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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Blutchy


Blutchy écoutait dans un coin de l'église. Il était tout intimidé.

Il attendait un moment libre pour demander comment se faire baptiser. En effet il désirait franchir enfin le pas.

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--Ljs


Le majordome de Monseigneur qui avait assisté aux échanges entre le curé et son diacre souriait dans la barbe qu'il n'avait pas. Zoélie quitta les lieux en adressant un clin d'oeil à Baronsengir et il s'apprêtait à la suivre, lorsqu'il aperçut un homme qui restait là, seul dans l'église. Il s'approcha de lui d'un pas tranquille :
Bien le bonjour, messire !
Puis-je vous aider en quelque chose ? Notre abbesse vient de partir, mais je suis à son service, je peux lui transmettre toute demande.


- Le Jeune Simplet, dict "Ljs", fidèle serviteur de la baronne de Vaulion depuis des lustres et des lustres.
16 ans, fort comme un boeuf, pas bien fini, mais très gentil.
Blutchy


Bonjour mon ami.

Je voulais avoir des renseignements sur les baptêmes, s'il vous plait.

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--Ljs


Bonne idée que celle-ci, messire !
Je vous invite, dans ce cas, à rejoindre le presbytère où toutes ces questions pratiques sont les bienvenues.
Monseigneur Zoélie se fera un plaisir de vous indiquer le lieu de la pastorale.

- Le Jeune Simplet, dict « LjS », fidèle serviteur de la baronne de Vaulion, abbesse d’Albi, depuis des lustres et des lustres.
16 ans, fort comme un boeuf, pas bien fini, mais très gentil. Ljd/Zoélie
Blutchy


Merci d'avoir répondu à ma question mon brave.

Je m'en vais de ce pas vers le presbytère.


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Baronsengir
D'un pas guilleret, le blond ouvrit les portes de l'église et s'avança vers le fond de la sainte bastisse, le doigt glissant sur les bancs vides au passage. Il déverrouilla la porte du clocher et fit quelques étirements avant de se saisir de la corde qu'il aimait tant.

C'est parti...

Il commença à fléchir les genoux et tira vers le bas du plus fort qu'il put. Les cloches commencèrent à résonner, et il poursuivit de plus belle, le sosurire aux lèvres.


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Ladypassion
Lady sursauta en entendant les cloches se mettre à chanter. Elle était déjà dans l'église, et avait pris place au fond comme à son habitude. Dhei l'accompagnait. Entre deux chuchotements, elle méditait et laissait la sérénité du lieu faire son œuvre.
Une main sur le cœur qui avait bondit avec ce soudain tintamarre, elle regarda autour d'elle et esquissa un sourire en reconnaissant la façon de chanter des cloches. Le diacre s'en donnait à cœur joie. Son regard glissa vers Dhei assis à côté d'elle, et elle lui sourit tendrement.

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Godefroidbouillon
godefroid entendit les clocher sonner, qu'il se précipita vers l'église en entrant fit le signe de croix et alla s'asseoir dans le fond en pensant aux 2 etres qu'il chérissait le plus
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Little_dheimet
Little_dheimet était arrivé très tôt à l'Église, accompagné de Lady. Ils avaient passés près de 2 weekends loin d'Albi, à rechercher de nouveaux partenaires commerciaux pour la ville. Leur voyage s'était très bien passé et ils avaient conclu des affaires pour la ville, mais au delà de cela, ils avaient surtout eut de nouveaux amis, en rencontrant au passage de vieux amis. Dieu les avait accompagné tout au long de leur voyage qui s'était bien déroulé, et à leur retour, ils se devaient nécessairement de venir remercier le Tout Puissant de sa grâce. Tout au long de ce voyage, il s'était rendu compte combien Dieu l'avait aimé, combien Dieu l'avait aidé tout au long de sa vie... Sa vie, il était dépourvu d'une partie de sa mémoire... et au long de ce voyage, plusieurs visages qui lui paraissaient familiers lui sont apparus et avec eux... des parties de son passé. Il se devait de remercier Dieu, et Lady le savait; elle le comprenait, elle l'y encourageait.
Il était perdu dans ses pensées; lorsque le gong des cloches se fit entendre...

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{Pour toi, avec toi... pour l'éternité. Dans mon cœur tu demeures à jamais, reposes en paix}
Baronsengir
BaronSengir cessa à regret son office et s'en vint rejoindre à moitié sourd les fidèles qui étaient certainement entretemps arrivés. Il avait trouvé l'église complètement vide, et espérait voir bon nombre de fidèles au rendez-vous dominical. En passant, il jeta un œil à la table où se ruerait les gourmands en fin de messe. Un linge était délicatement posé, cachant ce qu'il comptait offrir aux albigeois.

Mes chers amis, bienvenue en ce dimanche dans la maison du Très Haut! Que ceux qui ne sont rentrés que pour se réchauffer le fondement sur nos bancs sacrés, afin de se protéger du froid au dehors, sortent aussitost! Non je plaisante... Vous estes ici, vous restez! Et ne sommes-nous pas mieux ici tous ensemble, liés par l'amitié aristotélicienne, que nous adonnant à la boisson en taverne ou à la paresse dans nos draps? En vérité, je vous le dis, comme nous a appris Oane il y a fort longtemps, le dimanche est le jour consacré au Très Haut, où nous devons faire preuve de l'amour envers Lui.

Soeurs et frères je ne doute pas de votre piété. Si vous estes ici, ce n'est pas pour vous aire bien voir par la communauté ou montrer votre dernière toilette. Non... C'est bien pour prier tous ensemble le divin. Pourtant... En cette semaine où vous avez travaillé aux champs, en votre échoppe, où vous avez pesché dans le Tarn, n'avez vous simplement pas péché!


Il craignait d'en avoir déjà perdu quelques uns sur l'homonymie aussi poursuivit-il tout de suite.

Celui-ci ou celle-là, n'avez vous eu pensées mauvaises à leur encontre? N'avez vous jalousé, méprisé, blessé personne? N'avez vous menti, dissimulé? Ne vous cachez pas la vérité, car le Très Haut la voit. Et ce n'est pas conseillé de vouloir Lui mentir, oh non... Aussi mes amis, prions et confessons donc nos péchés tous ensemble.


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Galaelle
Fred et Gala avaient décidé qu'il était temps pour la petite Marina de fréquenter l'église. Galaelle emmitoufla la petite dans une jolie couverture de laine quelle avait reçu comme cadeau de naissance. Une fois prête la petite famille partie. La brune tenant la petite dans ses bras fermés et Fred l'enlacent de son bras fort et protecteur.

A l'annonce des cloches, Gala regarda son mari et souriante le coeur à la joie, parti au pas de course vers le magnifique bâtiment. Riant aux éclats, ils durent reprendre leur souffle et leur sérieux avant de pouvoir franchir les portes de cette sainte demeure.
Fredmalkav
Après avoir reprit leur sérieux, Fred et Gala pénétrèrent dans l’église d’Albi. Une fois à l’intérieure, ils firent une légère genoux flexion, puis prirent de l’eau bénite dans le bénitier afin de se signer. Avant de s’avancer afin d’arriver au niveau des derniers bancs. Toujours dans les bras de Galaelle, Marina qui allait participer à sa première messe, restait sage et souriait à ses parents.
A peine installés, le diacre d’Albi commença la messe. Fred l’écouta silencieusement, espérant que la petite resterai sage durant tout l’office, et récita la prière.
Baronsengir
BaronSengir s'éclaircit la voix. Les nuits étaient fort fraisches, et il devait couver un petit quelque chose. Nul doute que le vin de messe viendrait le remettre d'aplomb.

Chers fidèles, oyez bien et laissez-moi vous lire un extrait du Livre des Vertus.

Le blond ouvrit le gros ouvrage à la page qu'il avait précédemment choisie.



Le siège d'Aornos - Chapitre II

La cité d’Aornos était une singulière mécanique sociale. Notre hôte Assacène nous commentait la visite, pendant que nous progressions vers le sommet de la colline. Et à mesure que nous avancions, je voyais le visage d’Aristote se transformer, comme si tout lui était soudainement familier. A chaque intervention de notre guide, le philosophe répondait d’un air entendu, avec circonspection.

Alors que nous traversions un sombre dédale de ruelles où chaque recoin, chaque ombre était la scène d’une rapine, d’une agression, d’un acte de violence, où les ribaudes se pressaient dans des contorsions obscènes et des positions lascives pour aguicher les passants, l’Assacène dit qu’il s’agissait là de la zone D, celle où l’on plaçait tous les rebus de la cité, et ceux qui ne respectaient pas ses règles. Je me hasardais à la question suivante : « Mais pourquoi ne pas les bannir ? ». Notre guide me répondit que le manitou ne le souhaitait pas, parce que selon les propres termes de ce qui devait être leur souverain: « nous dépeuplerions notre cité ». Aussi faut-il préciser que les Assacènes enlevaient aux mères de la zone D leurs nouveaux-nés, pour les placer dans des élevages. Aristote fit ce commentaire : « Je ne vois ici que vice et misère sordide ».

Alors que nous progressions au travers d’une extraordinaire étendues de cultures diverses, maïs, blé, orge, disposées en multiples paliers, d’élevages grouillants de cochons et de vaches, et où l’on pouvait distinguer quelques paysans squelettiques, arrassés d'un travail d'esclave et souffrant de famine, l’Assacène dit qu’il s’agissait là de la zone C, celle où vivait la caste des cultivateurs. Je me hasardais à la question suivante : « Mais pourquoi sont-ils faméliques, vos cultivateurs ? ». Notre guide me répondit que la caste supérieure vivait dans l’opulence, et que la production était insuffisante pour assurer la subsistance de la classe laborieuse. Mais aussi faut-il préciser que le manitou refusait aux agriculteurs le droit de s’installer extra muros, où ils auraient pu bénéficier de plus grands espaces pour un meilleur rendement, parce que, toujours selon ses termes, « les cultivateurs doivent être très étroitement contrôlés pour éviter les actes déviants ». Aristote fit ce commentaire : « C’est absurde ».

Alors que nous dûmes cheminer au travers d’un quartier cossu abritant des bâtisses grandioses, dédiées aux héros militaires victorieux, et accueillant une intense activité qu’il fallait qualifier de futile, où les uns allaient et les autres venaient, sans but aucun, l’Assacène dit qu’il s’agissait là de la zone B, demeure de la caste des citoyens-soldats. Je remarquais qu’un grand nombre d’autochtones portaient de petits miroirs de cuivre pendus à leurs cous, et s’arrêtaient souvent de longues minutes pour entrer en contemplation devant leur propre reflet. Je me hasardais à la question suivante : « Mais que font tous ces gens qui semblent tirer tel plaisir à regarder leur image ? ». Notre guide me répondit que les soldats n’avaient point guerroyé depuis des années, et qu’à force de n’avoir autre chose à faire qu’admirer les choses de la nature, ils en viennent à s’admirer eux-mêmes, et à vivre dans une scandaleuse débauche de stupre et de luxe. Mais aussi faut-il préciser que le manitou interdisait aux soldats de s’entraîner en temps de paix, ou même de porter les armes, parce que, encore selon ses termes: « il ne faut pas risquer que l’armée puisse un jour se retourner contre nous ». Aristote fit ce commentaire : « C’est grotesque ».

Alors que nous traversions ce qui semblait être une sorte de cloître dédié aux affaires les plus importantes de la cité, où promenaient de ventripotents magistrats, arborant des panoplies complètes d'éclatantes pièces de joaillerie, et donnant leurs consignes à des compagnies de négociants, de banquiers, de porteurs, affluant de toutes parts, l’Assacène dit qu’il s’agissait là du cénacle, ou zone A, où se réunissaient les philosophes-rois qui constituaient le gouvernement de la cité. Je me hasardais à la question suivante : « Mais votre gouvernement n’est-il qu’une question d’écus, pour que tout ici soit en rapport avec le marché ? ». Notre guide me répondit que toutes les questions de politique avaient été abandonnées, et qu’on ne s’intéressait plus qu’à l’économie. Mais aussi faut-il préciser que le manitou avait affirmé que le but de la cité devait être d’amasser des richesses, pour, selon ses propres termes: « se prévenir des lendemains qui déchantent ». Et Aristote fit ce commentaire : « C’est affligeant ».

Et enfin nous parvînmes au sommet de la colline, faisant face au temple du manitou.


Le grand prophète Aristote a pu voir l'absurdité et les vicissitudes d'une cité. Non seulement les hommes étaient coupés les uns des autres selon leur origine, mais chaque frange de la population était également soumise à des loys défiant l'intelligence. En effet, mes amis, les hommes et les villes sont ce qu'elles sont. Il y aura toujours des miséreux, des paysans, des soldats ou encore des nobles. Mais nous vivons tous ensemble, pas forcément dans les mesmes quartiers, mais il n'existe nulle barrière pour séparer le peuple. La meilleure preuve est notre belle église, qui accueille chacun et chacune dans le mesme amour aristotélicien.

Car oui, nous sommes tous les enfants du Très Haut! Riche ou pauvre, pour accéder au paradis solaire, seul compte la vertu que l'on a montré au cours de son existence.

Souvenez-vous des habitants des quatre zones qu'a visitées Aristote! Rappelez-vous des règles absurdes qui avaient été édictées! Criminels et autres malandrins laissés sans inquiétude par la Justice temporelle! Mais la Justice divine, elle, n'oublie pas... Des paysans suant sang et eau pour un labeur qui ne nourrit mesme pas leurs enfants! Une armée, destinée à protéger le peuple, se complaisant dans l'oisiveté! Et des dirigeants ne pensant qu'à amasser encore plus de richesses, ne faisant rien pour leur communauté!

Souvenez-vous des erreurs commises en d'autres temps, en d'autres lieux, afin que nous ne les répétions pas et que notre cité soit la plus prospère qui soit. Et maintenant, levez-vous chers fidèles. Oui, oui, je sais, les bancs sont confortables, mais allons un petit effort. Élevons nos voix tout en haut des voustes de cette église, en récitant le credo aristotélicien.



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Galaelle
Marina commença a s'agité quand Gala se fut levée pour réciter le credo. Elle regarda la petite le visage emprunt d'une telle tendresse, qu'il était indéniable quelle aimait cette minuscule bonne femme.

Chut, chut ma belle c'est bientôt terminé. Lui murmure telle. Elle la tenait près de son coeur, se qui semblait apaiser la petite. Se balancent au rythme des paroles récités sous un ton de berceuse.
Baronsengir
Le diacre invita les fidèles à se rasseoir, ce qu'ils firent à leur grand soulagement. Il s'avança vers eux, pas trop quand mesme, il ne voulait pas dégringoler les marches de l'autel.

Sœurs et frères aristotéliciens, puissiez vous passer semaine la plus pieuse possible. Soyez transportés ces sept jours par l'amitié qui vous unit et résistez à l'appel de la Beste sans nom.

Avant de partir, venez donc déguster du bon pain d'épices sorti du four du presbytère, ainsi que du vin que vous savez déjà fort gousteux, partagés entre chaque membre de notre famille aristotélicienne.




Il retira la nappe qui recouvrait le pain d'épices qu'il avait préparé à l'aide d'Heidi. Nul doute que tous l'apprécieraient.
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