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[RP] Dame a Nevers, faute de Dame de Nevers

Temperance
Et voilà, la Maréchale s'est mise en retrait, Tristan boude sur une chaise, il ne reste que Tempérance face à Ryoka et Jenifaël Luna. La configuration idéale.
Elle considéra un instant ses deux amis, sourit de se rappeler que Jenifaël croyait être là pour l'anoblissement de Ryoka, et que Ryoka avait la compulsive manie de faire allégeance tous azimuts à chaque cérémonie où il se trouvait ; et choisissant bien ses mots - fait rare en soi, chez elle - elle inspira et dit :


Chère amie, ce qui passe inaperçu lorsqu'on l'entend, même avec son accent si singulier, vous avez toujours été là pour moi, ou bien en société, ou dans la nature, sur mes terres. Hui j'a veux vous prendre comme vassale et sceller aque un baiser le lien qu'on créera, devant ces nobles témoins. Lors, si vous acceptez, mettez genou en terre.

Lorsqu'elle parlait lentement, elle avait Charlemagne en tête. Charlemagne et les quelques leçons d'élocution qu'il lui avait données... même si la leçon numéro un, celle qu'elle ne respectait jamais, c'était : en public, surtout, taisez-vous.
Jusque là, tout allait bien...
Oui monsieur, c'est un complot.

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Tempé parlotte lyonnais
Jenifael..luna
    La jeune fille avait froncé les sourcils, puis Tempérance la rassura, on était là pour Ryoka, le jeune homme qui avait vu ... Passons. Cela avait marqué l'esprit de la jeune fille, la façon dont les deux jeunes gens s'étaient rencontrés. Elle avait aussi hoché la tête, lorsque Tempérance avait parlé de la dauphine et du Castel ... pardon, Cassel, cela resterait décidément encré dans l'esprit de la printanière un certain temps. Puis ce fût le tour du loup d'arriver et ainsi vint la Dauphine, qu'elle salua, de temps à autre, elle croiser celle-ci à l'hérauderie du Lyonnais, lorsque la fillette songeait enfin à s'y rendre, pour s'essayer à l'art complexe du dessin héraldique. En revanche, si elle avait du mal à en faire, elle connaissait les règles et codex, pour les avoirs lus et relus, des dizaines de fois, à la recherche de quelque chose peut-être? Puis ce fût Ryoka qui vint et la Castelnau-Montmiral salua le jeune homme, héros du jour.

    Quelle tristesse, elle n'était pas encore au courant de la magouille de Tempérance, qui consistaient à lui donner une terre, ou plutôt sceller son amitié avec elle, par le don d'une terre, qui permettraient à Tempérance "la plouc" d'avoir une amie "honorable" et noble.

    Alors le premier acte démarra ... Le premier acte, d'une improvisation menée par la blonde dauphinoise, mais pourquoi ces explications sur les devoirs d'un vassal et d'un suzerain, à elle? C'était Ryoka l'anoblie. Alors Tempérance parla à son tour, face à eux, elle ne c'était par aperçut encore que les deux Cassel c'étaient éloigner, laissant le jeune homme et l'olivine face à Tempérance.
    Le sourcil brun se haussa et elle est ne sut que dire, non, c'était à Ryoka de répondre, alors ses lèvres boudeuses restèrent closes, laissant le châtain prononcer le serment qu'il devait à Tempérance.

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--Ryoka..lavorel


Le joli sourire niais venait de disparaître à mesure qu’il réalisait avec effroi ce qui était en train de se dérouler. Il était question pour lui de se faire vassaliser. Son esprit en éveil permanent n’avait pas fini d’émerger, et c’est pourquoi il ne se rendit pas vraiment compte de plusieurs détails. Non seulement il était déjà sur le point d’acquérir une terre dans le Dauphiné, et que dans sa mémoire on lui avait bien expliqué qu’il n’en aurait qu’une seule par région, du moins c'est ce qu'il pensait avoir compris des lois héraldiques en Empire ; mais en plus il ne se souvenait absolument pas avoir entendu parler du fait qu’il était question de le vassaliser pendant ce merveilleux séjour. Etait-ce là une farce de la blonde ? Un regard sur elle, puis un autre sur son amie Jenifael pour se rendre compte qu’il était là au centre d’une attention dont il ne voulait pas.

On n’a pas idée de vouloir alléger les gens au petit matin comme ça, alors qu’ils ont passé une nuit les yeux ouverts sur l’infini et au-delà. Alors de deux choses l’une, pour une fois dans sa vie, et pour son plus grand malheur, Ryoka avait les connaissances nécessaires pour comprendre la situation (il pense les avoir dans tous les cas, puisque tout le monde l’aura compris, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude avec les fourberies de Tempérance la sournoise…). Plus que tout, plus que la survie de son espèce, plus que la paix dans le monde, plus qu’une viande dans son assiette, il désirait un baiser de son amie aux cheveux d’or. Seulement il comprenait aisément que s’il venait à accepter ce fantasmagorique baiser, il faisait définitivement une croix sur ses rêves les plus fous, il ne pourrait jamais plus espérer faire de Tempérance une Boudine. On n’épouse pas son suzerain, et même si le châtain n’aurait jamais la prétention aux vues de sa condition de lui faire une telle demande, il ne voulait pas renoncer définitivement à cette perspective de son plein gré. Surtout lorsque l’un de ses prétendants assiste à la scène, l’humiliation était à son apogée. Il jeta un regard vers Jenifael, comme pour lui demander de l’aide. Un appel au secours dissimulé dans un regard à la fois rougi par la fatigue, et brillant par l’émotion. « Sors-moi de la Dame Jeniiiiiiiiii ! »

La Vicomtesse venait de lui demander de poser un genou à terre, il laissa tomber les deux. Il s’était exécuté devant les désirs de l’insidieuse Dame, la tête baissée, s’essuyant d’un revers de manche les yeux avant que ses sentiments ne soient trahis par une perle trop désireuse de s’enfuir de son logement lacrymal. Là, immobile, il ne pouvait se résoudre à dire un mot. « Je refuse », ou bien « J’accepte de me faire alléger par vous, gente Dame qui êtes en train de me corroder le myocarde ». Non, c’était définitivement trop difficile pour lui, il préféra rester à genoux sur le sol les yeux fermés à attendre sa sentence sans mot dire. Le pire risque, c'est celui de ne pas en prendre; et c'était celui là qu'il avait choisi.


    Boarf.


Ah si, il avait quelque chose à dire, mais c'était tout. Il n'obtiendrait pas plus de ses cordes vocales pour le moment. C'était le moment de penser à l'option numéro trois, sa préférée: la fuite. Qu'on lui donne l'occasion de passer inaperçu ne serait-ce qu'une seule seconde, et il serait déjà loin.
Temperance
La Maréchale était par-fai-te. Ce rappel collectif préservait la surprise, et en profilait peut-être de nouvelles. Elle observait tour à tour Jenifael et Ryoka. La jeunesse dauphinoise... Mais les jeunes sont destinés à devenir des adultes. C'était la raison de leur présence ici.

Comme anticipé, la Castelnau de Montmiral s'effaça, et Ryoka s'affaissa. La motivation ne semblait pas particulièrement présente ; Tempérance l'avait connu plus enthousiaste. Que se passait-il ?
Dans ce genre de situation, l'embarras s'installe. Tempérance lance un œil à la Maréchal, un œil qui dit "Vous inquiétez pas, on va arriver à bon port, je gère". L'amour courtois est à l'oeuvre ; c'est par essence un amour entre une dame née trop haut pour qui l'aime. On franchit des montagnes pour elle. Réaliser l'impossible est à votre portée, pour elle. La route est droite, mais la pente est forte*. Est-ce ce qui rend Ryoka si taciturne, si... grave ? Elle n'a pas encore posé la question rituelle. Elle n'a pas encore demandé s'il veut être tout à fait son homme. Mais désormais, elle se dit que c'est dangereux. Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens... Et là, elle risque de perdre un ami. Tout ça pour un baiser ? La dernière fois qu'elle a embrassé un vassal lors d'un octroi, elle l'a fait à lèvres un peu trop goulues. Le héraut avait froncé le museau. La fiancée du vassal aussi.

Elle s'approcha lentement de Ryoka et, penchée à son oreille, elle murmura :


J'a parlé à Jenifaël, mais elle ignore tout de mon projet, alors elle s'est point reconnue... Ma si tu veux une terre, j'a demandera au héraut si j'a peux, par ensuite.

Prenant ses mains, elle l'invita à se relever. Un dernier regard pour s'assurer qu'il n'avait pas la mine trop défaite et elle tournait son regard vers Jenifaël :

C'est à vous que j'a parlé, cousine. J'a prévu de vous octroyer la terre de Lazer et la Dauphine s'est déplacée exprès pour ça. Et pis j'a fait faire pour vous un cadeau qui vous fera pas, si vous refusez le titre...

L'art de mettre la pression. Si tu refuses, tu auras gâché le temps précieux de la Dauphine et celui de l'artisan qui a réalisé ton cadeau ; et les sous que j'y ai mis. Allez, sis' ! En piste !

*Oui, ce post est sponsorisé par JPR.

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Tempé parlotte lyonnais
Jenifael..luna
    La Castelnau-Montmiral vit Ryoka à genoux, puis elle vit Tempérance s'approcher de celui-ci et lui parler ensuite. Sa tête fut inédite. L'on aurait dit qu'elle venait de voir Charlemagne, porter une robe rose ridicule et coiffer comme une femme, ou encore que tous les morts qu'elle connaissait ou non était de retour à la vie, sa bouche s'ouvrit en un "O" et ses olivines s'agrandir. Puis elle reprit contenance, voilà la fourberie de la journée, la Castelnau se rendit compte également, que la Dauphinoise la connaissait trop bien et ainsi venait de la piéger en utilisant ce qu'elle savait des bonnes manières et aux choses pour bien se tenir. La bouche se ferma et Jenifaël n'eut aucun choix, il fallait accepter, pour le respect de la Dauphine, pour le respect aussi de Tempérance, qui avait organisé tout cela et ne pouvait se retrouver au final dans l'embarras avec une cérémonie inutile et une organisation sûrement importante pour au final rien. Alors la demoiselle, soupira et après un long silence, elle se mit en mouvement.
    Elle se baissa et mit genoux à terre, comme Tempérance le lui demandait. Signe d'acceptation, même si un regard de reproche était fait à Tempérance.

    "- Cousine, vous êtes douée dans votre genre ... "

    Oui, même à genoux, la frêle Castelnau parvient à faire des compliments à la blonde. La tête qu'a offert la jeune Castelnau-Montmiral auparavant était néanmoins la moins digne dont elle était capable, elle espérée secrètement que personne ne l'est remarqué, même si elle en doutait fort.

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--Ryoka..lavorel


Ryoka était toujours à genoux.
Le couperet venait de s’arrêter devant le cou du jeune homme, et il semblait que le Très-Haut lui laissait une chance pour dégager sa tête rapidement. Et c’est ce qu’il fit, dans un élan de vivacité hors du commun. Même quand il n’a déjeuné que dans ses rêves, le garçon gardera toujours son instinct de survie dans les moments les plus décisifs. Car il faut savoir que s’il en a l’occasion, le châtain aimerait mieux mourir de son vivant.

On venait de lui rendre sa chance, de lui redonner l'espoir. Non, mieux encore, on lui avait offert l'espérance. C'était décidé, le chaton deviendrait tigre, le chiot deviendrait loup, et le phasme deviendrait un caméléon. Ah, et Tempérance deviendrait Boudin aussi... il venait d'en décider ainsi le sagouin !

Tempérance venait de lui souffler la vérité, et c’est dans un soupir de soulagement qu’il se dressa aussi sec sur ses jambes en transformant instantanément sa grimace en sourire rassuré. Il lui prit la main et y déposa un baiser de joie avant de lui répondre avec un enthousiasme démesuré pour la situation.


    Merci, mais non merci !


Ainsi, il se recula d’un pas afin de laisser la place à l’anoblie du jour, à celle qui allait sceller son amitié au nom d’une terre au nom étrange.
Temperance
Soyons ambitieux, mais pas prétentieux. Ryoka le prouvait - ou prouvait tout le contraire - en refusant la terre de Tempérance. Il n'en voulait pas ? Elle s'étonna un instant, mais pas assez pour gâcher le plaisir d'en offrir une à une Jenifaël Luna piégée. La confiance est une exigence. L'expérience est une qualité. Et la surprise, un atout. Elle avait le confort d'avoir déjà octroyé une terre. Le protocole su, elle en avait joué. Mais désormais que l'interlude ryokesque était achevé, il fallait assurer et mener son coup de théâtre jusqu'au bout. Si on annonce tout à l'avance, on est bloqué. On tire le canard en vol après l'avoir incité à décoller. Jenifaël volait-elle ?

Non. Elle était agenouillée, silencieuse. Elle n'avait pas suivi le protocole indiqué par la Dauphine et prononcé son serment ; elle n'avait que souri et complimenté. Dernière rebuffade. Dernier signe d'insoumission de cette très droite et peu docile cousine. Tempérance y trouva l'occasion d'être pompeuse derechef.


Jenifaël Luna de Castelnau de Montmiral, j'a souhaite hui vous octroyer la seigneurie de Lazer, attachée à ma vicomté des Arzeliers. Si vous y acceptez, prononcez votre serment.

Et si vous y acceptez pas... Bah non. Y'a pas d'alternative. On te dit seulement que faire pour accepter. Et toc.
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Tempé parlotte lyonnais
Jenifael..luna
    La môme, commençait à avoir mal au genoux, le tissu trop fin de la robe, combiner au sol dur et à sa perte de poids récente ne faisait d'accentuer sa fragilité et l'os du genoux se retrouvant écraser sur le sol était désagréable. Tant bien que mal, gardant au mieux l'air digne, elle prononça alors le serment rituel :

    "- Tempérance d'Amilly, je vous promet Obsequim, Auxilium et Consilium "

    Le serment était dit, il n'en fallait pas plus d'après la Dauphine. Les trois étaient éjà acquis par la vicomtesse, puisqu'elles étaient amies et infiniment, parente, même si aucun sang ne les reliées. L'Amilly gagner une vassale aujourd'hui, elle sceller également l'amitié que les dauphinoises avait débuté un jour au Louvres. Elle était toujours au sol, désormais silencieuse, la cérémonie même si celle-ci était surprenante, prenait un ton sérieux. Chaque mot prononcer par la brunette avait était marqué de pause régulière et rendant le final long.

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Temperance
Le serment prononcé, tout en efficacité, tourna la tête de la Vicomtesse. Du latin, fichtre, du latin ! Tout était dit, mais quelle migraine ! Et pourtant, le latin, c'est la langue des gens de lettres, c'est l'église, c'est l'esprit. Sans le latin, le vin se change en eau de boudin...
Mais Tempérance est trop humble, trop plouc. Elle n'arrive pas même à considérer comme durable son héritage, convaincue que son père referait surface tôt ou tard, et qu'elle ne faisait que garder pour lui cette obole de la destinée. Elle entretenait les terres et les faisait fructifier, s'adonnait à ses plaisirs de la chasse, s'habillait avec mesure, juste assez chastement pour sa condition. Sa gouvernante lui avait toujours soutenu, et c'était sans doute l'une des rares leçons retenues, que la modestie, ça ne se proclame pas, ça se vit.
Inspirant avec inspiration, elle répondit :


Jenifael Luna de Castelnau de Montmiral, j'a vous promets en retour protection, justice et subsistance en vous octroyant terre et titre de Dame de Lazer.

Elle tendit les mains pour relever sa cousine de sa révérence et elles échangèrent un baiser de paix, du bout des lèvres, chaste effleurement, partage des âmes. Les voeux qui avaient franchi ces lèvres étaient désormais gravés dans les affres de l'éternité. Puissent-ils y demeurer. Se faisant ensuite plus guillerette, la Vicomtesse ajouta :

J'a un présent symbolisant le fief que vous recevez, avant que d'aller par ensuite le visiter, quand qu'on sera de retour en Dauphiné. Arregardez voire...

Sous le siège ducal vacant, elle avait déposé un paquet ligoté. Elle l'y récupéra et le tendit à la dame de Lazer.

J'a mandé à Armelle de vous y faire. Elle adore franc coudre les cottes hardies toujours autant...



Il faudrait, peut-être, demander à la couturière quelques ajustements. Tempérance n'avait pas à portée les mensurations de sa future vassale, secret de l'opération oblige. Elle avait prévu large, comptant que Jenifaël se remettrait en belle forme après l'empoisonnement qui l'avait tant amaigrie. Peut-être que la robe la boudinerait...
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Tempé parlotte lyonnais
Jenifael..luna
    L'aide de Tempérance fût le bienvenu. Elle avait utilisé le latin pour rendre plus solennelle le tout. Et puis la pieuse Jenifaël appréciait les sonorités de celui-ci. La brunette prit les mains de Tempérance, se relevant retenant la grimace qui venait et remerciant silencieusement la blonde de la relever. Pour le serment, la Dauphinoise promettez protection justice et subsistance, elle était certaine que Tempérance n'y manquerait pas, mais pas en tant que suzeraine, plutôt comme amie, car avant d'être des cousines, des -désormais- vassale et suzeraine, elles étaient des amies. Enfin la solennité du moment s'interrompit et la blonde tendit un paquet. Un paquet, que la demoiselle découvrit, sur du rouge et du blanc. Un blanc éclatant et un rouge doux sont soyeux. La patte ne trompait pas, voilà un vêtement de qualité, Tempérance la renseigna, c'était Armelle, l'indépendante qui un jour avait cousu pour un roi, Armelle, qui ne crée que des modèles uniques, Armelle, qui avait donc cousu une cotte hardie aux couleurs de Lazer à la demande de l'Amilly. Le vert printanier se mêlerait donc au rouge et blanc, sur le blason à venir, se battrait à arme égale, l'or Castelmaure avec l'argent offert par Amilly.

    "- C'est magnifique Tempérance, merci beaucoup. "

    Elle ne s'était pas offusquée du baiser du bout des lèvres. Non, pourquoi s'offusquerait-elle? Il s'agissait là d'amitié, non d'autre chose et à l'âge de douze ans, n'avait-elle pas offert à son fiancé de l'époque - un Angevin frappadingue - deux baisers sur les lèvres, qui eux n'étaient pas faits d'amitié mais de sentiments d'enfants. Enfin, sa poitrine se détend, elle respire de nouveau normalement, alors que depuis le début de la surprise, son cœur bat à toute allure.

    "- Lazer vous dites? Où est-ce par rapport aux Arzeliers? "

    Ouai, renseignes-toi quand même un minimum non? Ce n'est pas parce que te n'a rien demandé, que tu peux pas demander des infos.

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Deedlitt
Et Minerve acta le contreseing de cette cérémonie qui avait l'air un peu particulière. Enfin elle n'était jamais que spectateur distant de ce qui se jouait. Elle se garda de prendre part ou même de s'immiscer dans ce qui avait pu être dit à voix basse. Elle se contenta d'un..

Félicitations Dame.

Citation:
Par la présente, Nous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Duchesse de Brunelles, Comtesse de Lille et de Sainct-Omer, Vicomtesse de Melun, Baronne d'Aire-sur-la-Lys, Arques et Rugles, Dame d'Isles, dicte Minerve, Héraut d'Armes Royal ès Joutes et Maréchal d'Armes de France, faisons acte de la demande de Tempérance* d'Amilly, Vicomtesse des Arzeliers, quand à l'octroi de la seigneurie de Lazer sis sur les terres des Arzeliers à Dame Jenifael Luna de Castelnou de Montmirale*.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Lazer est bien seigneurie vassale de la Vicomté des Arzeliers.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont: D'argent aux trois roses de gueules posées en fasce.




Ci-joint une lettre patente de la Vicomtesse des Arzeliers dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à Dame Jenifael Luna de Castelnou de Montmirale.

Citation:
Au héros charger de Dauphiné,

Salut.
J'ai demander un octroi en juillé dernié puis j'ai manquer de temps pour procédé a la sérémonie. Je vient la pour reprendre cette afaire, mème si j'ai changer une idée.

Je souhaite donc octroyer la seigneurerie de Lazer, sur ma viconté des Arzeliers, à ma lointène cousine Jenifael Luna de Castelnou de Montmirale [Jenifael..Luna].

Nous seront toute les deux dans le duché de Niverniais pendant tout le mois de févrié. Peut-être est-il possible de faire ça labà ?

Le 7 de février 1463,
Tempérance d'Amilly



Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Fait le quizième jour du mois de février 1463 sous sous le règne de Sa Majesté Angelyque.

Deedlitt de Cassel d'Ailhaud.
Héraut d'Armes ès joutes, Maréchal d'Armes de France.



*Temperance / Jenifael..Luna













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En refection...
Jenifael..luna
    Oui félicitations, félicitations, mais félicitation à qui?
    Ah ! À Jenifaël Luna de Castelnou de Montmirale? C'est du moins, ce que peut voir la gamine, ce qu'à consigner le héraut. La brunette, ne peut s'empêcher, alors de corriger la rousse Dauphine.


    "- Dame, je ... il y a une faute. Je m'appelle Jenifaël Luna de Castelnau de Montmiral, non pas ... enfin Castelnou de ... enfin c'est mal écrit. "

    L'erreur provient de tempérance, mais ça, tout le monde s'en doute. L'oeil se tourne et regarde d'ailleurs la blonde.

    "- Tempérance? Vous ... enfin vous vous souvenez bien comment je m'appelle? Et comment mon nom s'écrit? "

    À défaut de corriger certaines fautes de la Dauphinoise, elle peut au moins, lui dire comment s'écrit réellement le nom de son amie et cousine.

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Tristan.de.cassel
Qu'est-ce qu'il se passe ? Hein ?! Que ?! C'est pourtant simple : du grand n'importe quoi et si vous pouviez accessoirement accélérer le mouvement, ce ne serait pas plus mal... Bien évidemment, le héraut n'était jamais que le spectateur de la cérémonie, il ne jouissait pas de la moindre influence sur son déroulement. Or, là, l'Amilly semblait se montrer toujours plus ingénieuse à l'ouvrage, chose qui, paradoxalement & à son plus grand étonnement, ne fut pas pour déplaire au jeune homme. Et vas-y que je te fais plier le genou, vas-y que je te gratifie d'envolée lyrique sur envolée lyrique. Le Cassel suivit du regard l'échange avec Ryoka, hochant machinalement la tête lorsque ses jambes s'effondrèrent sur le sol. Rien dans cet anoblissement n'était classique, selon le chemin esquissé - et trop souvent suivi en réalité - par le Petit Héraut de poche 8ème édition (celle de l'immanquable marquise de Dourdan).
L'officiante était jolie là où, généralement, de vieilles épaves se plaisaient à penser qu'une éblouissante robe parviendrait à effacer les années. Jolie, Tempérance ? Oui car, précision utile, Tristan avait, comprenant que sa sœur ne lui serait d'aucune assistance, à nouveau posé ses ébènes sur la vicomtesse. En vérité, il s'agissait là de la première fois qu'il l'observait, tandis qu'un soupçon de gêne déchirait son estomac.
L’anobli en était une là où, généralement, de jeunes ânes (cf. les vieilles épaves) se prenant pour des étalons posaient le genou.

Alors un rire fusa du fond de la salle, franchement perceptible sans être éclatant. C'est chiant, à force, de n'être que passif, usé. Et fatigué, parfois.

Un jour, les protagonistes seront heureux de la présence du Cassel ; il se pourrait qu'il convienne de témoigner de l'authenticité de cette surréaliste cérémonie. Après s'être rapproché du groupe, il glissa à la flamboyante :


Voilà une bonne inspiration pour les futures cérémonies, non ?

Un sourire matois se dessina sur son visage. Pour qui saurait les comprendre (et les entendre), les paroles de Tristan se révéleraient être un clin d’œil au caractère - censé être l'exact opposé de la fonction de héraut - de Deedlitt. Puis, se tournant vers la Castalnau-Montmiral, dont, soit dit en passant, le nom devait être délicat à écrire au vu du nombre de fautes qu'il provoquait...

Cette fois, je crois pouvoir vous féliciter en bonne & due forme ! Et même si je ne le pouvais guère, je le ferais de toutes façons tant cette cérémonie fut particulière. Après tout, n'est-ce pas là logique pour l'affirmation du lien le plus unique qu'il soit ?
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