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roulotte de Lestrange

MessagePosté le: Dim 15 Avr - 20:40    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

Il avait pris possession de la roulotte et ouahhhhhhh il en était fier.Son premier chez lui.
Il enleva ses bottes,plissa son nez et se dit qu'elles seraient mieux a l'exterieur s'il ne voulait pas mourir asphyxié.Il ouvrit la petite fenêtre,les balancea dehors et se lancea sur la banquette.

uhm plus confortable que le sol

Il regardait le plafond en souriant niaisement.C'était la premiere fois qu'il avait un petit nid pour lui tout seul et qu'il n'avait pas besoin de partager.Il vira ses habits se mit au plumard et fesses a l'air il s'endormit comme un bébé
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MessagePosté le: Lun 16 Avr - 21:01    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

Zyv avait été un peu choquée par l'air renfrogné de son neveu lors de son arrivée.

elle l'avait entendu marmonner " et voila fini la paix..va falloir se laver les cheveux,changer de chaussettes,éviter de cracher par terre,de dire des grossièretés et tutti quanti.

C'est que la tante Zyv était très a cheval sur les règles de bienséance
"

elle repéra la roulotte de l'indélicat et, quand elle vit la lueur s'éteindre, elle attendit encore un peu pour être sûr qu'il soit endormi avant de frapper avec force à sa porte

TOC TOC TOC.....

Y A QUELQU'UN ???

elle attendit, un petit sourire cruel sur les lèvres... il allait voir ce garnement si elle était "à cheval..."
Posté le: Lun 16 Avr - 21:48    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

A moitié endormi, il se leva et marmonna :

mwouaisss c'est pourquoi? je n'ai besoin de rien,j'ai deja tout et je ne veux pas adhérer a la reforme ni a l'aristotelicicysmique....et si c'est pour l'aumône allez vous faire cuire un boeuf

Il entrouvrit la porte,l'air hagard

ahh ma tante!!!Entrez donc,je vous en prie

Il ouvrit en grand la porte, se gratta la tignasse et sourit,s'étira en baillant et se rappella soudain qu'il etait dans son plus simple appareil

ohhh tante zyv!!!! 

panique panique ouhhh panique,il regarda autour de lui, ,courra dans tous les sens en agitant les bras,decrocha un rideau et se l'enroula au tour de la taille.

ahem héhé vous n'avez rien vu du tout hein!!!!

Un peu géné quand même hein le Lest.Zyv l'avait elevé comme un fils et le jeune homme lui en était reconnaissant

euhh oui voila,je vous offrirais bien un thé mais euhh j'ai pas de tasse propre,et une sorte de nain avec des couettes a volé tous mes biscuits.

Il poussa vers elle l'unique chaise et lui tendit un morceau de vieux fromage et un quignon de pain.

tout se qui me reste,ma tante.Mais je vous l'offre de bon coeur.Si vous voulez j'irais chasser pour vous

Il tenta d'enfiler ses braies par dessous le rideau en supposant que ca n'allait pas tarder a barder,vu le boxon qui regnait dans la roulotte.
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......(zyv tu postes quand tu veux hein on reprendra la ou on est resté mais je veux pas ouvrir 50 sujets)

....avril le 28eme jour

il avait passé une journée de merde....Finalement cette escapade a Chalon s'était averée inutile.L'enfoiré qui avait osé touché la souris et elo se terrait,tel un chien qu'il etait. Impossible de lui filer la roustre qu'il méritait.Une sale garce avait décrété que tout était relatif et la prevote ne semblait pas vouloir bouger son cul.

Elle en avait pété un plomb la souris et lui avait balancé des bouteilles a la tronche sans motif.Il aurait tout fait pour l'aider, pourtant.Il avait préféré la suivre,laissant la fille,Aude; lui filer entre les doigts.
Il n'arrivait pas a se décider si c'était une bonne chose ou pas. Les fleurs bleues c'était pas sa tasse de thé,mais celle la semblait...differente.Mais bon,la famille passait avant tout.

....grognements...il sert la mâchoire de rage

la vache qu'il avait tenté de cuisiner pour faire plaisir a la petite en était ressortie de la broche complètement carbonisée.Elle en avait bien rit,Elo.il avait fallu creuser un trou pour enterrer la bete avant qu'elle ne pourirsse.

Sa tante avait passé en coup de vent.Il ne comprenait pas le sens de ses paroles...Décidément,les femmes....

Il demonta sa couche,envoya valser le peu de vaisselle qu'il possédait,balancea des coups de pieds dans la porte,envoya son poing contre le mur et beugla comme un taureau castré sous la douleur. Sa main gonfla instantanéement et prit une posture bizzard, le dos s'ouvrit et le sang coula le long de son bras,


Bordelllllllllllll

il dansa d'un pied a l'autre,vida sa derniere fiole de wishky,enroula sa main cassée dans son bandana et a defaut de couche,s'effondra par terre,ivre et plongea dans un sommeil comateux
Posté le: Dim 29 Avr - 09:39    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

....deux heures plus tard

Son sommeil avait été de courte durée.Le front brûlant,le sang battant ses tempes,il lui était impossible de rester tranquille.Il sortit prendre l'air.Sa main lui fesait un mal de chien.

Sillonnant les ruelles sombres de Châlon,il entra dans un tripot tardivement ouvert.Sirotant sa bière,il tourna la tête vers la porte lorsque celle ci s'ouvrit. C'ètait elle ! Il ne l'attendait plus,convaincu qu'elle avait deja pris la route.Elle se tenait la,devant lui,ce curieux sourire au coin de la bouche. Lorsqu'elle lui suggera de lui montrer le chemin d sa roulotte,il n'hésita plus et la soulevant,ils s'y rendirent.

Il bafouilla un peu,géné du boxon qui y regnait en maitre et surtout nerveux a l'idée d'être seul en ce lieu avec une donzelle.

La demoiselle semblait le comprendre et que très peu de paroles furent échangées.

un moment de tendresse...innoubliable...Lest sentit son corps s'imprégner de la chaleur de Aude...il était bien..il ne regrettait pas.Lorsque finalement,il s'endormit contre elle,un sourire paisible égaya son visage habituellement maussade.
Posté le: Dim 29 Avr - 16:04    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

Guéret, Montluçon, Bourbon... et son périple qui avait bien failli s'arrêter brutalement entre cette dernière ville et Nevers. Mais il faut croire que déjà la chance lui souriait. La jeune pucelle voyageait seule et en assumait pleinement les conséquences. Délestée de ses maigres économies, elle avait fait front et relevé la tête. A son âge, ce ne sont pas les blessures d'orgueil qui arrêtent. 

Nevers, Cosne, Sémur, Autun, Dijon... De ville en ville, elle avait appris à composer avec la concupiscence des hommes rencontrés au détour des tavernes. Qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs, aucun n'avait pu vaincre cette peur viscérale qu' ils lui inspiraient. Son corps, son cœur et son âme n'étaient pas à vendre, encore moins à brader sur l'autel du plaisir. 

Châlon, une énième ville à traverser avant de rejoindre le LD, et la plongée dans cet engourdissement de rencontres toutes plus prévisibles les unes que les autres. Audefledis n'avait plus qu'une hâte retrouver Natasha et Sergueï et rencontrer ceux sur qui elle devrait dorénavant compter. Mais le destin est parfois facétieux et vous joue des tours à sa façon. Comment aurait-elle pu savoir, alors qu'elle ouvrait la lourde porte du bouge miteux, qu'elle serait happée par un raz de marée qui balayerait toutes ses convictions sur son passage?

Pas d'éclair, ni grondement de tonnerre, ni bourrasque, ni pluie diluvienne pour lui annoncer ce foudroiement. Elle ne vit que lui, ses mèches automne, ses yeux gris, son sourire narquois. Elle n'entendit que lui, cette voix masculine et profonde, ses sentences qui tombaient comme autant de couperets. Personne ne remarqua le trouble de la donzelle : son cœur et ses tempes qui cognaient pour la toute première fois, les papillons qui virevoltaient au creux de son ventre, sa bouche qui se desséchait et ce nœud qui lui vissait la gorge. Elle resta silencieuse pendant un long moment comme pour reprendre la maîtrise d'elle-même...

Les heures défilèrent à une vitesse folle. Elle se foutait pas mal du « qu'en dira-t-on », et de cette satanée maladresse dont elle faisait preuve pour capter son attention. Soudain, son seul but était de le charmer, de l'ensorceler, mais elle était si fascinée elle-même, qu'elle en oubliait tous ses atouts de séduction. Pour la toute première fois, elle était en état d'urgence : désir impérieux de vivre, de s'offrir, de l'aimer. Toute la journée, elle n'avait eu de cesse d'être à lui. Elle savait que ce serait éphémère, qu'il avait sa vie et qu'elle poursuivrait le chemin menant à la sienne. Cela la rendait folle de rage. Elle luttait contre mille et une émotions : envahisseurs à la conquête d'un territoire mal connu.

Et puis, alors que la raison venait de reprendre le dessus, alors qu'elle pensait qu'il ne s'agissait pour lui que d'un jeu, il lui fit parvenir un message. Une fois n'était pas coutume, elle laissa au pigeon voyageur la vie sauve et sans plus attendre courut le retrouver... Nichés au fond de sa roulotte, ils écrivirent ensemble un poème soufflé par Vénus : celui d'une plume et de son encrier. 

Au petit matin, lorsqu'elle ouvrit les yeux, la roulotte sentait encore bon leur nuit. Elle s'étira épanouie et heureuse qu'ils aient ensemble laisser tomber leurs réticences défensives. Peau contre peau, elle eut du mal à s'extirper de la sensualité de ce contact aimé. Elle se résigna pourtant et sans bruit se revêtit. Son corps portait encore l'odeur de l'Automne. Elle le regarda une dernière fois, voulant conserver en mémoire chacun de ses traits, chaque courbe de son corps. Lorsqu'elle se retrouva dehors, il faisait à peine jour. Si d'aventure on l'avait croisée, on aurait pu voir à son œil perler... la rosée. Aucune route ne fut plus longue que celle qui la menait vers Mâcon. Pas après pas, une brûlure sournoise la consumait davantage. Elle serra les poings jusqu'à enfoncer les ongles dans ses paumes, enfermée dans un mutisme peu coutumier...
Posté le: Dim 29 Avr - 16:51    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

Il crut d'abord avoir rêvé.
Un rêve enchanteur ou tout n'était que tendresse et douceur.
Le visage habituellement crispé était détendu.Il n'ouvrit pas les yeux tout de suite,a l'aise dans son cocon chaleureux.Une sensation de bien-être avait pris possession de son corps.Pour un peu,le rouquin en fondrait en larmes.Les images de la veille lui revinrent,la rencontre,son mal-être,il avait hésité.
Alors que la soirée semblait pourrie,elle avait pris une toute autre tournure.

Il s'était abandonné corps et âme dans les bras de la brunette.Tout paraissait si simple,si beau.Il n'en revenait pas.En un instant,il avait laissé tomber son masque hautain et provocateur derriere lequel il se cachait continuellement et derrière lequel il se sentait protégé.S'il avait su qu'une femme allait reussir a le lui ôter,il aurait très certainement rit grossièrement en lâchant un jamais!! cathégorique.

Il se retourna sur la couche et soupira d'aise.Il tendit le bras,à la recherche du corps si doux,mais sa main,la valide,effleura seulement le drap froissé.La place était encore chaude et l'odeur de la demoiselle flottait encore a l'interieur de la roulotte.....elle venait sans doute de partir....

Il regarda le plafond.Désormais plus rien n'était pareil..Il avait "cédé" mais ne regrettait pas.Le temps avait semblé s'être arrété l'espace d'une nuit,mais ce connard avait reprit son cours,emportant avec lui, celle qui l'avait fait chavirer.

une larme..essuyée d'un poing rageur...non mais hooo tu devient une chochotte ou quoi? 

Sa roulotte noire,désormais,allait être eclairée par une lanterne accrochée a l'exterieur sur le côté de la porte...au cas ou...on sait jamais,il ne voulait pas qu'elle ait peur dans le noir.

un espoir...soupir...ressaisit toi bordel!!!
Posté le: Dim 29 Avr - 18:28    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

[Mâcon]

Mâcon, son clocher, ses venelles, ses maisons à colombages... son lac !!

La donzelle se trouvait sur une petite colline qui surplombait la ville : vue imprenable, image de carte postale d'une agence touristique faisant la promotion de la ville, si l'on n'était pas en 1460.
Le lac turquoise semblait cracher des étoiles sous le soleil, tandis que la brune ne cessait de se repaître de l'odeur de ses fringues. Soudain, elle se mit à dévaler la pente en courant comme une dératée. Elle trébucha et vola la tête la première dans les ronces. Une bordée d'injures annonça qu'elle n'avait rien.


- Foutre Dieu, besace à semences, je vous conchie tous bande de désanusseurs de porcs !

Elle se débattait comme une furie pour arracher ses vêtements accrochés aux pointes des branches, des jets de ronces lui égratignaient les bras, les mains, les jambes. Des larmes de rancœur venaient ajouter aux feux des écorchures qui lui lézardaient le visage. De guerre lasse, elle se débarrassa de ses frusques et fila en tenue d'Eve plonger dans l'eau glaciale de l'étang, non sans avoir jeter sa besace avant. La morsure du froid la saisit, le souffle coupé, elle refit surface. Quelques brasses plus tard, elle s'étendit haletante dans l'herbe. Et puis, allez savoir pourquoi ? Les mystères d'un cerveau de brune étant impénétrables, un mot lui revint en tête, qu'elle ne put se contenir de murmurer entre ses dents :

- Irrésistible !! Irrésistible !! J't'en foutrais moi des irrésistibles !! Je vais t'en montrer moi des irrésistibles !! Tu peux clamser si tu crois que je vais... tiens... ne serait ce que... t'écrire !

C'est fou ce que les femmes deviennent cruches quand elles n'ont pas ce qu'elles veulent. Entre hystérie et caprices d'enfant gâtée, le mieux que l'on pouvait faire en pareil cas était de laisser braire... Et voilà que notre agitée du bulbe rachidien se leva d'un bond, fouilla dans sa besace, en sortit sa houppelande qu'elle endossa en deux temps trois mouvements. Et bien qu'harassée Audefledis fondit dans les rues Mâconnaises à la recherche d'un bouge crasseux, de crétins et de gourdasses tous juste bons à brocarder.
Posté le: Lun 30 Avr - 00:30    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

L'idée d'un bain lui avait effleuré l'esprit. Pas qu'il avait envie de se faire beau,loin de la...Mais ces vetements poussiereux et ses longs cheveux roux filasses n'étaient point digne de son illustre rang, celui d'emmerdeur professionnel.

Il gambada jusqu'a la rivière et réfléchit une demi minute.S'il virait ses vêtements et prenait son bain en tenue d'Adam,fallait après faire la lessive le cul a l'air et c'était sans compter des filles de la bande qui se promenaient par la.

C'est donc tout habillé qu'il s'imergea dans l'eau glaciale.Il prit juste la peine d'ôter ses bottes.
Il frissonna que légèrement, habitué aux températures les plus basses.Il plongea sa tête sous l'eau afin de laver sa tignasse emmelée.Il pensa aux doigts fins et délicats qui risquaient de se coincer entre deux mêches rousses se qui le ferait grincer des dents.

trempé jusqu'à l'os,degoulinant lamentablement,mais propre,il sortit de son bain d'infortune et bottes en main, retourna au campement.Il sautillait ca et la pour eviter les cailloux.
Il s'allongea devant sa roulotte à côté d'un bon feu et attendit que les rayons du soleil viennent le sécher.Il se surprit a rêvasser,et imaginer parmi les nuages,les courbes grâcieuses que ses mains avaient parcourues la nuit précédente. Il se donna même le loisir d'une petite sieste afin de s'évader dans les bras reconfortant de sa visiteuse nocturne. Il alla même jusqu'a sentir sa joue effleurer la poitrine ferme et confortable,remplaceant un oreiller douillet.

Sa main commencea a suivre le tracé de la croupe imaginaire quand.....Poufff.... il réatteri.

Fronceant les sourcils, il se demanda s'il n'était pas en train de se transformer en un mollusque de guimauve a constater la facon qu'il avait laissé vagabonder son esprit, pour des images fleures bleues et futiles.

Sa fidele compagne,la mauvaise humeur pointa son vilain nez 


Bordel de crevure de gerbe de rat!!!!!

Un peu plus et il oubliait de se mettre en route.Il eteignit le feu, siffla le départ a ses compagnons deja prêt qui occupaient sa lance et meugla

EEEENNNN AVVANTTTTTT LES LIMACES....PAS INTERET A VOUS PERDRE J'M'ARRETE PAS POUR VOUS ATTENDRE!!!!!!

Les roulottes se mirent en route.

de temps a autre il criait aux autres de ne pas trainer,mais c'était plus pour se rassurer que personne ne s'était perdu.Il manquerait plus que ses compagnons croient qu'il s'inquietait d'en perdre un en route.

Il pensa a la prochaine ville..Macon....une ville qui pululait certainement de mâles a l'affut,prêt a se jeter sur une donzelle,comme des rapaces sur une proie.Il en eut la chair de poule..il claqua les rennes pour faire avancer son cheval


plus vite,l'canasson si t'veux pas finir en saucisson!!!

Il se trouva presqu'poetique a menacer l'animal en rimant

Il se maudissait et se haissait car il se préoccupait d'une petite dinde qui ne valait pas mieux que les autres,enfin,il essaya de s'en convaincre..il plissa des yeux..si si une dinde...oh puis merde!!!! Sa volonté flancha en voyant les premieres chaumieres apparaitre en meme temps que l'aude..non l'aube...grincement de dents... a croire qu'elle obnubilait son cerveau. finalement,il ne lui trouva aucun point commun avec le stupide oiseau glousseur.


On est arrivé,les gars!!!!!!

Après avoir roulé toute la nuit,les roulottes s'arretèrent aux portes de la ville. Exténué,le seant endolori par la route chaotique,la douleur presqu'insupportable de sa main immobilisée entre deux fichus bouts de bois,la splendide bosse au front et ouais miss tout est relatif avait un crâne d'acier,tout ca allait finir par l'achever.Il détacha son cheval,le laissant paitre a sa guise.il lui fallait de la piquette.il trouva la bouteille de vin a bulles qu'il reservait pour l'as,se dit pis crotte j'ai soif,la vida a moitié et s'allongea sur sa couche.

Quelques minutes plus tard,seul le bruit de sa respiration reguliere venait troubler le calme de la roulotte.

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Posté le: Lun 30 Avr - 18:47    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

- Je suis tombée sur une bande de turlupins, j'en ai pris pour 45 jours!...
- Alors voila, alors que j'étais en train de me baigner dans le lac à mâcon, on m'a piqué mes nippes... 
- Bon les amis! J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle ! La bonne j'ai été enlevée... la mauvaise : ça va vous coûter cher pour me récupérer...



Au bord du lac la donzelle essayait depuis une heure déjà de trouver un prétexte à son retard... trouver une excuse pour une journée, c'était chose facile, elle ne se serait même pas donnée la peine de mentir... mais deux... ça se corsait... Elle se voyait mal leur dire, qu'elle avait décidé de traîner une journée de plus dans cette ville fantôme pour le revoir une dernière fois. 

Elle se défendait d'être tombée dans le piège cousu de fils blancs des sentiments. Les hommes étaient bien trop inconstants pour ne pas succomber à la première bergère venue. Plus jolie et séduisante qu'elle, plus perspicace et subtile qu'elle, et il tournerait les talons. Alors le mieux qu'elle puisse faire était encore de rester lucide.

D'un geste las, elle chassa ses idées. Elle réfléchissait trop et mal surtout qu'elle n'avait que peu dormi. Elle mit en quête d'une grange afin d'y trouver le repos. Certes la paille ne serait pas aussi confortable que la couche de l'Automne mais elle y était habituée. Elle se fit une sorte de nid et épuisée s'endormit dans les bras de Morphée. Combien de temps s'était elle assoupie, elle ne saurait le dire. Des pas de chevaux et des grincements de roues l’éveillèrent et elle maudit les canailles qui avaient l'outrecuidance de faire pareil boucan. Elle allait se reprendre sa position de fœtus prête à retomber dans les limbes du sommeil, lorsque soudain elle réagit... Et si c'était eux... enfin lui...
Elle quitta sa couche rustique pour regarder par une lucarne le convoi qui s’éloignait. Ils étaient déjà loin, la vue était plus qu'incertaine avec la brume matinale qui recouvrait la campagne. Elle hésitait... Fallait il les suivre au risque de se tromper ? Tout en elle lui dictait pourtant que c'était lui. Elle écouta ce fameux sixième sens que les femmes se targuaient d'avoir et sans se presser, toujours à bonne distance, elle entreprit de les suivre.

Alors qu'elle était à l'orée d'une clairière, le camps était déjà dressé. Elle avisa un bosquet et y demeura cachée quelques instants, juste le temps pour elle de s'assurer qu'il s'agissait bien d'eux. Du regard elle chercha la roulotte qui devait conserver une bougie allumée. Et elle vit la petite flamme vaciller sous la légère brise. Ce fut pour elle comme une étincelle de joie qui la ravivait. Elle s’empêcha de courir dans la direction de la roulotte et circonspecte s’avança à pas de louve. Au seuil des trois marches elle prit soin de regarder autour d'elle que personne ne put la surprendre. Rassurée, elle les gravit et prenant sa respiration posa sa main sur le loquet, le cœur battant. Et si cette lumière n'était pas pour elle, s'il attendait quelqu'un d'autre. Sa main se crispa un instant, elle était déjà prête à faire demi tour lorsqu'elle entendit au loin un coq chanter. Palsambleu, le volatile, s'était sur, allait réveiller toutes les maisonnées environnantes. Sans réfléchir plus avant, elle s'engouffra à l’intérieur refermant doucement la porte derrière elle.

Il était là sur sa couche, endormi. Adossée contre la porte, elle resta un instant à l'examiner, l'admirant et le désirant à la fois.
La distance qui les séparait se chargea sans doute d'un « courant » érotique, parce qu'en quelques secondes les images de leur unique nuit défilèrent sous ses yeux. Elle dégrafa sa robe et la laissa glisser à ses pieds. Seule une longue chemise de mousseline, laissait apparaître par transparence son corps souple et ferme. Elle ôta les quelques épingles qui retenaient ses cheveux noirs : ainsi libérés ils retombèrent en cascade jusqu'à ses reins. Quittant ses chausses, elle fit quelques pas pieds nus jusqu'à la couche. Elle s'allongea et se cala contre lui sans un mot, calquant sa respiration à la sienne. Lui tournant le dos, sans le réveiller elle ramena le bras, dont la main était encore valide, autour de sa taille. Rassérénée, elle ferma les yeux... 
Posté le: Mar 1 Mai - 20:49    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

Quelque chose lui chatouillait le nez.Il essaya de le tortiller afin de faire passer le picotement.Sa main gauche était occupée,la droite,hors service.Occupée...il bougea les doigts appuyant ainsi sur une peau qui n'était pas la sienne.Il se tortilla un peu,humant l'odeur qui lui était familière...SON odeur..se qui voulait dire que la lanterne l'avait guidée...elle était revenue.

Il se voyait deja sillonant tout Macon a la recherche de la silhouette gracieuse,au rire si limpide.Il n'aurait pas a le faire,elle avait pris les devants.

Il resta ainsi a paresser,profitant de l'instant présent.Il l'enlacea,le coeur serré.Et si c'était la derniere fois qu'il la voyait.Il n'avait toujours pas compris comment cette femme avait reussi a semer le chaos dans son coeur et son esprit,fichant ainsi en l'air toutes ses valeurs et convictions.Etait ce cela être amoureux? Il n'en savait rien,cela ne lui était jamais arrivé,se dont il était certain,c'est qu'il se préoccupait pour elle et pensait a elle bien malgré lui.

Il déglutit et failli céder a la panique.Il avait presqu'envie de foutre le camp a toute bèrzingue.Il ne voulait pas ressembler a son père,un être fort en solitaire,faible et dépendant en présence d'un jupon.

Non,ca ne pouvait pas lui arriver,pas a lui...

La belle se retourna dans son sommeil,appuyant sa joue contre son torse.Il n'osa plus bouger et se hasarda a lui caresser doucement les cheveux. Lorsqu'elle se reveilla enfin,leur regards s'accrochèrent et telle une partition de musique tantot piano ma non troppo,tanto allegrato, leurs corps en total symbiose composèrent la plus sensuelles des symphonies.

Alors que la douce se rendormit,le rouquin se détacha doucement et enfila ses braies qu'il eut quelque peine a trouver dans son boxon.

Il sortit de la roulotte,sans un bruit.Une légère brise vint rafraichir ses joues encore brulantes

La matinée était deja bien avancée et les quinteux s'affairaient dans le campement.Il se promena entre les roulottes,saluant a droite et gauche.

Il avait envie de se montrer serviable et prouver qu'il pouvait être agréable a vivre quand il le voulait.
C'est pourquoi,il marcha en direction de la ville et se rendit au marché.Pour une fois il compta ses ecus au lieu de chouraver,et paya ses emplettes.

Sur le chemin du retour,il eut la présence d'esprit de remplir sa gourde a la rivière et tient pour le coup,il était carrément en train de devenir fou..cueilla des tulipes.

Gambadant jusqu'au campement,il gravit les marches de la roulotte noire et ouvrit la porte a grand fracas.Il resta interloqué devant le spectacle...


Mais....!!??

Tante zyv a repeint sa piaule? 'me suis trompé?

Il redescendit les marches,appercut Zyv qui lui fesait coucou au loin...non non il était bien chez lui...D'ailleurs Aude l'attendait,un sourire satisfait sur le visage

Il remonta,un peu intimidé et posa le dejeuner et les fleurs sur la table.


j'ai trouvé ca en me promenant



pis ca,par hasard



Il s'est passé quoi ici?

Il regarda la bassine posée au fond,soupsonneux...

c'est quoi...ca?
Posté le: Mer 2 Mai - 00:02    Sujet du message: a l'interieur du château de sa magnificance Répondre en citant

Des arbres rougeoyants, l'odeur d'humus, des rayons qui filtrent à travers une étrange brume, et lui... Lui qui parle, son humour, sa vivacité d'esprit, et elle qui n'en finit pas de boire ses paroles, de le calculer du cœur, de le suivre du bout des yeux, de le délimiter du geste. Elle sort peu à peu de son rêve et se force à ouvrir les yeux. Elle se redresse, s’assoit en tailleur sur le lit en s'étirant.

- Foutre Dieu ce bordel!!

Parce qu'elle vient de vivre une matinée comme jamais elle n'en avait vécue auparavant, elle a du mal à supporter la vue de ce capharnaüm ambulant. Une chose était certaine, elle ne voulait surtout rien changer chez lui, mais là y avait des limites à l'acceptable. Alors de deux choses l'une : ou elle acceptait de vivre dans ce taudis ou elle agissait. Évidemment elle l'entendrait gueuler à la mort, certainement qu'elle passerait un sale quart d'heure mais aux grands maux les grands remèdes. Elle sauta hors du lit et commença le tri par le vide !

- Bon a jeter,... bon à jeter... ça peut être qu'on peut le récupérer... ça ?... on verra...

Elle sortit matelas et oreillers pour les aérer. Une fois la roulotte vidée, elle briqua tout du sol au plafond. 

- Bon voyons maintenant, comment faire de cette roulotte un lieu acceptable sans ce que soit trop « une roulotte de gonzesse »...

Sur ces derniers mots elle s'amusa à imiter Lest, le tout saupoudré d'une pointe de caricature. Moins d'une heure après, tout avait trouver une place. Elle avait même réussi à trouver une bassine et un broc d'eau... Quoi ? Machiavélique la brune ? Jamais ! Elle se contentait juste de suivre les conseils de la Souris : pour pimenter une vie de couple il fallait savoir surprendre ! Ben là pour être surpris il allait être surpris ! Et de toute façon, elle avait déjà imaginé une parade au cas ou... Kal était la victime toute désignée pour cela. Suffisait juste de dire à Lest que c'était lui qui avait voulu faire une plaisanterie à son ami... Et le tour était joué !

Petite toilette d'usage en attendant le retour du guerrier et elle était fin prête pour le recevoir. Mais voilà, la donzelle n'avait pas tout prévu... Elle avait hâte de voir sa tête à son retour, et l'accueillit avec son petit air de conspiratrice réjouie. Pourtant, lorsqu'elle le vit arriver avec un bouquet de tulipes et un panier bourré de victuailles à faire pâlir les bourgeois du cru, elle en fut quitte pour ployer sous le poids de la culpabilité. Imaginez, son premier bouquet de fleurs ! Elle allait bafouiller un truc, secouée par l'émotion, tant la surprise était grande.


Merde ! Je ne vais tout de même pas pleurer comme une … une … fi... une gonz... une godiche quoi !! Était elle en train de penser les yeux embués de larmes. 

Heureusement ce fut lui, qui lui sauva la mise sans le savoir, en remarquant la fameuse bassine. Et elle, de ravaler ses larmes et de se ressaisir à la vitesse de l'éclair. Avec un aplomb déconcertant, elle se força à esquisser un sourire d'ange de vertu tout en passant derrière l'Est. Elle posa ses mains sur ses hanches et le guida vers l'objet du délit . Tandis qu'elle se lança dans une explication digne de la réponse que l'on ferait à un gamin qui demanderait « dis comment on fait les bébés ? »


- Alors cela tu vois c'est une bassine et cela c'est un broc d'eau ! Et tu sais à quoi cela sert ? Je ne te fais pas un dessin... si ? Attends...

Avant, même qu'il n'eut le temps de répondre, elle versa le contenu encore chaud du broc dans la bassine. Puis se tournant vers lui, tel un serpent se préparant à faire un mauvais coup, elle se hissa sur la pointe de ses deux pieds lui donnant un premier baiser, puis un second, tout en commençant à vouloir le débarrasser de sa veste...

- Ça c'est pour les fleurs... et ça c'est pour le petit déjeuner...



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Footnote


Archivist: lestat de lioncourt
Add: 29/11/2012 - 13:45
Change: 29/11/2012 - 13:50

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