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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Baronsengir
BaronSengir sourit à Ciboulette et lui saouhaita une bonne semaine. Il fit de mesme quand Castelreng fit l'éloge de son vin. Son choix s'était révélé fort heureux là-dessus. Quand le dernier fidèle eut quitté les lieux, l'abbesse en fit autant. Le blond la rejoindrait au presbytère.

Il entreprit de mettre de l'ordre sur la table, et de ramasser les miettes de pain. Il mit ensuite les coupes utilisées dans un panier. Il les emmènerait à Heidi afin qu'elle les nettoye. Encore une belle messe d'accomplie! Il sortit en fermant la lourde porte derrière lui, se dirigeant à petits pas vers le presbytère. Il songeait à Lhessa et en était rempli de confusion. Il ignorait comment les choses allaient advenir.

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Alchimiste1
Ciel embrumé, vent soufflant emportant avec lui les feuilles rouges d'automnes, les fleurs se sont fanées, et l'on guettait les premières gouttelettes d'octobre. Cette année s'annonçait calme, si par calme on entendait la paix qui règne entre la France et autre, quand les duchés s'entraident, ou se côtoient en toutes diplomatie. Mais le calme dont elle aspirait n'était là..Perdue elle se retrouve juste au moment où elle pense enfin le toucher.

Que devenait elle après tant de voyages, tant de déménagements, tant d'aventures et de mésaventures, tant d'imprévues, l'épatant et rendant son chemin encore plus tortueux.

Elle était assise sur un banc, dernière rangée, on entendit les chœurs qui clamait leurs chants religieux, quelle douce sérénité...
Point de regret, point de lamentations, seulement des questions auxquelles, elle ne sait trouver de réponses, ou si...Mais à chacune de ses interrogations, s'ensuit une autre, encore plus pertinente.

Elle repense à la discussion de la veille, à la lettre qu'elle reçu du narbonnais...Au retour du chevalier...
L'Amour ne l'avait quitté à aucun moments, mais tel un arc-en-ciel, le voilà qui se mue en des couleurs fascinantes...Laquelle est sa vrai couleur? Laquelle engendrerait moins du mal à ceux qu'elle chérit...C'était là tout son dilemme!

Le chevalier dont elle était l'écuyère lui a bien prêté oreille, et pendant un moment, elle pensait y voir claire..Mais voilà que..encore une fois..

Elle continua ainsi sa prière silencieuse, implorant la lumière qui pourrait la guider dans son chemin.

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Ladypassion


De retour à Albi après plusieurs jours d'absence, longues journées passées à Castelnaudary et au fond de la mine d'or, Lady parcourait le village et pénétra dans l'église. Demain, elle ne pourrait assister à la messe, une fois de plus, étant encore sur la route ou ailleurs, pour quelque mission.

A peine avait-elle poussé la porte, s'apprêtant à tremper ses doigts dans l'eau pour se signer, qu'une drôle d'odeur lui parvint aux narines. Une odeur fort désagréable qui lui fit froncer le nez.. cela ressemblait à quelque chose de pourri.. quelqu'un avait-il oublié son déjeuner dans un recoin de l'église ? Une autre odeur se mêlait à la première. Elle y reconnu le parfum de l'abbesse...

Lady recula d'un pas.. Ce lieu qui devait apporter sérénité et paix semblait suppurer de mauvaises pensées, de mensonges, de propos diffamatoires voire injurieux.. Interloquée par cette ambiance délétère, la jeune femme recula encore et se retrouva sur la place, respira une bouffée d'air pur.

Toute envie de prier dans ce lieu l'avait quitté. Elle regarda le bâtiment et se demandant si la noirceur de ses pierres n'avait pas déteint sur l'âme de ceux qui prêchent là et si le Sans Nom n'avait pas pris possession des lieux.

Elle fit demi-tour en se disant qu'après tout, elle assisterai à la messe le lendemain à Castres, en compagnie de Monseigneur qu'elle y escortait. Elle sourit en se rappelant le visage de Mgr lorsqu'elle lui avait proposé de l'escorter dans ses déplacements dans le Comté. Simple geste d'une aristotélicienne, sans aucune arrière pensée, mais que certains interprèteraient autrement, à n'en pas douter...


bravo Zoelie.. on profite de l'absence de Lady à Albi pour avoir des pensées nauséabondes... très fair play... des pensées donc on ne peut y répondre, et en plus pendant son absence, donc pas d'accès à la halle d'Albi.... chapeau bas...

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Zoelie
trouve-moi un seul post de lady , ici , auquel on aurait pu avoir l'honneur et le bonheur de répondre, après, on en reparle.
j'ai usé de la même méthode que toi et je n'en suis pas fière, c'est vrai. mais pour une fois, me suis-je dit... combattre l'épée par lépée, on m'avait suggéré.
Sinon, pour le fait de savoir que tu n'étais pas IG à Albi. désolée aussi, je ne surveille pas, comme cela devrait être, apparement, tous tes faits et gestes.
Ciboulette
Ciboulette vint se recueillir en son église...

rôooo encore des querelles ...moi j'en ai marre ! NON pas dans l"églsie !
Foutez-nous la PAIX !

Elle pensa que Lady n'avait quà aller au presbytère ...pour les explications c'est mieux !
Ciboulette avait envie de prier tout simplement et surtout tranquillement c'est possible?

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Nane94140
Elle se lève discrètement du fauteuil ou elle a passé la nuit en compagnie de son bienaimé.
Elle est un peu courbatue mais heureuse comme une reine de cette nuit. comme elle était heureuse quand il lui a proposé de dormir à ses cotés même si ce n'est que dans un fauteuil aux regards de tous les habitants de l'auberge.

Il dort encore mais il est l'heure de la messe il faut qu'elle se prépare. Tout doucement presque à regret, elle monte à sa chambre se préparer. Elle se pomponne et se prépare guillerette tout de même pour aller à l'église les enfant dorment encore mais ce matin elle a envie de partager son bonheur avec le Très haut.

Le chemin est rapide de chez elle pour se rendre à l'église elle marche en plus d'un bon pas et est très vite arrivé.


La porte grince quand elle la pousse. Elle grince et le bruit en retentit dans la nef déserte.

Déserte ? A cette heure ? Mais ou sont donc les paroissiens ?

Pourquoi Baron ne fait il pas sonner les cloches selon sa bonne habitude ?

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Castelreng
En ce dimanche matin, c'est seul que Castelreng se rendit à l'église. Malgré l'heure tardive, les cloches n'avaient encore pas retenti pour appeler les paroissiens à la prière dominicale.

Le Connétable, qui depuis quelques jours ressemblait plus à une ombre qu'à un homme n'avait pas remarqué ce silence inhabituel. Une dispute sans précédent avec sa douce Oriabel, l'avait contraint à quitté le domicile et depuis, il errait entre la taverne de son amie Gala et la maison, où caché, il veillait sur sa famille.
Ses pas le menaient dans le seul lieu où il pourrait retrouver un peu de sérénité. Plus que jamais il avait besoin de prier.

Lorsqu'il arriva à l'église, la porte en était ouverte. Il en franchir donc le seuil et ne fut pas étonné de n'y voir que dame Ciboulette et sa sœur Nane. Pour lui, il était en avance, voilà tout. Aussi, après les avoir saluer de loin, préférant rester à l'écart afin de pouvoir réfléchir en paix à sa triste situation. Il alla donc rejoindre la place qu'il occupe chaque dimanche, s'agenouilla et s'adressa au Très haut afin de trouver la force et la lumière pour regagner la confiance et le cœur de la seule femme qui faisait battre le sien.

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Ben-elazar
Ben Elazar qui était a Albi pour deux jours comme a son habitude pour venir pêcher... Alla en l'église pour prier ...
L'église était ouverte mais il n'aperçu que deux fidèles, il se signa et se mit aussitot l'entrée a une place isolée et pria, il allait habituellement prier en la chapelle Samuel Kamps de son domaine ou a la chapelle des Hospitaliers.

mais cette fois ci il avait tenue a venir a l'église d'Albi.. il aperçu le conseiller Castelreng qu'il ne voulu pas déranger.

il pria:


Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


il se releva et sorti
Zoelie
L'abbesse d'Albi avait fort mal dormi cette nuit-là. Elle était épuisée de fatigue et pourtant n'avait pu trouver le sommeil et elle en connaissait parfaitement la raison.
Hier, elle avait dit qu'elle ne pourrait plus assurer les messes, que sa fatigue l'en empêchait, que son âme était meurtrie et qu'elle n'était pas le guide spirituel dont la ville avait besoin. Elle n'avait qu'une envie : se jeter sur son lit et dormir toute une semaine.
Mais, voici que dès la première nuit de cette résolution, elle n'avait pu trouver le sommeil que son corps réclamait pourtant si fort. Elle avait tourné et retourné dans sa tête les images des fidèles croyants de la ville. Ceux qui ne manquaient jamais de venir à la messe.
Elle savait que le réconfort dominical leur était important, nécessaire et décidément, elle n'aurait pu les en priver.
Au petit matin, elle trouva enfin le sommeil et c'est un doux soleil de fin d'automne qui la réveilla. L'air était frais mais la lumière si belle.
Elle tomba à genoux près de son lit et le visage tourné vers cette luminosité remercia le Très-Haut d'avoir créé l'univers, les animaux, les hommes et si belle nature.
Elle s'habilla, dévora le repas que lui avait préparé l'Heidi-dit, qui se tenait souriante et rassurée, à ses côtés et se dirigea vers l'église du feu d'Albi.

Il faudrait tout de même aussi penser à lui donner un autre nom, au fait, se dit-elle, en avançant à petits pas dans les rues de la ville. Elle salua au passage les quelques habitants qui n'étaient pas à la messe, un mot pour ce gros homme qui poussait avec peine sa carriole, un sourire pour cette paysanne qui courait après son petit dernier. Tant d'âmes à convertir encore ! Seigneur, donne-moi la force..

Arrivée devant l'église, elle aperçut un homme qui en sortait rapidement. Il ne lui semblait pas être un fidèle de sa paroisse et elle ne le reconnut pas. Elle entra, salua les personnes présentes..et d'une voix encore un peu faible :

Bien le bonjour mes amis, mes chers frères et soeurs,

Vous le savez. Je suis souffrante. Mon âme est en peine et mon corps est épuisé. J'ai dit que je ne pourrais plus assurer les messes pour quelques temps.
Mais bien sûr, celà aussi est au dessus de mes forces. Il est hors de question que vous soyez punis pour des raisons qui vous échappent, qui nous échappent à tous, sans doute. Je sais qu'il est de nombreuses paroisses où la messe n'est pas dite. pour une raison qui m'échappe, je sais que nombreux curés sont appelés "presse-boutons" et que les fidèles n'ont pas d'office digne de ce nom. J'ai fait le choix en venant ici, en cette ville d'Albi de m'investir autrement. J'ai refusé d'aller en d'autres villes où pourtant certains maires proposaient des écus sonnants et trébuchants.
Oui, oui, vous m'avez bien entendu !
Pour essayer de trouver un curé dans leur ville, nombre de mairies mettent la main à la poche. J'en avais d'ailleurs parlé a la mairesse d'ici, qui depuis, se répand en répétant à tout va que j'ai réclamé la même chose ici, mais bref ! Ne parlons pas des errements des âmes en peine !


Soudain, elle eût comme une inspiration. Elle leva les yeux vers le vitrail de Saint Lescure et poursuivit:

Ou plutôt, si tiens ! Parlons-en ! Je vous demande, mes chers fidèles, en ce dimanche particulier de prier non pas pour vous, pour vos proches, pour vos amis, mais de prier pour tous ceux qui s'éloignent de la parole divine.
Tous ceux, qui, baptisés ou non, ne mettent plus jamais les pieds dans une église. Tous ceux qui se laissent séduire par la créature qui n'a pas de nom. Tous ceux qui entendent, écoutent les rumeurs, et sèment un vent de discorde en note région.
Prions, mes frères, mes soeurs ! Prions pour les âmes égarées ! Prions pour que le Très Haut souffle sur eux Son souffle divin et qu'Il leur apporte sagesse et discernement.


Elle observait les visages des fidèles, reconnut les sourires et les murmures d'approbation. Elle savait que nombreux étaient ceux qui étaient là dans la foy, la sincérité et la simple amitié.
Elle sourit et reprit :


Enfin ! Quoiqu'il en soit, je suis venue. N'ayant pu préparer la messe hier, j'ai retrouvé en la sacristie le parchemin où j'avais noté une de mes premières messes, une des premiers jours. Permettez-moi de vous la redonner en ce dimanche...
Et qui sait, peut-être, cette deuxième première messe sera-t-elle le symbole d'un nouveau départ pour nous tous et un appel à tous ceux qui n'ont pas encore franchi le seuil de notre église.


Elle s'installa derrière le lutrin, se percha sur son petit banc de bois et commença :

Nous allons parler de la Création et des réponses que fit Oane et qui étaient celles que le Créateur attendait, mais d'abord, nous allons tout d’abord nous laver de nos pêchés. Prions :


Elle s'approcha du pupitre et ouvrit le livre des vertus. Puis, elle se tourna vers l'assemblée.

Je vais vous demander d'être attentifs et de faire l'effort de bien écouter. C'est un peu long, mais très instructif et le travail de nos ainés qui ont pour nous recopier ces textes ne doitt pas être négligé. Je vais vous parler aujourd'hui de l'Amour car Dieu nous a donné la faculté d'Aimer en échange de l'Amour que nous lui rendons. Commençons par lui rendre grâce en lui réaffirmant notre Foi :




Après avoir créé le monde et les êtres vivants, ces derniers commencèrent à se prévaloir de la préférence du Créateur, ou à se demander pourquoi il préférait les autres qu'eux. Ils étaient dans l'erreur aussi, Dieu décida de les réunir pour leur poser la question :

Extrait du livre des vertus Tome I, partie I, la Création :
Citation:

De la lueur céleste, une voix grave, pénétrante, mais douce et sereine se fit entendre. Alors, la voix dit: “Ecoutez-Moi, vous que J’ai conçu, car Je suis votre Dieu. Sans Moi, vous n'existeriez pas, et à Moi, vous devez fidélité.”

Dieu ajouta: “Nombre d’entre vous se disent Mes préférés, mais jamais Je n’ai jusqu’alors donné de préférence quelque créature que ce soit. Alors, le temps est venu que Je change cela. Le temps est venu que Je fasse un choix parmi Mes créatures. Le temps est venu que Je nomme une espèce parmi vous “Mes enfants”. Pour faire ce choix, Je vais vous poser une unique question.”

Dieu leur demanda donc: “Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie?”.


Zoélie leva les yeux un instant puis elle poursuivit la lecture :
Citation:
L'une des créatures s'avança sûre d'elle et déclara :

“Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible!”.

Elle ajouta: “J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens! Si Tu me nommes “Ton enfant”, je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde.”

Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.


L'abbesse observa un court moment de silence : Bien entendu, ce n'était pas la réponse que Dieu attendait, il se tourna alors vers le groupe de créatures qu'on l'on nommait Humains. Oane l'un des humains présents doutait et passait ses journées à contempler le ciel dans l'espoir d'y apercevoir le Créateur. Il s'avança et répondit à Dieu :
Citation:

“Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.”


Voici la réponse que Dieu attendait. Pour récompenser les hommes, il fit d'eux Ses Enfants et osta la parole aux autres créatures qui désormais ne pourraient plus s'exprimer que par des bêlements, piaillements, miaulements, beuglements...
Citation:

Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit: “Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivra, seul, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire.”

Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit: “J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées “jours”, afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père: Moi.”

“Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fais de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme “travail”. Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plaints pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.”

“Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attend de vous, Je vous permet aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.”

Alors, Dieu créa deux astres au-dessus du monde. L’un, rayonnant de lumière, fut appelé “soleil”. L’autre, luisant froidement, fut nommé “lune”. Dieu expliqua à Oane: “Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serais aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a mené. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente.”



Elle s'arrêta pour reprendre son souffle et laissa passer un long moment de silence observant les fidèles plongés dans les réflexions qu'avaient suscitées ses lectures. Elle leur sourit chaleureusement avant de conclure la messe.

Nous avons été créer pour Aimer. Aimons Dieu en retour pour nous avoir fait ce si beau cadeau, Aimons nos voisins, nos amis, aimons ceux qui sont dans le besoin, ceux qui sont plus riches ou plus pauvres que nous, aimons les estrangers et tendons leur tous la main.

Je vous laisse méditer ces paroles et je vous invite à partager le pain et le vin de l'amitié.


Elle s’approcha de la longue table sur laquelle étaient disposés des miches de pain appétissantes et des pichets de vin rosé.


Je reste à votre disposition au presbytère pour répondre et réfléchir avec vous à toutes les questions que vous n’osez pas vous poser sur les mystères de la foy.


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Ciboulette
Ciboulette passa très tard à l'église...
mais il était important pour elle d'y passer de toute évidence...
elle arriva au moment du partage du pain et du vin, elle fut donc très heureuse de pouvoir le faire avec les fidèles villageois du dimanche...

Puis elle s'isola un moment et dit les prières qu'elles connaissaient maintenant !
Elle pria avec grande piété et demanda au Très-Haut, la PAIX pour tous !

Et s'approchant de Nane, Castelreng et Zoélie , elle leur donna à chacun un baiser...celui de la paix bien sûr !
Puis elle remercia sincèrement Zoélie de cette messe donnée, car elle avait compris en voyant sa mauvaise mine, qu'elle avait dû faire un réel effort pour venir jusque là !

Grand Merci Dame Abbesse ! et retournez vite vous reposer!
Dimanche prochain sera vite là!^^

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Elysabethe
Élysabethe, fidèle à son habitude, avait prit place dans le dernier banc de l'église. Sa discrétion habituelle ne s'était pas éteinte avec toutes les charges qu'elle cumulait. En ce dimanche, la fatigue l'accablait et la messe lui aporta quelques instants de répis. Elle écouta la messe, récita son credo et ferma les yeux pour pouvoir prier un peu.

Peut-être aurait-elle dû amener Romain pour lui inculquer quelques rudiments religieux comme elle le faisait parfois ? Elle aurait aimer à ce moment sentir la petite main de l'enfant serrer la sienne. Elle se serait sentit bien, sentit mieux.

Après que les paroissiens furent sortie de l'église, Élysabethe se signa en glissa deux doigts dans l'eau bénite et sortit.
Zoelie

Alors qu’un enfant de chœur était encore suspendu à l’épaisse corde, sonnant les cloches, les premiers villageois franchirent le parvis de l’église et traversant la nef, s’installèrent sur les bancs.
Zoélie sortit de la sacristie, terminant sa préparation, en passant à son cou l’étole liturgique, puis elle prit place devant l’autel, face à l’assemblée des croyants.




Mes frères, mes sœurs,

Je vous souhaite la bienvenue en notre église d’Albi pour la célébration de la messe aristotélicienne.


(-hrp- suite a venir- la, c'est pour ceux qui se levent plus tot que moi le dimanche )

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Jalna83
Le ciel couvert ,gris et bas donnais au jour un air de novembre
A petits pas presses elle se depecha d'entrer dans la maison du tres haut
Elle avait laisse les enfants dormir dans leur demeur chaude et douillette ,elle n'avait pas le coeur a les pousser dans ce matin triste

Il etait tres tot encore ,elle ne croisa personne dans les ruelles et eut vite fait de pousser la lourde porte pour se glisser a l'abri

Sur un prie dieu ,un peu a l'ecart de la principale travee ,elle s'agenouilla joint ses mains et salua Zoelie d'un sourire amical

Elle remarqua le teint pale de l'abesse et ses grands yeux encore plus profonds qu'a l'habitude

Un cierge allume sur l'autel faisait danser sur son visage des ombres et des couleurs

La voute de l'eglise ,resonnait d'un silence inhabituel

Jalna pencha la tete sur sa poitrine et pria pour les siens :famille et amis

Garriguette
Garri enroula son châle autour des épaules...la froideur du petit matin la saisit et se dirigea rapidement vers l'église. Elle poussa la lourde porte et alla s'asseoir discrètement...Ses pas résonnèrent plus qu'elle ne l'aurait voulu et elle salua amicalement l'abbesse...Sur le côté, la tête baissée , sans doute en train de prier, se tenait Jalna. Garri lui fit un petit signe de la main mais celle-ci ne la vit point...Elle se glissa entre les bancs, de l'autre côté de Jalna, se mit à genoux et entama en silence, son credo...
Rasler
Rasler prit enfin place sur un des bancs de l'église, il remarquait que l'abbesse était prète pour a messe.

Ainsi il écouta sans dire mot, avec gette et ses 3 enfants a ses cotés.
il espère de tout son coeur pouvoir s'entretenir avec l'abbesse après cette fabuleuse messe.

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Rasler B'Nargin Nabradia,
tisserand et commercant Albigeois.
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