[Rp Joutes 1465] Palais Ducal Bal & Banquet

Il était souffrant ? Il venait de refuser un verre là non ? Plus tard ? Depuis quand il remettait à plus tard de quoi s'échauffer le gosier ? Il n'était pas bien de toute évidence. Après, depuis quelques temps, il était étrange le paternel. Est-ce sa situation conjugual ? Ils n'en avaient pas parlé mais, elle n'était pas dupe. Elle connaissait le Cougain par coeur tout comme l'inverse était aussi vrai. L'un comme l'autre avait eu le coeur riche de sentiments mais avait appris à se protéger avec le temps.

A ta guise.

Elle n'allait pas se priver si lui en voulait pas. Elle le laissait évaluer la salle tandis qu'elle commandait un verre de vin. A travailler durement pour la mairie depuis quelque temps, elle savourait ce genre de petit écart de temps en temps. Elle remercia le serveur et évaluait les gens que l'Ancêtre lui indiquait.

Euh non, je ne crois pas le connaitre. J'ai entendu parler de lui puisque sa fille était avec Gabriell il me semble non ?

Elle connaissait peu le vassal de son ancien Suzerain mais, certaine chose était su de tous en Languedoc. Elle opina la tête pour la mairesse que son père lui représenta. Les deux femmes s'étaient saluer lorsque l'ébène avait pris le poste mais, jamais elle n'avait réellement échangé pour autant. En fait, elle connaissait très peu le gratin de Touraine pour l'instant.

Papa !

Ce dernier était à déshabiller la Vicomtesse ! Le genre de truc qu'une fille ne veut pas savoir que son père fait ! C'est horrible. Plus fort qu'elle, Heaven grimace et détourne les yeux pour mettre le nez dans son verre. La danse se terminait. Parfait, il n'aurait pas envie de l'inviter. Peut-être qu'après avoir saluer tout le monde, ils pourraient rentrer non ? Elle avait encore du travail à faire. Oui oui, elle était bourreau de travail, lui évitait de réfléchir
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Le bal, autant elle aurait pu en être ravie, autant par sa maladresse, ce genre d'évènement lui avait toujours posé soucis. Ce sentiment affreux, d'être un boulet XXL, heureusement, à défaut de son époux, qui en bon Duc Consort s'était sorti tout seul, la jeune femme avait pu compter sur son grand frère. Le matin au réveil, elle avait poussé un long soupir, s'était préparé dans sa chambre et avait terminé dans celle du Patriarche.

Riri c'était un bâton de jouvence à lui tout seul. Un vieillard qui vous redonne la pêche malgré la fatalité, bien qu'il est tout à fait capable d'être impitoyable. Alvira l'avait vu, et savait de quoi il en retournait. Elle se plaisait d'ailleurs à ce que leur relation ne souffre pas de jalousie ou de dispute. L'un et l'autre étant proche, tellement qu'il se jouait entre eux une tranquillité et des facéties pour le moins protectrices et amusantes.

Riri, j'ai ta tenue, tu remettras celle de l'allégeance que j'avais conservé à Brassenx. Je n'aime pas vraiment quand tu viens en marron. Le cuir c'est sympa mais pas trop, en tout cas pas pour un bal.
Les joutes se terminent aujourd'hui, on se rejoint ce soir si tu veux bien, je vais devoir de toutes façons te laisser.

Chose qu'elle fit dans la foulée avant de le rejoindre dans le corridor, point de rendez-vous fraternel du jour. Le noir allait parfaitement au Pair, et elle sourit fière de son coup.

Votre Seigneurie, vous m'honorez d'une telle prestance, comme quoi l'âge fait aussi des merveilles !



A peine avait-elle sorti sa taquinerie sur fond de vérité qu'ils avaient passé le seuil, et apparu au point même où le bal brulait. Le banquet à l'horizon, et une grossesse savamment planqué sous sa robe, Alvira était prête à donner le change. Officiellement, la femme heureuse était dans la place, et rien n'était plus rassurant d'avoir un des siens rivés à son bras l'incarnation de votre famille, et une des cibles de votre amour.

Saluant les présents, notre Duranxie leur sourit les uns après les autres de ceux qu'elle pouvait voir elle ajoutait un "bonjour", se laissant guider par son acolyte en manteau court. Ils échouèrent vers le noyau Keltica, Ysaoth, Castelreng, etc...
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Before party

Que m'inspire la vue d'Amboise lorsqu'elle sort de la tente ? La classe. Cette classe qui la caractérise tant depuis que je la connais, depuis cette première rencontre provoqué par ma cousine désormais Princesse de France par alliance avec un Malemort dont j'ignore presque tout. Ma bouche s'entrouvre sans laisser ma langue ou un filet de bave s'y échapper pour ensuite laisser place à le sourire qui me caractérise tant alors qu'elle me complimente.

- j'ai laissé ma tenue en peau de crocodile en Bretagne, je ne voudrai pas faire ombrage aux grandes dames de France.

Mon sourire continue d'être affiché avant que je ne me fends d'un compliment à son adresse.

- tu es ravissantes et nous sommes parfaitement assorti. Si j'ignorais qui tu étais, je te courtiserai sur le champs.

Le noir nous va à ravir, puis depuis plus d'un an j'exècre les tenues hautes en couleur que j'affectionnais porter.

Le Bal

Le bal bat déjà de son plein lorsque nous y entrons. Il y a foule, je crois reconnaître une imagine désormais devenue quotidienne à Tours, celle de Dekhaer et la Mirandole, ensemble très proche, ce qui me fit penser que prochainement, Ellesya ne sera pas la seule Louveterie à se marier

Le prochainement restait relatif, cela faisait presque trois ans que l'on se tournait autour, trois années marquées par des événements bien marquant, ma vie en Empire en faisait partie et je me rappelle fort bien de ce bal marquant l'union de la France et de l'Empire.

- À l'époque, tu étais encore mariée à Lexhor et nous n'étions pas encore aussi proche pour que tu puisses te permettre tel scandale.

Je la regarde, prenant sa main avec la volonté de corrigé l'affront du bal passé, et je lui murmure à l'oreille.

- je t'invite à danser après que nous ayons saluer nos connaissances.

Connaissance dont le premier fut Gauvin dont je laissa le soin à la Walkyrie de saluer.

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Du monde à saluer ? Comment ? Ils n'étaient donc pas seuls dans ce petit coin de paradis ? Pourtant, il ne voit qu'elle... ah, sans doute car il ne parvient pas à détourner le regard, alors qu'ils sont toujours dans les bras l'un de l'autre. Cela lui revient à présent. Le bal. La musique, qui s'achève d'ailleurs, mettant fin à cette danse déjà terminée pour eux, avant de reprendre pour une nouvelle.


- Est-ce bien obligé ? Ah, je suppose qu'à un moment ou un autre nous n'aurons pas le choix... Laissez-moi voir qui est là.


Précise-t-il alors qu'à regret, Dekhaër lance un regard à la ronde. Et effectivement, la salle s'était remplie entre-temps. Rien qu'un baiser s'était passé, mais combien de temps avait-il duré ? Ou bien était-ce juste que cela faisait d'ores et déjà un bon moment qu'il avait cessé de faire attention à toute autre chose que celle précieuse qui trônait entre ses bras ? Et des visages connus, en effet... Heaven - dont la robe était effectivement magnifique - au bras de son père. La mairesse de Vendôme qui avait rondement mené ces joutes et qui mériterait bien d'être félicitée compte-tenu du nombre de participants qu'elle avait eu à gérer. Alvira également, la marraine de sa tendre à qui il faudrait bien un jour présenter la situation. Son regard s'arrêta finalement sur sa sœur accompagnée de son fiancé. Ce dernier, il l'imaginait déjà parler de mariage, avancer qu'il l'avait bien dit qu'ils étaient assortis et tout ce genre de choses qui lui provoquèrent un soupir.


- Bien... par qui souhaitez-vous commencer ?

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Petit à petit, nous nous intégrons à ce nouveau duché, nous ne connaissons pas encore beaucoup de monde, mais ça commence à venir, doucement, nous nous impliquons et je ne suis pas qu'un peu fière de la nomination de mon beau Albam au poste de "Chef de port" de la capitale, nous suivons nos études et même que nous enseignons, bref, nous vivons une douce vie en Touraine.
Mais c'est que ça ne rigole pas !!!! Des joutes !!!! Événement que mon beau chef de port et moi, nous ne connaissions pas, alors découvrons !!!! Hé oui !!!! Cela était d'ordinaire réservé aux nobles et aux têtes couronnées. Notre belle duchesse avait convié tout le monde, sans exception à ces festivités, mais quelle bonne personne cette duchesse, trop rigolote en plus.

Parlons des joutes, moi qui imaginais des têtes coupées, du sang de partout !!!! Non, non, non !! Des blessés, certes, mais sans grandes gravités et fort heureusement.
Nous avions suivi les joutes et nous voilà, invités au "Banquet qui sera suivi d'un bal" un grand honneur.

Dès le matin, j'étais très excitée, la journée allait être longue avant de nous rendre à ce banquet, après une journée d'étude, me voilà dans un bon baquet à me délasser en pensant, que la vie valait le coup d'être vécue, Albam et moi, avons tellement bourlingué, qu'il était bon, enfin de se poser, j'espérais, je souhaitais vraiment une belle vie, un vrai chez nous.

C'est tout de bleu vêtus que nous arrivons, je remets bien en place les plies de ma robe, comme je me sens belle, féminine, il faut quand même savoir, pour la petite histoire, que durant une grande partie de ma vie, j'étais plus habituée de porter braies et bottes de cuire et qu'aujourd'hui, me voilà dans des étoffes bien plus raffinées. Nous entrons, moi, au bras de mon Albam.



Il y a déjà beaucoup de monde, au loin, j'aperçois mon amie, la princesse Merveylle_mirandole, son ami Dekhaer, ma marraine Amarante, notre recteur Castelreng, notre nouveau maire, damoiselle Heaveen, Gauvin, que j'avais rencontré en taverne lors de la guerre en Touraine et notre belle Duchesse, Alvira accompagnée d'un messire, une couronne sur la tête, son mari peut-être?
D'un signe de tête, je salue tout le monde et entraine mon Albam vers le buffet afin d'y prendre un bon verre dans l'attente de la suite.
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Assise dans son coin, la brune regardait les entrer. Elle regarda les couples se former et elle se sentit d'un coup mal à l'aise ... Sa place n'était pas ici. Assister aux joutes oui, mais un bal, non, ce n'était pas pour elle ... Qu'avait-elle espéré en venant ? Que quelqu'un l'invite à danser ? Oui, elle aurait aimé, mais elle savait pertinemment que cela n'arriverait pas ...

Elle baissa son regard sur le verre qu'elle tenait dans sa main et avala une gorgée du liquide, pour faire partir la boule qui commençait à se former dans sa gorge. Elle cligna aussi des yeux pour revenir à la réalité du moment et se leva. Elle posa le verre sur la première table en vu et sorti du lieu d'un pas un peu précipité ... Non, elle n'avait rien à faire là et il valait mieux pour elle de rentrer à Tours ... Voir ses couples lui faisait remonter que personne ne voulait d'elle, malheureusement ...

Elle ne voulait même pas rentrer au campement. Elle ferait démonter le sien et rendre à son propriétaire ... Mais pour le moment, elle prit une bonne et longue inspiration d'air frais, ce qui la soulagea un peu, puis elle marcha seule, jusqu'à la capitale ... Laissant ainsi les jouteurs se détendre un peu ...
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Au moins en compagnie d'Actarius elle se sentait en terrain familier. Les yeux bleus de la jeune femme restèrent sur lui oubliant les gens autour. Oubliant le fait que le bal la mettait mal à l'aise pour bien des raisons.

Il est vrai que je suis bien étonnée de vous voir seul. Néanmoins, cela me permet de venir auprès de vous sans être gênée.

Lorsqu'il aborda l'histoire du cavalier. Catherine ne savait pas trop quoi répondre ni comment répondre. Elle aurait bien dit que le cavalier en question était en train de garer son cheval mais, à l'époque cela ne se faisait pas encore. Elle aurait bien dit qu'il avait été retenu par son travail mais, une fois encore, cela sonnait faux.

Je suis venue seule.

Avec sa déprime, c'était un duo, un couple. Pff, de toute façon, elle n'aimait pas danser. C'était surfait de danser dans les bras d'un homme. De sentir ses mains fortes et puissantes sur son corps. De sentir son souffle aussi proche, ses paroles rien que pour elle. Arggg Actarius, il abordait le sujet qui fâche. Puisque dans l'histoire, la demoiselle de Louveterie avait déjà connu un amour passionné, un amour de jeunesse. Les bras forts et puissants, les caresses douces et nombreuses et l'étreinte d'un partenaire. Depuis des années, depuis cette année là, elle attendait. Regrettant son péché et espérant en commettre un nouveau. Parfois, la baronne de Coussey se mentait à elle-même. Elle voulait un époux pour des héritiers, des enfants légitimes. Mais, au fond d'elle, la jeune femme espérait trouver un partenaire pour lui faire connaitre à nouveau l'étreinte. Décidément, la bailli qui sourit souriait beaucoup pour ce bal. Il fallait un changement de sujet.

J'ai tentée les joutes de Savoie il y a quelques semaines. Je me suis ridiculisée et je suis tombée de mon cheval à deux reprises. Il semblerait que même avec votre entraînement, j'ai encore beaucoup de chemin à faire avant de devenir une jouteuse de qualité.

Grâce au changement de sujet, Catherine pouvait reprendre le contrôle de ses émotions. Même si le sourire n'était pas large, il était présent dans sa réponse à Actarius.
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Se laissant le temps de la réflexion quant à savoir qui aller saluer, elle profita encore un peu du privilège d'être entre ses bras. Elle savait que dès qu'elle aurait choisi, ils devraient se détacher l'un de l'autre pour se déplacer dans la bonne direction. Ses azurs balayèrent la salle à nouveau, indécise. Elle croisa le regard de Gauvin et lui adressa un sourire en retour. Il se dirigea vers Arieline qui était encore seule pour le moment. Son cavalier semblait se faire désirer et ce n'était pas plus mal qu'elle ne se retrouve pas toute seule en attendant. Mais du coup elle préférait ne pas aller les déranger. Plus loin il y avait un monde fou autour de Keltica, les Casterang, les Duranxie... Trop de monde à son goût. Et puis elle repère les deux fiancés que Gauvin venait de quitter et se met à sourire.


- Hum... Pourquoi pas votre soeur et son fiancé ?

Elle fit un pas en arrière et glissa son bras autour du sien. Aussitôt elle frissonna de ne plus être enveloppée par sa chaleur, comme s'il avait laissé derrière lui une emprunte de vide glacial là où le contact de leurs corps avait été rompu. Son étreinte se resserre et elle l’entraîne vers le couple. Ses prunelles furetèrent de-ci delà s'attardant un peu sur le banquet garni de mets divers qui commençaient à la faire saliver. Elle se retint de faire un détour pour chiper le premier truc qui lui aurait tombé sous la main et se contente de filer droit vers le point d'arrivée.


- Ellesya ! Mike ! Bonsoir ! Vous êtes très élégants tous les deux. Vous avez apprécié les joutes ?

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_____Un impair ? Il ignorait en avoir commis un, même lorsqu'elle lui annonça qu'elle n'avait pas de cavalier. Il allait d'ailleurs lui répondre que lui aussi était venu seul, qu'il ne savait d'ailleurs pas trop pourquoi il était venu et qu'il doutait de voir son épouse, ainsi qu'il en avait caressé le doux espoir. Bref, il ne voyait pas de mal à être seul pour une jeune fille. Cela faisait moins pervers qu'un quadragénaire perdu sans cavalière dans cette salle. Vint le sujet des joutes.

_____ - Ne vous en formalisez pas. J'ai essuyé bien des échecs avant mes premières victoires. Et voyez, je ne gagne plus de tournois depuis des lustres. Il faut toujours une part de chance en plus de l'expérience et de la technique. Et là-dessus, nous n'avons aucune influence. Mais !

Attention, idée saugrenue du Malzac d'Euphor en partance de ... on ne savait trop où, ce dont on pouvait être sûr par contre était qu'elle n'avait pas fait escale du côté de la réflexion.

_____ - Faisons un pacte ! Vous essayez ce soir de faire de moi un danseur qui... ne marche pas trop sur les pieds et... mmmh... je... choisissez une contrepartie. Je rêve de faire une surprise à mon épouse un jour. Mais s'il y a bien un art où je n'excelle pas, c'est la danse. Alors qu'elle, avec son excellente éducation, je suis convaincu qu'elle danse à la perfection.

Il lui semblait même qu'elle n'aimait pas trop cela, mais c'était sans doute les bals qu'elle n'aimait pas, plus que la danse en elle-même. Imaginer des retrouvailles avec une telle surprise le faisait replonger dans son enthousiasme ravageur, celui d'un jeune homme qu'il était finalement demeuré dans la tête. Juste elle et lui, quelques pas de danse, elle n'en reviendrait pas. Egaré un instant, son regard revint sur Catherine et suppliait "dis oui", "dis oui". De toute manière, il n'y avait aucune musique pour le moment. Ce qui ne l'empêcha pas de lui tendre son bras. Car il avait faim et prévoyait d'amener la jeune fille vers les victuailles. Seul ? Et alors. Maintenant, ils étaient deux. A défaut d'un amoureux, elle aurait un cavalier. De fortune, ou, eu égard à ses qualités de danseur, d'infortune.

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Bannière en confection,
Grand Prévôt de France,
Prince de Dourdan, Duc d'Auxerre & de Vertus,
Comte du Tournel, Vicomte de Milly-en-Gâtinais,
Baron de Donzy & de Florac

Déception que de la voir quitter ses bras, alors qu'il aurait préféré prolonger encore ce moment, sentir encore ses bras serrés contre son dos, profiter encore de sa douceur. Plus tard, peut-être. Sans doute. Certainement, il y veillerait ! Au moins restait-elle à son bras, mais après un tel moment et ce premier baiser partagé, Dekhaër avait moins à cœur d'aller voir du monde que de simplement rester avec elle, s'isoler même. Soit, ils se dirigèrent donc vers Ellesya et Mike alors que la petite Princesse avait défini son choix.

Une fois auprès d'eux, ce fut Merveylle qui ouvrit la première la discussion. Pour sa part, il préférait tout d'abord avoir le temps de peser leurs réactions. Observer, écouter. Aussi s'en tient-il à une salutation tout ce qu'il y a de plus habituelles mais néanmoins chaleureuse.


- Le bonsoir ma sœur, Mike.


Machinalement, sa main libre va se porter sur celle de Mery à son bras, la pressant et la caressant du pouce.

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Sya eut sa réponse. Elle qui avait passé le plus clairs de ses dernières années en tenue de voyage ou de combats, jusqu’à se déshabituer des robes au point de se sentir désarmée, profita allègrement de la réaction de Mike.

Crocodile ? Je te croyais avoir une préférence pour la fourrure d’ours.

elle lui prit le bras avec un léger sourire.

Je crois que tu ne m’as jamais courtisé, en fait…

Elle se fit procurer à boire par un serviteur avant de continuer sur un ton légèrement rieur.

Il y a des scandales dont je m’accommode généralement bien.

A la promesse d’une danse, elle hocha un peu du chef en guise d’assentiment. Elle s’en réjouissait d’avance mais avant cela, il leur fallait effectivement être un poil sociable. Ce qu’il était plus qu’elle !
A Gauvin, elle ne se fit guère prier pour lui biser la joue, chose impensable quelques années plus tôt.

Je te remercie pour ton compliment. Cela change un peu de l’armure de plates ou des mailles, il est vrai. D’ailleurs, tu t’es un peu allégé pour ce bal, cela te va bien également.
Gauvin, je te présente Mike de Nauériels, mon compagnon.

Pas nécessairement besoin de rappeler qu’ils avaient été dans des camps opposés selon les périodes. Sya était contre les haines généralistes de toute manière. Même si sa liste de rancune ou inimités était longues comme un jour sans pain. Caractère trop entier peut-être. Elle pardonnait pourtant aussi vite pour peu que la personne en face veuille faire la paix.

Après quelques échanges, Gauvin s’éloigna. La Walkyrie remarqua alors la présence d’Actarius et son visage s’éclaira d’un sourire tandis qu’elle annonçait au Nauériels qu’elle allait lui présenter une personne très appréciée. Se dirigeant vers lui, elle découvrit Catherine, ainsi ils feraient d’une pierre deux coups. Mais c’est alors qu’ils furent arrêtés par Merveylle chaleureuse et un Dekhaer taiseux.

Le bon soir à vous deux. Je suis très heureuse de vous voir. Merci pour le compliment bien que je sois devenue moins à l’aise en robe. Je vous retourne le compliment. Je n’ai jamais été très amatrice des tons rosés mais force est de constater que cela vous va à ravir. Vous annoncez le printemps.

Un léger sourire sincère et le chevalier reprit après un regard réjoui à son promis.

Pour ma part, j’ai grandement apprécié même si ma prestation ne fut pas fabuleuse. Voilà près d’un an que je n’avais plus concouru tellement j’étais plongée dans les affaires de mon Ordre. Aussi, je suis ravie de renouer avec cette passion qui m’anime depuis la petite enfance. Je respire à nouveau.

Et pour vous deux, les festivités furent et sont agréables ? J’espère que vous en profitez tout votre saoul.

Pas d'allusion au baiser, estimant, même si ce fut au beau milieu de la salle, qu'il s'agissait d'intimité.
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La fourrure d'Ours... elle me rappelle cette histoire où j'avais tué à main nue la féroce bête qui terrassait mes gens sur ma vicomté impériale. Je ne faisais qu'entretenir la légende des gens du coin qui se plaisait à raconter et répéter l'histoire de ce breton venu de loin et qui les sauva. Bon, en réalité, la vrai histoire est que l'ours avait été abbatu à l'arbalète mais la prouesse restait d'avoir réussi à lui en mettre deux dans la tête. Un double headshot, essentiel pour en récupérer la peau et revenir avec sur les épaules pour créer la légende. Cette peau avait été donné à la Walkyrie lors d'une journée froide, après qu'elle ait été nettoyé bien sur. Je dis alors en la regardant.

- Je t'ai donné la seule que j'avais, c'était mon trophée de chasse favori.

Je ne comptais pas Ellesya comme un trophée de chasse, elle était devenue avec le temps bien plus que ça et j'en étais fort heureux. Elle est la femme de ma vie.

- Tu l'es déjà...

"... courtisée." Je lui adresse un magnifique sourire à son encontre en y ajoutent sur le ton de la plaisanterie avant qu'on de faire la rencontre de Gauvin :

- maintenant si tu t'attends aussi à ce que je sois en collant avec une rose rouge entre les dents, tu peux oublier.

Tu peux aussi oublier l'idée de chevalier poète et romantique mais sache tout de même que je t'aime.

Il ne fallait pas l'oublier tout de même ! Après avoir saluer Gauvin, se fut le tour du nouveau couple, le frère de sya et sa douce princesse Mirandole que je salue dans un premier temps

- Bien le bonjour demoiselle de la Mirandole

J'y ajoute un simple hochement de tête accompagné d'un sourire avant de me porter au Louveterie que je salue comme un homme d'arme.

- Bonjour Dekhaer.

Je conclue par une simple question :

- comment se passe votre soirée ?

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- N'est-il pas ?


Répond-il simplement lorsque sa sœur commente la tenue de Merveylle, estimant également qu'elle lui allait à ravir. C'est d'ailleurs vers sa cavalière que se porte son regard présentement, pouvant se remarquer de manière indéniable dans ses perles d'argent qu'il la trouve magnifique. Enfin, il se reprend tout de même, mieux valait ne pas se contenter de rester là admiratif à la regarde en souriant bêtement.


- Mais il va te falloir t'y remettre également ma sœur, la robe te va très bien. L'armure aussi hein, mais c'est moins de circonstance pour un mariage !


Se permet-il de plaisanter avant de poursuivre sur la question commune du couple.


- En ce qui concerne les festivités... ma foi, quelques rencontres ont permis de compenser un peu avec mon échec complet à briller en lices. Enfin, il s'agissait là de mes premières joutes, nous verrons si d'ici la fin de la saison je parviens à m'améliorer ou non. Au final... qu'importe pour l'heure. Le bal par contre est parfaitement... à mon goût, je dirais !


Sourit en coin en s'humidifiant un peu les lèvres, justement comme pour le récupérer un peu, ce goût... celui qui restera pour lui celui de ce bal. Se tourne à nouveau vers la Douce Rose à son bras, comme s'il avait du mal à la garder hors de son champ de vision bien longtemps...

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Et aux yeux bleus de demeurer sur Actarius tandis qu'il lui répondait bien gentiment. Il aurait pu montrer sa colère de la voir participer à des joutes sans lui et pourtant. S'en fichait-il ? Ou bien voulait-il qu'elle puisse faire ses propres expériences ? Après tout pourquoi devait-elle forcément voir le mal partout. L'Altesse ne s'était jamais montré méchante à son égard et en tant que parrain consort il s'en sortait même plutôt bien. Peut-être même que Catherine en lui retrouvait ce côté masculin, ce petit côté avouons-le paternel qui lui manquait. Même si durant son enfance, son Père s'était uniquement contenté de quelques visites par an afin de la voir et d'apprendre tant bien que mal à la connaître. Sa mort prématurée et les responsabilités qui avaient suivi avait laissé une Catherine inexpérimentée dans les choses de la vie aussi bien privée que publique. Etre entourée de gens familier lui permettait de grandir, de finir de grandir. Etait-on adulte parce qu'on en avait l'âge ? On était-on adulte parce qu'on en avait enfin l'attitude ? Tant de questions.

- Faisons un pacte ! Vous essayez ce soir de faire de moi un danseur qui... ne marche pas trop sur les pieds et... mmmh... je... choisissez une contrepartie. Je rêve de faire une surprise à mon épouse un jour. Mais s'il y a bien un art où je n'excelle pas, c'est la danse. Alors qu'elle, avec son excellente éducation, je suis convaincu qu'elle danse à la perfection.

Voilà bien une demande à laquelle elle ne s'attendait pas. Et pour cause, même si plus jeune les cours de danse lui avait été enseignée. La jeune femme n'avait jamais eu l'occasion de danser avec un partenaire. Hannn... misère. Comment allait-elle faire ? Il lui faudrait se remettre en mémoire les pas de danse et surtout laisser ses yeux se perdre sur les danseurs autour afin de se mettre en rythme et de ne pas faire de connerie.

Je...Bien, allons-y alors.

Quoi, elle n'allait pas lui dire "J'sais danser mais euh...disons jamais fait de danse avec un cavalier....". Comment qu'on danse déjà ? Ah oui. Une main là et une main là. C'est ainsi qu'elle se retrouva à positionner les mains d'Actarius sur elle...misère...faudrait pas qu'on pense que... m'enfin faudrait être tordu pour penser que.... . Et en rythme, la demoiselle de Louveterie avança et recula ses pieds au son des instruments en veillant à ce que son Altesse ici présente, lui épargne les pieds et qu'ils puissent avoir l'air d'un couple qui danse tout ce qu'il y a de plus normal.
Catherine était assez distraite même si elle paraissait concentrée. C'était que même si elle voyait en Actarius un parrain consort cela faisait bien longtemps qu'un homme n'avait pas touché son corps. Et les mains de ce dernier avaient une légère tendance à faire resurgir des souvenirs....de Maximilien et d'elle...Et hop....un pied de l'Altesse qui s'avançait trop, la Baronne de Coussey n'avait pas d'autre choix que de reculer bien brusquement pour échapper à la douleur d'un orteil écrabouiller.... et qu'elle bousculait la personne de derrière....( un volontaire ?) Confuse, les joues rouges de honte, Catherine entre ouvrit la bouche pour laisser en sortir quelques excuses à demi mot.

Je....m'excuse...

A la jeunesse ! Franchement !
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