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[RP] Un jardin qui ressemble à une cage ...

Jenifael..luna
Un jardin qui ressemble à une cage, c'est triste. Pourtant, les jardins de Nevers sont beau ! Ils sont entourés d'un mur, comme s'ils devaient être en cage, mais qu'importe, c'est une cage en or.

Jenifael n'apprécie pas spécialement son cousinet royal, comme l'appelle Elizabelle, mais il possède un jardin qui en jette ! Et Jenifael, sa passion c'est le dessin, alors il faut bien se dire qu'après avoir dessiner toute la famille, elle s'attaque au jardin du cousin. Elle est rentrée dans l'enceinte doucement, ils l'on déjà vu au repas du printemps et savent qu'elle est de la famille du coup, se qu'ils ne savent pas, c'est que personne ne sait au courant qu'elle est là. Encore une fois elle à échappée à l'Anne pour récupérée un peu de liberté et se faire indépendante. Quand à Yolanda elle la laisse venir jusqu'à Nevers et elle n'enfreint rien, si ? Elle est à Nevers ...

Une fois installée dans le jardin adossée à un arbre elle se met à dessiner. Le fusain se mit à courir sur la feuille de papier de la jeune fille.Elle avait revêtu unvêtement simple pas trop chaud et laisser libre ses cheveux pour une fois, ayant réussit a les dompter ils tombers jusqu'au-dessus de sa taille, en de sombre boucles qui donnait un contraste étonnant avec la robe blanche. Au soleil les reflets roux hérité d'Angèle se faisait plus intense, donnant une certaine chaleur aux mèches. Une fois qu'elle eu fini son dessin, elle en refit un autre, celui-ci était coloré de pigments vifs, elle y avait ajouter des lutins, sautant au milieu des végétaux et d'autres créatures fantastique. L'imagine enfantine de la jeune fille était entièrement à son affaire rendant l'espace devant elle plus vaste et somptueux qu'il ne l'était. Le rendant également plus coloré encore et plein de vie. Non pas que l'endroit était laid et mort, mais elle se plu à le rendre plus beau encore.

Le soleil donne aux feuilles de belles teintes, la peau de la jeune fille est plus dorée qu'a à son habitude, les couleurs son belles, le printemps est là ...

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Catherine_rose
Elle était assise sur son petit fauteuil à regarder dehors, voila en fait l'activité principale de l'enfant.
Elle réagissait seulement quand son professeur lui donner cours et encore même là elle restait silencieuse.
Les gens la croyaient débile, car elle ne parlait pas, le professeur se demandait parfois si elle n'avait pas un problème psychologique. Il ne le disait pas, bien sur que non, il se ferait châtier, mais dans ses yeux la future héritière pouvait voir le fond de ses pensées ou du moins, les deviner...

Le cours était fini, pour elle c'était ennuyant, car le professeur lui répété souvent les cours des jours voir des semaines d'avant. Il avait surement peur qu'elle ne comprenne pas, alors que l'enfant, bien que muette et avec des difficultés pour certaines syllabes fît preuve d'une grande réflexion et répartie intérieure, mais pour apprendre cela, fallait-il encore la connaitre...
Elle pensait à " son beau" en regardant les jardins. Peut-être était-il en train de faire une ronde dans les parages, cela lui donnerait bien la motivation de sortir si elle n'avait pas peur de croiser le prince et de dire où ne pas dire quelque chose qui finirait forcément par le déplaire et où elle finirait surement avec les joues rouges d'une bonne gifle ou deux reçus de plein fouet.
Charlemagne sacré Charlemagne... Il était bizarre un coup gentil, un coup simplement froid, et un coup carrément méchant. Catherine se donnait beaucoup de mal pour lui plaire, mais rien n'y faisait elle finir très souvent battu à coup de gifle, pourtant comme un animal battu elle se souvenait des bons moments, le jour où il l’avait pris dans ses bras... Un peu d'affection est-ce trop demandée pour une enfant noble ?

Et qui penses-tu être ?
En venant, en laissant des cicatrices
En brisant les gens et les cœurs
Et en déchirant l'amour
Tu vas attraper froid
À cause de la glace à l'intérieur de ton âme
Alors ne fais pas un pas vers moi
Garde tes gifles et tes mots si dur
Pour le beau je resterais résistante, c'est dans ma nature !

Puis une chose attira son attention, elle pencha la tête sur le côté en s'approchant de la grande fenêtre conduisant sur son balcon pour regarder la personne qu'elle ne connaissait pas entrain de ...elle n'était pas sure en fait, elle était trop loin.
Mais elle était sure de ne pas la connaitre, elle regardait souvent l’extérieur, les jardins, sans pour avoir vraiment le désir d'être dehors.
Pour une fois elle fit exception à la règle, tenant une poupée à la main, souvenir de son ancienne vie avec sa mère, elle sortit en silence de sa chambre et partit en direction des jardins.

Ses pas étaient aussi silencieux que les paroles qui ne sortaient presque jamais de sa bouche, elle resta donc là, dos à Jenifael, sans que celle-ci s’aperçût encore de sa présence.
Tel un spectre, un esprit, elle était derrière elle, tenant sa poupée d'une main et de son autre suçant son pouce en la fixant pour voir ce qu'elle faisait, en silence....
Jenifael..luna
Un papillon blanc se posa sur l'épaule de la jeune fille, attirant son attention elle sourit et regarda quelques instant l'animal blanc qui c'était mit sur sa boucle brune.Le papillon s'envola et son regard capta autre chose,des pieds.Elle eu un léger sursaut et se retourna vivement.

Face à elle, frimousse, aussi tendre que la sienne.Ses lèvres boudeuses observèrent l'enfant attentivement et les olivines avec le centre marron fixèrent les claire de l'enfant, l'Innocente observa les boucles d'or et un sourire naquis sur ses lèvres. Les dents de devant légèrement dévoilé voilà que le sourire donner au visage entier une innocence rare.


"- Je suis Jenifael Luna de Castelnau de Montmiral, qui es-tu? "

Qui es-tu jeune fille? Les dessins au sol son éparpiller. Elle observe le spectre, ses yeux se posent sur la poupée.

"- Elle est jolie "

En désignant la poupée. L'émerveillement se fait dans les yeux cette jeune fille, était-elle ainsi autrefois? Lorsqu'on lui parlait et qu'elle courrait se cacher dans les jupons maternelle. Des images lui viennent celles d'une femmes blonde aux multiples ondulations longue et aux yeux marron glaciale, cruel. Les paroles résonnent dans sa tête : " Elle est SA fille,je le voit ! Regardez ... "
Le reste se perdit alors qu'un dessin menacer de s'envoler à cause d'une légère brise et elle le rattrapa.Une idée la frappa :


"- Dit, je peux te dessiner? "

Au final, pourquoi se soucier de tout et rien? Mais quand même qui est cette gamine? Elle n'a pas l'air pauvre, ni perdue ...
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Catherine_rose
Immobile, cela n’était pas un mot en l’air pour la jeune blonde, mais un fait.
Au cours de son voyage, elle avait pu croiser quelques enfants par ci par là, que des mioches agités qui n’arrêtaient pas de brayer pour un oui ou pour un non, et pourtant, les parents, surement gueux de leur états, semblaient être heureux de leur condition.
Elle qui était si sage, elle ne comprenait pas, elle était si silencieuse, tellement silencieuse que l’artiste ne la remarqua même pas pendant les premières secondes, était pourtant une grosse épine dans les pieds de Charlemagne qui ne la supportait pas, bien qu’elle faisait tout pour lui plaire.

Mais revenons-en à nos moutons. La jeunette regarda l’adolescente qui était sa cadette de quelques années seulement.
Elle semblait libre, émerveillait par toutes les choses, visiblement à cet instant, il s’agissait d’un papillon.
La gamine ne broncha, pour elle un papillon n’était rien d’autre qu’un … papillon quoi ! Et même quand Jennifael sursauta la jeune héritière ne broncha pas.

Un face à face se fit alors, pour l’artiste elle semblait heureuse de sa découverte, pour la gamine il fallait bien avouer que même si rien ne paraissait sur son minois qui semblait neutre, elle était heureuse de rencontrer quelqu’un de plutôt "normal".
Quand celle-ci lui parla, la mini blonde resta silencieuse, pas un son n’est sorti de sa bouche, et même les compliments sur sa poupée n’eurent aucun effet sur elle, mis à part son sourire dévoilé.

Puis, vint enfin la fameuse question, « je peux te dessiner ? », que répondre à cela?
Il fallait bien avouer qu’on ne lui avait jamais posé la question ! Mais malgré ses airs indifférents, elle restait tout de même une enfant ! C’est donc un sourire ravis sur ses lèvres, et un hochement de tête actif pour dire « oui » qu’elle s’approcha de l’inconnu prête à se faire peindre le portrait.
Jenifael..luna
A la Castelnau de Montmiral s'inquiéta de l'absence total de réaction et de réponse de la mini chose. Celle qui posséder les boucles d'or hoche enfin la tête et sourit, Jenifael trouve la gamine légèrement étrange.

"- Tu ne parle pas? J'avais un frère qui ne voyait pas lui ... "

Puis elle ajouta :

"- Enfin je veux dire, tu n'arrive pas à parler ou tu ne veux pas parler? "

Elle fit asseoir la gamine et continua :

"- Si tu veux tu peux écrire ... "

La demoiselle ajouta enfin, surexcité de découvrir une enfant à Nevers, déposant devant l'héritière de quoi écrire.

"- Évite de trop bouger, sinon je n'arriverais pas, tu à de jolie traits et je veux surtout pas les rater "

Le regard promena quelques instant sur des fleurs mauve, ouverte rappelant ses violettes affectionné et se leva.Elle en cueillit et se mit à nouer de longues tiges en une petite couronne, qu'elle piqua de ces fleurs et elle y ajouta même des fleures toute petites,blanche.Le résultat fût éblouissant, l'art était sa spécialité, les fleurs elle adorait les dessiner et elle avait appris tellement de chose en Anjou, faire plaisir aux autres ou rendre les choses belle en faisait partie. Elle revint vers la gamine et déposa délicatement la couronne sur les cheveux attacher.Elle eu une moue.

"- Je peux te détacher les cheveux? Regarde, moi aussi les miens son détacher. Tu sais il faut les laisser libre parfois, ça les abîmes trop sinon ma tante m'a dit et nous sommes jeunes nous y avons droit "

Elle tendit la main vers le visage de l'enfant et pris le risque d'aller détacher les cheveux.
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Catherine_rose
Alors que beaucoup auraient surement lâché l'affaire de ne pas avoir de réponse d'une gamine à qui on pose une question, la jeune fille devant elle semblait essayer de trouver une solution.
C'est donc les yeux ébahis qu'elle écouta l'inconnue lui raconter un morceau de sa vie tout en essayant de la faire parler, encore...
Et encore elle n’eut aucune réponse. Elle se retrouva bien vite avec divers matériaux d'écriture dans ses mains, elle regarda l’adolescente d'un air un peu surpris, l'air de lui dire "mais je ne sais pas écrire moi!!"

Le professeur de Catherine était le genre d'homme qui aimait bien avoir des réponses, et Catherine le genre de fillette qui connaissait les réponses mais qui ne parlait pas. C'est pour cela que durant les cours, dans la demeure du prince, il avait cessé d'essayer de lui apprendre quelque chose et se contenter plutôt de lui raconter des histoires et lui expliquait son future devoir de noble. Bien sur son altesse Charlemagne n'était pas au courant de tout ça, pour qu'il le soit un minimum il faudrait d'abord qu'il songe un peu à s'occuper d'elle.

Alors oui, avec cette feuille et de quoi écrire dans les mains, elle ne savait pas quoi faire, alors pour la première fois depuis un long moment maintenant, elle ouvrit la bouche et répondit a l'adolescente:

T'es qui ?

A peine eut elle le temps de finir ses mots, qu'elle senti une pression dans ses cheveux lui faisant détacher sa barrette et dévoilant ses longs cheveux blonds.
Jenifael..luna
Elle observa quelques instant la petite blonde, souriant.Les mèches ondulèrent autour du visage et Jenifael se rendit compte que celle-ci avait parlé, d'une voix douce, une petite voix.

"- Tu à une jolie voix et tu est mignonne "

Cela ne répondait pas à la question, m'enfin.

"- Je suis Jenifael Luna de Castelnau de Montmiral, c'est se que tu veux savoir? Et toi, qui est-tu? "

Un sourire gentil et elle se met à griffonné sur le carnet, le croquis prend forme, de traits léger, puis elle ajoute des couleurs, pose ses ombres et termine pour déboucher sur un jolie portrait de la fillette. une fois fini, elle le tourne vers l'enfant et le lui montre.

"- Tu me fait penser à ma petite sœur, tu à des frères et sœurs? "

Jenifael parle à la gamine, sans la moindre carapace, sans la moindre comédie, elle lui fait penser à la petite Espérence. Elle lui donne le portrait, alors que des larmes pointe le bout de leurs nez dans ses olivines. Elle lâcha le dessin et sa main alla essuyer ses yeux, essayant d'être discrète. Elle chassa de sa tête l'image d'Espérence, petite blonde au yeux vert, pleine d'espoir, de joie et de vie, chassant de son esprit les années d'innocence et de joie vécu avec sa mère.
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Catherine_rose
C'est qu'elle en posait des questions la dame. Et il paraît que parler aux inconnus c'est mal !
Le prince allait peut-être l'engueuler après tout, mais bon tout est prétexte pour la taper de toute manière alors à quoi donc respecter les règles...

Puis la peintre vient à lui poser la question ultime " qui est tu ?" voila une bonne question, la fille de ma mère, quoi répondre d'autre ? Mais cela ne risquait pas de l'aider beaucoup...
La mini blonde poussa un soupire de désarroi, telle une adulte déprimée, elle réfléchit un instant et finit par dire

Catherine Rooose

Puis le dessin fut fini c'est qu'elle était rapide la dame ! Elle regarda le portrait et dit alors

c'jolie

Puis aprés un instant de réflexion elle ajouta

Faudra le donner au trince Charly c'lui qui me garde, moi si je donne à lui ben lui il va le jeter même ! M'aime pas le trince !

Elle lui adressa un sourire, rien de plus, puis ensuite, plus rien, " la muette" lui fit un signe de main pour lui dire au revoir et parti en courant. Elle s’arrêta quelques mètres plus loin et dit d'une forte voix

Merci !

Puis elle disparut tel un fantôme dont seul l'imagination avait vu
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