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[Rp Joutes 1465] Palais Ducal Bal & Banquet

Esperance_
La dernière fois que j'avais été en compagnie de ma soeur, cela remontait à maintenant plus d'un an, peut-être plus. Et la dernière fois, tout avait été catastrophique. Notre soeur nous présentait son époux, causant une ribambelle de hurlement les plus étourdis les uns que les autres. C'était peut-être cela, la marque de fabrique des Caselnau-Montmiral. Les scandales, les lumières sur chacun de nos pas. Sauf, moi. Je n'étais que la petite dernière de la famille. Celle qui avait été souffrante des années durant, celle que l'on avait envoyé en Bretagne au service d'une Baronne dont le nom m'échappera toujours. Celle, qui n'était que faiblesse. Que dis-je. Qui n'avait été, que faiblesse.

Alors, quand Jeni m'avait fait parvenir cette lettre, m'indiquant qu'elle était en Touraine, je n'ai pas pu résister. Il fallait que je la revois, il fallait que je montre à cette aînée dont j'étais tant admirative, que la petite timide, mignonnette était sur le chemin de la féminité. Bien moins qu'elle, certes. Mais il n'était plus question que l'on me regarde telle une enfant. Alors, depuis la chambre que je louais depuis de trop longues semaines, je m'agitais dans un sens et l'autre, tentant de me parfaire dans une toilette que j'affectionnais particulièrement.




Pure folie que de me glisser au banquet d'un bal dont j'ignorais tout. Mais pour Jenifael, que ne ferais-je pas ? L'allure assurée, je retirais la laine qui me couvrait les épaules. Si la robe était merveilleuse, elle n'en était pas moins réservée au printemps plutôt qu'à la fin de l'hiver. Habillée d'un sourire, je cherchais la lumière qui émanait continuellement de mon aînée. D'abord plusieurs visages, inconnus bien évidement. Sauf. Son Altesse Merveille. Aïe. Ca, ce n'était pas au programme des retrouvailles. Pourquoi ? J'étais sa Dame de Compagnie. Tombée malade, souffrante, à la limite de jouer avec la mort, je n'ai tout bonnement donner aucune explications, aucunes nouvelles. Peut-être un jour, cela viendra. Redressant le menton, j’apercevais enfin l'être convoitée et.. son ventre.

Jeni ! Par Déos dites moi que je rêve !

Les yeux ronds, j'attrapais un pan de robe, engloutissant l'espace entre elle et moi. Enceinte ! Je la savais mariée, et pour cause. Un mariage entre la France et l'Espagne n'était pas réduit au silence, les Soeurs du couvent n'avaient pas pu tenir leurs langues. J'ignorais cependant tout de son époux. Qui était-il, était-ce un homme de guerre ? Politique ? Ou bien un de ces nobles dormant sur leurs titres, buvant et ronflant sur leur trône ? C'était aussi ce que je désirais savoir.
Merveylle_mirandole
    S'ils n'avaient pas prononcé un mot, elle non plus elle ne se serait pas rendu compte de la présence des deux nouveaux arrivants. Elle les salua d'un signe de tête pour le premier, d'un sourire pour la seconde avant de reporter ses prunelles sur son charmant cavalier. Caresse délicate la fit frissonner et d’un pas elle se rapprocha encore un peu de lui. Prunelles céruléennes quittèrent une seconde à peine ses beaux yeux argentés au profit de ses lèvres attrayantes. Comme pour se dérober à ses pensées, coupe fut portée à ses lèvres puis vidée de son contenu, de quoi se remettre les idées en place.

      - Nous pourrons toujours sortir plus tard, je n’aurai qu’à me couvrir d’une cape. Après tout les sorties nocturnes ça nous connait…

    Sourire en coin sur les lippes, complice, elle savait qu’il comprendrait sans peine son allusion à toutes leurs gardes de nuit sur les remparts et entre autres, la toute première qui avait marqué d’une certaine façon le début de leur relation. C’était à partir de là qu’ils avaient commencé à vraiment faire connaissance et cherché ensuite la compagnie de l’autre de plus en plus souvent.

      - Alors commençons par danser si vous voulez bien.

    Ceci dit danser sur les remparts ça pouvait avoir son charme aussi… Pas de musique certes mais une symbolique plus forte, des souvenirs, des rires, des sourires. Mais s’ils commençaient déjà à se dérober à chaque événement pour se retrouver seul à seule, ça ne servirait à rien de s’y déplacer. Coupe fut donc reposée sur la table et elle attendit qu’il fasse de même pour s’éloigner du banquet et rejoindre les autres danseurs. Placée à distance raisonnable, regard toujours fixé sur lui, elle sourit rayonnante, le laissant mener la danse, le couvrant d’un regard tendre et affectueux.

      - Je peux bien vous la raconter maintenant cette histoire de décor. C'était le bal de cristal de la Reyne, aux rideaux il y avait des petits flocons de cristal accrochés. Mon cavalier ce soir là étant trop absorbé par... je ne sais pas trop quoi, mais trop de choses de toute évidence... Je l'ai planté et laissé à ses pensées pour aller me balader. Je me suis retrouvée à observer les jardins par la fenêtre et je me suis mise à triturer le petit flocon. Et... Il m'est resté en main, je ne savais pas quoi en faire, alors je l'ai gardé et caché dans mon décolleté.

    Elle rit doucement à ce souvenir, puis lui sourit l’air mutin et se rapprocha de lui pour lui souffler sur le ton de la confidence :

      - Je l’ai toujours, il repose au fond d’un coffret dans mes appartements au Louvre... Je vous y emmènerai un de ces jours… D’ailleurs tant que j’y pense, nous n’aurons qu’à y aller pour le mariage de Lucie, qui a lieu à Notre Dame si je ne me trompe pas. Nous serions déjà sur place ce serait plus pratique et nous éviterait d’avoir à payer une auberge.

    Sans se départir de son sourire en coin, elle ajouta encore plus bas :

      - Vous savez que vous êtes particulièrement séduisant ce soir ? Presque... Non totalement irrésistible. Je suis bien chanceuse de vous avoir !

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Mike.de.naueriels
    Before party.

    Je me suis préparé pour le bal. Alors, je me suis décidé à porter :

    Mes braies de haute facture d’un tissu noir.
    Ma chemise blanche.
    Mes bottes noires avec des éperons abîmés par le temps, je ne sors jamais sans.
    Ma veste noire en cuir brodé avec des fils dorés.
    Ma fidèle épée et un couvre-chef.

    Ceci est ma description, je laisse vaquer mon imagination sur ma tenue en m’observant dans la glace, je voulut me raire, mais je me ravise, j’aime bien ma barbe, elle donne un air plus distingué et plus sage. Ce qui me convient amplement.

    Je sors de la tente, afin d’attendre ma cavalière exceptionnelle qui allait égayer ma soirée, car je n’attendais rien des autres, je ne mange plus qu’au même endroit désormais.

    Ma main se porte à ma croix, je reste fidèle à mes principes qui sont les miens actuellement et patient, j’observe l’entrée.

    Pensif, je me tourne vers le campement des joutes, ça riait, ça picolait, des rires s’élevait puis une bagarre, au loin, semblait éclater pour des raisons qui pourraient multiples tel qu’un regard de travers entre deux gardes de deux familles rivales, ou encore, un son de chez les voisins me faisait dire qu’il devait passer du bon temps avec les jolies courtisanes qu’il avait ramenées un peu plus tôt. Madame n’est pas là, autant en profiter qu’il m’avait dit.

    Un drôle de bonhomme, mes pensées allèrent au loin dans mes souvenirs, à mon dernier bal en terre de France, lors du bal du mariage entre deux têtes couronnées, le mariage du siècle entre un Roi et une impératrice, l’alliance de Lys et de l’Aigle qui n’ont pourtant rien en commun, à la suite de cette puissante union, le bruit des pas des soldats et le tintement des épées, la fin d’une époque étrange pour moi.

    Une poignée de garde d’Amboise, destiné à nous escorter se mirent en faction, en attente de la suzeraine tant aimée.

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Dekhaer
    Le verdict tombe, et son Altesse préfère garder une possible sortie pour plus tard. Comme il avait pu le lui dire, cela lui allait très bien également. Le voilà qui pose sa coupe sans chercher à la finir - certains se demanderaient s'il était malade de ne pas chercher à vider sa coupe avant de s'en séparer - et l'entraîne sur la piste. Bien sûr, son regard reste plongé dans les yeux de la belle, ne les quittant que pour ses lèvres de temps à autre. Ainsi, il remarque qu'elle en fait de même, lui faisait ressentir une chaleur certaine dans l'abdomen. Toutefois il tente de se reconcentrer sur la discussion, évitant de laisser une trop grande part à son instinct et ses envies pour une fois.

      - J'espère en tout cas que vous trouverez tout du même du plaisir en cette danse bien qu'en un cadre totalement différent... Trouverez-vous vos marques, à défaut de perchoir ?


    Lui sourit grandement, forcément, voyant effectivement très bien à quoi elle faisait référence. Il la laisse poursuivre alors qu'ils dansent yeux dans les yeux, toujours le Louveterie l'écoute avec attention, riant à l'anecdote enfin narrée. Involontairement, par simple réflexe, ses yeux filent très brièvement vers le décolleté cité où le flocon avait eu chance de se réfugier. Fait ce qu'il peut pour penser à autre chose tout en en revenant au bleu profond. Il allait accepter sa proposition de loger en ses appartements du Louvre, mais c'est alors qu'elle se rapproche un peu plus encore pour lui faire un compliment qui allait le déstabiliser un tantinet. Ainsi, dans la danse, eu lieu d'un pas de côté, il la surprend sans doute en optant plutôt d'un pas en avant, se rapprochant d'elle au point qu'elle en soit désormais contre lui. Il ne danse plus, mais la fixe avec une certaine intensité.

      - Menteuse !


    Lache-t-il simplement, alors qu'il sourit en coin.


      - J'ignore si je suis séduisant, mais il est sûr que je ne suis pas irrésistible. Sinon, comment résisteriez-vous à l'envie de vous pendre à mon cou et vous blottir en mes bras ?


    Lui sourit avec une affection infinie, alors que ses mains s'élèvent pour englober son doux visage. D'autres danseurs auxquels il n'accordait pas la moindre attention gravitaient autour d'eux et servaient un peu plus à les couper du monde, aidaient à renforcer l'impression d'être seuls au monde même s'ils étaient ainsi entourés.

      - Vous par contre, Merveylle... Ah, je vous ai déjà tant complimenté, que puis-je encore ajouter sur les nombreuses qualités que je vous trouve ? Vous êtes magnifique, certes, et cela ne se joue pas qu'à l’œil que vous flattez assurément. Vous êtes une belle personne Mery, en votre intégralité. Intelligente, fine, douée dans ce qu'elle entreprend, en plus d'avoir un cœur d'or !
      J'ignore comment j'ai pu résister jusque là... sans doute d'avoir trop peur de précipiter quoi que ce soit et ainsi de vous perdre... Vous êtes la première à occuper mes pensées le matin, la dernière avant de trouver le sommeil... et encore, même en mes rêves vous êtes là. Et il est certain que sans vous, ma vie n'aurait ni la même saveur, ni la même valeur.
      Irrésistible, vous l'êtes certainement à mes yeux, en plus de m'être hautement précieuse et... ah... Merveylle, pardonnez-moi pour l'odieux larcin que je vais commettre, mais je ne puis plus faire autrement que de...


    Il avait parlé de plus en plus bas sur la fin, approchant son visage du sien se faisant. Leurs souffles se mêlent, et son mouvement se bloque un court instant, alors que leurs lèvres s'effleurent presque. Puis, très lentement, ses paupières se ferment et les derniers millimètres entre eux sont comblés. C'est un baiser qu'il lui vole alors, doux et débordant de l'affection qu'il lui porte. Il se moque qu'on puisse les voir, en juger. Rien d'autre en l'instant ne compte à ses yeux, rien d'autre qu'elle. Des semaines qu'ils cherchaient la présence l'un de l'autre, qu'ils se quittaient de moins en moins. Et voilà qu'enfin avait lieu leur premier baiser...

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Castelreng
Il avait dit qu'il y viendrait.



Vêtu d'une tenue qu'il aime beaucoup, il arrive dans la salle de bal avec à son bras la plus belle des femmes à ses yeux.
La salle brillait de mille feux et une douce musique venant de l'estrade faisait déja virevolter quelques couples.
Se penchant légèrement vers sa compagne, il lui susurre à l'oreille alors qu'on est à les annoncer.


Tu ne regretteras pas d'être venue Ma Chérie, je t'en fais promesse.

Le Comte, droit comme un I mesurait ses pas afin de rester dans ceux de la Belle Brune à son bras. Franchissant le seuil de la salle de Bal, il voulu l'entrainer vers la Princesse afin de la saluer mais celle-ci était à danser avec le jeune seigneur Dekhaër. Chemin faisant pour se trouver l'endroit parfait pour observer et être vu aussi, il regardait de ci de là. Il aimait à savoir s'il n'y avait pas des personnes de sa connaissance pour commencer, avec qui il prendrait plaisir a échanger quelques mots.Mais aussi, repérer l'endroit réservé au banquet. Car il est d'importance pour lui de savoir toujours où se trouve de quoi s'emplir la panse et étancher sa soif..

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Heaveen
Non ! Non ! Non ! Elle ne voulait pas y aller. Elle avait tout tenté et cherchée toutes les raisons inimaginable mais, il ne lui avait pas laissé le choix. Elle devait s'habiller et venir avec lui. Bien entendu, l'évocation de ne pas avoir de robe à se mettre avait été relègue aux oubliettes, il avait tout prévu, paquet sous le bras. Elle était magnifique et à sa taille. Il l'agaçait ! Un vrai Cougain. Personne n'arrivait à leur dire non sauf si en face c'était un autre Cougain !

Elle avait faibli et capitulée. L'ébène s'était vêtue de la nouvelle parure et avait rejoint son père.

C'est à son bras qu'elle s'était présentée au bal. Elle n'avait pas envie d'être là mais, pour lui. Asociale depuis quelques temps, elle se terrait dans le boulot de mairie et ça lui allait très bien. Faire des ronds de jambes et des sourires ? Elle regarda son paternel et soupira. Fallait qu'elle l'aime pour être là.


Nous verrons cela. Sinon, tu vas t'en mordre les doigts cher Papa...

Elle lui offrit tout de même un beau sourire et le laissa la guider. Elle vit rapidement son Altesse et son cavalier ce qui lui arracha un nouveau sourire. Elle s'arrêta près d'un comptoir où ils servaient à boire.

Tu veux quelque chose papa ?
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Keltica
Après avoir fermé sa mairie pour profiter du bal, Keltica était rentrée chez elle pour se changer, se pomponner un peu ; d'ordinaire vêtue avec soin mais sans ostentation, la blonde avait cette fois choisi une très belle robe, joliment parée, pour faire honneur à son nouveau Duché, et aussi, il fallait bien le dire, pour surprendre celui qui devait l'accompagner. Elle l'avait longuement attendu, d'ailleurs, toute prête, toute fraîche, impatiente, mais il ne s'était pas montré. Elle se sentit déçue ; un instant, elle hésita à se rendre au bal, puis finalement, se dit qu'elle ne devait pas se priver d'une bonne soirée. De plus, en tant qu'arbitre et représentante de la Ligue de Joutes, elle ne pouvait pas manquer ce bal ponctuant le Tournoi, tout comme elle ne pouvait décevoir la Duchesse par son absence...

Masquant sa pointe de déception sous un sourire, elle se rendit donc au palais ducal, se fit annoncer et parut dans la salle de bal.






N'étant pas forcément adepte du paraître, la jolie blonde jeta un regard alentour pour voir qui elle reconnaissait déjà dans la petite foule, puis se glissa tout en discrétion vers le buffet, qui semblait être le point de ralliement de plusieurs personnes, déjà...
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ellesya
Baudouin était allé espionner discrètement Mike pour venir confirmer à Ellesya la tenue qu’il avait choisi. Tout à fait en accord avec ce qu’elle avait prévu.
Elle remercia le garçon d’un baiser sur le front puis lui conseilla d’aller se coucher non sans avoir cédé sur la promesse de l’emmener un jour où il serait assez grand. Quand il eut tourné les talons pour rejoindre l’autre partie privée de la tente, son sourire disparut et la peine lui transperça le cœur de manière inattendue comme parfois, quand Anthoyne revenait la hanter. Elle l’avait aimé plus que de raison pour une cousine. Mais il était mort maintenant, lui laissant deux rameaux à faire prospérer. Et au fil du temps, elle s’était mise à les aimer comme les siens et plus juste en mémoire de leur père qui était mort, lui, avec ses enfants à elle. Etrange échange…

Les deux mains dans le bassin, elle se rafraichit vivement le visage malgré qu’elle se fut offerte le plaisir d’un grand bassin d’eau chaude et d’un massage à l’huile d’amande agrémentée d’une touche de miel et d’orange de Séville. La senteur était discrète.
Yde l’aida à revêtir sa robe robe noire. La cotte était de soie blanche pourfilée d’or. Par-dessus, une robe de velours à col carré entièrement doublée d’or, ainsi que les bords la ceinture tissée, les bandeaux des coudes, brisaient la sévérité première de la tenue. Le velours noir était de plus broché d’or en de petits motifs d’arabesques stylisées, moins vifs, plus discrets, et serrés. Sur la gorge reposait sa croix d’or rehaussées de grenats catalans qu’elle tenait de sa mère et de Kreuz. Quant à sa chevelure noire, héritée des d’Arduilet, elle était soigneusement tressée par l’ancienne hôtesse de Cluny. Par-dessus fut posé un cerclet fin d’or et un voile d’yraigne, extrêmement délicat. Alors qu’elle sortait de sa tente en tenait assez haut sa robe pour ne pas la maculer, elle s’arrêta et y retourna pour sortir d’une bourse cachée un anneau enveloppé dans le bref message qui l’avait alors accompagnée. Elle glissa l’anneau à la petite tête de loup aux yeux de diamants, puis rejoignit enfin son cavalier en retenant son sourire, espérant lui plaire grandement.


Nous pouvons y aller.

J’aime la sobriété de bon goût de ta tenue.


Avant de rentrer dans la salle d’apparat, elle glissa un baiser dans son cou.
Passé le seuil, la première chose qu’elle découvrit fut son frère abouché (au sens tout premier du terme) à sa belle. Elle glissa à un sourire malicieux au Nauériels.


Tu te souviens de ce bal où nous étions tous deux mais où nous nous sommes superbement ignorés ? J’ai longtemps regretté de ne t’avoir pas invité à danser malgré le scandale que cela aurait causé.

Ce disant, un sourire plissait légèrement ses yeux alors qu’elle étudiait la salle et saluait les personnes présentes qui croisaient son regard. Mais Mike était assez prêt pour saisir le très discret rosissement de ses pommettes.
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Gauvin.
Gauvin, jeune seigneur de Thorigny-Sur-Indre, avait pu participer à sa première joute et son inexpérience lui valu de tester la qualité du sable de la lice. Il n'avait pas pour autant renoncer à venir au banquet et au bal. Il s'était lavé et changé. Il avait nettoyer son armure lui même, la faisant briller comme toute les pièces de son armure. Il mit juste son plastron par dessus sa chemise en lin et son gambison. Baudrier ou se trouve accroché son épée bâtarde sur son flan gauche, et une dague dans le dos caché sous sa cape azur frappé de la Licorne d'argent de son Ordre. Un simple braie et des bottes pour le reste. Le collier Dynastre autour de son cou.

Il se rendit dans la salle ou les festivité du jour avait lieu et il salua les personnes présente d'un signe de tête pour la plus part, un petit sourire à son Altesse Merveylle. Il alla faire la bise à son amie et suzeraine.


Bonjour Ellesya, comment vas tu ? Tu es superbe dans tes atours.Puis à l'intention de l'homme qui se tenait au côté de la Duchesse. Bonjour Messire, je suis Gauvin, ami, vassal et ancien frère d'arme d'Ellesya.

Puis après avoir échangé quelques mot avec eux il s'éloigna et observa les autres personnes présente. Son regard s'arrêta sur la belle et jeune Arieline. Il l'avait rencontré alors qu'ils devait tous deux organiser les festivités pour le Duché de Touraine à la demande d'Alvira. Il se dirigea vers la jeune Mirandole et inclina le buste devant elle et il lui sourit.

Comment allez vous Arieline ? Cela fait un bon moment que je ne vous avait pas vu. Que fait une si jolie jeune femme dans un coin lors de festivité ?
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Ysaoth
il avait fallu se remettre après le mur prit en heurtant de plein fouet le bonhomme Albin, champion au demeurant de l'année dernière concernant l'exercice d'embrocher ses semblables sur des gros cure dents a toute vitesse. Et il savait y faire le bougre. Ysa c'était certes bien défendu, mais, lorsqu'il fallu garder l'équilibre, Albin eu les cuisses plus solides. La chute ne fut pas trop douloureuse pour Vichy qui, cependant, pris le temps de se remettre la tête à l'endroit.

Arrivé dans la salle ou le bal aurait lieu, il fit un salut de la tête a quelques personnes qu'il avait eu le loisir de croiser, notamment sa Seigneurie Actarius, ou même sa Grasce Castelreng. Mais, comme un phare a l'horizon guidant les bateau, il fut surtout attiré par la chevelure d'or de la juge qui avait animé les joutes. Il s'approcha d'elle et glissa a l'oreille de Keltica


Vous êtes splendide. bien plus que dans votre armure qui vous va déjà pas si mal, Vicomtesse.


lui fait un petit sourire énigmatique, amusé
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Merveylle_mirandole
    Comment avait-elle osé lui dire cela ? Elle l'ignorait elle-même. La musique, l'ambiance, son charme de toute évidence lui avait fait baissé sa garde et les mots s'étaient échappés de sa bouche sans qu'elle eut pu les en retenir. Alors qu'elle s'enorgueillissait de sa propre audace, une seconde à peine plus tard, elle se retrouva collée tout contre lui. A son tour cette fois d'être déstabilisée par ces perles argentées qui la fixaient comme si le loup était sur le point de la dévorer toute crue. Ses lèvres s'entre-ouvrirent alors qu'elle allait lui répondre, se justifier, lui rétorquer une phrase du genre "mais je suis dans vos bras là !". Mais les mots ne sortent plus et elle fond comme neige au soleil sous son sourire.

    D'une inclinaison à peine perceptible, son visage vint se loger entre ses mains à leur approche et ses paupières se fermèrent une seconde de plus que d'ordinaire alors que la belle profitait de cette sensation de douceur et de chaleur sur ses joues rosissantes. A nouveau il la flatte et son petit coeur d'or loupe un battement, pire, son rythme s'accélère sans qu'elle n'y puisse y remédier... Il était devenu proche, si proche dans tous les sens du terme. Furtivement, elle passa ses bras autour de sa taille, remontant tout doucement ses mains le long de son dos et lorsqu'enfin il cède à leur envie réciproque, elle le serra un peu plus contre elle.

    Combien de fois avait-elle rêvé de cet instant ? Combien de matinées avait-elle résister à l'envie de poser ses lèvres sur celles de son ange endormi ? Plus besoin de se retenir à présent et en un sens elle se sentait libérée de ces chaines invisible de pudeur et de bienséance. Elle sentait les regards tournés vers eux, mais peu importait, elle aurait tout le temps d'être écarlate plus tard. Elle n'avait pas envie de revenir au monde réel tout de suite. Sur son petit nuage, l'Altesse espérait bien en profiter un peu plus longtemps encore. Délicatement, avec une infinie tendresse, elle caressa ses lèvres du bout des siennes. Lorsqu'elle s'écarta enfin, elle était déjà à un stade bien avancé de pigmentation au niveau de ses petites joues, elle lui adresse un sourire et un regard complice. Elle ne le quitta pas des yeux mais devinait sans peine de des personnes connues devaient être arrivées. Encore heureux, personne n'était venu les séparer.


      - Je crois que nous avons du monde à saluer...

    Elle évita de dire tout haut ce qu'elle pensait parce qu'elle le sentait tout à fait capable d'opter pour la seconde solution qu'elle avait en tête, à savoir, qu'il choisisse ce moment pour l'enlever et continuer ailleurs ce qu'ils avaient si bien commencé. Maintenant ou plus tard, ils avaient toute la vie devant eux de toute façon, il n'y avait pas de raison de se précipiter.

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Keltica
Les yeux d'émeraude de Keltica balayèrent la salle, et la jeune femme avait incliné la tête pour saluer les personnes de sa connaissance, qu'elle comptait bien aller saluer plus directement un peu après ; sa Grandeur Castelreng lui parut des plus élégants, et elle lui adressa un sourire chaleureux. Alors qu'elle allait prendre un verre de vin, elle sursauta quand elle sentit une présence dans son dos, ainsi qu'une voix juste contre son oreille. Elle se retourna vivement, et son charmant minois se détendit en reconnaissant les traits d'Ysaoth, qui souriait de même.

Votre Grâce, je suis heureuse de vous revoir, et vos compliments ne sauraient tarder à me faire rougir, je vous remercie ! Mais vous avez failli me faire peur, vous savez ? J'aurai pu renverser ce hanap, avec ma maladresse !

Déjà, une petite touche rosée ornait les délicates pommettes de la blonde ; elle était toujours touchée des gentils compliments, même de la part d'un ami, et le cachait sous une petite taquinerie.

J'espère que vous ne vous êtes pas blessé lors du tournoi, en tout cas, et je suis heureuse de vous voir à ce bal.

Le sourire s'était fait malicieux, tout autant amusé que son interlocuteur.
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Catherine.louveterie
Que pourrions-nous dire sur Catherine ? Elle était une jeune femme au destin incertain et pourtant à la vie tellement remplie. Il avait fallu la mort de son père pour la sortir de l'ombre. La mettre devant des responsabilités qu'elle n'avait jamais enviées ou même voulu. Aujourd'hui, la petite fille de Eudes et d'Adelice marchait avec les grandes personnes. Elle qui repoussait autant que possible la prise de décision occupait un poste à décision. N'était-ce pas ironique dans le fond ? Que cette envie de se rendre utile et de mériter un héritage et une reconnaissance paternel, la pousse à faire des choses qu'elle ne voulait pas. Délaissant, cochons, vaches et moutons, la jeune femme s'en alla dans son petit logis à Tours afin de se préparer. Si elle n'avait pas pu faire les joutes, la paix viendra....oui elle viendra, si elle n'avait pas pu faire les joutes, elle irait au moins se montrer au bal. Et pourtant, le Très haut savait qu'elle ne voulait pas forcément y mettre les pieds. Qui disait bal, disait cavalier. Pour le coup, le bailli qui sourit, souriait beaucoup moins. Pourtant, en tant que membre du conseil elle se devait de paraître un peu. Le choix de la robe fut rapide, ce n'était pas comme-ci, la belle en possédait énormément. La verte lui paraissait le mieux, signe d'un espoir d'une vie non solitaire. Cela ferait ressortir ses cheveux blonds et ses yeux bleus. Et lui donnerait l'impression d'être joyeuse lorsqu'en réalité, le fait d'aller seule à un bal l'angoissait. Elle évitait d'ordinaire ce genre d'activité. Au moins en Touraine, peut-être verrait-elle des gens familiers. Après tout elle fréquentait le duché depuis de nombreux mois à présent. M'enfin, l'idée de paraître seule à un bal où elle pouvait rencontrer des gens de son entourage n'étaient pas vraiment la chose la plus réconfortante au monde. Quand il faut y aller, il faut y aller. Donnant les dernières instructions à son assistant, elle quitta son bureau pour se rendre au bal. Les quelques pas pour rejoindre la salle avait eu du mal, tantôt précipité pour s'y rendre vite et tantôt lent pour retarder le moment. Et lorsque qu'enfin sur place, la baronne de Coussey laissa s'échapper une longue expiration, elle pouvait prendre la mesure des personnes qui se trouvaient déjà sur place. Ses yeux à la recherche de quelque chose, de quelqu'un. Dekhaer qui dansait avec la chancelière. Keltica la nouvelle venue en politique de Touraine, Castelreng, quelques membres TNT. Et puis, Actarius, son parrain consort où plutôt qui la sortait, pour l'entraîner aux joutes. Il faudrait peut-être lui raconter les joutes en Savoie, qui fut une catastrophe elle n'avait pas été loin. Elle qui avait voulu faire la grande, s'était viandée comme une merdeuse. Ellesya et ..son breton. Avons-nous déjà dit que Catherine n'aimait pas les bretons ? Elle n'aime pas les bretons. Même si après tout elle ne le connaissait pas vraiment, seulement de nom et de réputation. Mais, un nom et une réputation c'était parfois trompeur, surfait. Il fallait bien lui laisser une chance, pour Ellesya. Sa cousine qui avait toujours été à ses côtés, oui pour Ellesya. Peut-être était-elle simplement envieuse de la situation de son chef de famille d'avoir un partenaire. Comme-ci ce besoin était vital, la blonde y pensait souvent. Il fallait dire qu'elle prenait année après année et que bon, c'était un peu naturel de ne pas vouloir finir seule. La jeune femme n'osa d'ailleurs pas se rendre directement auprès du couple. Ca va, elle avait le droit d'être timide non ? Du coup, elle préféra se rendre en premier lieu auprès d'Actarius.

Bonjour.

Dit-elle en souriant le tout en laissant ses yeux faire le tour du prince et puis de se remettre aussi discrètement que possible sur Ellesya et son cavalier. Si sa cousine la voyait elle lui adresserait un signe, histoire que cette dernière ne la pense pas snobe. Après tout, un peu de timidité cela était cohérent avec un bal rempli de gens où elle était venue seule et sans défense. Et puis, on ne laissait pas un prince comme ça planter. D'ailleurs, le visage de Catherine devait être rouge, autant la chaleur de la pièce qui se remplissait, que les émotions qui la traversaient. Oui, définitivement la bailli qui sourit de Touraine, souriait moins. Ce n'était pas faute d'essayer pourtant. Mais en dehors d'un petit sourire qui se posait sur ses lèvres, cette fois-ci c'était bien peu. D'ordinaire, elle aimait bien sourire jusqu'aux oreilles, le tout dévoilant ses belles dents. Mais là. Enfin, pauvre Actarius, il se retrouvait avec une demoiselle de Louveterie un peu déprimée.

[Hrp : Comme je n'ai vu personne répondre à Actarius, ni de cible dans la narration, je me suis permise ]
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Actarius
      _____Il y eut bien quelques signes, il lui sembla même percevoir un ou deux "bonjour" en réponse à son entrée. Mais dans l'ensemble son adresse était tombée à plat. Voilà ce que c'était que de quitter de hautes fonctions. Il commençait de regretter d'être venu lorsqu'un "bonjour" lui parvint et celui-ci n'avait rien de vague ou de diffus. Il s'y accrocha comme un naufragé à un morceau d'épave. Le sourire était là, discret cependant malgré sa joie de trouver une personne connue et visiblement prête à lui tenir compagnie quelque temps au moins. Il remarqua en premier lieu que Catherine était seule, ce qui ne manqua pas de le surprendre, jusqu'à ce qu'il dît que son cavalier arriverait sous peu.

      _____ - Catherine, quel plaisir de vous voir. Vous avez eu pitié de ce grand gaillard isolé dans une salle de bal que je suis ? Je vous remercie !

      Son sourire devint plus franc et il se risqua même à un compliment.

      _____ - Vous êtes ravissante. Votre cavalier a bien de la chance.

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Bannière en confection,
Grand Prévôt de France,
Prince de Dourdan, Duc d'Auxerre & de Vertus,
Comte du Tournel, Vicomte de Milly-en-Gâtinais,
Baron de Donzy & de Florac
Castelreng
Tu veux quelque chose papa ?

Un sourcil se lève. Essayait-elle de lui faire déja faux bon où voulait-elle vraiment le voir un verre à la main ?
Essayait-elle de lui occuper les mains pour qu'il n'aille pas l'inviter à danser ou songeait-elle à le griser le plus tôt possible pour que la soirée soit la plus courte possible ?
Regardant sa fille ainée, il s'en posait bien d'autre encore des questions de ce genre tout en se disant que non quand même elle n'irait pas jusque là, qu'au contraire, maintenant qu'elle était dans cette superbe salle de bal, elle était contente de s'y trouver.


Plus tard Chérie.. Mercè. Voyons plutôt qui de nos connaissances se trouve ici..

Son regard fit alors le tour de la salle et eut vite fait de repérer quelques personnes.

Actarius est ici. S'étonna t-il Si nous en avons l'occasion nous irons le saluer... le connais tu ?

Mais sans attendre qu'elle ne réponde, il poursuivit son "tour de piste" et vit alors arriver la jolie Vicomtesse de Lugny en Arconce, qu'il trouva fort agréable à regarder et ne s'en priva d'ailleurs pas. Il lui rendit le sourire qu'elle lui fit et c'est ainsi qu'il vit l'entrée du Duc Ysaoth à qui il rendit également son salut.
Se tournant de nouveau vers sa fille il lui présenta le couple oubliant qu'elle n'était pas sans connaitre Keltica puisqu'elles se croisaient toutes les deux dans la salle de conseil des Maires dont elles sont.


La jolie blonde est Keltica, bien souvent juge arbitre aux tournois de Joutes et son cavalier et le Duc Ysaoth.

Et comme il se doutait que son adorable fille ne manquerait pas de le titiller un peu, il dit sur le ton d'une conversation classique, mine de rien..

La robe de la Vicomtesse est vraiment ... hm.. charmante ..

Et pendant qu'ils étaient à parler " chiffons", Catherine avait rejoint Actarius et la danse en cours se terminait..
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