Archibald_ravier
Enfin, c'était presque ça.
Un tout petit peu.
Enfin à peu près quoi. Grosso modo, on va dire.
Reprenons.
Rase campagne, campement entre Millau et Lodève.
Un feu crépite tranquillement sous les frondaisons - heureusement qu'on est en été, qu'il fait chaud et sec et qu'on a choisi de se mettre sous les arbres dis donc, c'est très logique tout ça ! - et une compagnie restreinte devise de tout un tas de choses du type "mais la beauté, c'est quoi pour vous Archibald ?" et autre "Mais vous ne pouvez pas dire que vous êtes ému par le fondement d'une fille de petite vertu !" ponctué de ricanement et autres "boarf" fort évocateurs de l'état d'esprit du sus nommé Archibald.
La conversation dérive sur la beauté du ciel nocturne, l'on s'éloigna donc du feu protecteur - et aveuglant - pour aller s'allonger connement dans la rosée d'une clairière et regarder vers le haut.
Une ne dit plus rien, l'autre s'extasie, et dans la main du gueux, la main d'un blond s'attarde.
C'est ça qui le bouleverse, lui. Sauf qu'il ne comprend pas. Trop frustre. Trop normal. Trop "Je suis un homme j'aime le cul des putains".
D'ailleurs, il eut besoin de se le prouver.
Là. Tout de suite.
En route, somme toute.
En traversant Lodève, il prétexta donc un besoin pressant. C'en était un. Se prouver qu'on bande pour un cul bien rond de femme payante, c'était vital. Parce que ça faisait trop longtemps que sa semence se répandait uniquement dans sa main droite tous les matins, après s'être réveillé d'une nuit à partager le sommeil d'un autre garçon.
Donc son besoin était pressant. Archi pressant même.
Il repéra vite la lanterne d'un bordel, s'y engouffra, en ressortit aussitôt après avoir pris connaissance des prix, et passa la demie heure suivante à ratisser le marché, délestant un ou deux bourgeois de leur bourses.
Il avait l'intention de rattraper son retard aussitôt ses bourses vides.
Mais il lui fallut plus de temps que prévu.
Et puis la catin qu'il avait trouvé était belle, ça changeait. Et arrangeante. Contre supplément, elle lui donna même la leçon.
Il y passa la nuit. Et y ronfla même une bonne partie de la matinée, l'alcool ayant finit par avoir raison de son enthousiasme aux petites lueurs de l'aube.
Il reparut au soir dans une taverne Lodevoise, où il retrouva la partie féminine de leur petite compagnie.
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Image d'origine
Un tout petit peu.
Enfin à peu près quoi. Grosso modo, on va dire.
Reprenons.
Rase campagne, campement entre Millau et Lodève.
Un feu crépite tranquillement sous les frondaisons - heureusement qu'on est en été, qu'il fait chaud et sec et qu'on a choisi de se mettre sous les arbres dis donc, c'est très logique tout ça ! - et une compagnie restreinte devise de tout un tas de choses du type "mais la beauté, c'est quoi pour vous Archibald ?" et autre "Mais vous ne pouvez pas dire que vous êtes ému par le fondement d'une fille de petite vertu !" ponctué de ricanement et autres "boarf" fort évocateurs de l'état d'esprit du sus nommé Archibald.
La conversation dérive sur la beauté du ciel nocturne, l'on s'éloigna donc du feu protecteur - et aveuglant - pour aller s'allonger connement dans la rosée d'une clairière et regarder vers le haut.
Une ne dit plus rien, l'autre s'extasie, et dans la main du gueux, la main d'un blond s'attarde.
C'est ça qui le bouleverse, lui. Sauf qu'il ne comprend pas. Trop frustre. Trop normal. Trop "Je suis un homme j'aime le cul des putains".
D'ailleurs, il eut besoin de se le prouver.
Là. Tout de suite.
En route, somme toute.
En traversant Lodève, il prétexta donc un besoin pressant. C'en était un. Se prouver qu'on bande pour un cul bien rond de femme payante, c'était vital. Parce que ça faisait trop longtemps que sa semence se répandait uniquement dans sa main droite tous les matins, après s'être réveillé d'une nuit à partager le sommeil d'un autre garçon.
Donc son besoin était pressant. Archi pressant même.
Il repéra vite la lanterne d'un bordel, s'y engouffra, en ressortit aussitôt après avoir pris connaissance des prix, et passa la demie heure suivante à ratisser le marché, délestant un ou deux bourgeois de leur bourses.
Il avait l'intention de rattraper son retard aussitôt ses bourses vides.
Mais il lui fallut plus de temps que prévu.
Et puis la catin qu'il avait trouvé était belle, ça changeait. Et arrangeante. Contre supplément, elle lui donna même la leçon.
Il y passa la nuit. Et y ronfla même une bonne partie de la matinée, l'alcool ayant finit par avoir raison de son enthousiasme aux petites lueurs de l'aube.
Il reparut au soir dans une taverne Lodevoise, où il retrouva la partie féminine de leur petite compagnie.
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