Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, ..., 30, 31, 32, ..., 52, 53, 54   >   >>

[RP] Eglise du Feu d'Albi

Zoelie
Les cloches se mirent à sonner pour inviter les fidèles à venir assister à la messe dominicale.

Zoélie sortit de la sacristie, elle arriva dans le choeur, s'agenouilla devant le vitrail de Saint Lescure et resta un moment, les mains jointes, puis s’avança devant l'autel dans la même posture. Enfin, elle se tourna vers l'assemblée des fidèles.


Bienvenue en l’église d’Albi, mes chers frères et sœurs.

Dimanche dernier, je vous ai fait part de ma joie et de l’honneur qui m’avait été accordé lors de ma nomination à la nonciature apostolique. Ce matin, je suis très désolée, voire désespérée.
En effet, les négociations menées depuis les débuts de la création de notre province au sujet du concordat ont été brutalement interrompues par l’émissaire du comte Ben-elazar.
Mon cœur saigne, comme vous pouvez l’imaginer et la joie ne m’étreint pas.
Je vous demande à tous de bien vouloir aujourd’hui prier du plus profond de votre cœur afin que le Très Haut daigne porter son regard sur le conseil que nous avons, tous, élus il y a quelques semaines.
Que la foy leur revienne ! Que la sagesse et le respect de leur Roy leur fasse raison retrouver ! Que les demandes des toulousains, toujours plus nombreux à réclamer les sacrements qui les feront entrer dans la communauté Aristotélicienne soit, par eux, entendues !

Elle se dirigea d’un pas lourd vers le lutrin.

Je vais maintenant vous lire un passage du Livre des Vertus


Citation:
Pré-Histoire VI - La punition

Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre d’entre eux décidèrent alors de fuir la ville maudite d’Oanylone. Mais la Créature Sans Nom trouva sept humains dont le goût pour le péché était si prononcé qu’ils en incarnaient chacun un.

Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre Dieu, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. Ils ajoutaient qu’Il était faible et ne pourrait jamais mettre Sa menace à exécution. Nombre d’humains les écoutaient avec attention.

Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.

Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.

Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.

Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. Elles furent jetées dans la lune, vivant depuis une éternité de souffrances sous le titre de Princes-démons. Ceux qui les avaient écoutés subirent le même terrible sort, portant depuis le titre de démons. Leur amour du vice et leur haine de Dieu ne faisant que s’accroître au cour des siècles, ils prirent de plus en plus de malsain plaisir à pratiquer leur office. Et leur corps refléta peu à peu la noirceur et la bestialité de leur âme.

Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.


Spyosu


Zoélie releva les yeux de son livre et observa l’assemblée des fidèles. Tous avaient écouté attentivement. Elle repéra quelques nouveaux venus qui devaient sans doute se trouver plutôt apeurés que rassurés par la lecture des Textes Sacrés.
Mais l’heure n’était pas aux réjouissances. Ce comté sombrait du mauvais côté de la force et il était urgent que tous apportent leur pierre afin de consolider le pont qui menait vers la foy, la lumière divine, l’amitié entre les hommes et le salut de tous.


Mes fidèles amis,

Ce passage du Dogme que je viens de vous lire est connu sous le titre : Pré-Histoire VI - La punition

Et voila bien ce que je souhaite ne jamais survenir à la communauté des hommes. Par le passé, les créatures qui se sont laissés tentées par les 7 péchés ont été punies.
Ne commettons pas, à nouveau les mêmes erreurs ! Ne retombons point dans l’errance !
Prions le Créateur afin qu’il nous donne la force de résister à cette sinistre tentation.



A présent, je vous informe de nouvelles de notre bonne ville d’Albi.
Les discussions vont bon train dans la salle de l’équipe de notre maire, dame Lhessa.
Il semble qu’il y ait quelques soucis à réguler le marché. J’espère que tous les albigeois mettront de la bonne volonté pour remédier à cette situation.
Par ailleurs, un vote est ouvert pour élire l’habitant du mois. Je vous invite à y participer, bien que notre amie dame Nane soit déja en excellente position pour l’emporter.
Un nouveau cadastre a été mis en place, je vous invite à vous y rendre également.
Maintenant, je vous invite à vous rassembler pour partager le pain et le vin, symboles de notre communauté et de l’amitié aristotélicienne.



Bon dimanche à tous.

_________________
Mimeline
Cela faisait un petit moment que Mime n'étais pas venue à la messe du dimanche, et comme la dernière fois, elle se glissa discrètement au fond de l'église, ne sachant si elle pouvait s'approcher plus près. Elle écouta l'abesse Zoélie, et petit à petit, elle ce sentais mieux.
Obanbru
Obane qui depuis son exile d'Hyspanie n'avait point osé entrer dans une église , se dit qu'il était en fin temps de franchir le pas de celle d'Alby... Dieu était infiniment bon et elle le savait... Il ne pouvait lui en vouloir pour cette absence prolongée mais également pour ce qui fit qu'elle dut s'éxiler d'Hyspanie...
Obane décida aujourd'hui en ce 11 octobre 1456 de revenir vers celui qui l'a toujours aider...
Mais elle voulait se faire discrète et se posta à l'arrière de la nef... Elle se rendit compte qu'elle se trouvait aux côtés de sa marraine dame Mimeline...

_________________
Pour F. : tu es l'étoile que je ne cesserai de suivre...
Hirnan
Hirnan laissa ses pensées vagabonder sur les propos de Zoelie, d'associations d'idées en réminiscences, elle s'interrogea.

Citation:
Moi qui suis le jeune curé
De la paroisse abandonnée,
Là-bas, au flanc de la montagne,
Moi qui n'intéresse personne
Pas plus les Cardinaux de Rome
Que mes paroissiens qui se damnent,
Quand je m'ennuie, les soirs d'hiver,
Comme un berger dans son désert,
Je vais coucher dans mon église.


Pierre Delanoe - Michel Sardou


Quel effet cela peut-il faire lorsqu'on est curé et que l'on voit ceux dont l'Eglise vous a donné la charge aller d'erreurs en erreurs ?

Cela donne t-il la conviction que cette charge est primordiale et qu'il faut redoubler d'efforts ?
Se sent-on impuissant devant la taille de la tâche à accomplir ?

Est-ce les deux alternativement, à la fois ? Cela dépend-il du curé ?


Toujours est-il qu'Hirnan eut une pensée pour souhaiter bien du courage à ce curé-ci en particulier et à tous en général.
Castelreng
Ce matin là, Castelreng et sa petite famille n'entendirent pas les cloches de l'église appeler les villageois à se rassembler. Ils étaient donc en retard lorsqu'ils franchirent le seuil de la sainte bâtisse. Ils allèrent s'installer discrètement sur un banc alors que l'abbesse finissait de lire un passage du livre des Vertus. Castel se chargeant d'Hélie, qui toujours impressionné par le lieu ne pipait mots. Oriabel, Joé dans les bras et Heaven à ses jupes se mirent à coté des dames déjà présente. La petite, non contente cette fois d'être encore séparée de son jumeaux, fit quelques caprices à sa mère qui, n'eut d'autre choix que de la laisser aller le rejoindre. Castel se retrouva donc, un enfants sur chaque genoux lorsqu'il entama la prière.

Lorsque le moment vint d'aller partager le pain et le vin, les deux bambins glissèrent des genoux paternel et coururent vers l'autel afin de déguster eux aussi ce délicieux pain. Castel, Oriabel suivirent et profitèrent de ce moment de partage pour s'excuser du retard auprès de Zoélie.

Lorsque l'église commença à se vider, la petite famille s'en retourna le coeur plus léger vers sa demeure, l'heure de la tétée pour la dernière née était proche, saluant au passage les personnes qu'ils connaissaient s'en plus s'attarder.

_________________
Jalna83
Les paroles de Zoelie la laisserent meditative ,elle ferma les yeux et pria le Tres Haut de lui donner la possibilite d'en tirer les lecons
Ciboulette
Ciboulette rentra très tard ce dimanche mais vint prier dès son retour.

Elle n'avait pu se rendre à la messe car elle était partie de bon matin...
elle vint donc faire une prière et remercier le Très Haut de la bonne journée qu'il lui avait offerte...
elle s'agenouilla dans le silence de l'église et pria avec piété

_________________
Nane94140
Comme souvent le dimanche Nane prépare sa petite famille. C'est l'heure de la messe elle se doit de s'y rendre. D'autant que moultes questions tournoient dans son esprit.

Elle comptait bien y réfléchir dans la sérénité de la demeure du très haut.

Les enfant enfants pomponnés, briqués, récurés et vêtus de leurs habits des dimanche, elle même pour une fois vêtue de pied en cap, toute la troupe se rend a l'église pour la messe dominicale.

Étonnement elle est la première à pénétrer dans les lieux.

Elle s'installe donc selon son habitude au fond de l'église. fait assoir Agnès Nadège et Tristan sur le banc et leur intime le silence le plus totale.


Maman doit réfléchir les enfants et prier aussi donc soyez des amours comme vous l'êtes toujours ne faites pas de bruit et ne courrez pas partout essayez de voir dans votre tête si vous avez bien respecté les consignes que je vous ai apprise.


Elle plonge dans une profonde méditation pendant que Nadège et Agnès visite l'église ce dont elle n'ont pas encore eu l'occasion. Tristan quant à lui, beaucoup plus obéissant, reste sagement assis sur le banc. Il sait que sa maman est un peu perdue en ce moment et ,sans la déranger, il glisse sa menotte dans la main douce de sa mère, dans un geste de tendresse et de soutient surprenant pour un enfant de 6 ans mais oh combien réconfortant.
_________________
Garriguette
Garri entra dans l'église et fut étonnée du peu de monde présent...Elle vit son amie Nane et alla s'asseoir près d'elle ...mais celle-çi semblait totalement absorbée dans ses prières, aussi Garri ne l'interrompit elle pas par un bisou inopiné! Par contre, elle serra tendrement Tristan dans ses bras, fit un sourire à Agnès et Nadège, et se mit, elle aussi, à prier...
Castelreng
Un vent frais soufflait faisant tournoyer les feuilles jaune-orangers dont l'automne les avaient parées. En ce dimanche matin frisquet, toute la famille Castelreng se rendait paisiblement à la messe. Chemin faisant, alors que les cloches n'avaient encore pas commencées à appeler les villageois à la prière, Castelreng qui tenait Oriabel par le bras, souriait à regarder ses enfants courir après les feuilles tourbillonnantes. Le parcourt qui les séparaient de l'église, les jumeaux maintenant le connaissaient et cette sortie hebdomadaire les enchantaient.

Lorsqu'ils parvinrent devant l'église, la porte en était déjà ouverte.Ils y entrèrent, pieusement et allèrent s'installer comme à leur habitude. Peu de monde encore était présent, bien entendu, avant de s'assoir, Castel et Oriabel étaient allés saluer Nane et Garri.

Dans l'attente de l'arrivée de leur chère abbesse, il se recueillirent.

_________________
Ciboulette
Ciboulette entra dans l'église ... tout était très calme...
elle aperçut Nane et ses enfants, Garriguette et la famille de Castelreng ...mais chacun avait l'air bien concentré ... en pleine méditation...
Elle ne les troubla pas, leur fit un petit signe en passant et alla se placer dans les premiers rangs.
Elle s'assit.
Puis elle aperçut deux petites damoiselles qui visitaient l'église! trop drôles se dit-elle !
Elles marchaient sur la pointe des pieds en faisant à chaque fois une petite flexion sur les jambes , de temps à autre elles se poussaient du coude et leurs mains arrivaient sur leur bouche comme pour éteindre un fou rire qui montait, montait...
Ciboulette était fort amusée de leur manège, qui restait au demeurant, très respectueux des lieux.
Elle les vit passer devant elle et à ce moment précis elles avaient adopté une position plus droite et très sérieuse, elles se sentaient observées

Comme Ciboulette enviait cette insouciance, cette joie de vivre...
tout ce qu'un enfant peut apporter comme immense Bonheur !...
Elles les vit retourner vers leur Maman très sagement, Ciboulette se retourna vers Nane pour lui faire un signe pour lui dire comme ses filles étaient mignonnes !
Puis vint le moment où, à son tour, elle se recueillit...tous ces dimanches passés depuis son baptême où elle n'avait pu se rendre à l'église parce qu'elle n'était pas là tout simplement, aujourd'hui elle voulait profiter de l'office et de ce partage qu'elle aime tant!

_________________
Hirnan
Hirnan vient assister à l'office dominical.

En attendant le début de celui-ci, elle réfléchi au pouvoir des prêcheurs.



Citation:
Et la vie qu'il annonce aux peuple à genoux
C'est comme une réponse qui les remet debout


JP Lang ...en video



Elle se rend bien compte de la difficulté que cela est d'être attendue, de l'exigence que représente une foule qui attend. Mais souvent, et c'est à leur honneur, la réponse des prêcheurs est à la hauteur de l' attente de leurs auditeurs.[/url]
Baronsengir
BaronSengir entra dans l'Eglise et salua les personnes présentes, leur adressant un chaleureux sourire. Il se dirigea vers l'autel et ouvrit la petite porte du fond. Avec une certaine joie, il retrouva la corde qui servait à sonner les cloches. Il se frotta les mains pour s'échauffer quelque peu puis se mit en position. Il respira un bon coup, puis se mit à sonner à toute volée. Ah c'était bonheur que d'entendre pareil son... De réveiller les albigeois aussi, par ailleurs...


_________________
Jalna83
En ce dimanche matin vetue de sa jupe neuve Jalna avait presse ses enfants car elle avait l'imperieuse envie d'assister a la messe de Zoelie qui toujours trouvait les mots pour appaiser.

Une priere particuliere serait dediee au voyage de son fils aine qui traversait le royaume pour les rejoindre

-Fasse qu'Aristote guide ses pas jusqu'a nous , puis directement,je vous en prie Seigneur protegez le!

Son coeur de mere sans arret s'inquieterait jusqu'a son retour .Mille dangers imagines,mille ennemis pour son petit,mille maladies le guettaient .Elle etait sure que si sa pensée l'accompagnait cela le protegerait

Arrivée dans les premiers elle s'assit pres d'Hirnan absorbée dans ses reflexions, elle salua ses amis en silence et les mains jointes adressa ses suppliques a Aristote

Baronsengir
Après ses retrouvailles avec les cloches, un diacre quelque peu assourdi revint devant l'autel. Les gens arrivaient à petits pas. Enfin, comme l'on disait, mieux valait qualité que quantité! Il attendit que le bourdonnement se calme en sa teste puis prit la parole :

Mes amis, bienvenue en ce dimanche en la maison du Très Haut!

Je suis heureux de vous revoir et d'officier à nouveau en notre belle église. J'avais dû m'absenter pour raisons familiales en Lyonnais Dauphiné. Bien! Je pense que vous connaissez la chanson?


Il fit un tour de l'ensemble des fidèles, avec un regard faussement inquisiteur.

Si ce n'était qu'à moi... Mais pourriez-vous affirmer, ici en Sa propre maison, pourriez-vous affirmer au Très Haut que votre semaine fut des plus pieuses? Que nul vice ou pesché ne fut commis, que les vertus aristotéliciennes n'ont point vu meilleur possesseur? Foin de l'orgueil ou du mensonge icelieu! Pensez à toutes les mauvaises actions, les mauvaises paroles, les mauvaises pensées que vous avez eues. Songez à toutes les fois où vous auriez pu mieux faire pour vous rapprocher de la vertu parfaite. Cela est impossible, vous ne l'ignorez pas. Mais c'est cela estre aristotélicien, notamment : tendre vers la vertu parfaite. Ne jamais renoncer à essayer. Et estre accueilli au paradis solaire après toute une telle existence.

Mes amis, prions ensemble.



_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 30, 31, 32, ..., 52, 53, 54   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)