jusqu'à sa voix douce et les mots choisis lui venaient naturellement. Rien n'était prémédité, étudié ou calculé. Elle se laissait simplement guider par son instinct et ses envies. Tout cela faisait-il d'elle une séductrice née, habile à ce jeu sans en avoir pleinement conscience? Peut-être? Le fait est que ce soir elle se sentait à sa place dans ce rôle et prête a mener le jeu au-delà de toutes les limites qu'elle s'imposait d'habitude. Sans la moindre trace d'hésitation dans sa voix, elle lui répondit.

Je place mon sort entre vos mains, en toute confiance.

La réplique était des plus audacieuses la concernant. Elle qui avait pour ligne de conduite de rester maître de sa vie. Oui elle faisait pleinement confiance à Lucas pour la guider à sa façon.

Son pas s'était adapté à la démarche lente de Lucas pour rejoindre le centre du salon, entouré de toute part. Certains regards s'étaient portés sur eux. Loin de se sentir intimidée elle relève son menton en une attitude volontaire, le sourire conquérant.
Il s'arrête, se tourne vers elle dans un face à face qui les enferme dans une bulle d'intimité. Les prunelles brumeuses plongent à nouveau au plus profond de ses jades, s'y accroche avec impudence sans que cette fois elle ne se dérobe à leurs intensités. Ce regard est chargé des plus belles promesses. Lorsqu'il glisse sur ses lèvres charnues, elle les entre ouvre en une invitation muette au-quelle il ne répondra pas. Elle le sait, c'est le jeu tout en lenteur de la suggestion qui fait travailler l'imagination bien mieux que l'acte consommé. Ne rien précipiter est une règle ancestrale à laquelle elle se plie avec grâce, le laissant explorer les reliefs de son cou, de ses épaules. Les yeux la caressent aussi surement que pourraient le faire la pulpe de ses doigts. L'un après l'autre les derniers fragments fragiles des barrières de sa résistance s'écroulent. Il relève son visage un bref instant et elle lui sourit, encourageante et enjôleuse pour qu'il ne s'arrête pas sur le chemin qui mène au pavillon de chasse.
Sans crainte aucune, elle lui abandonne sa main qu'il prend avec la même délicatesse mesurée. Le contact de ses doigts sur les siens, la caresse à peine esquissée, a une douceur de velours. Le galant se penche légèrement pour y poser ses lèvres. Le souffle chaud est comme une onde voluptueuse qui remonte sur sa peau satinée et s'insinue petit à petit dans ses veines en éveillant tous ses sens. Une sensation d'abandon l'étreint, son regard se voile d'une nuance de regret, quand le lien fragile entre leurs doigts se brise.


*"O temps! suspends ton vol, et vous, heures propices! Suspendez votre cours
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours!"


L'impression déplaisante est aussi vite chassée qu'elle est apparue. Une autre porte s'ouvre sur un nouvel univers plus lascif que le précédent. Lucas entre de plein pied dans son cercle. Elle est envoutée par ce visage si proche du sien qu'elle peut en admirer chaque détail. Tout se dilue autour d'elle, les invités se fondent dans le décor qui lui-même s'efface à leur seul profit. Elle pourrait d'un simple mouvement poser ses lèvres sur les siennes, en réponse au désir qu'elle lit dans les brumeuses qui la sonde. Prendre l'initiative et lui donner ce baiser qu'il semble lui promettre sans le lui accorder. Elle ne le fait pas. Jouant tel un chat avec un souris avant de la croquer, il se détourne et c'est vers son oreille que sa bouche se porte. Là où elle a fait couler quelques gouttes de son parfum aux senteurs de jasmin. Le murmure coule, chaud et pénétrant, faisant écho dans le creux de son ventre. Elle se mordille la lèvre pour tenter de retenir, sans succès, le gémissement ténu qu'il provoque. Sa voix est à présent plus sourde, chargée de sensualité.

Je promets...

Elle vacille légèrement quand il la quitte, troublée. C'est furtif et aussitôt elle reprend son contrôle. Au lieu de le suivre, son regard se porte vers l'horloge finement ouvragée, cherchant les onyx du Chancelier de France toujours bien accompagné. Ce n'est pas une approbation de sa part qu'elle y cherche. Elle la déjà obtenue implicitement dès lors qu'elle a accepté de l'accompagner à l'Aphrodite. Non c'est autre chose, indéfinissable, qu'ils sont seuls a comprendre. Il la regarde, parfaitement impassible et elle lui offre un sourire rayonnant.

La main de Lucas reprend la sienne, avec plus de fermeté et la lève dans les airs. Elle revient entièrement à lui, sous son charme séducteur, comprenant que le temps de la danse est lancé. Ils vont entrer dans une nouvelle sphère tourbillonnante. Une Volte, bien entendu. C'est la seule danse qui peut se réaliser en couple avec changement de partenaire. Une légère inclinaison de tête et une lueur amusée lui signifie qu'elle relève le défi.


Joli coup de maître. Je suis admirative.

Aux premières note de musique, elle lui fait une légère révérence sans le quitter des yeux, sourire séducteur qui ourle ses lèvres. La porte du pavillon de chasse était grande ouverte, il ne lui restait plus qu'à y pénétrer clé en main.


*Méditations poétiques, le Lac de Alphonse de Lamartine
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Septimus
[au cœur du grand salon, avec Dieu sait qui.]

Il se retrouvait seule. Sa Delphinale cavalière ayant décidé que d'aller se pochtroner était une occupation plus intéressante. las, il termina sa coupe de vin et la posa nonchalamment quelque part. Il se frotta un moment les yeux. Envolée l'humble et sympathique couturière.

Non, à la place, il y avait un autre contact. L'épine dorsale du bourguignon lui envoya une puissante décharge à la base du coup, et son arrête nasale se mit à vibrer.

Ce qui venait de se produire était tout simplement qu'une main qu'il ne connaissait pas venait de toucher son avant bras, et avait instinctivement déclenché son détecteur de... Oui, disons le mot, son détecteur d'emmerde.

Le bourguignon regarda ce qui se trouvait au bout de cette main baladeuse qui prétendait ainsi briser le bloc de glace. Certes, la propriétaire était bien faite de sa personne. Il ne sourcilla pas, la laissant s'installer. Il tiqqua cependant au mot "compagne".


-Cavalière, mademoiselle, cavalière. De compagne, je n'en ai qu'une.

Dit-il en montrant sa main droite où se trouvait son alliance. main qu'il utilise ensuite pour saisir le verre de vin qu'elle lui tend. Elle se propose ensuite à tenir compagnie à Septimus. Septimus n'a pas besoin de compagnie, non pas qu'il soit un solitaire, du moins, pas comme ces loups solitaires qui cultivent une aura ténébreuse pour le plaisir de se croire mystérieux. Septimus faisait simplement avec ce qu'il y avait de disponible. Cela incluait le fait d'être seul. Du reste, la brune qui lui faisait face, au vu de ses traits, n'était pas d'ici et le bourguignon avait un mépris redoutable pour tout ce qui pouvait venir d'un peu trop loin. Elle avoua ensuite tout bas, comme si c'était un secret, qu'il y avait quelque intérêt à sa proposition.

A demi surpris, le bourguignon répondit un peu sèchement.


-Vous m'en direz tant...

Il leva les yeux au ciel, signe d'agacement.

-Vous auriez du commencer par là. mais soit, demeurez, demeurez, mademoiselle. Dites moi donc l'intérêt si extrême qui vous pousse ainsi à prendre par le bras l'homme le plus désagréable et surement le plus hors sujet de cette...Soirée?
Edouard_de_noireterr
[Avec Cassandre, Furtif Lucas et.. MaNon.]

Le Chien sourit, comme pour remercier la discrétion de Cassandre pour ce soir.

Dans d'autres circonstance… Je vous aurai répondu. Peut-être!

Et avec un grand sourire il hocha doucement la tête, but une gorgée de vin et reprit :

Oh, mais je ne suis pas galant ! Cela se saurait non ? Mais je suis ravi de d'apprendre cependant que vous avez reconsidérer votre position et que soyez rester pour prendre un verre avec moi finalement.

Le bâtard allait enchaîner mais Lucas se pencha sur son oreille et il ne pu s'empêcher de sourire à la phrase prononcée. Et vu que le challenge était amusant, il répondit alors à la dernière question :

Diable mais pourquoi pas vous ?!

Petit clin d’œil, était-il sérieux ? Tiens va savoir.
Et en se retournant il vit Manon. Mais, ce n'était pas la Manon qu'il connaissait, une Manon « moins bien habillée », plutôt moins reluisante. Avec une moue étonnée, il ne put s'empêcher de lui sourire, et de lui faire un signe discret. Si c'était bien la dragée, elle le verrait peut être.
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