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[RP] CHAPELLE : Baptême de Charles-Henri

Archibald_ravier
Il avait légèrement ployé le genou lui aussi, élève docile.
Il ne voulait pas être en froid avec Dieu, il avait bien assez d'emmerdes dans la vie terrestre pour ne pas en plus aller se la compliquer dans l'au delà.

Puis il s'était agenouillé, tout près d'elle. Trop près d'elle. Tant pis. Il priait, lui aussi. Il murmurait alors qu'elle criait presque, mais sa ferveur n'était pourtant pas moindre. Il en avait des choses à confesser. Rapport à ses emmerdes terrestres, tout ça tout ça.
Il priait tous les jours, alors une fois de plus une fois de moins, ça ne lui changeait pas vraiment la vie, il le savait depuis un moment.
Il avait cessé de se confesser quotidiennement. Pas besoin de se rajouter des contraintes. Il priait, c'était déjà bien. Surtout pour quelqu'un de pas encore baptisé.

Coulant un regard vers la nef, il posa ses yeux sur Dana. Il ne l'avait encore jamais vue vêtue aussi somptueusement, sauf peut être le jour où elle avait montré une robe à réajuster à Mayeul. Et où il l'avait lourdement complimenté sur son cul. Foutredieu, on ne l'y reprendrait pas. Enfin si. Mais pas devant celui qui était maintenant son mari. Ou alors justement quand il était là ? Pour éviter les ennuis ? Oh, et merde, le mieux était encore de prier pour que Dana ne lui redemande jamais son avis.

Oh, bordel ! On enchainait avec le credo, là, comme ça ? à froid ?
Ses mains jointes se mirent à trembler légèrement alors qu'il récitait, en chœur avec les autres, sans oser jeter un regard à sa voisine :

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre
Et du cul d'Isaure
Des Enfers et du Paradis
Et de cette extase qu'elle a atteint sous mes doigts

Et en Aristote son Prophète
Et en ce regard mi glacial-mi ardent qu'elle me jette parfois
Fils de Nicamaque et Phaetis
Qui me donne envie de la plaquer à un mur
envoyé pour enseigner la sagesse
ou pour me rendre complètement dingue, bordel
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés
dingue ouais, quand mes doigts sont égarés tout en bas de son dos

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et Giosep
Et en ces bruits délicieux qu'elle faisait
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
Je vouerais la mienne à l'envoyer au septième ciel
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Dieu, que c'était exquis quand elle me griffait un peu
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Et elle me crucifiait de plaisir
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote à la droite du Très Haut
Elle était si belle à la seule lueur de la Lune et du feu mourant, je crois bien que je ne l'oublierais jamais...

Je crois en l'Action Divine
Ça, pour agir...
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible
Remettre mes mains sur ses hanches nues, juste une fois,
En la communion des Saints
J'ai jamais aussi bien communié qu'avec ses seins
En la rémission des péchés
J'ai pas du tout l'impression de pécher, désolé Dieu,
En la Vie Éternelle
Mais j'remettrais bien ça pour toute l'éternité, ouais.

AMEN
Amène moi Isaure toute nue, Dieu, fais pas ton méchant.

Bon sang, il avait chaud !
Garder les yeux clos, voilà, et chasser les images, surtout. Et ne pas la regarder maintenant. Surtout, ne pas la regarder.
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Image d'origine
Alienor.catherine
Charles-Henry lui confia qu'il se sentait prêt à plonger mais elle n'eut pas le temps de lui répondre car une femme arriva, qu'il nomma marraine. Aliénor lui sourit, de même qu'à l'homme et la femme qui suivirent mais les présentations n'eurent guère le temps de se faire car la cérémonie débutait. Avec la petite assemblée, ce fut tout d'abord la confession des péchés qu'elle récita.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Aliénor était très pieuse depuis son jeune âge, son âme marquée à jamais par le fait que sa mère avait été Défenseur de la Foy de par son rôle d'Impératrice du Saint Empire. Sans surprise, elle avait fait ses études religieuses dans deux prestigieux établissements en Italie ; l'Abbaye de Fornovo et le Monastère San Domenico dont sa licence de pastorale avancée et une en diplomatie romaine, ce qui lui permettait de travailler pour l'Église en tant que Légat Apostolique.

Elle s'agenouilla donc en joignant ses mains pour prier avec ferveur, récita le Credo, se forçant à le dire en français puisqu'elle avait prit pour habitude de le dire en italien.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
_________________
Charles_henri_
Il n'était pas à proprement parler le plus fidèle des croyants, ni même le plus fervent dans la prière, mais il croyait et priait tout de même. Point à une heure définie de la journée, ni même avec une infaillible régularité, mais il priait tout de même, lorsque le vice prenait pas sur la vertu. La dernière fois que cela s'était produit, il avait gagné une coquette somme grâce à sa fameuse paire de dés truqués. Le lendemain, il avait apprit que le marchand dépouillé si efficacement avait vendu la plupart de ses meubles, dont son lit, pour couvrir le déficit. En imaginant le pauvre marchand dormir à même le sol, Charles Henri s'était senti tout honteux, il avait alors passé la soirée à prier, pour le marchand et pour lui même, et le lendemain, l'entièreté de la somme volée avait été restituée.

La vie n'était pas facile pour un joueur qui tendait vers la vertu, Charles Henri était sans cesse en proie à des conflits internes d'ordre religieux. Le jeu était un moyen de se faire un sacré paquet de fric, mais il faisait hélas le malheur des autres, et bien souvent ses états d'âmes prenaient le dessus sur son désir de s'enrichir.

En même temps que les invités à son baptême, il récita consciencieusement, après avoir ployé le genoux.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
_________________
Jade.de.valdesti
Après le Credo, Jade se recueillit un moment puis appela la Marraine...

Ecoutons Dana, la marraine de Charles-Henri, nous lire un passage du livre des vertus :

La marraine s'avança derrière le chapitrain et lut à haute voix le texte que Jade avait préparé…

Citation:
Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jésus, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Vita de Christos XIII


Jade reprit alors la parole :

Mes chers amis vous avez dans ce texte l'explication de ce qu'est le baptême. Il permet d'effacer les pêchés et d'entrer dans la grande famille aristotélicienne en affirmant sa foy aux yeux du monde entier. C'est un engagement aux yeux de tous, d'une vie vertueuse en total accord avec l'enseignement d'Aristote et de Christos dans l'amour du Très-Haut. Cette vie nous permettra d'accéder à une vie meilleure après la mort.

Charles-Henri et Dana, venez avec moi jusqu'au baptistère…

Charles-Henri, il est temps pour moi de vous demander si vous souhaitez toujours rentrer par le baptême au sein de notre grande famille qui est celle des fidèles de la sainte Eglise aristotélicienne ?

Puis se tournant vers Dana :

Quant à vous, souhaitez vous toujours accompagner Charles-Henri, de le guider sur le chemin de la vertu en tant que Marraine ?

Jade leur sourit et attendit leurs réponses...
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Charles_henri_
Charles Henri connaissait ce texte, du temps désormais lointain où il fréquentait encore ses parents en leur domaine. Aujourd'hui, il l'écoutait de la bouche de Dana avec un intérêt particulier, bien qu'il en connaisse presque chaque mot, on ne les comprenait pas aussi bien lorsque l'on avait huit ans.

Soeur Jade prit à nouveau le relais, cette fois, on approchait de la fin, celle qui scellerait son entrée dans la famille aristotélicienne.

La question qui suivit le fit se sentir à un mariage, alors qu'il allait, d'une certaine manière, lier sa vie à celle de Dana.

Le regard gris du Cetzes se posa sur la bretonne, et lui offrant son plus beau sourire, il répondit.

Je le veux.
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Don.
Propulsée derrière un pupitre, Dôn n'a d'autre choix qu'exécuter la tâche qu'on lui réclame. Elle aurait pu se mettre à danser, à jouer du bâton - non vraiment ? Stop - ou bien ricaner bêtement durant une heure ou deux. Mais non, obéissante la future marraine ne peut que plier et réciter. Elle récite de sa voix habituelle. Faible mais suffisamment nasillarde pour s'imposer.
C'est avec le sentiment d'être l'unique persécutée du jour, qu'elle pense rejoindre sa place quand on l'interpelle à nouveau. Quoi ? Mais il faut encore parler ? A ce rythme là, c'est toute l'eau bénite à disposition qu'elle va devoir boire pour s'hydrater.

Peu contrariante, c'est d'ailleurs le bon jour pour lui demander quelque chose, Dôn s'approche de Charles Henri.
C'était étrange de se retrouver là, face à un homme qui n'est pas le votre, et qui vous clame une phrase totalement perturbante si on la sort de son contexte. Il le veut ? Il veut quoi ? Ha oui entrer dans la sainte famille de Dieu. Les fidèles. Ainsi il l'était ? Dana l'était aussi, malgré les mauvaises rumeurs remontant souvent à ses oreilles concernant une autre fidélité : Celle de son mari. Mais elle, l'était. Et Charles aussi. La vie était donc belle et c'est dans un sourire niais qu'elle répond à la question lui étant adressée.

Oui, je le veux.

L'instant était solennel. Trop solennel. Mais par respect pour son nouveau fillot, il fallait que cela reste ainsi.
La Bretonne sourit alors, offrant à Charles une superbe vue sur ses dents du bonheur, en espérant que ces dernières lui portent chance. Chacun son grigri non ? Celui de Dana se situait ici, planté dans ses gencives.
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Jade.de.valdesti
Approchez vous, Charles-Henri

Répétez après moi :


Moi, Charles-Henri, en mon âme et conscience, accepte ce qui vient d'être dit pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection auprès de Dieu et demande que mon nom soit inscrit comme baptisée et serviteur de Dieu tout-puissant

Jade prit un peu d'eau dans le baptistère et la versa sur le front de Charles-Henri

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité

Que toutes ces gouttes d'eau soient absorbées et enfermées au fond de votre cœur comme un trésor précieux

Jade fit signe à la marraine d'allumer le cierge et de venir le donner à son filleul
.
Que le cierge donné avec tant de tendresse par votre Marraine, continue de brûler au fond de vous une fois consumé



Charles-Henri, je compte sur vous pour porter la bonne parole de l'église aristotélicienne tout au long de votre vie. Si jamais vous manquez à votre serment de ce jour, vous irez brûler dans les flammes de l'enfer pour l'éternité.

Sortant la médaille des baptisés de l'église aristotélicienne, Jade dit :

En ce jour, je vous remets la médaille de l'aristotélicien que vous pourrez porter fièrement.



Félicitations, Charles-Henri, vous faites maintenant partie de la grande famille aristotélicienne…

Se tournant vers l'assemblée :

Vous tous, ici présents, vous pouvez venir féliciter le nouveau baptisé...

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Jade.de.valdesti
Jade laisse la famille féliciter Charles-Henri puis lui remit son certificat de baptême...



...ensuite elle fit signe au bedeau pour lui signifier de sonner les cloches, le baptême étant terminé...

Charles_henri_
Le Cetzes en avait des frissons, lui qui avait passé sa vie à esquiver la famille et à courir les routes se retrouvait à présent au cœur de l'attention.

Docilement, il répéta après la chapelaine, contenant à grand peine une joie hautement perceptible à travers son sourire.

Moi, Charles-Henri, en mon âme et conscience, accepte ce qui vient d'être dit pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection auprès de Dieu et demande que mon nom soit inscrit comme baptisée et serviteur de Dieu tout-puissant

Un peu d'eau bénite fut versée sur son front, et Soeur Jade prononça les mots qui scellèrent son accord avec le Très Haut.

Dana lui apporta ensuite le cierge, élargissant au passage son sourire alors qu'il se remémorait bêtement la conversation sur le bâton.

Ça y est, il était baptisé, et richement décoré par une médaille.

Le jeune homme se tourna vers ses invités avec un sourire réjouit.
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Alienor.catherine
Voilà que Charles-Henri entrait dans la grande famille aristotélicienne, au grand bonheur de la blonde noble. En fait, elle était si contente qu'elle lui réservait une immense surprise.

Toutes mes félicitations mon cousin ! Je suis ravie et... votre entrée dans la foy marquera j'en suis convaincue une autre entrée... celle de la noblesse. Que diriez-vous de me raccompagner jusqu'à mes terres en Empire et que je vous confie un fief ?

Aussi heureuse qu'une enfant le matin de son anniversaire, Aliénor regardait son parent afin de scruter sa réaction sur son visage, espérant que cette proposition lui ferait plaisir.
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Charles_henri_
Sa cousine fut la première à le féliciter chaudement. Elle fut également la première à l'accueillir au domaine et l'avait soutenu dans ses démarches pour reprendre ses droits au sein de la hérauderie. Des cousines commença, ça ne courait pas les rues.

La suite le laissa pantois.

Vous m'honoreriez bien aimée cousine!

C'est bien là tout ce qu'il avait trouvé à répondre. Il n'avait pas réussi récupérer le domaine de ses parents, le Vicomté de Sept Forges, et ce malgré l'appui d'Alienor, et celle ci lui offrait une partie de ses Terres. Son retour parmi les Cetzes était placé sous les meilleurs auspices.

Oui, cent fois oui je vous accompagnerais jusqu'à vos terres, et j'accepterais avec joie la charge et l'honneur que vous me faites!
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