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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Baronsengir
Mais bien sûr Nane!

Il lui servit une coupe de vin, s'en versant une, bien évidemment, au passage.

A la tienne ma chère! Que ton voyage soit sûr et sans encombres.
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Cricriultras
Elle avait entendu les cloches sonnées, elle était en retard, le coche s'arrêta devant l'église, elle en descendit aidée par Godefroid, Salvien dans les bras.

Elle le posa lui prenant la main et donnant le bras à Godefroid ils entrèrent dans l'église, elle vit sa soeur ils se dirigèrent vers elle,elle l''embrassa et prirent place, elle fit un petit signe à Jalna et Nane qui étaient là avec leur petite famille.

Elle récita son crédo en prenant la main de sa soeur,puis glissa son autre main dans celle de son amour, pria pour tout ceux qu'elle avait perdus et qui veillaient sur elle.

Puis le moment de partager le pain et le vin étant venu elle se dirigea vers le diacre attendant son tour, Salvien marchant à côté d'elle lui tenant la main ainsi que celle de son papa, il n'était pas encore trop sur de ses pas, il commençait juste à marcher.

Ils reprirent place,elle mis sont fils sur ses genoux l'embrassa sur le front,
qu'aristote te protège mon fils... puis se remis à prier

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Baronsengir
De bon matin, BaronSengir se rendit à l'église et ouvrit grand les portes, afin que les fidèles puissent s'installer. Il alluma un cierge et se dirigea vers le fond, dans sa petite pièce. Il se frotta les mains, à la une, à la deux... Et c'était parti, il se lança sur la corde et se mit à sonner à tout rompre les cloches. Les albigeois seraient sourds les dimanches, cela sera dit!


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Ciboulette
Ciboulette arriva à l'église au moment même ou les cloches se mirent à sonner...et c'est donc complètement sonnée qu'elle entra dans l'église

Elle aperçut le diacre au fond de l'église, il s'affairait aux préparatifs de la messe dominicale..elle le salua de loin et vint s'assoir, près d'une allée, car elle devait s'éclipser avant la fin de l'office...mais elle le regrettait amèrement, car elle savait que le diacre avait toujours un excellent vin à partager...rôoo péché de gourmandise mais ...zut ! c'est qui, qui me tente avec ce bon vin d'ailleurs?

Contrairement aux apparences, elle était triste et vint prier pour les êtres qui lui étaient chers ... trop de souffrance, trop de malheureux...trop de solitude...
Elle se perdit donc dans une prière si profonde et si sincère qu'elle en oublia un instant où elle était vraiment et les larmes roulèrent sur ses joues...

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Obanbru
Obane et Freg partis de bon matin pour se rendre à l'église, avaient un peu flané dans les rues d'Albi ... ayant entendu les cloches sonner, ils accélérèrent un peu le pas afin de ne pas arriver en retard...C'est ainsi que main dans la main ils arrivèrent à l'église ...passèrent le pas de la porte... se signèrent avec l'eau bénite...et se dirigèrent vers un banc saluant au passage dame Ciboulette...
Ils se mirent assis et commencèrent à se recueillir ...

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Pour F. : tu es l'étoile que je ne cesserai de suivre...
Hirnan
Hirnan était encore à un arpent de l'église lorsqu'elle entendit les cloches sonner violemment.

Elle fut surprise de les entendre si fort et entra dans l'église sur la pensée qu'une même chose peut être perçue différemment par plusieurs personnes ; qu'une même cloche peut sonner différemment selon qui l'use.

Assise à sa place, elle continua à penser à la chose pendant la messe.

La mesure des nobles augmente tous les ans (cahier des doleances de Mellac)

Encore ce matin, elle a constaté la chose, les impôts levés ce jours ont révélé que tous les champs étaient les mêmes, sauf quand il y a des moutons dessus. Est-ce normal que la mesure pour ceux qui ont des moutons ne soit pas la même que pour les autres ?
Baronsengir
Les oreilles bouchées comme à l'habitude, il s'en vint saluer les fidèles, les bras levés. Il marchait d'un pas lent, sons sens de l'équilibre mis à mal par le bourdonnement dans ses tympans. Mais par Aristote, qu'il était bon de carillonner à toute volée de bon matin!

Mes amis, bonjour et bienvenue en notre église d'Albi! Beaucoup ont été guidés par l'appel des cloches et de la messe dominicale, quelques uns ont vu une porte ouverte et avaient envie de se réchauffer... Mais qu'importe, vous estes là! Vous désirez entendre les enseignements d'Aristote et de Christos, vous recueillir auprès du Très Haut ou admirer votre diacre préféré dans ses œuvres? Cela tombe bien!

Il avait réussi à atteindre la table de l'autel sans tomber. Ses mains étaient posées sur la blanche nappe qu'il avait dû frotter et frotter encore... Il était plus performant en tant que forgeron plutost qu'en lavandière...

Je regarde cette communauté assise placidement devant moi et je vois des visages honnestes, travailleurs. Point de criminels ou de mécréants icelieu. Pourtant... Mesme si vous n'estes pas de vils brigands ou des cathares, des réformés et j'en passe, le Très Haut vous a vu! Oui! Mesme cela!

Divers "oh" s'élevèrent, chacun se souvenant d'une action dont la fierté n'était pas de mise

Repentez vous, sœurs et frères, ne laissez pas les péchés ronger votre asme en vous faisant ne devenir qu'une marionnette de la Créature sans nom. Entamons tous ensemble la prière de la confession.


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Ciboulette
Ciboulette était toujours dans sa prière et ne voyait rien autour d'elle...elle eut comme une voix qu'il lui disait de prier d'avantage...elle obéit sans réfléchir et pria encore avec plus de ferveur...
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Baronsengir
Je vais vous lire un extrait du Livre des Vertus. Soyez à l'écoute et n'oubliez pas : si de ronfler je ne vous vois point, le Très Haut, Lui, le voit!



[Aristote] Dialogues VIII - L'Unité de Dieu

Aristote, qui se sentait en age de maturité philosophique, et émancipé de la tutelle de son maître, décida qu’il était temps pour lui de fonder sa propre école. Il savait qu’Hermias, son ami de longue date et seigneur d’Atharnée, avait réuni un petit cénacle d’anciens élèves de l’académie d’Athènes à Axos, sur la côte de la Troade. Aristote décida donc de diriger cet enseignement, et fonda ainsi sa première école.

L’académie d’Aristote avait grand succès. Des élèves de toute la Grèce affluaient pour recevoir les lumières du maître. Par un beau jour de printemps, un disciple prometteur vint trouver Aristote.

Le disciple : "Maître, j’ai bien pensé, jusqu’à n’en point dormir, et il est toujours une question qui taraude mon esprit juvénile."

Aristote : "Je t’écoute. Dis moi ce qui te tracasse."

Le disciple : "Et bien maître, vous nous enseignez que l’univers est dynamique, vous nous enseignez que si l’essence est statique, la forme, elle, est mouvante comme une onde sur la surface de l’eau."

Aristote : "Oui, c’est vrai."

Le disciple : "Mais maître, selon ce principe, à tout acte correspond une puissance, comme vous le dites vous même, et ainsi donc, à tout effet correspond une cause."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Alors, maître, si je remonte dans l’ordre des effets et des causes, je ne devrais aboutir qu’à une seule cause pour tous les effets. Or, sauf votre respect, il est notoire que les dieux sont plusieurs. Ainsi, selon votre théorème, le monde ne devrait être que chaos, car dès l’origine, les causes sont multiples et ne se concertent pas en volonté. A moins de postuler que tous les dieux ne sont les effets que d’un seul, puissant par-dessus tout. Pouvez-vous m’éclairer ?"

Aristote : "Mais, cher disciple, la solution se trouve dans l’énoncé du problème. Raisonne un peu, mon ami. Tiens t-en aux principes de la dialectique et du syllogisme. Il y a, dans ton exposé, un élément exogène, et parasitaire, à savoir ce que tu qualifies de savoir public. Je te l’ai déjà dit, nous sommes des philosophes, et l’on ne peut atteindre la vérité que par l’action de notre esprit qui qualifie la substance, non en prenant quelques postulats pour argent comptant."

Le disciple : "Que voulez-vous dire, maître ?"

Aristote : "Je veux dire que si tu remontes l’ordre des causes et des effets, tu trouveras la cause finale, l’intelligibilité pure, comme tu l’as dit. Ainsi, s’il est notoire que les dieux sont plusieurs, ça n’en est pas moins faux, car telle affirmation ne résiste pas à l’examen logique de la proposition."

Le disciple : "Euh, pouvez vous être plus clair, maître ?"

Aristote : "Certes, je le peux, par ce syllogisme enfantin : une cause finale est une intelligence pure, une divinité. Si on remonte l’ordre des causes et des effets, on ne trouve qu’une seule cause finale. Donc Dieu est unique."

Le disciple : "Ah bah ça alors !"

Aristote : "Je ne te le fais pas dire, cher disciple. De Dieu il n’y en a qu’un, ce moteur immobile du monde, cette volonté parfaite qui est la source de toute substance, de tout mouvement. Dieu est la finalité cosmique de l’univers."

Et le disciple de s’en retourner à ses pénates, satisfait de la réponse de son maître…


Mes amis, qu'avez vous retenu de tous ces noms, verbes et compléments? Le prophète Aristote, par une de ses nombreuses et brillantes démonstrations, à prouvé l'évidence, ce que beaucoup à l'époque avaient oublié. Le Très Haut, créateur de toute vie et de toutes choses, vers qui nous envoyons notre amour, est le seul, l'unique et tout-puissant Dieu. Oubliez ces faux cultes hérétiques, ne cédez pas à l'idolastrie de fausses divinités! Le Sans Nom, l'argent, le pouvoir... Tremblez si vous avez eu de l'attirance vers ceci et repentez vous-en...

Seul l'amour pour le Très Haut est juste et bon, seul la vraie foy vous mènera au paradis solaire. Soyez des aristotéliciens accomplis et rejoignez les hommes au cœur pur qui nous ont précédé. Si jamais l'on vous dit que la religion est inutile, que le Très Haut n'est pas le maistre de toutes choses, éloignez vous! priez pour cette asme égarée, ou s'il est trop tard, pour un trépas rapide par les flammes inquisitrices...


Ses ouailles étaient impressionnées, certains tremblaient à la suite de ses propos. Il avait senti un peu de relaschement dans les moeurs... Un peu de crainte divine ne ferait pas de mal, cela ne pouvait qu'aider aux bonnes résolutions.

Mais vous mes amis, n'ayez crainte. Vous estes de fidèles aristotéliciens, habités par la piété et l'amitié. Prenez vous par la main et tous unis en une famille spirituelle, récitons ensemble le credo.


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Ciboulette
Ciboulette reprit avec le diacre :
Je crois en Dieu le Très haut tout puissant ....
...en la vie Eternelle Amen !"

Puis comme elle l'avait prévu, dû partir avant la fin de l'office.
Elle se leva sans bruit puis s'approcha de la corbeille afin d'y déposer sa contribution pour l'église et s'éclipsa discrètement.

Je partagerai par la pensée le pain et le vin avec les habitants d'Albi et ce cher diacre...(quoique partager du vin par la pensée ne lui plaisait guère^^) se dit-elle.
Puius elle sortit par la petite porte dérobée...

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Zoelie
Zoélie avait assisté à la messe, restant en retrait, afin que messire Baronsengir ne tienne pas compte de sa présence.
Elle pensait qu'il se "bonifiait" un peu plus chaque semaine, comme le bon vin, forcément. Et elle se réjouissait d'avoir près d'elle un si fidèle ami et un digne serviteur du Très Haut.
Elle avait observé les fidèles et avait remarqué la peine que semblait ressentir dame Ciboulette. Elle s'en inquiètait encore après avoir récité les prières.

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Baronsengir
Les voix avaient résonné, avec un peu plus d'entrain que d'habitude, semblait-il au diacre. Peut-estre son sermon avait-il fait ses effets? Mais l'heure n'était plus à faire peur à ses fidèles, mais de les réconforter.

Mes chers amis, je sais que vous n'attendez qu'une chose, c'est de vous précipiter à mes costés. Je ne croirais pas qu'il ne s'agisse que pour admirer de près mon auguste personne, mais plutost pour le pain et le vin qui ne sont pas loin... Mais avant tout cela, souffrez mes dernières paroles!

Nombre d'entre vous ont pu remarquer que les bestes nouvelles nées provenant du Chasteau avaient un air calme, semblaient particulièrement bien portants et prometteurs pour les futurs morceaux de viande, bouteilles de lait et pelotes de laine à venir! Et comment attribuer cet heureux phénomène? Et bien je crois que l'on peut se réjouir de l'action de notre abbesse bien aimée, qui par sa patience, son abnégation et l'amour qu'elle porte à ses petites créatures, nous fournit du bétail des plus sain! Un grand merci à elle!

Je signale par là mesme, qu'avec toutes ses obligations, elle n'a pas le temps d'aller bénir vos veaux vaches cochons dans chacune de vos étables. Un cierge et un don à l'église, le Très Haut vous entendra!

Puissiez vous tous passer une bonne semaine, placée sous le signe de l'amitié et de la vertu! N'hésitez à passer au presbytère pour toute question!

Avant de retrouver nos froides rues, je vous invite à venir partager le pain et le vin, symbolisant l'unité aristotélicienne!




Voyant certains se précipiter, comme s'ils n'avaient attendu que cela de toute la cérémonie, il tenta de contenir les ardeurs alcooliques.

Allons allons, doucement! Il y en aura pour tout le monde!

Il faudrait qu'il refasse son stock bientost, tout de mesme...
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Jalna83
Depuis le debut de la ceremonie Jalna avait vu le chagrin de Ciboulette et sa pudeur .Elles avient discute tard dans la nuit ,elle la comprenait et essayait de la soutenir.

Baissant le frond elle fit une priere specialement pour son amie ,qu'elle puisse rerouver la serenite Seigneur!

Les fideles étaient deja autours du diacre partageant ces quelques nourritures benies losqu'elle realisa qu'elle n'avait pas entendu la fin de la messe tellement elle etait concentrée

Elle se hata de rejoindre les autres et saluer ses connaissances
Zoelie
Zoélie sursauta en entendant les paroles du diacre. Il avait l'oeil et les oreilles grand ouverts et n'avait pas manqué de remarquer sa nouvelle charge au sein du conseil. Elle était tout de même vraiment embarrassée qu'il annonce celà pendant l'office.
D'un autre côté, elle n'était pas réellement mécontente. Elle avait feuilleté nombre de parchemins agricoles avant que de faire son choix dans la nouvelle collection automne-hiver et il lui semblait que ses nouvelles créations avaient été remarquées.
La comtesse Vanyel l'avait grandement inspiré et elle lui avait dédié sa première collection en produisant les célèbres moutons aux pattes bleues, si appréciés de tous les gourmets, de la Dombes marécageuse à la Bresse des ventres jaunes.

Elle se leva et dans un large sourire figé sur le visage, s'approcha de messire baron et le salua joyeusement :


Mais dis-moi ? Tu as l'oeil partout, toi, n'est-ce pas ? Je suis contente de voir que mes bestioles t'ont plu, mais tout de même ? Etait-ce bien utile de l'annoncer à l'office ? Tu sais aussi bien que moi que j'aime à travailler dans la sérénité.
Moins le monde en sait et moins il en dit et mieux je m'en porte !
Enfin ! C'est dit, c'est fait ! Le Très-Haut ne m'a pas encore apporté la science infuse et je ne suis pas sûre d'être la plus compétente à ce poste, mais il fallait bien que quelqu'un le fasse, puisque notre ex-comte n'en a point voulu.

Baissant la voix, pour que les fidèles assemblés autour des petits pains et du vin, telle une volée de moineaux sur le regain, elle lui confia :

Tu sais que j'ai été plutôt agréablement surprise de l'ambiance au conseil ? A en croire certains, on aurait cru assister là-bas à des luttes incessantes, et bien, point du tout !
Ma foi, certaines personnes sont ce qu'elles sont et ne changeront pas tant que le Très-Haut ne les aura pas guidés vers la juste voie, mais dans l'ensemble, les relations sont fort courtoises et l'ambiance très studieuse. J'apprécie beaucoup.

Reprenant d'un ton normal :

Au fait, pour les vaches, tu penses que j'ai bien fait de rester dans la sobriété ? J'ai gardé les couleurs classiques, violet et blanc. Cela passe-t-il bien auprès des éleveurs ? Trop de nouveautés d'un seul coup aurait été osé, non ?

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Baronsengir
Eh bien, avec l'air frais, on pouvait dire qu'ils avaient faim, les fidèles! Etait-ce le bon pain grascieusement fourni par d'aristotéliciens boulangers? Le vin qu'il avait ramené de Guyenne et qu'il faudra remplacer? La fin de leur calvaire après qu'il eust fini de parler? La foy aristotélicienne qui les pénétrait? Les bougies au pavot qu'il avait achetées à un marchand itinérant d'Andalousie? Toujours est-il que les albigeois qui repartaient vers leur vie de tout les jours sortaient heureux de l'église, le sourire aux lèvres.

L'abbesse s'était levée de sa cachette et avait un peu parlé de sa charge au Conseil. Il la sentait un peu crispée, il ne savait trop pourquoi... A voix basse elle lui fit quelques confidences.

Je suis heureux pour vous ma mère. Oubliez les oiseaux de mauvais augure et accomplissez votre fonction en toute confiance.

Il ne sut par contre quoi dire concernant les vaches, il ne voulait pas trop brusquer sa nonce procureure.

Eh bien... Disons qu'à Toulouse ils n'ont pas encore trop l'habitude des variétés bovines helvétiques et savoyardes... Peut-estre devriez vous tenter un peu de folie, du noir à la place du violet par exemple?
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