Marzina
Dans sa demeure saumuroise
Juste le temps de courir vers un pot de fleurs, et la Blonde rend une nouvelle fois son repas. Les jours s'enchainaient sans qu'elle ne réussisse à garder tous les repas d'une journée, sa vie s'était transformée en une succession de vomitos. Il faut dire qu'avec ses hormones qui dansaient la samba sur un rythme des plus endiablés, chaque montée de stress était immanquablement suivie de gerbouille. Et sa vie était une suite d'événements stressants.
Elle avait quitté son riche et aimant mari pour reprendre sa liberté, elle qui était juste incapable de se gérer seule au quotidien.
Elle avait jeté son dévolu sans trop savoir pourquoi ni comment sur un gamin de cinq ans son cadet.
Elle s'était retrouvée enceinte peu de temps après, alors que sa vie sentimentale avait à peine retrouvé un semblant de stabilité.
Elle était devenue duchesse pour la première fois.
Elle avait à gérer une situation de crise.
"BLEUAAAARGH!"
Celui-là, elle le dédiait aux mainois!
Plus pâle que la mort elle-même, des gouttes perlant sur son front et au coin de ses yeux, et si maigre qu'on voyait presque les détails de ses os à travers sa peau elle gémit une flopée de jurons bretons avant d'enchainer sur un classique:
"Débiles de mainois! Tous bons à crever!"
Mais le fait de penser aux mainois dégueulasses déclencha un nouveau haut le coeur suivi d'une nouvelle offrande au vase auquel elle s'agrippait comme si sa vie en dépendait.
Il ne fallait pas penser que l'Altesse, grande connaisseuse ès médecine, n'avait pas songé à un moment à quelques herbes propices à la débarrasser de l'envahissant fils d'Anglais qui lui poussait dans le bide. Mais comme elle l'avait dit à Liette quelques semaines plus tôt au sujet de Kadwallen, ce frère nouveau-né qu'elle suggérait de tuer: "Il faut du respect pour les petites choses". En plus, maintenant que le géniteur du parasite était au courant, il lui semblait juste impensable de faire du mal au Petit Pois et de voir immanquablement ces yeux verts adorés emplis de tristesse.
Mais où allait-elle donc au juste trouver la place dans sa vie bordélique pour y glisser une Belette et son Petit Pois?...
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Juste le temps de courir vers un pot de fleurs, et la Blonde rend une nouvelle fois son repas. Les jours s'enchainaient sans qu'elle ne réussisse à garder tous les repas d'une journée, sa vie s'était transformée en une succession de vomitos. Il faut dire qu'avec ses hormones qui dansaient la samba sur un rythme des plus endiablés, chaque montée de stress était immanquablement suivie de gerbouille. Et sa vie était une suite d'événements stressants.
Elle avait quitté son riche et aimant mari pour reprendre sa liberté, elle qui était juste incapable de se gérer seule au quotidien.
Elle avait jeté son dévolu sans trop savoir pourquoi ni comment sur un gamin de cinq ans son cadet.
Elle s'était retrouvée enceinte peu de temps après, alors que sa vie sentimentale avait à peine retrouvé un semblant de stabilité.
Elle était devenue duchesse pour la première fois.
Elle avait à gérer une situation de crise.
"BLEUAAAARGH!"
Celui-là, elle le dédiait aux mainois!
Plus pâle que la mort elle-même, des gouttes perlant sur son front et au coin de ses yeux, et si maigre qu'on voyait presque les détails de ses os à travers sa peau elle gémit une flopée de jurons bretons avant d'enchainer sur un classique:
"Débiles de mainois! Tous bons à crever!"
Mais le fait de penser aux mainois dégueulasses déclencha un nouveau haut le coeur suivi d'une nouvelle offrande au vase auquel elle s'agrippait comme si sa vie en dépendait.
Il ne fallait pas penser que l'Altesse, grande connaisseuse ès médecine, n'avait pas songé à un moment à quelques herbes propices à la débarrasser de l'envahissant fils d'Anglais qui lui poussait dans le bide. Mais comme elle l'avait dit à Liette quelques semaines plus tôt au sujet de Kadwallen, ce frère nouveau-né qu'elle suggérait de tuer: "Il faut du respect pour les petites choses". En plus, maintenant que le géniteur du parasite était au courant, il lui semblait juste impensable de faire du mal au Petit Pois et de voir immanquablement ces yeux verts adorés emplis de tristesse.
Mais où allait-elle donc au juste trouver la place dans sa vie bordélique pour y glisser une Belette et son Petit Pois?...
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