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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Drumgray
Une semaine s'était écoulée, avec son cortège d'évènements plus ou moins heureux. Drumgray ne pensait pas pouvoir pousser cette porte aussi rapidement, mais son recueillement en ce lieu lui fut bénéfique. Bien sur, son sang réclamait encore, et il lui ariva même de craindre qu'il ne déborde, mais aujourd'hui, il voulait retrouver cette paix qu'il avait déjà ressenti ici.

Il reprit sa place, sous l'arcade la plus reculée et dans l'obscurité. Une dame priait déjà avec ferveur, devant l'autel. Elle resta là un instant, à invoquer Aristote, puis sortit en passant devant Drumgray sans s'apercevoir de sa présence. Une fois seul, Drumgray plia le genou et, une main sur le pommeau de son épée, inclina la tête et ferme les yeux.
Patrice14
En ce jour pat se devait d aller a l'église meme si la foi il ne l' avait jamais eu
mais peut etre pouvez t il encore se recueillir.

Il ouvrit la porte , se signa rapidement et s'en alla devant l autel afin de prendre un cierge puis il murmura :


a toi le tres HAUT j ose esperer que tu m ecoute en ton pouvoir fasse qu'
Albi retrouve sa splendeur , me pardonnera tu de mes pêchés


Puis s' en retournant hocha la tête de droite a gauche pour dire bonjour
puis il sourit .
Baronsengir
Il ne faisait point chaud, aussi le blond se hasta vers l'église, pataugeant dans de la neige à demi fondue. Il trouva les portes ouvertes pour une fois, et secoua ses chausses trempées avant de pénétrer dans l'édifice. Il salua les fidèles déjà présents d'un signe de la teste et marcha vers la petite pièce arrière, qu'il déverrouilla. Il caressa la corde qui pendait, s'en saisit et commença à joyeusement sonner les cloches afin d'attirer les albigeois vers l'office dominical.


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Ciboulette
Ciboulette arriva à l'église ...elle n'avait pas entendu les cloches, se peut-il que la messe n'aie pas lieu aujourd'hui se dit-elle?

Elle aperçut Patrice qu'elle salua puis aperçu aussi Drumgray dans l'ombre du pilier...elle le salua également.
Elle connaissait déjà Patrice, charpentier comme elle qui se démenait pour leur cause et de Drumgray, elle ne connaissait que sa prose qu'elle appréciait particulièrement...elle l'avait juste aperçu un jour au conseil municipal...
Puis elle alla s'assoir espérant que le diacre allait se montrer très vite ainsi que la Dame abbesse...

en attendant elle pria et remercia pour tout ce qu'elle avait... elle ne pensait pas souvent à remercier le Très Haut des bontés qu'il lui prodiguait...

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Castelreng
En ce dimanche, alors même que les cloches se mettent à chanter appelant les paroissiens au recueillement dominical, c'est seul et l'esprit emplit de questions, que Castelreng franchit la porte du saint lieu.

Depuis l'apparition éclaire de Zoélie dans le stand Rouge en place de Toulouse, il était comme perdu. L'abbesse avait eut pour lui de telles paroles qu'il en était à se demander ce qu'était un bon croyant. Etait-il un bon croyant ? Il le pensait jusqu'à ce jour, il doutait depuis....

Il avait laissé sa famille à la maison, sans pour autant expliquer le pourquoi à Bel, pensant que, selon les mots de Zoélie, ses enfants, nés hors mariage, dont un seul pourtant était baptisé, n'avaient pas à venir à l'église puisque qu'ils étaient enfants du péché. Les enfants du péché avaient-ils leurs place dans la maison de Dieu ? Castelreng avait compris que non....

Il ne comprenait plus.....

Peu de monde se trouvait là. Il alla s'installer comme à son habitude, regarda l'autel vide à cette heure, s'agenouilla et médita...

Dieu avait pourtant dit :
Citation:
“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.


Que fallait-il comprendre ??? Les cloches continuaient leurs chants, les villageois ne tarderaient plus à arriver, Castelreng priait....

Citation:
Ô Dieu !
Toi en Qui je crois,
Toi qui guides mes pas,
Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte.
Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés,
Que je ne sois plus seul face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction.
Que mes actes obéissent à mon coeur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite.
Que mon coeur te craigne.
Et que j'annonce Ton Saint Nom.
Dieu, daigne lever ta main, que raphaëlle descende et me vienne en aide.
Ainsi soit-il !

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Ciboulette
les cloches ont retentit en même temps que Ciboulette disait qu'elles ne sonnaient pas^^ ..est-ce un signe du destin ??

Elle aperçut Catselreng à qui elle fit un signe de tête ...quant au diacre elle s'amusait à penser qu'il était pendu à sa corde, les cloches le réveillant définitivement!

Par très charitable cette pensée...
mais... c'est donc avec un sourire aux lèvres qu'elle attendit de le voir enfin !
...un peu estourbi peut-être ???

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Baronsengir
Ah cela réveillait son diacre de sonner bien vigoureusement les cloches! Sourd comme un pot pendant au moins cinq minutes, il tituba vers la porte, se refit une beauté et s'avança vers l'autel. Il ouvrit les bras et s'adressa aux fidèles, d'une voix un peu trop forte.

Mes amis, bienvenue dans la maison du Très Haut! J'ose espérer que chaun de vous a passé bonne et vertueuse semaine, et que vous vous estes essuyés les pieds avant d'entrer dans l'Eglise!

Surtout que c'est qui qui devrait tout nettoyer?

Vous avez pu le constater, la foire comtale a repris, avec ses crieurs, ses amuseurs et autres... Je vous recommande d'aller au spectacle, il s'agit de l'avenir du comté après tout, mais n'oubliez pas mes amis. Vous estes aristotéliciens, et parmi l'agitation et les heurts auxquels vous pourrez assister, faites porter votre voix. Rappelez à tous la tempérance, la cordialité, l'amitié qui devrait estre en tous.

Il ne faut les laisser se battre tels des chiffonniers, car n'oublions pas qu'ils seront ensemble au conseil, à régir notre contrée. Il s'est souvent révélé que les rixes continuaient mesme une fois l'élection passée. Aussi mes amis, rappelons leur ce pourquoi ils veulent estre élus, rappelons leur qu'ils devront bien s'entendre et que le plus tost serait le mieux.

Maintenant, sœurs et frères, confessons-nous au Très Haut, libérons notre cœur afin d'estre prest à la semaine qui nous attend. Prions ensemble.



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Castelreng
C'est la haute voix du Diacre qui ramena Castelreng à la réalité. La messe commençait et comme il se devait, Baron fit espoir que tous avaient passé une semaine vertueuse. A celà il aurait bien été incapable de répondre vu les derniers évènements. Les Comtales avaient commencé, il faisait parti de ces fameux crieurs dont le Diacre parlait, mais tout comme ce dernier, ne souhaitait que cette campagne se passe dans le calme et surtout que le conseil élu travaillerait en harmonie.

Il joignit donc sa voix à la prière.



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Ciboulette
Je confesse à Dieu tout puissant....

Ciboulette reprit après le Diacre afin de confesser ses fautes.
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Baronsengir
BaronSengir se plaça devant la table, et sortit un parchemin de son bel habit de cérémonie.

Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas vous lire un extrait du Livre des Vertus. Mais cela ne vous dispense pas d'écouter!

Non mais! Il savait que les bancs étaient fort confortables, mais enfin, ce n'était point heure de s'assoupir. Peut-estre faudrait-il songer à raboter un peu par ci par là, afin de rendre l'assise gesnante et ainsi forcer plus encore l'attention?



La famille Aristotélicienne

Prologue :

« La famille Aristotélicienne » est un manuel qui vous servira pour éduquer vos enfants dans la religion Aristotélicienne ainsi que de montrer la place à chacun dans la famille.

Introduction :

Un homme et une femme unis en mariage forment avec leurs enfants une famille. Cette disposition précède toute reconnaissance par l’autorité publique ; elle s’impose à elle. On la considérera comme la référence normale, en fonction de laquelle doivent être appréciées les diverses formes de parenté. En créant l’homme et la femme, Dieu a institué la famille humaine et l’a dotée de sa constitution fondamentale. Ses membres sont des personnes égales en dignité. Pour le bien commun de ses membres et de la société, la famille implique une diversité de responsabilités, de droits et de devoirs.

Le respect et devoir des enfants :

Le respect pour les parents est fait de reconnaissance à l’égard de ceux qui, par le don de la vie, leur amour et leur travail, ont mis leurs enfants au monde et leur ont permis de grandir en taille, en sagesse et en grâce. " De tout ton cœur, glorifie ton père et n’oublie pas les douleurs de ta mère. Souviens-toi qu’ils t’ont donné le jour. "

Aussi longtemps que l’enfant vit au domicile de ses parents, l’enfant doit obéir à toute demande des parents motivée par son bien ou par celui de la famille. " Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable à Dieu ". Les enfants ont encore à obéir aux prescriptions raisonnables de leurs éducateurs et de tous ceux auxquels les parents les ont confiés. Mais si l’enfant est persuadé en conscience qu’il est moralement mauvais d’obéir à tel ordre, qu’il ne le suive pas.

En grandissant, les enfants continueront à respecter leurs parents. Ils préviendront leurs désirs, solliciteront volontiers leurs conseils et accepteront leurs admonestations justifiées. L’obéissance envers les parents cesse avec l’émancipation des enfants, mais non point le respect qui reste dû à jamais.

Le devoir des parents :

La fécondité de l’amour conjugal ne se réduit pas à la seule procréation des enfants, mais doit s’étendre à leur éducation morale et à leur formation spirituelle. Les parents doivent regarder leurs enfants comme des enfants de Dieu et les respecter comme des personnes humaines. Ils éduquent leurs enfants à accomplir leur devoir envers Dieu, en se montrant eux-mêmes obéissants à la volonté du Père des Cieux.

Les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Ils témoignent de cette responsabilité d’abord par la création d’un foyer, où la tendresse, le pardon, le respect, la fidélité et le service désintéressé sont de règle. Le foyer est un lieu approprié à l’éducation des vertus. Celle-ci requiert l’apprentissage d’un sain jugement, de la maîtrise de soi, conditions de toute liberté véritable. Les parents enseigneront aux enfants à subordonner les dimensions physiques et instinctives aux dimensions intérieures et spirituelles. Le foyer constitue un milieu naturel pour l’initiation de l’être humain à la solidarité et aux responsabilités communautaires.

L’éducation à la foi par les parents doit commencer dès la plus tendre enfance. Elle se donne déjà quand les membres de la famille s’aident à grandir dans la foi par le témoignage d’une vie aristotélicienne en accord avec le Livre des Vertus. L’enseignement religieux familial précède, accompagne et enrichit les autres formes d’enseignement de la foi. Les parents ont la mission d’apprendre à leurs enfants à prier et à découvrir leur vocation d’enfants de Dieu.

En devenant adultes, les enfants ont le devoir et le droit de choisir leur profession et leur état de vie. Ils assumeront ces nouvelles responsabilités dans la relation confiante à leurs parents dont ils demanderont et recevront volontiers les avis et les conseils. Les parents veilleront à ne contraindre leurs enfants ni dans le choix d’une profession, ni dans celui d’un conjoint. Ce devoir de réserve ne leur interdit pas, bien au contraire, de les aider par des avis judicieux, particulièrement lorsque ceux-ci envisagent de fonder un foyer.

Certains ne se marient pas en vue de prendre soin de leurs parents, ou de leurs frères et sœurs, de s’adonner plus exclusivement à une profession ou pour d’autres motifs honorables. Ils peuvent contribuer grandement au bien de la famille humaine.

Épilogue :

Les enfants doivent à leurs parents respect, gratitude, juste obéissance et aide. Le respect filial favorise l’harmonie de toute la vie familiale. Les parents doivent respecter et favoriser la vocation de leurs enfants. Ils se rappelleront et enseigneront que le premier appel de l’aristotélicien, c’est de suivre l’exemple de Christos. C’est alors pourquoi les parents et enfants ont un devoir afin de vivre en harmonie dans l’amour de Dieu et l’amitié Aristotélicienne.

Théologien et Auteur : Père Pobelcourt

Fait en l'Abbaye cistercienne de NoirLac le 22 août 1454 par Père Pobelcourt, alors Grand Prieur.


Que dire de plus mes chers amis? Que les enfants soient élevés dans la foy, mais aussi le respect. Respect des traditions, respect des parents et de la communauté. Car n'oublions pas que notre société fut bastie par nos aisnés, et que ce sont nos enfants qui en reprendront la charge après nous. Si l'on ne les élève pas comme il se devrait, où donc ira notre Royaume, je vous le demande?

Soyez vous mesme de bons aristotéliciens, de bons croyants, de bons composants de notre communauté. Et montrez l'exemple à vos enfants, afin qu'ils perpétuent vos actes et suivent vos traces.

Chers fidèles, voici à présent venu le temps de réciter le credo aristotélicien. Entonnons le d'une voix forte, faisons résonner nos paroles au sein des murs de cette église, que les mots dits nous unissent dans l'amitié et la piété.



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Drumgray
Drumgray avait écouté avec attention le diacre. "de tout ton coeur, glorifie ton père", avait-il entendu. Aussitôt, une immense tristesse se fit en lui. Son genou vacilla un peu, et il dut s'appuyer contre le pilier de l'arcade. Fort heureusement, tout le monde était à la prière.

Glorifie ton père. Comme Drumgray savait le sens de ces mots ! Si Hatton de Châlus avait pu voir comme son fils avait fait face, il n'aurait pu qu'être fier de lui. Seulement la vie prend des libertés que l'homme ne comprend pas souvent, et Drumgray avait perdu son père avant même qu'il puisse faire la preuve qu'il était bien le dépositaire du sang confié... Quant au saint jugement et maitrise de soi, il savait que son père avait fait correctement son éducation, et il s'efforçait en tout moment d'en être digne.

Drumgray se redressa et plaça une main sur son coeur, puis ferma les yeux et inclina la tête. Sa concentration était extrême.
Castelreng
Que devait-il comprendre à tout ça ? Il ne se retrouvait pas dans les paroles de Baron. Certes il élevait ses enfants dans la foi Aristotélicienne même si des trois un seul avait reçu le Baptême. Mais il n'en restait pas moins qu'ils étaient tous les trois nés hors mariage et étaient donc vu comme enfants du péché et comme le lui avait si bien dit Zoélie, il avait osé demandé leurs Baptêmes. Oser .... Cela voulait-il dire qu'il n'aurait pas dut ? Que ses enfants ne serait jamais de bon Aristotéliciens car ils n'étaient pas nés comme il se devait........

Il pensait trouver les réponses à ses questions mais il n'en fut rien hélas. Cette journée passée sur la Grande place Toulousaine où il devrait se rendre sitôt la messe finie l'avait mis dans un doute énorme. Mais ce qui lui faisait le plus mal était bien le statut de ses enfants au regard de l'église. Car si il avait retenu une chose dans les paroles de son abbesse, c'était bien qu'ils étaient des enfants du péché à qui on accordait comme une faveur, le baptême.....

Il laissa échapper un long soupir emplit de lassitude et de tristesse, puis entonna avec les autres le credo.



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Zoelie
Zoélie, pour la première fois depuis belle lurette, n'avait pas entendu sonner les cloches de l'église. Elle avait passé la nuit entière à l'étude du livre "Éthique à Nicomaque : I - Le bien et le bonheur - Aristote - Grec"
et il lui paraissait qu'elle n'avait rien appris du tout.
Elle se se réveilla soudainement, en un sursaut de frayeur, se sentant coupable, sans savoir de quoi.
Puis, devant la fenêtre, elle comprit que le soleil était levé depuis bien longtemps et qu'elle avait manqué la messe.
Elle se tenait debout, seule, en chemise, frissonnante de froid. La pièce sentait l'âcre odeur de la lampe à huile qui avait brûlé toute la nuit et le feu était éteint dans la cheminée.
Ses serviteurs étaient partis pour quelques jours dans leurs familles loin de là. Elle restait là, démunie, désorientée, à réfléchir sur le sens de la vie, se demandant même si elle devait aller à l'église.
Elle fit le nécessaire pour rallumer le feu, se faire chauffer un bol de soupe, s'habiller. Les gestes de la vie quotidienne la rassuraient en lui donnant la sensation d'exister, d'être au monde, comme tous les autres.

Elle eût une pensée fulgurante pour Oane et le choix du Très Haut pour les créatures humaines. Elle sentit fondre son coeur en pensant à Lui et a Sa Divine Perfection. Celà fut suffisant pour la faire se secouer.
Elle descendit à toute hâte, se saisit de sa cape en passant et courut jusqu'à l'église.

En arrivant, elle ne salua personne. Elle se devait à Lui, à personne d'autre. Elle franchit tranquillement les quelques pas qui la séparaient de l'autel et toujours sans un regard pour quiconque, elle s'agenouilla directement sur la pierre et joignant les mains, leva la tête vers les voutes et commença une fervente prière.


Citation:
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie."

Baronsengir
L'abbesse était soudainement rentrée dans l'Eglise et s'avançait vers l'autel, comme dans un état second. Heureusement qu'elle avait eu la présence d'esprit de se vestir ; la nonce était jeune et belle, et aurait pu malgré elle faire naistre quelques pensées fort peu vertueuses parmi l'assemblée masculine. Ils auraient eu à se confesser deux fois le mesme jour! Sans voir ce qui l'entourait, elle s'agenouilla et marmonna une prière, trop bas pour que l'on comprenne, mais assez haut pour qu'on l'entende.

Le diacre la laissa faire, n'osant l'interrompre. Quant elle eut fini et qu'elle se soit mise en contemplation des voustes, il toussota et s'adressa à la communauté qu'il avait devant lui.


Mes chers amis, une nouvelle année a débuté, aussi de ma part et de celle de l'abbesse, je vous souhaite une bonne année 1457. Qu'elle soit la plus agréable et fructueuse possible.

Par ailleurs je vous annonce le voyage prochain mais non immédiat de notre bonne abbesse et de votre serviteur. Afin de compléter ses connaissances théologiques, elle se dirigera vers plusieurs universités et se plongera dans l'étude de nombreux livres. En tant que fidèle diacre, je ne pouvais la laisser livrée à elle-mesme sur les chemins, et je l'accompagnerai donc. Le moment venu, priez pour notre sécurité!

En attendant, je vous enjoins à venir à l'autel et de partager le pain et le vin qui n'attendent que vous, afin de symboliser l'amitié aristotélicienne.




Il patienta sagement que les fidèles viennent à lui, gardant un œil sur la baronne en prière.
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Clavan
Clavan avait entendu les cloches sonnaient .

Clavan voulait se faire baptiser aussi elle se précipita à l'eglise.

Clavan arriva dans l'église et vit que l'office avait déjà commencé.

Clavan s'installa dans l'église et écouta les paroles de Zoélie et de Baronsengir .
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