[RP] C'est un beau jour pour partir…

Aureganedecoetlogan

Aurégane n'avait pas réussir à dormir de la nuit. Ce n'était pas la première fois ces dernières semaines.

A l'aurore, elle se rendit sur le bord de mer, marcha de longues heures sur la plage. Elle aimait ce contact doux et froid sur la plante de ses pieds. Le sable était humide car la mer s'était retirée loin.
Elle regardait à l'horizon le soleil qui se levait.

Il va faire beau aujourd'hui, le soleil va briller…. C'est un beau jour pour partir…

Elle s'assit sur un rocher. Elle ressassait tous les derniers événements des temps derniers.

Elle se souvint combien elle avait été surprise de voir que sa liste avait remporté la majorité des sièges. Elle s'était rendue compte que le peuple breton avait confiance en elle et qu'elle se devait faire son devoir de son mieux tout en restant accessible et disponible. Elle savait fort bien que la politque était un monde difficile mais elle ne s'attendait pas à se confronter à une telle férocité, méchanceté gratuite et cruelle due à une défaite difficilement indigeste. Elle oscillait entre vouloir imposer ses idées et le silence. Elle voyait au cours des jours qui s'égrenaient des démissions impromptues par la pression et l'irrespect. Il faut dire que l'ambiance était lourde détestable. Elle tentait de résister. Elle n'était pas sans ignorer qu'ils tentaient de la faire démissionner coûte que copute . Ils avaient même envisager de prendre le château et de la jeter comme une malpropre. C'est à ce moment-là qu'elle avait lancé le sondage avec une lettre ouverte aux Bretons . Elle eut des hauts le coeur en découvrant tout ce flot de haine, de rancoeur, des amis tombant le masque pour cracher leur venin. Ala suite du résultat, elle avait décidé de poursuivre de faire des efforts. Elle leur avait fait un discours où elle faisait un méa culpa. Elle demanderait de leur part un effort.

Elle soupirait. Le vent se levait et ses cheveux libérés, flottaient autour d'elle. Elle frissonnait mais elle ne voulait pas bouger.
Elle se disait que c'était peine perdue. Elle ne pouvait pas lutter contre la mauvaise foi, la méchanceté et les coups bas.

Des larmes se mirent à couler sur ses joues.

Pauvres Bretons ! Pardonnez-moi ! J'ai failli dans ma mission ! Je suis poings et pieds liés … je ne veux pas voir la déchéance…

Sur ces mots, elle descendit des rochers et s'avança dans la direction de la mer. Les vagues lui léchaient les pieds. L'eau était froide cela la fit frissonner, les yeux rivés à l'horizon, elle avançait lentement. Les vaguelettes lui frappaient le corps. Mais elle était décidée et ne reviendrait pas en arrière.

L'eau montait . Elle fermait les yeux et revoyait les images de sa vie. Elle prit une inspiration et se mit à genoux. L'eau lui rentrait par les narines. Elle ne luttait pas. Son instinct de vie a disparu.
La mer prenait possession de son corps tant dis que la vie s'amenuisait.

Rideau ! Le noir est tombé ! Aurégane est partie…..
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Trystan.

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Arthur.decoetlogan

bien le bonjour trystan suit as ce qu'il c'et passée pour ma soeur je tiens as vous dire que je suis l'héritier de tout si vous avez envie de faire quoi que ce sois je tien as vous e dire je serais devant vous toute descition dois passée par moi maintenent

je vous souhaite une agréable journée est n'hésiter pas as me contacter

cordialement

arthur.decoetlogan

Iscambe

Iscambe avait reçu une missive de la Duchesse Aure pour le moins énigmatique. Ses mots étaient troublants... Elle lui disait au revoir... Elle lui expliquait son geste...
La jeune femme n'osa comprendre... Cela ne pouvait être vrai... C'était trop irréel. C'était juste impossible !

Il fallut pourtant se rendre à l'évidence.
Un poids se fit dans sa poitrine.

Larmes, regrets...

Puis, la colère...

Elle n'était pas près d'oublier...

Alexandre_sparta

J'avais reçu la lettre le matin ...

Je la lisais et la relisais cherchant une excuse à Aure.

D'aucun diraient que s était à cause de tout ce qui s'était passé mais je refusais cette excuse. J'aimais bien Aure mais là j'étais déçu!

Elle jetais l'éponge , abandonnait sa famille , ses amis , ma Ed !

Non , non je ne pouvais l'accepter !

Je lui en voulais de la peine qu'elle allait faire a ma compagne tout simplement.
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Zakarine

Une missive reçue. Des larmes qui coulaient au fur et à mesure que la lecture avançait. Auregane voulait partir.. Auregane n'en pouvait plus de cette situation qui empirait chaque jour et tout ça la faute à qui?

Zakarine lut et relut la missive que lui avait envoyée son amie et n'arrivait pas à croire que c'en était terminé pour elle. Ils avaient pourtant eu une conversation avec Emeric, la veille et la Trégorroise pensait que la Duchesse allait mieux suite à ça mais les crieurs publics se faisaient entendre plus souvent partout dans les rues, plus hargneux que des chiens affamés qui se disputaient un os. La politique... Celle qui salit tout, même les âmes qui voulaient tout faire pour la Bretagne.. Jamais Ô grand jamais Zakarine n'en ferait, elle l'avait décidé il y avait longtemps mais cette histoire l'avait vaccinée pour toujours. Ils pouvaient tous se faire voir chez les Hellenes, ceux qui la voudraient sur leurs listes!

Edwige lui avait aussi écrit en lui narrant la fin de l'histoire. Auregane s'était noyée... C'en était fini d'elle.... Zakarine ne savait pas comment réagir à une telle nouvelle. Elle avait cueilli une fleur et l'avait jetée dans la mer, en signe d'adieu.

Adieu mon amie.. J'espère que, là où tu es à présent, tu trouveras enfin le repos.. Je n'oublie pas les noms de ceux qui t'ont fait du mal, Foy d'une Trégorroise!
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Linya

Linya avait reçu une lettre d'Aurégane, cela la surprit car pour Linya, Auré l'avait déçu dans son amitié et même dans sa reconnaissance envers elle. Elle ne lui parlait plus, le la regardait plus en taverne, elle était devenue une étrangère à ses yeux.

Elle lut la lettre plusieurs fois, cherchant entre les lignes une quelconque explication, un espoir, une main tendue.... mais rien, elle avait décidé d'en finir une bonne fois pour toute, était-ce la la solution?? Linya ne le croyait pas, elle la savait forte après tous ces déboires conjugaux, elle la pensait grandit, bien plus ambitieuse et surtout à sortir la tête de l'eau, euh sans jeu de mot.....

Linya était venu à la plage chercher un signe pour faire la paix avec elle, le plus grand regret à l'heure actuelle était qu'elles ne s'étaient pas expliquées de leur distance entre elles.

Linya versa une larme, qu'elle n'essuya pas, elle avait le coeur lourd, la tristesse avait pris le dessus sur le sourire.

Adieux Auré, que là où tu sois, trouves la paix et la sérénité.

Linya envoya un baiser qu'elle souffla vers le large et resta immobile un long moment0
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Eliossz

c'était normalement un jour de Fest noz ce 6 octobre 1465, Elios avait prévu d'animer le village pour faire plaisir à ses amis mais en apprenant cette nouvelle tragique, c'était absolument impossible et le coeur lui était lourd

Il ne comprenait pas qu'Aurégane ai pu faire ça, mais il se disait qu'elle devait être profondément malheureuse pour en venir à un tel acte.

C'est toujours ceux qui restent les plus malheureux ! Il avait mal de voir son amie partir, il ne pu s’empêcher de repenser à ce qu'ils ont partagés ensemble, tant de souvenirs qui restent.

On ne pense plus aux mauvais souvenirs si il y en a eu quelques uns, mais les bons souvenirs des bons moments partagés. Ceux qui nous rendent nostalgique et qui nous font verser des larmes parcequ'on se dit au fond de soi, on ne pourra plus jamais revivre ces bons moments mais simplement ils resteront gravés à jamais dans son coeur

Il repensait très fort à son amie, il sait au fond de lui par sa croyance, qu'elle n'est pas disparue à jamais, elle est quelque part et espère vraiment un jour l'a revoir dans l'autre monde grâce à toute cette amitié qu'il a pour Aurégane, cette amitié éternelle.

Là devant la mer, Elios prie

Aurégane, tu rejoins Aristote, et j'espère que là où tu es, tu es bien, nous pensons très fort à toi

Je ne t'oublierais jamais!
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Cantemago

Ce matin là, Cante était de bonne humeur. La chasse au trésor qu'il avait organisé voyait son dénouement, un voyage à Tréguier se profilait, tout semblait aller pour le mieux.
Et pourtant, quelque chose ne tournait pas rond. Dans les rues de Rohan, les discussions allaient bon train, plus que d'habitude. Il mit peu de temps à comprendre qu'une rumeur circulait: celle de la mort de la duchesse !

A cet instant, il ne réalisait pas vraiment. On avait entendu tellement tout et n'importe quoi ces derniers jours, que les hypothèses les plus farfelues pouvait bien être l'œuvre d'un plaisantin. Mais à mesure que la journée avançait, aucun démenti. Au contraire, la rumeur se propageait, et Cante commençait à envisager le fait qu'elle soit fondée.

Comment était-ce possible ? Il l'avait vu hier au matin... Il lui avait même proposé de danser le soir pour se changer les idées.

Il revoyait alors la scène de cette matinée. Oui, elle s'était mise à pleurer de fait. Elle n'allait pas bien du tout en effet... Mais il avait du partir, trop pressé qu'il était par le travail à la mine.

Il secoua la tête; ça ne pouvait pas être possible. Cela serait trop tragique qu'après Muzette, elle aussi se soit donné la mort sous l'effet de la pression populaire...
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Zakarine

A la nouvelle de la disparition de la Duchesse, quelques personnes venait lui rendre hommage là où elle avait décidé d'en finir et repartaient aussitôt. Zakarine était toujours là. Elle n'avait pas bougé de place depuis qu'elle avait jeté la fleur dans l'eau qui avait disparu dans les flots, elle aussi. De temps en temps, elle levait le nez vers le ciel en espérant voir la silhouette de son amie se dessiner parmi les nuages. Tout ce qu'elle y voyait, c'était le spectacle des mouettes en plein vol qui plongeaient de temps en temps afin de pêcher leur repas du jour. On entendait le clapotis de la mer caressant la côte bretonne qui s'étirait doucement. Les larmes de sel avaient séché sur ses joues qui lui piquaient un peu. Le soleil qui se couchait lentement faisait rougeoyer l'eau. Rouge comme le sang, celui d'Auregane... Pensa-t-elle.

Une masse informe semblait onduler sur les vagues, à quelques toises de l'endroit où se tenait Zakarine. Au début, la rousse n'y prêta guère attention. Elle pensait que c'était sans doute les restes d'une épave d'un Escaffe, ou tout autre embarcation, qui aurait subi une grosse tempête. Ce qui était très courant en Bretagne. Son regard continuait à balayer l'eau. Les plages lointaines se vidaient de ses gens qui rentraient chez eux ou bien s'en allaient boire une chopine en taverne, bien au chaud. Un frisson parcourait le corps de Zakarine. Cela était certainement dû à la fraîcheur du soir mais pas seulement.
Ses yeux se rivèrent à nouveau sur le rivage où elle avait aperçu un peu plus tôt la forme non identifiée. La Trégorroise ne savait pas ce qui l'attirait chez elle mais elle sentait au plus profond d'elle-même qu'elle devait aller voir ce que c'était. Un pressentiment, un très mauvais pressentiment lui oppressait la poitrine au fur et à mesure qu'elle marchait dans la bonne direction. Le vent commençait à se lever. Les courants marins se renforçaient. Son coeur battait la chamade. Et si c'était... ? Non, elle se refusait à le croire. Ce ne pouvait être... Ses pas s'accéléraient jusqu'à ce qu'elle stoppa tout à coup.

La silhouette qu'elle avait vue au loin n'était en aucun cas un morceau de bois ou de voilure. Le corps qui gisait sur le sable, rejeté par la mer qui se déchaînait à présent, semblait être celui d'une femme. Zakarine crut reconnaître le tissu de la robe déchirée. Elle s'approcha un peu plus et s'agenouilla. Des longs cheveux recouvraient le visage de la victime. Zakarine était mouillée par les embruns enlevés par le vent à la crête des vagues et qui se projetaient sur elle avec force. Elle n'en avait cure, seul comptait pour elle de savoir qui était cette femme.

Délicatement, elle prit une à une les mèches collées sur le visage qu'elle dégagea. Plus aucun doute n'était permis! Malgré la pénombre, elle reconnut son amie Aurégane. Enfin, ce qu'il en restait. La figure violacée montrait des signes d'une cyanose due à une noyade incontestable, ses paupières étaient boursouflées. Zakarine eut un mouvement de recul. Bien que certaine que ce fut son amie, tous les signes vestimentaires et bijoux qu'elle portait encore le lui indiquaient, elle eut du mal à la reconnaître tant son corps avait souffert lors de son passage prolongé dans l'eau. Elle ne pouvait décemment pas la laisser là. Elle essaya, de toutes ses forces, de la porter mais sans succès. Elle se mit à crier afin qu'on lui vienne en aide mais sa voix se perdait dans le vent. Zakarine n'eut d'autre choix que d'aller chercher des gens pour leur montrer sa macabre découverte et l'aider à la transporter pour que la Duchesse puisse avoir des funérailles digne de son rang le plut tôt possible. Elle se mit à courir aussi vite qu'elle put jusqu'au village le plus proche.

Au secours!!!!! A l'aide!!!!! J'ai retrouvé le corps d'Aurégane!!!!!!!!!!!! Venez m'aider je vous prie!!!!!!!!!!!! Au secours!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Edwige04

Edwige, depuis la disparition de la Duchesse.... mais avant tout sa sœur de cœur avait l'impression d'être en plein cauchemar,elle ne cessait de relire la dernière missive de Carole et celle du frère de celle ci.

N'arrivant pas à dormir,elle pris la décision de se rendre à l'endroit où Carole avait décidé d'en finir,pour lui rendre hommage.
La douleur qu'elle ressentait depuis deux jours était horrible,elle ne cessait de pleurer,ses yeux étaient rouge,cernés et le visage bien pâle.

Edwige marchait et vit au loin la silhouette de son amie Zak entrain de courir et toute affolée

Au secours!!!!! A l'aide!!!!! J'ai retrouvé le corps d'Aurégane!!!!!!!!!!!! Venez m'aider je vous prie!!!!!!!!!!!! Au secours!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sans aucune hésitation,Edwige se mit à courir jusqu'à son amie...

Quoi?!!....tu as retrouvé Carole!!je viens avec toi...où est elle??!!

Zak fit signe à Edwige de la suivre,elle la suivie mais avec appréhension ,ne sachant pas se qu'elle allait découvrir.
Elle courues très vite jusqu'au corps de Carole;mais Edwige s'arrêta net,elle ne pu croire se qu'elle voyait...
Le corps de sa sœurette était allongé sur le sable,elle était toute bleue,limite méconnaissable..mais c'était bien elle.

Edwige se mit à crier,courue jusqu'à Carole et s'agenouilla et pris le haut du corps de Carole dans ses bras tout en la serrant très fort.

Oh mon dieu....!!Carole!!!non!!!!!!

Edwige éclata en sanglots,la douleur était celle d'un coup de poignard en plein cœur.
Elle ne voulait pas la lâcher..
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Zakarine

Zakarine regardait Edwige qui s'accrochait à Auregane en pleurant. La nuit tombait et les éléments se déchaînaient. Ce n'était vraiment pas un temps à mettre un chat dehors et les voilà, les deux Trégorroises, seules sous la pluie en compagnie du corps inerte de leur amie..

Il faut que nous fassions quelque chose Edwige. Il ne faut pas la laisser là.

Elle regarda alentour mais ne trouva rien qui puisse servir de brancard.

Nous ne devrons compter que sur nous-même. Une de nous deux la tiendra par les bras et l'autre par les pieds.

La rousse regarda une dernière fois Auregane en soupirant de tristesse. Elle se demandait pourquoi en est-elle arrivée à cette extrémité même si elle connaissait la réponse. Ses pensées allèrent soudain vers Guillaume et les enfants de Auregane. Qu'allaient-ils devenir? Elle qui les aimait si fort, elle les avait abandonnés, ne supportant plus ni les agissements ni les paroles calomnieuses de personnes qui ne lui voulaient pas de bien.
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Edwige04

Après quelques minutes,Edwige décida de reprendre ses esprits,il faisait très froid et le temps n'était pas favorable à rester dehors.
Elle lâcha Carole et se leva en écoutant Zak.

Il faut que nous fassions quelque chose Edwige. Il ne faut pas la laisser là.

Oui,tu as raisons,ne là laissons pas ici!

Edwige regardait autour d'elle mais il n'y avait personne,mais il ne fallait pas laisser Carole ici et surtout pas avec se temps.

Nous ne devrons compter que sur nous-même. Une de nous deux la tiendra par les bras et l'autre par les pieds.

Je vais la prendre par dessous ses bras et toi par les pieds.

Les filles s’exécuta,il fallait faire vite..le temps s'acharnait de plus en plus.
Elle regarda Zak pour lui demander..

Où pouvons nous là mettre?connais tu un endroit à l'abris?

Je la regardais puis tournais la tête pour voir si il n'y avait pas d'obstacles.On avançait comme on le pouvait,avec cette grosse pluie le vent et ce froid ce n'était pas facile.
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L'âme d'aure, incarné par Aureganedecoetlogan

Son corps était inerte et la vie avait disparu et pourtant, Aure était là, voyait tout . Elle découvrait la peine de ses amies et ressentit alors une chose indescriptible.

Elle eut des remords d'avoir encore agi sans réfléchir à la peine des personnes qu'elle laissait.

Elle ne pouvait plus réintégrer son corps ... c'était trop tard. Elle devait absolument réparer cela, leur montrer qu'elle était encore là, à leurs côtés, qu'elle les aimait toujours

Elle s'approcha d'edwige qui serrait son corps. Elle l'enveloppa de son amour , lui déposa tel un léger vent, un baiser sur sa joue et essayait de lui chuchoter avec des sons

je suis là soeurette, je t'aime. Je vais bien .

Puis, se dirigea vers Zak, et posa sa main sur la sienne, tel des grains de sable déposé par le vent sur sa main.

Elle ne put trouver de mots réconfortants pour son amie

Ozane.k

De si loin qu'elle se trouvait , la nouvelle était arrivée comme un couperet .
Des scènes de ce genre , des histoires qui finissent mal , elle en avait déjà tellement trop connues en Bretagne .
La lâcheté de certains égos avait triomphé et c'est attristée qu'elle envoya Kroatie porter une rose en mémoire de la Duchesse de Bretagne .
Une vie est une vie et personne ne mérite d'y mettre fin par désespoir , jalousie où autre mesquinerie .
Elle gardera malgré les rumeurs négatives et infondées l'image d'une très belle personne , fragile mais volontaire , loyale envers ses engagements et surtout ses amis .
Quand ça va trop loin le silence est d'or et notre impuissance nous fait juste prendre conscience que l'on à mal choisit sa place pour s'épanouir .
Regardant s'envoler le volatile s'envoler avec la fleur , elle s'était fait la promesse de continuer a fuir .

C'est un beau jour pour partir…

Edwige04

Edwige sourit légèrement à son amie Hermine.
Elle se dirigea vers elle et ne pu s'empêcher d'aller dans ses bras..elle lui chuchote.

Merci d'être venue mon amie..

Edwige ne parlait pas beaucoup,car elle avait le cœur gros.
Le convois repris les chemins pour aller à Tréguier,Edwige retourna à côté de son fiancer.
Elle avait préparer le cercueil pour sa sœurette avec beaucoup de difficultés.Hé oui,jamais elle n'aurait pensé en choisissant de faire se métier qu'un jour elle ferait le cercueil de Carole.

Après des heures de marches,le convois arrivait aux remparts de Tréguier.
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Zakarine

Ils étaient presque arrivés, enfin! Les portes de la ville se dessinaient parfaitement. Tout le monde était épuisé par la longue marche. De plus en plus de personnes avaient rejoint le cortège pour saluer la mémoire de la Duchesse. Zakarine s'arrêta un instant. Elle prit une grande inspiration et commença à parler.

Messires, Mesdames. Je tenais à vous remercier tous au nom de la famille et des amis d'Auregane. Elle aurait sans doute apprécié nous voir tous unis, même si elle eut préféré que ce fut dans d'autres circonstances que celles-ci.

Le curé a été prévenu, il nous attend dans l'église de Tréguier pour célébrer une messe de Requiem en l'honneur de la Duchesse. Si, d'après vous, d'autres personnes souhaiteraient assister à la cérémonie, nous pourrons les attendre un peu. Au point où on en est....

Elle regarda amèrement l'essaim de mouches qui, malgré tous les soins apportés, tournaient autour de la charrette qui commençait à sentir très fort. Elle plaignait déjà ceux qui allaient mettre Auregane en bière.

Allons-y, donc! Soyez tous les bienvenus à Tréguier!

Un sourire étira le visage de la rousse et tous se remirent en marche, traversant le village, en direction de l'église.

Jd Austin a posté dans l'église de la halle de Tréguier. Tous les persos qui assisteront à la messe devront donc aller dans le topic de la halle, ce qui implique un déménagement de PS qui va durer 72h pour certains d'entre eux. Nous pourrons attendre qu'ils soient arrivés en ville pour continuer le RP, si vous le voulez bien. Aucune obligation de poster, évidemment... En tout cas, merci à tous d'avoir contribué à ce Rp auquel j'ai participé avec plaisir

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Blackbird

Sans doute le jeune capitaine serait-il resté à distance de la vie villageoise si la funeste nouvelle n'était pas parvenue jusqu'à lui. Absorbé par ses responsabilités en France, il n'était plus que très occasionnellement à Tréguier, et ne se montrait presque plus. La réaction de sa sœur à l'annonce de son potentiel départ de Bretagne pour la France avait mis de la distance entre lui et son cercle social trégorrois, d'autant que sa relation de plus en plus difficile avec Cléo le confortait chaque jour un peu plus dans son choix.

Dans le port de Tréguier, comme partout ailleurs en ville, la rumeur concernant la mort de la duchesse Aurégane agitait les langues. Quelque peu ermite, affairé dans la cabine de son navire à rassembler quelques affaires, Erwin n'avait pas encore eu vent de ce triste sort. Ce fut plus tardivement dans la journée, lorsqu'il prit un peu l'air sur le pont, que l'attention du capitaine fut captée par quelques marins présents, et visiblement très préoccupés par leur discussion. Un peu détaché, l'esprit ailleurs, il s'approcha d'eux.

-Quelque chose ne va pas ?
-On raconte partout que la duchesse est morte...
-Aurégane ?!

Erwin marqua d'abord le temps de sa surprise. Il ne la connaissait que de loin, finalement. Pour lui elle avait toujours été l'amie de ses amis, la jeune femme toujours très gentille avec lui et avec qui il n'avait que des discussions très formelles. La nouvelle de sa mort l'attrista quand même un peu, une tristesse très mesurée mais non feinte, sincère. Alors il demanda naturellement :

-Comment ? Que lui est-il arrivé ?
-Suicidée... il paraît. Madame Zakarine et d'autres sont en train de la ramener à Tréguier.

En disant cela, les hommes se signèrent religieusement. Une telle mort était lourde de sens. Se la donner soit-même signifiait damner son âme perdre l'accès au Très-Haut. Erwin n'était pas l'homme le plus pieux à l'égard du dogme, mais cette pensée n'était pas sans l'inquiéter. Logiquement, il s'enquit donc à nouveau :

-Est-ce qu'elle a droit à des funérailles ? Est-ce qu'on veut bien lui donner les sacrements malgré les... circonstances ?

L'inquiétude était d'autant plus pertinente que le curé de la paroisse était complètement inactif.

-Oui, il parait que l'père Austin veut bien s'en charger.
- ... Je vais aller mettre une tenue plus appropriée au deuil.

Dans son malheur, Aurégane trouverait peut-être le repos. Disparaissant quelque seconde pour retourner là d'où il venait, Erwin retira ses vêtements du jour pour revêtir la couleur du deuil. Après avoir pris le soin d'être bien mis, il sortit à nouveau.

-Je m'en vais proposer mon aide au père Austin, il nous faut accueillir dignement la pauvre duchesse. Je pense qu'il serait bon de se réunir sur la place pour l'arrivée du cortège...

Martelant les pavés du port d'un pas décidé, le capitaine arpenta l'une après l'autre les rues de Tréguier. En chemin il repensa aux événements récents. Ayant vaguement eu vent par les crieurs publics de la défiance à laquelle Aurégane devait faire face en tant que duchesse. Elle n'avait jamais été faite pour une telle carrière, en tout cas c'est ce qu'Erwin en pensait, elle était trop naïve pour l'exercice du pouvoir. Cela l'aura tuée, finalement.
Grimpant deux à deux les marches du parvis, le jeune homme pénétra dans la bâtisse en espérant trouver l'homme de foi.
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Manululu

Manu prend part au cortège avec ses amis afin de les soutenir. Il regrette de voir la tristesse dans tout ces regards. Mais il tient à faire un dernier au revoir à Aurégane.

Puisse tu trouver le repos là au tu es maintenant murmure t'il.

Aglae

- J'irai pas !
- Oh que si tu iras !
- Non !

Assise sur le lit, bras croisés, et mine renfrognée au possible, je relève mon petit menton volontaire vers Enguerrand. Je plante mon regard dans le sien, je cillerai pas. Mes yeux sont sans doute passés de l'émeraude au vert sombre tant la colère les tient.

- C'est pas ma mère ! Elle s'est débarrassée de moi ! J'irai pas !

Enième soupir du brun exaspéré, le ton se durcit légèrement.

- Maintenant ça suffit ! Je suis pas entré au service de la Coetlogan pour devenir garde-chiourme.

Sa grosse paluche empoigne mon bras et me force à me lever. Il me pousse devant lui, empoigne le mantel de laine échoué sur le coffre et me le lance.

- Et met ça, tu vas attraper la mort.

Je passe le vêtement de laine et n'ose plus rien dire. Je sens bien que les limites de sa patience ne sont pas loin d'être franchies. Un quart d'heure qu'il parlemente pour que nous allions rejoindre les autres et accueillir le corps de cette mère qui m'est presque inconnue. Mais ces derniers mots là, sont aussi cinglants qu'une gifle.
Je ne pipe mot, lui lance un regard noir tandis qu'il m'entraîne dans la cour où le valet d'écurie nous attend. Il tient les rênes d'un grand hongre alezan brûlé. L'animal renâcle un peu, semble s'impatienter, tournant autour de l'homme qui s'applique à l'apaiser par des paroles calmes.

Et j'entraîne la gamine hors de la bâtisse. Le vent pousse de lourds nuages gris et trimballe avec lui les parfums iodés de la mer. Les arbres bouffés par la rouille commencent à perdre leurs feuilles, je m'y attarde un instant, me demandant si je reverrai encore la brunette qui traîne les pieds à ma suite, si mon engagement pour la famille Coetlogan ne va pas s'achever ici, avec le décès d'Auregane. Peut-être serait-ce mieux. Voilà trop longtemps qu'on me relègue au rôle de nourrice, il me tarde de reprendre un peu la route, de me dérouiller sur des quêtes plus aventureuses, d'aller porter ma lame où on aura besoin de moi. Je ne suis pas fait pour m'occuper d'une môme, après tout, il lui reste un père pour ça. Je l'ai retrouvée, je l'ai protégée, et à présent que je l'ai ramenée, je vais pouvoir retourner à ma vie non ?
Mes deux mains viennent ceinturer la taille de l'enfant et je la hisse sur le cheval, puis, prenant les rênes des mains du palefrenier, je me mets prestement en selle derrière elle. Mes bras entourent à présent une Aglaé bien silencieuse, redevenue docile. Son silence résigné me fait mal cependant. C'est que, du haut de ses dix ans, elle a pas eu la vie facile, et même si je m'en défends, je crois bien que j'ai fini par m'attacher à cette gamine autant qu'elle s'est attachée à moi.

- Je sais bien que ce que tu ressens. Tu lui en veux te t'avoir fait revenir pour t'abandonner encore. Mais, tu n'es pas seule pour autant Caillette. Il te reste un père, et une fratrie. Je suis bien certain qu'un avenir plus doux t'attend à présent que te voilà de retour auprès de ta vraie famille. Tout ira bien, ne t'en fait pas.

Enguerrand s'est penché à mon oreille pour me dire ces quelques mots qu'il croit réconfortants, et il a resserré son bras autour de moi. Alors, je me laisse un peu aller contre lui, bercée du pas du cheval.
Peut-être a-t-il raison mais comment le saurais-je ? Ces gens sont des inconnus pour moi. Puis, j'ai pas trop le temps d'y songer, parce que déjà, le bruit des sabots claque sur le pavé. La poterne est passée et les étroites venelles débouchent sur une grande place où de nombreuses personnes sont déjà rassemblées. Je passe la jambe au dessus de l'encolure et me laisse glisser le long de l'épaule de l'alezan. Enguerrand trouve à confier sa monture et me rejoint. Je suis un peu intimidée à vrai dire. Je m'attendais pas à trouver autant de monde. Je serre les poings, parce que les voir tous avec l'air si triste, ça me donne la hargne. Vrai quoi, elle leur manquerait à tous ? Je dois comprendre qu'elle m'a juste abandonnée pour avoir plus de temps pour se faire aimer par tous ceux là ? Je manque de faire demi-tour, mais la grosse paluche d'Enguerrand se referme sur ma main, alors une fois de plus, résignée, je le suis.
Je pleure pas, je souris pas, j'observe juste les visages de la foule qu'on traverse. Et plus j'y lis de la détresse plus je sens la colère se répandre dans mon cœur.

Hermine.

Hermine était venue rendre un dernier hommage à la duchesse. Elle l'avait souvent rencontrée lors de ses virées à Tréguier, papotant de tout avec elle, sauf de politique, tant la brune détestait cela.
Elle y retrouvait aussi Edwige, qui avait toujours été très accueillante avec les Verger D' Avalon.

Aussi, c'est naturellement et par respect qu'elle suivait le cortège menant Aure vers sa dernière demeure.
Elle se devait d'être auprès des vivants qui souffraient, pour certains, de cette perte brutale. Elle fit un signe de tête à Cantemago, qui, en sa compagnie, avait parlé avec la duchesse quelques heures à peine, avant sa noyade.
Elle se doutait des questions qu'il devait ruminer : "Aurais-je pu faire quelque chose ? Ai-je vu son désarroi ce matin là ?"
Hermine se refusait à se sentir coupable, ou à penser qu'elle aurait pu changer le destin. Seule Aure avaient les cartes en main et elle expliquerait son geste devant le Très-Haut. Seul lui était habilité à juger. Laissons là partir en paix en présent.

Zakarine

Le convoi qui ramenait la dépouille de la Duchesse grossissait au fur et à mesure qu'il approchait de Tréguier. Toute à son chagrin, Zakarine devait aussi penser à comment allait se passer l'enterrement. Edwige, Guillaume et Arthur étaient trop troublés pour s'en occuper.

La Trégorroise soupira un grand coup: comme d'habitude, son village était dépourvu de curé actif, le nouveau fraîchement nommé étant disparu sans laisser de trace. Elle nota qu'il fallait voir avec Austin s'il était d'accord pour célébrer la cérémonie. Et la Grande-Duchesse? Était-elle au courant? Zakarine ne connaissait pas exactement les rapports qu'il y avait entre les deux femmes mais il était essentiel pour elle qu'elle fut avertie, ne serait-ce que par respect. Elle nota donc: courrier pour Anastriana à faire....
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Keith_d_albion

Saphyra et Keith avaient reçu une bien triste missive. Aurégane, n'était plus et le brun était peiné, tout comme sa brunette. Il ne connaissait pas la jeune femme depuis si longtemps que cela, mais cela ne l'empêchait pas de l'apprécier.
Il se rappelait leur première rencontre, découvrant une jeune femme désireuse d'aider Breizh...une jeune femme plaisante et pleine de joie de vivre. Malheureusement, au fil du temps, de tout ce qui s'était passé... cette joie s'était envolée et à présent s'était sa vie que s'était envolée...
Même le temps était triste, à l'image de toutes les personnes venues rendre hommage à Aurégane.
Keith sentit sa brune lui serrer la main et il resserra doucement l'étreinte de sa main, suivant le cortège qui grossissait au fur et à mesure.

Zakarine

Profitant d'une pause, pipi ou pas, Zakarine s'écarta du groupe pour réfléchir un peu. Elle qui avait pris un peu de vacances pour se ressourcer, tant le travail abattu ces dernières années lui avait mangé son temps personnel! Même Mamour avait été négligé à cause des charges qui l’accaparaient et cela la désolait. C'est pourquoi elle avait démissionné pour s'occuper un peu mieux de son compagnon ainsi que de sa propre personne. Elle avait vraiment besoin de cette brèche professionnelle pour se retrouver, épuisée qu'elle était. Et voilà que tout lui retombait dessus sans crier gare. Les élections municipales qui approchaient et à lesquelles elle s'était présentée de nouveau, et l'enterrement à organiser!

Grignotant un morceau de pain et de fromage, elle sortit son matériel d'écriture. Zakarine s'appuya sur une pierre plate et parut au plus pressé en commençant par écrire à Austin, leur ancien curé trégorrois, puisque le nouveau avait disparu sans laisser de trace.

Citation:

À Austin_powers.....

Demat Austin.

J'espère que mon courrier te trouvera en bonne santé. Si je t'écris, c'est pour te demander un ultime service religieux. Je sais que tu n'exerces plus en tant que curé mais, en tant qu'ancien curé et, de plus, Trégorrois, tu nous rendrais service en t'occupant de célébrer une messe en l'honneur de la Duchesse défunte.

Je te remercie par avance.

Bonne journée à toi

Zak

Ps: Pourrais-tu me donner réponse assez rapidement, s'il te plait? Trugarez.

La Rousse allait commencer une petite sieste quand, contre toute attente, le pigeon qu'elle avait envoyé lui revint très vite. C'est vrai que Tréguier n'était pas loin à vol d'oiseau, bien plus rapide que tout un attroupement de personnes qui marchaient au ralenti derrière une charrette. Elle attrapa délicatement le volatile et lui subtilisa le mot à son attention. C'était la réponse attendue du Paire Austin. La Trégorroise prit une grande inspiration et déplia le vélin.

Citation:

De Austin_powers...

Demat Zakarine,

je veux bien m'occuper de l'enterrement d'Auregane, n'étant plus curé, je ne sais pas si j'ai le droit de le faire, mais peu importe.
Où votre convoi s'arrètera t-il ? Sur la place du village, devant l'église, dans l'église, je ferai comme tu le souhaites.
Je ne connais pas trop le rituel, mais on improvisera, je te donnerai la parole pour lui rendre hommage (en tant que mairesse).

A bientôt

Paire Austin

Un sourire éclaira soudain son visage. Il acceptait! Zakarine se leva d'un bond pour annoncer la bonne nouvelle aux personnes concernées.

Edwige! Arthur! Alex! Austin veut bien s'occuper de la cérémonie! Elle aura un service funèbre à la maison!

Toute à son bonheur, malgré la situation, elle s'empressa de lui répondre afin de le remercier.

Citation:

À Austin_powers..

Demat Austin

Je te remercie pour ta réponse, de plus positive. Je comptais un peu sur toi pour me guider quant à la suite à donner à cette démarche dans laquelle je me suis engagée avec les autres.

Il vaudrait peut-être mieux faire préparer un cercueil pour notre arrivée et mettre Auregane à l'intérieur dans l'église afin qu'elle reçoive les derniers sacrements.

Même si tu n'es plus curé actif, tu l'as tout de même été. Je pense que le Très-Haut appréciera ton implication. Pourrais-tu, d'ores et déjà, t'en charger s'il te plait? Nous arriverons bientôt à Tréguier et ce serait bien, je pense, que tout soit prêt.

Trugarez à toi...

A bientôt

Zak

Une bonne chose de faite. Auregane aurait sa messe ! Le temps de repos était terminé. Il fallait reprendre la route à présent. Elle se promit d'écrire à Anastriana dès leur arrivée. Elle ne pouvait pas lui écrire dans de mauvaises conditions. Elle utiliserait un beau parchemin, digne de son rang dès son arrivée à Tréguier.

Il lui tardait d'être à la maison. Malgré le linceul qui la recouvrait, les mouches s'attaquaient à la charrette. Les gens utilisèrent une astuce de grand-mère pour les éloigner. Au pays du Cidre, rien ne valait mieux que le vinaigre de cidre pour combattre ces bestioles. A tour de rôle, chacun versait du cidre chauffé autour du cadavre, ce qui fonctionnait à merveille. Les mouches n'aimaient pas ça et, ainsi, le corps était préservé au mieux qu'il pouvait.
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Chevalier_noir

Le Chevalier avait galopé aussi vite qu'il avait pu avec Lisaa pour rentrer en bretagne a l'annonce de la terrible nouvelle.....
Gege descendit de cheval, sa cape noir enroulé autour de son corps, son capuchon lui cachant tout le visage, il apercut Edwige, qui serrait Lisaa dans ses bras, s'approchant, il sentait ses larmes couler le long de son visage
Edwige, je ..... comment ... qui ? .

La voix du Chevalier était meconnaissable, mélangeant tristesse et colére

Edwige04

Edwige vit ses amis arriver.
Son amie Lisa se jeta dans ses bras en larme,Edwige la serra très fort pour la consoler avant de leur faire une grosse bise.

Ed... Nous sommes là.... Je... Je... N'y crois pas.... Dis, je peux la voir, une dernière fois s'il te plaît ?

Merci d'êtres venus les amis...Oui tu peux la voir,mais je préfère te prévenir....elle est méconnaissable ,donc soit forte,d'accord?

Elle pris sa main dans la sienne et invita Gégé à venir si il le souhaitais.

Je vous expliquerais au moment voulu!
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Lisaa...

Ils avaient mis du temps avant de revenir sur Treguier....Ils étaient en voyage lorsque la terrible nouvelle était tombée. Aussi, ils ne s'était pas posés de questions, aussitôt Gege et elle avaient décidé de rentrer.

Lisaa n'arrêtait pas de penser à Aure en ce disant que non, ce n'était pas possible, que c'était une mauvaise blague, que lorsqu'ils arriveraient, elle serait là, toujours aussi magnifique et souriante, comme elle l'était toujours. La petite brunette n'était pas une grande amie d'Aure mais elle l'appréciait beaucoup et s'attachait rapidement aux gens qu'elle affectionnait.

Son amie Ed lui avait dit qu'un cortège allait avoir lieu et ils arrivèrent à l'endroit prévu. Elle descendit de cheval et se mit à courir vers Ed. Il y avait du monde mais elle ne voyait pour l'instant que son amie...

Ed... Nous sommes là.... Je... Je... N'y crois pas.... Dis, je peux la voir, une dernière fois s'il te plaît ?

Elle se jeta dans les bras de son amie, les larmes retenues depuis plusieurs jours se mirent à couler sur ses joues, sans pouvoir s'arrêter....

Iscambe

Iscambe s'était approchée de son amie Ed, sa pote, son cornichon préféré...
Et elle se tenait maintenant tout près d'elle, un peu en retrait, pour la soutenir moralement dans cette épreuve, s'il en est, de dire au revoir à une personnes chérie, aimée.

Elle ne connaissait pas tout le monde, loin s'en fallait, mais il n'était point besoin de connaître pour communier ensemble, en la mémoire de la chère disparue.

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Cantemago

Cantemago se tenait aussi là dans le cortège. Il connaissait à peine la duchesse Aurégane, mais était peiné par les conditions de sa mort. Et dire qu'il lui avait parlé rapidement le matin même ! C'était une disparition bien tragique, qui donnait à réfléchir sur les choses qui comptent dans la vie.
Il suivait ainsi en silence.
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Edwige04

Dans un silence profond,le cortège continua à avancer,jusqu'à ce qu'une silhouette arrive et demande d’arrêter le convois.

Edwige reconnue tout de suite la silhouette...c'était Maël!

Bonjour Edwige, elle m'a écrit pour faire ses adieux, à moi et aux enfants. Je crois qu'il serait bon pour qu'ils puissent faire leur deuil qu'ils puissent lui dire au revoir.

Elle le salua d'un signe de tête avant de lui répondre..

Demat Maël,elle nous a écrit aussi..mais je dois te dire que Carole est méconnaissable ,si les enfants veulent dire au revoir à leur maman,il faudra laisser le drap sur Carole.
Je pense qu'il vaudrait mieux que les enfants garde une bonne image de leur mère,tu ne crois pas?

Edwige vit Saphyra arrivée avec son compagnon,elle leur fit un signe de tête pour les remercier d'être présent en se triste moment.
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Mael_de_kerdraon

C'est avec un peu d'hésitations que je posais le pied à terre après que le bateau eut accosté a Treguier. J'avais amené les enfants et j’espérais que personne ne ferait d'esclandre.

Nous nous étions installés à l’hôtel et j'avais dépêcher quelques informateurs qui m'avaient rapporté que le corps d’Auregane était en train d'être rapatrié en ville.

Je prenais les devant en confiant les enfant a leur gouvernante, pour allez a la rencontre du cortège. Sans doute serait je mal accueilli, mais je devait bien ça a Auregane et aux enfants.

Alors que je marchais aperçue le convoi, et quelques silhouettes que je connaissais bien.

J'arrivais à leur hauteur, en leur faisant signe de s’arrêter un instant. Je constatais la triste vérité et me tourna vers Edwige.

Bonjour Edwige, elle m'a écrit pour faire ses adieux, à moi et aux enfants. Je crois qu'il serait bon pour qu'ils puissent faire leur deuil qu'ils puissent lui dire au revoir.

Alexandre_sparta

Un cortège se formait. Je ne disais rien ..... Je conduisais la charrette vers le lieu choisit par ma fiancée et ma marraine.

Un homme approcha et s adressa à Ed . Ainsi donc s’était le père .....

Je m adressais à lui

Vous attendrez qu Aure soit dans son cercueil pour que ses enfants lui disent aurevoir , il ne serait pas bon pour eux de la voir comme ca, se serait un très mauvais souvenir de leur mère
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_saphyra_strandhogg_

Saphyra avait reçu une missive des plus douloureuses ces derniers jours, la jeune duchesse qu'elle avait servi quelques temps, Aurégane, s'était donnée la mort.

La brune ne comprenait pas ce geste qui semblait être un geste de désespoir, ou d'une liberté enfin retrouvée, mais mettre fin à sa vie n'est pas une décision prise à la légère, il fallait qu'elle soit au bord du gouffre pour le faire...

Elle avait été témoin de l'acharnement de personnes à son encontre, jamais la bretonne n'avait ressenti autant de violences dans les mots et dans les actes mais cela permettait de faire tomber certains masques.

Le pouvoir...l'avidité du pouvoir.

Elle se rappelle de sa première rencontre avec cette jeune femme en taverne à St Pol et cela quoiqu'en pense ses détracteurs, elle se rappelle d'une femme motivée, joyeuse, pleine d'entrain et surtout amoureuse de sa Bretagne et cela valait plus que tout.

Les vents soufflaient en ce jour maussade, le temps était gris comme les cœurs qui se trouvaient présents en ce jour de funérailles d'Aurégane de Coetlogan.

Saphyra délaissant son armure de sénéchal, se vêtit d'une robe noire de jais accompagnée de l'homme qui partageait maintenant sa vie. Elle serra la main de Keith suivant le cortège qui se rassemblait.

Des visages inconnus pour la plupart mais en ce jour ils avaient tous quelque chose en commun.

Un cœur blessé de la perte d'une enfant de Breizh.

Iscambe

Iscambe ne connaissait pas Aure depuis longtemps mais tout de suite elle l'avait aimée. En arrivant à Tréguier elle était la première personne à l'avoir accueillie et aidée. Forcément, ça laissait des traces.

Plus tard, elle avait pu discuter avec elle de son poste difficile au duché, elle lui avait fait part de la méchanceté à laquelle elle était confrontée tous les jours et de toute part.
Ce poste, certains seraient capables de tout pour l'obtenir, semblait à Iscambe une vraie plaie, un cauchemar ! Elle avait tenté de la soutenir la duchesse du mieux qu'elle put mais bien sûr le résultat était minime et au final... Tout le monde connaît la suite.

Elle suivit donc le cortège en silence, ressassant les dernières paroles de son amie, à ce jour disparue.

Edwige04

Edwige regarda Arthur soulever le drap qui recouvrait Carole...

Oh non ! Aure ! qu'est ce que tu as fait ? Tu nous as abandonné !

Elle laissa son amie Zak lui parler avant d'aller prendre Arthur dans ses bras.

Je suis désolée Arthur.

Aucuns autre mots ne pouvait sortir de la bouche d'Edwige;elle tourna la tête et vit Is les rejoindre et hocha la tête en sa direction pour la remercier d'être venue.

Edwige se mit à côté d'Alex puis continua à avancer dans le silence.
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Celeste.bussey

La nouvelle était parvenue de Tréguier. Aurégane s’était donnée la mort. Céleste avait été profondément attristée de cette terrible nouvelle. Bien que ne connaissant que peu la Duchesse de Bretagne, elle avait tout de suite apprécié sa personne, sa gentillesse, sa proximité. Elle avait même vu en elle un signe, un espoir que la politique n’était pas ce que tout le monde disait. Elle avait été sa lumière dans des moments de doute.

Pourtant, quelques jours plus tôt, en taverne, la Blonde avait pu discuter avec elle et avait été profondément touchée par son désarroi, sa déception. Les mentalités politiciennes étaient malheureusement venues à bout de la jeune femme, tout juste mariée, qui, au lieu de vivre pleinement ses épousailles, s’était retrouvée la cible d’acharnement. Céleste s’était attelée en compagnie d’un homme dont le charisme n’est plus à justifier, à tenter de raisonner, soutenir et remonter le moral d’Aurégane. Si la nouvelle ne lui avait pas été parvenue si tôt, la Blonde aurait même pensé qu’elle avait réussi.

Ce jour-là était un jour funeste. Les amis rohannais avaient décidé de rejoindre Tréguier dès la nouvelle reçue pour rendre un dernier hommage à feue Aurégane, Duchesse de Bretagne. C’est donc en souvenir de leur dernière conversation, de sa proposition à intégrer sa liste, de la soutenir et lui être loyale, les larmes roulant sur ses joues que la Blonde s’était préparée, silencieuse.

Il avait fallu plusieurs heures, jours de marche pour rejoindre Tréguier. A peine fussent-il arrivés que la Blondinette vit au loin le cortège. Elle pressa le pas, restant silencieuse pour respecter ce moment sacré, et rejoignit alors la marche, les yeux rivés sur le sol., le cœur lourd.
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Lisaa...

Elle avait vraiment tenu à revoir Auré une dernière fois, lui dire au revoir... Elle ne pensait pas la voir dans un tel état de décomposition et elle serra fort la main de Gégé dans la sienne. Malgré tout cela, elle lui déposa un ultime baiser sur le front et se signa. Elle aurait tellement aimé la connaitre plus que ça... C'était bien triste....

Elle suivit le cortège mais ne se sentait pas très bien. Elle fit plusieurs poses afin de vomir sur le bord de la route... Avait elle eu raison en fin de compte de vouloir revoir son amie avant, cette image resterait dans sa tête et il lui faudrait du temps avant de revoir le si beau visage d'Auré....

Elle se laissa guider par son chevalier vers l'église, ressassant le peu de souvenirs qu'elle avait avec Auré et espéra que, peut être, celle-ci leur ferait à tous, au moment de la cérémonie, un dernier signe....

Mael_de_kerdraon

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Quelque part en mer
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Auregane lui avait écrit qu'elle allait mourir. Elle l'avait aussi écrit aux enfants, mais ils n'avaient pas réalisés ce qu'elle leur disait. Comme a son habitude elle avait donné a tout cela une théâtralité qui rendaient les choses difficiles pour les petits.

Notre séparation s'était mal passée, mais sa mort me rendait triste tout de même, et voir les enfants pleurer leur mère sans trop comprendre le concept de mort me brisait le cœur.

Nous avions aussitôt embarqué en direction de Treguier. Je vouais que les enfants puissent voir leur mère une dernière fois, lui parler une dernière fois, lui dire au revoir, et comprendre ce qu'était la mort, et réaliser que leur mammig était partie pour toujours.

L'accostage était prévu pour demain, j'esperais juste qu'il ne serait pas trop tard pour les derniers adieux.

Arthur.decoetlogan

Arthur sortit de l'église om il venait de prier le très haut pour retrouver sa sœur sain et sauve. Il ne pouvait pas se résigner qu'elle ait fait de geste désespéré considéré comme un pêché alors qu'elle avait la foi.
Il regardait et aperçut au loin , un chariot. Il se demandait qui pouvait encore être dehors à cette heure-ci dans cette tempête. Il resta sous le porche de l'église à observer. Quand il se rendit compte que c'était Zak, Edwige et Alexandre il leur fit un petit signe.
Ils s'arrêtèrent à sa hauteur. Avant qu'ils n'eurent prononcé une parole, Arthur remarqua leur mine attristée. Son regard se porta sur le contenu de la charrette. Il levas le drap et regarde avec stupeur, il reconnut sa sœur.
Oh non ! Aure ! qu'est ce que tu as fait ? Tu nous as abandonné !
Dans sa voix se mêlait le désespoir et la colère. Il lui caressa les cheveux. Sur son visage coulaient les larmes que la pluie effaçait.

Zakarine

Tirée par un cheval, la charrette était menée par Alex qui se tenait juste à côté, suivi d'Edwige et de Zakarine. En aucun cas, il ne serait venu à l'idée de qui que ce soit de prendre la place de l'Ankou en montant sur l'équidé. La marche funèbre suivait lentement son cours en direction de Tréguier. Le visage fermé, personne ne parlait. A un moment, Arthur, le frère d'Auregane, vint à leur rencontre. Sans prononcer un mot, il comprit la situation.

Oh non ! Aure ! qu'est ce que tu as fait ? Tu nous as abandonné !

Zakarine le prit dans ses bras et tenta de le réconforter comme elle pouvait.

Nous ne pouvons pas imaginer à quel point ces derniers jours ont été difficiles pour Auregane mais nous pleurons avec toi la perte d'une personne qui avait tant encore à donner à ses amis et à sa famille et à la Bretagne, même si ses actes n'ont pas été suffisamment compris..

De ce fait, il rejoignit le cortège et tous continuèrent leur route. Les amis restés à Tréguier avaient été prévenus de leur arrivée imminente. Tout avait été préparé pour les funérailles: ils n'attendaient que la défunte.
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Edwige04

La tempête faisant toujours rage,les filles peinaient à porter Carole.Edwige tournait la tête et vit une ombre s'approcher.Elle reconnue tout de suite Alex.

Laissez , je vais la prendre.

Soulagée,Edwige regarda Zak en souriant puis son tendre pour le remercier de prendre Carole dans ses bras et d'être présent,avec elles.

Ou voulez vous allez?

A la maison. Qu'en penses-tu Edwige ? Il faudrait la mettre dans une charrette au plus tôt et rentrer chez nous, à Tréguier.

Oui...à la maison!c'est le meilleur endroit.

Zak et Edwige suivirent Alex jusqu’à une charrette et prirent les chemin pour allez à Tréguier.
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Alexandre_sparta

Je remontais le chemin escarpé , tenant Aure , baissant la tête tant pour me protéger des rafales que pour la regarder.

Si elle n'avait porter ses bijoux , si les filles n avaient pas été à côté d'elle , j'aurais eu du mal a la reconnaître.

Doucement mais surement , nous arrivâmes enfin à la charrette. J y déposais le corps de la duchesse et la recouvrit afin que nul ne la voit comme ca.

Ne traînons pas.

La route vers Treguier me sembla bien longue, aucun mot ne sortait de ma bouche . Je préférais me murer dans le silence tant pour respecter la peine de Zak et et Ed que pour contenir ma colère.
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Nathaniel89

Il avait reçu une missive de son beau frère, la nouvelle annoncée assombrie sa journée et quelque chose en lui se brise. Il relit le mot plusieurs fois, cherchant sans doute à se convaincre que ce n'est pas vrai.

Elle est morte.

Cette pensée avait le même effet qu'un coup de couteau, sa vie venait de prendre un tournant abrupte et sombre, les enfants, lui, leurs amis. Tous avaient perdu un être désormais irremplaçable.

Je vais rentrer de suite.

Il se lève et prépare à la hâte quelques affaires, et s'en va à pied. Il connait la route et sait où aller une fois arrivé à Tréguier, du moins il le pense. Chemin faisant les choses se bousculent dans sa tête, il pense savoir pourquoi elle a fait ça. Les rats du conseils ont tellement oeuvrés contre elle qu'elle n'a vu que cette solution pour en finir. Son envie de voir la mer, ce tro qu'elle a voulut faire après son élection. Force est de croire qu'elle avait planifié la chose. Il ne lui en voulait pas, sa rage se retournait contre lui et ces chiens. Tellement pris par ses pensées, il ne remarque pas que la ville est déjà en vue, il fait une halte pour se ressaisir et regarde le paysage de là où il se trouve.

Me voici de retour ma bien aimée.

Ces paroles lui font monter les larmes aux yeux et il reste un instant à pleurer, il a envie de hurler mais n'y arrive pas. Il essuie finalement ses larmes d'un revers de manche et entre en ville. Il préfère rester sur la place, qui sait par crainte ou par peur de s'écrouler.
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Zakarine

Une ombre approchait doucement d'elles. Zakarine ne la reconnut pas tout de suite.

Laissez , je vais la prendre.

Zakarine regarda Edwige et Alex ensuite. Elle lui sourit pour le remercier de les soulager ainsi en prenant Auregane dans ses bras.

Noz vat Alex. Trugarez d'être venu nous aider. Je ne sais pas comment nous aurions fait sans toi .

Ou voulez vous allez?

A la maison. Qu'en penses-tu Edwige ? Il faudrait la mettre dans une charrette au plus tôt et rentrer chez nous, à Tréguier.
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Alexandre_sparta

Ma compagne m avait laissé un mot . Elle partait là où Aure avait décidé de quitter ce monde.

Je me hâtais , elle ne devait pas être loin . Faut croire que le chagrin donne des ailes ...

Lorsque j arrivais , je vis Ed et Zak porter un corps inerte. Aure surement me dis je. Je couru jusqu'à elles.

Je fus un instant frappé quand je vu Aure , je serrais les poings.

Oh Aure comme je t en veux! pensais je

Puis m'adressant aux deux femmes d'un voix aussi froide que l'ocean

Laissez , je vais la prendre.

Je pris ce corps inerte dans mes bras, en d'autres circonstances , je l aurais serré contre moi mais le chagrin et la colère que j'éprouvais à l encontre du geste d Auregane m'en empêchait.
La tenant fermement

Ou voulez vous allez?
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Edwige04

Alors qu'Edwige tenait Carole par les bras,la fatigue se faisait ressentir.Entre les gardes,le manque de sommeil,la maladie et la tempête qui était loin de les aider,elle reçut une étrange sensation qui l'enveloppa et un léger vent chaud passa sur sa joue avec des sons doux et inconnue.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres,elle ressentit soudain un léger bien être....
Est-ce Carole qui lui envoie des signes de là haut?.....

Edwige regarda Zak qui était entrain de crier.

Courage Ed! Nous allons y arriver. Je suis sûre qu'Aurégane est là pour veiller sur nous et nous guider.

J'en suis certaine ma Zak..allez courage,on va y arriver!!

Elle lui sourit et continua à avancer tant bien que mal.Il fallait vite mettre leur amie à l'abris de cette tempête.
Zak lui fit signe de lever la tête,Edwige s’exécuta et vit un très bel oiseau tenant dans son bec une rose qui lâcha au dessus de l'eau et le regarda partir.
Cette scène est juste émouvante,Edwige en a des frissons .

As-tu vu Edwige? L'Humanité n'est pas encore perdue....

Oui j'ai vu!quel bel hommage pour Carole!non tu as raison,et ça fait plaisir à voir.

Elle lui sourit avec émotion et reprit la marche en direction du village.
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Ozane.k

Zakarine

Alors qu'Auregane était une femme mince, Edwige et elle peinaient à porter le corps alourdi par la rigidité cadavérique de leur amie. Faut dire que les deux Trégorroises n'étaient pas très épaisses non plus et, de plus, la tempête faisait rage, ce qui ne rendait pas les choses plus aisées. La rousse ne parlait pas à sa commère, elle devait crier pour se faire entendre.

Courage Ed! Nous allons y arriver. Je suis sûre qu'Aurégane est là pour veiller sur nous et nous guider.

Sa main.. Elle éprouva soudainement une drôle de sensation sur sa main, comme si on l'avait touchée. Un long frisson froid parcourut tout le côté droit de Zakarine. Elle pressentait comme une présence mais ne pouvait se l'expliquer. Elle pensa que c'était sans doute dû à l'atmosphère digne des légendes les plus anciennes. Malgré le temps désastreux auquel elles devaient faire face, un oiseau s'échinait à braver les éléments, une rose dans son bec qu'il laissa tomber au-dessus de l'eau avant de repartir vers une destination inconnue. La rouquine le regarda faire, bouche bée. Toute émue, elle montra la bête à Edwige. Une personne avait pensé à la défunte et lui rendait hommage à sa façon. Cela lui fit chaud au coeur et donna plus d'ardeur à Zakarine.

As-tu vu Edwige? L'Humanité n'est pas encore perdue....

Elle reprit la marche en souriant sur le chemin de la ville, tenant les pieds d'Auregane à bouts de bras. Elle ne souffrit plus du fardeau à transporter, elles n'étaient plus seules désormais.
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L'âme d'aure, incarné par Aureganedecoetlogan

Zakarine

Edwige04

Eliossz

Cantemago

Zakarine

Arthur.decoetlogan

Iscambe

Alexandre_sparta

Zakarine

Linya

Trystan.

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Aureganedecoetlogan

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[RP] C'est un beau jour pour partir…