Alvira
L'instant était léger, et le question ne retomba pas dans un silence nul. Pendant que de son pouce et son index, elle jouait avec sa lippe, la pressant et la boudinant, elle réfléchissait. Quelques secondes seulement et une voix s'éleva légèrement à ses côtés. Haussant un sourcil en direction de Sabaude, la Dauphine sentit le contenu versé, et rajouta sur le même ton que l'Alençonais.
Vous êtes libre d'en faire la proposition à sa Majesté. J'aurais bien peine à vous refuser votre plus primaire possibilité. Quant aux bains, je n'en doute pas, ils doivent être envoutant, en syntonie avec le reste du lieu. Plus bas, après un laps de plusieurs secondes sans qu'elle ne rajoute rien, elle lui chuchota, le regard brillant d'une lueur rieuse. Je vous remercie néanmoins de cette petite tentative de corruption.
Ses narines s'étaient exaltées tout le temps que dura l'échange. Désormais c'était ses lèvres qui se portaient en exploratrices, non sans que les yeux cétacéens ne laissent trahir de l'espièglerie dont leur propriétaire faisait preuve à cet instant.
Il n'est pas si mal que cela. Référence au vin.
Faut-il que je m'imagine pieds-nus, courant dans ces même vignes, partant à la recherche des mystères d'une cave, et de la découverte d'un savoir faire viticole ? Ou bien dans ces paysages à la nature ronde, équilibrée dans sa luxuriance, aux vergers si généreux qu'il semble commun à tout homme de s'y délasser et au plaisir de vivre, un verre à la main ?
Songer les yeux ouverts, le possible de la chose s'effectuait. Les murs s'étaient abattus les uns après les autres, la foule éclipsé en un claquement de langue. Celle de Sabaude. Alvira ne vit pas le haussement d'épaule et revint à elle peu après, rajoutant pour précision.
Par contre, j'aurais plutôt tendance à porter mon choix sur un alcool légèrement plus fort.
Où comment l'air de rien, lui glisser qu'elle aimerait un peu plus de poigne dans ce qu'il lui propose. Passant en même temps sur le compliment qu'il semblait vouloir lui faire alors que le tintement instillé à lui seul une autre ambiance.
Je vous dirais votre Grâce, dans ce cas présent, que l'on réponds à l'escroquerie par l'escroquerie. N'est-ce pas ?
Ce jour de bal justement, je ne vous y ai point vu. Néanmoins, un oui, suivi d'un non dans la foulée, ne serait pas des plus appropriés. Voyez cela comme un retard perdu à tout jamais. Conclusion. La beauté de la chose c'est qu'il nous est donné ce soir d'effectuer ce qui ne l'a pas été.
Un petit peu sadique, elle lui décocha un sourire entendu. Comme si, leur conversation avait été perçue, voilà que l'on sonnait l'heure de la danse. Faisant tinter cette fois, son verre avec celui de Sabaude, elle fit référence à la danse - posant juste après le contenant qu'elle venait de vider pour se libérer les mains - par un simple.
Soyez bon.
Soyez inventif !
Le défi était relevé, couvant un instant du regard son cavalier, elle fut satisfaite de voir qu'il avait trouvé de la compagnie et que donc, elle pourrait s'adonner une poignée de minutes à un ballet. Le côté inventif, était là pour lui sauvegarder les pieds, et il le verrait sans doute, sans peine, ou plutôt avec douleur.
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Vous êtes libre d'en faire la proposition à sa Majesté. J'aurais bien peine à vous refuser votre plus primaire possibilité. Quant aux bains, je n'en doute pas, ils doivent être envoutant, en syntonie avec le reste du lieu. Plus bas, après un laps de plusieurs secondes sans qu'elle ne rajoute rien, elle lui chuchota, le regard brillant d'une lueur rieuse. Je vous remercie néanmoins de cette petite tentative de corruption.
Ses narines s'étaient exaltées tout le temps que dura l'échange. Désormais c'était ses lèvres qui se portaient en exploratrices, non sans que les yeux cétacéens ne laissent trahir de l'espièglerie dont leur propriétaire faisait preuve à cet instant.
Il n'est pas si mal que cela. Référence au vin.
Faut-il que je m'imagine pieds-nus, courant dans ces même vignes, partant à la recherche des mystères d'une cave, et de la découverte d'un savoir faire viticole ? Ou bien dans ces paysages à la nature ronde, équilibrée dans sa luxuriance, aux vergers si généreux qu'il semble commun à tout homme de s'y délasser et au plaisir de vivre, un verre à la main ?
Songer les yeux ouverts, le possible de la chose s'effectuait. Les murs s'étaient abattus les uns après les autres, la foule éclipsé en un claquement de langue. Celle de Sabaude. Alvira ne vit pas le haussement d'épaule et revint à elle peu après, rajoutant pour précision.
Par contre, j'aurais plutôt tendance à porter mon choix sur un alcool légèrement plus fort.
Où comment l'air de rien, lui glisser qu'elle aimerait un peu plus de poigne dans ce qu'il lui propose. Passant en même temps sur le compliment qu'il semblait vouloir lui faire alors que le tintement instillé à lui seul une autre ambiance.
Je vous dirais votre Grâce, dans ce cas présent, que l'on réponds à l'escroquerie par l'escroquerie. N'est-ce pas ?
Ce jour de bal justement, je ne vous y ai point vu. Néanmoins, un oui, suivi d'un non dans la foulée, ne serait pas des plus appropriés. Voyez cela comme un retard perdu à tout jamais. Conclusion. La beauté de la chose c'est qu'il nous est donné ce soir d'effectuer ce qui ne l'a pas été.
Un petit peu sadique, elle lui décocha un sourire entendu. Comme si, leur conversation avait été perçue, voilà que l'on sonnait l'heure de la danse. Faisant tinter cette fois, son verre avec celui de Sabaude, elle fit référence à la danse - posant juste après le contenant qu'elle venait de vider pour se libérer les mains - par un simple.
Soyez bon.
Soyez inventif !
Le défi était relevé, couvant un instant du regard son cavalier, elle fut satisfaite de voir qu'il avait trouvé de la compagnie et que donc, elle pourrait s'adonner une poignée de minutes à un ballet. Le côté inventif, était là pour lui sauvegarder les pieds, et il le verrait sans doute, sans peine, ou plutôt avec douleur.
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