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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Zoelie
L'air était frais en ce dimanche matin. On devinait les préparatifs de la nature afin de se préparer pour le long hiver qui ne tarderait plus très longtemps. On ne voyait déja plus les renards courir dans les prés et depuis longtemps déja, les arbres dénudés pointaient leurs branches, tranchant le ciel, comme des croix, comme un appel vers les cieux.
Hier les viticulteurs lui avaient assuré que les vendanges avaient été excellentes et que le presbytère serait sous peu approvisionné largement. Tous les vagabonds et nécessiteux de la ville allaient bientôt, comme chaque hiver, accourir tous les matins pour la traditionnelle tournée de vin chaud.
Elle se dirigea, tranquillement vers son église. Le diacre BaronSengir avait encore disparu, on ne savait où.

*Comme il est difficile de retenir les gens pour exercer un sacerdoce !* songeait-elle *Mais, ils subissent tant de critiques et de paroles blessantes ! Je comprends bien leur peine !*

Elle accomplit les gestes habituels et lorsqu'elle fut prête s'avança au devant des fidèles


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Phenix50


C'est à pied que le Comte de Cognac, accompagné de sa fiancée la Vicomtesse de Nérac, avait quitté l'hôtel de Plantagenêt pour se rendre à la messe. Bien que la famille disposa de sa propre chapelle et qu'il considérait que les plus grands fidèles n'étaient pas toujours ceux qu'on pensait il avait décidé néanmoins de venir assister à l'office ce jour là.

Albi est un village si agréable, les ruelles s'entre-mêlant dans les couleurs ocres et beiges des torchis des maisons relflétaient le pâle soleil qui bientôt serait hivernal.

Rosetendre marchait en le tenant contre elle, emmitouflée dans une large robe de brocart doublée de soie verte, le cou protegé par une belle fourrure d'hermine. Quant à Phenix il était couvert de damas et de velours pourpres, sa longue cape descendait jusqu'au sol.

Ils pénètrèrent dans l'église main dans la main, se signèrent ensembles et allèrent s'asseoir non loin de l'Autel, après avoir allumé un cierge et salué de la tête en souriant les personnes présentes ainsi que l'abbesse, prête à officier.

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Jalna83
Bien qu'elle venait a l'église tous les dimanches Jalna avait encore plus beson de se recueillir .

Elle esperait que le tres haut veillerait sur elle et lui donnerait le courage et l'esprit clair nessessaire à l'accomplissement de la tache qu'elle s'etait fixée

A l'entrée de l'église se tenait l'abesse souriante et rassurante, elle la salua et s'instala sur un banc vers le devant, pensant innocemment qu'Aristote l'entendrait mieux
Zoelie
Nous allons débuter comme d'usage par la prière de la confession, afin de lancer nos voix et nos regards vers le Créateur d'une âme pure et sincère.


A propos des péchés et du pardon, je vais ce matin vous lire deux passages extraits de "La Punition" se trouvant dans la Partie Deux du Livre Un du Livre des Vertus.

Elle commença à lire le premier extrait.

Citation:

Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre d’entre eux décidèrent alors de fuir la ville maudite d’Oanylone. Mais la Créature Sans Nom trouva sept humains dont le goût pour le péché était si prononcé qu’ils en incarnaient chacun un.
Asmodée s’était abandonné à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie. Suivant les conseils de la Créature Sans Nom, ils prêchèrent la rébellion contre Dieu, affirmant que seule la jalousie Le motivait dans sa décision de punir les humains. Ils ajoutaient qu’Il était faible et ne pourrait jamais mettre Sa menace à exécution. Nombre d’humains les écoutaient avec attention.

Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commise. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.


Elle leva les yeux de son pupitre et poursuivit d'une voix, d'une voix.. d'une voix d'homélie du dimanche matin.

Voyez , mes amis, mes frères, mes soeurs,

Voyez ici comment la Créature Sans Nom tente de nous détourner de l'Amour du Très-Haut en nous faisant croire que Dieu ne nous aime pas et nous punit juste pour le plaisir. Mais ce n'est point le cas ! Dieu nous punit pour nos fautes, pour pouvoir purifier notre âme pour le jour de notre mort. Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle nous ont montré le chemin. Il nous faut accepter les punitions que le Très Haut nous accorde, car se faisant, Il est encore Amour et Il ne cherche qu'à nous aider, à nous montrer la Voie.
Alors ne faisons pas comme dans la cité d'Oanylone, ne soyons pas une infime poignée à écouter la voix du Très-Haut et à accepter ses punitions. Tous ensembles, reconnaissons nos fautes et tournons nous vers Le Créateur. Un seul d'entre nous peut en aider cent autres.

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Zoelie
Zoélie observait les villageois installés sur les bancs. Elle avait l'oeil vif et le regard pénétrant. Elle n'eut aucun mal à deviner le Seigneur de Lanne, plongé dans ses réflexions. Elle espérait que de ressentir icelieu la présence du Très Haut permettrait au sire Capoune de trouver sa route vers le pardon. Elle lança un regard aux autres personnes assises devant elle et celles plus loin là-bas dans le fond et déplora encore une fois la remarquable absence de certaines personnes de la noblesse.
Elle poursuivit par la lecture du dernier passage, du livre de la Punition.


Citation:
Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.

Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.
Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. Elles furent jetées dans la lune, vivant depuis une éternité de souffrances sous le titre de Princes-démons. Ceux qui les avaient écoutés subirent le même terrible sort, portant depuis le titre de démons. Leur amour du vice et leur haine de Dieu ne faisant que s’accroître au cour des siècles, ils prirent de plus en plus de malsain plaisir à pratiquer leur office. Et leur corps refléta peu à peu la noirceur et la bestialité de leur âme.

Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.



Pendant sa lecture, elle avait haussé le ton, elle avait montré comment la colère de Dieu s'abattait sur ceux qui se détournaient de Lui. Elle voulait que chacun comprenne bien que la destruction, la rage et le chaos peuvent aussi provenir de la main du Très Haut.
Les fidèles l'avaient écouté attentivement, avaient senti le poids de la colère divine, avaient tremblé aux images du cataclysme final.
Puis elle avait baissé la voix pour lire les passages du pardon et de la rédemption. Elle espérait que les fidèles auraient entendu, écouté, compris la voix de la sagesse divine.


Qu'avons-nous appris dans cette lecture ? Et bien, je vais vous le dire. Trop souvent, j'entends dire que les gens d'Eglise se doivent de tendre l'autre joue, de pardonner à tout prix, de laisser le mal de côté et que tout cela finirait par s'arranger...
Que Nenni, mes amis ! Que Nenni ! Le Très Haut a montré que Sa colère peut s'abattre de manière féroce et inéluctable sur ceux qui se détournent de Lui trop longtemps.
Voyez ce qui est arrivé à ceux qui ne se repentent pas, à ceux qui n'admettent pas leurs fautes et leurs actes mauvais. Ne les écoutez pas, ne les suivez pas. Les Princes-démons et les Démons ne sont là que pour nous tenter et non pour nous montrer le vrai chemin, contrairement à ce qu'ils essaient de nous faire accroire. Et retenez bien ce qui est arrivé : "Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie. "
Les tentations, les incitations de la créature vous attirent ? Vous avez l'envie de la suivre ? Sachez alors, pauvres fols, qu'au dernier moment, elle vous abandonnera. Vous serez seul, SEUL ! Face au jugement de Dieu, face au jugement des hommes.

En revanche, si vous savez reconnaître vos fautes, si vous acceptez le châtiment qui vous est infligé, Le Très Haut le reconnaitra, comme nous l'avons vu ici : "Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité."
ALors... Il vous pardonnera et vous pourrez penser à parvenir, vous aussi, un jour au paradis solaire. Repentance et humilité ! Voici les maitres mots pour ceux qui ont péché !
Prenez exemple sur les Archanges et leurs disciples les anges. Vous n'êtes pas seuls dans le combat que vous devez mener contre la créature qui ne fut point nommée. La foy, le Très-Haut, les anges et les archanges vous accompagnent et vous ont montré le chemin. Gardez confiance en vous-même et travaillez chaque jour pour votre salut lors du jugement du dernier jour.


Zoélie se tut quelques instants pour laisser les fidèles réfléchir à ce qu'ils venaient d'entendre.
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Fortius
Il entra dans l'église, s'inclina dès son entrée et écouta Dame Zoelie après s'être assis sur l'un des bancs.
Katou


[Dans son humble résidence]

Katou , en ce dimanche, elle était devant sa fenêtre, le regard vagant sans objectif. Depuis la mort de son époux, elle s’était cloisonner dans sa petite chaumière non loin de l’Hostel Plantagenet, la résidence de son frère, qui allait bientôt se marié. Son regard fut attiré lorsqu’elle vit son frère et sa future belle sœur passée devant chez elle, endimancher tel pour se rendre à l’église. Katou sortit de ses pensées pensant que d’assister à la messe de Albi lui ferait surement du bien. Non point qu’elle ne fréquente l’église, elle y passait beaucoup de temps à la chapelle de l’Ordre. Mais sans son feu époux elle avait négligé ses prières et elle s’éloignait des préceptes qu’on lui avait enseignés au séminaire.

En les regardant passé, Katou se décide de se rendre à l’église. Elle enfila rapidement une robe, un peu défraichit par le temps et mis sa longue cape. Ses traités du visage étaient fort étirés par les courtes nuits de sommeil.


[Sur le parvis de l’Église]

Katou marchant dans les rues, saluait les passants d’un signe de tête, certains se rendaient vers le lieu de culte, d’autre vaquait à leur occupation dans leur échoppe ou sur le marché. Des fidèles entraient dans l’église. Katou resta un moment à regarder les portes pour enfin se décider à entrer. Comme un voleur, elle cherchait les coins sombres et se faufile vers l’arrière. Les bacs à l’arrière étaient libre, vis-à-vis la dernière ranger de bancs, elle mit un genou au sol, baissa la tête vers l’avant, se signa, se relève et prit place vers la droite de l’église, celui le moins éclairer par les lampions et les chandeliers.

L’abbesse Zoelie, souhaite à tous la bienvenue et commence à officier. Elle demande de se confesser par l’habituelle prière. Katou répéta machinalement cette confession à mi-voix.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j’ai beaucoup péché, en mes pensées, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis l’abbesse Zoélie entame un extrait du livre des Vertus suivit de l’homélie. La voix de l’abbesse était fort convaincante, la vérité des paroles pénétrait Katou, et sentait cet Amour dont elle faisait référence de son premier homélie. Le passage du livre des Vertus tombait bien dans ce que Katou vivait depuis la mort de Pako, son deuil l’engouffrait vers les endroits les plus sombres de sa foi.

Zoelie se tue après ce dernier sermon, Katou ferma les yeux se recueillant, priant pour Pako, pour son fils, ses frères ainsi que tous ceux de sa famille qui avait rejoint le Très Haut, se laissant envahir par cette chaleur, par le pardon de ses actes, par l’Amour.

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en construction
Zoelie
L'abbesse d'Albi reprit la parole dans une église éclairée par la belle lumière de cette fin d'automne. Elle pensa fugitivement à ceux qui étaient venus la voir en privé au sujet des élections en cours. Certains étaient heureux, d'autres fort mécontents, comme toujours.
Pour sa part, elle savait bien que sa seule envie venait de la joie qu'elle aurait à travailler, encore et encore, avec d'autres pour le seul bien de la province. Elle était très confiante, peut-être trop, seul Le Très Haut savait ce qui allait advenir, et encore.. Elle se tourna vers l'assemblée.


Rassemblons nous, à présent, mes frères, mes soeurs, dans la foy et la prière adressée à notre Créateur.


Avant de terminer cette messe, j'aimerais vous rappeler votre devoir pour les élections. Encore plus que quiconque, un fidèle d'Aristote se doit d'aller voter. Pensez-y.


Nous partagerons ensuite le pain et le vin de l'amitié

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Capoune
Il répétat à voix basse, ne priant point pour bien se faire voire, mais pour trouver la paix de son coeur...
Je crois en Dieu, le Très haut, Créateur du ciel et de la terre, desn enferes et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort, et en Aristote. son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois Divines de l'Univers aux hommes égarés
Je crois aussi en Cgristos, né de maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très-haut.
Je crois en l'action Divine, en la Sainte Église Aristolienne Romaine,
une et indivisible,
En la communion des saints,
en la rémission des péchés,
en la vie éternelle.


...et rajouta sur le même ton:
Faites-moi grace, je vous prie, de vos lumières... qu'Elles m'éclairent dans cette période sombre
Amen

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Rosetendre


Ce jour là, la vicomtesse fut heureuse d’avoir parcourue la route au coté de son fiancé, Chaque moment passé en sa compagnie lui était plus précieux que tout les trésors du mondes, c’est donc un sourire radieux sur les lèvres qu’elle saluait les villageois qui, comme eux, ce rendait a l’office de ce dimanche matin.

Ayant pris place au coté du comte, Rosetendre écoutait attentivement l’abéesse faire sa prêche récitant avec le reste de l’assemblé les prière que tous connaissait par cœur. Elle ne put s’empêcher de penser que l’office prenait une certaine teinte de rancœur et peu être même de reproche, mais Zoélie prêchait avec une tel ferveur qu’elle pourrait convaincre le pire des hérétique a ce convertir. Rose sourit a cette pensée et entama la profession de foi que récitait maintenant Zoélie
.

Je crois en Dieu, le très haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l’heure de la mort, et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l’Univers aux hommes égarés.
Je crois en Christos, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote à la droite du très-haut.
Je crois en l’Action Divine, en la Sainte église Aristotélicienne Romaine,
Une indivisible,
En la communion des Saints,
En la vie Éternelle.

Amen
Phenix50


Le Comte avait écouté avec attention le prêche de l'abbesse, son amie néanmoins. Il sourit aux allusions qu'elle fit de part et d'autre et pensa que l'humanité suivait son chemin quoiqu'il advienne des désirs des uns et des autres.

Il se retourna, fit un sourire à sa soeur au regard si triste, se disant qu'il allait l'entourer de toute son attention ces prochains jours, puis se pencha vers Rose, lui prit la main et recita la profession de foi de concert avec l'assemblée, de fait la journée semblait être propice au bonheur :


Je crois en Dieu, le très haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l’heure de la mort, et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l’Univers aux hommes égarés.
Je crois en Christos, né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote à la droite du très-haut.
Je crois en l’Action Divine, en la Sainte église Aristotélicienne Romaine,
Une indivisible,
En la communion des Saints,
En la vie Éternelle.

Amen

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Hirnan
Hirnan ne s'était pas réveillée à temps pour aller à la messe. C'est donc de chez elle, le soir, qu'elle consacra une part de ses pensées à Aristote.

Ses pensées se tournèrent vers la beauté. Remercier Aristote pour ses créations lui semble important.

Faire de la beauté aussi est important, dans la mesure où l'on peut.

Elysabethe
La messe avait été dite et les albigeois quittaient peu à peu l'église. Assise dans son banc, Élysabethe priait. La femme n'était pas la plus devote, elle aimait croire cependant que quelqu'un ou quelque chose était plus grand que l'humain et que cela portait à faire mieux, à avancer...à vivre tout simplement.

Le silence de l'église fut coupé par les pas des badeaux quittant le lieu de culte. Elle fit un léger sourire à Phénix et Rosetendre qui passèrent dans l'allée. Puis Romain se leva et regarda Élysabethe. D'un geste affectueux, elle posa sa main sur l'épaule du petit et lui fit signe qu'il pouvait sortir. Elle avait encore un peu de silence à faire en elle, un peu de paix à prendre.

Elle passa sa main sous le bras de l'homme assit à ses côtés et la posa dans la sienne. Élysabethe regarda Capoune. Leurs regards se parlèrent pendant quelques minutes. Lorsqu'ils eurent tout dit, le couple de BlueLake se leva et sortit de l'église, retrouver leur pupille.
Capoune
Le Seigneur De La Lanne sourit, sentant la main de sa tendre épouse dans la sienne. Ce geste lui apportat réconfirt des ses moments troubles. Il regardat Romain aller à l'extérieur et se dit que puisqu'il avait plus de temps libre, qu'il allait le lui consacrer... ainsi que sa douce.

Voyant le Comte de Cognac et sa fiancée, la Vicomtesse De Nerac, passer dans l'allée, Il leur sourit avec un réel plaisir, heureux de pouvoir les compter au sein de ses amis, des vrais.

Tenant toujours Elysabethe par la main, Capoune se leva, passant devant l'Abéesse sans même lui jeter un regard... Il venait se recueillir envers le Très Haut, pas un de ces ministres du culte....
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Baronsengir
Une forme encapuchonnée se dirigeait vers l'église, marchant d'un bon pas sur les pavés. Une main se posa sur la lourde porte et en caressa les moulures un instant, avant de l'ouvrir en grand et de permettre aux fidèles d'entrer. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas pénétré icelieu. Il se dirigea vers la porte du fond et fit jouer la clef qu'il avait déjà manié de nombreuses fois. Et là, elle l'attendait...

La capuche rabaissée laissa voir une blonde chevelure. BaronSengir de débarrassa de sa cape de voyageur et se retroussa les manches. Avait-il perdu la main? Il se les échauffa, justement, et les referma sur la corde. Ah que d'émotions... Il prit son élan et d'un bond fit sonner les cloches d'Albi comme jamais. Sourire aux lèvres, il continua ainsi, afin de rappeler aux habitants, si tant est qu'ils en aient besoin, que l'office dominical allait avoir lieu.



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