Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Initiation d'un jeune blond au plaisir de la chair "feminine" Protagonistes Montparnasse Elle Wilson

[RP] Expérience nouvelle

Montparnasse.
      “- Le sexe sans amour est une expérience vide.
      - Oui, mais parmi les expériences vides, c'est une des meilleures !”

      De Woody Allen


Insipide et ennuyeux.
Voilà comment il qualifiait les rencontres qu’il avait faits jusque-là en taverne.
Pas la peine de s’y attarder plus que ça…
Oh il y avait bien la petite brune du premier soir, mais celle-ci avait pris les jambes à son coup en déchiffrant la leur sombre dans son regard. Elle avait compris lorsqu'il l'avait plaqué contre le mur qu'un "non" ne suffirait pas à l'arrêter et elle s'était dégagé de son étreinte, le laissant avec sa frustration et son regard sombre...

Montparnasse était un jeune homme courtois, coquet, agréable mais avait une noirceur en lui et une couteau qui le démangeait.
C'était un homme froid et impulsif. Le genre dont il fallait mieux être amis...

Et puis il y avait eu le petit blond. Un jeune homme, très jeune, persécuté par con, très con. D’office Montparnasse lui avait accordé sa sympathie au détriment du con. Il entre dans le jeu.
Le jeune homme lui plait. Il a quelque chose de différent. Il ne bavasse pas inutilement. La conversation dévie petit à petit.
Quelques vérités sont échangé.
Une décision est prise, et pas des moindre.

Montparnasse doit emmener le jeune blondinet dans un bordel.

Il doit lui présentait des filles. Des belles. Pas de celles qui ont la gale, des morpions et les chicos en moins, non, ce soir il lui faut des proprettes. Des agréables à regarder, et à toucher.
Il est dommage d’apprendre en Lada quand on a les moyens de s’offrir une Mercedes vous ne croyez pas ?

Sa tenue est ajusté, son sourire charmeur vissé ces lèvres. Montparnasses est un habitué des tripots. Les catins l’apprécient, elle s’amuse de son air un peu féminin, de ces bonnes manières et sa mise toujours impeccable. Il se sent la bas chez lui et arrive parfois à grappiller les faveurs de l’une d’elle sans à avoir ouvrir sa bourse. Il lui arrive parfois aussi d'offrire ces services contre quelques pièces sonnante et trébuchante.
Son honneur est à vendre. Autant que sa fierté.
A votre bon coeur Messieurs Dames...

Il a déjà fréquentait l’établissement où il va conduire le petit blond, il y a déjà passé sa soirée hier.
Il sait ce que valent les filles.
Quant à l’alcool, il est goutu et enivrant, exactement ce dont ils ont besoin.

Comme promis il vient frapper la porte du petit blond. « L’auberge de la mairie » aucune originalité dans le nom vraiment…

De nombreuse phrases d’accroche lui vienne en tête toute aussi absurde les unes que les autres mais Montparnasse n’est pas vraiment homme a causé inutilement, il se contente de sourire en coin amusé.
La suite de la soirée risque d’être fort intéressante…

_________________
Wilson.


Mots utilisés pour le challenge rp : Tartufe, pouvoir, puterelle, lépreux, déstabiliser


La porte de ma chambre se referme derrière moi et je lâche un soupir. Les jours sont longs depuis qu'il est parti, je n'ai aucune idée de quand il reviendra et j'n'en peux plus de cette ville. Tous les soirs, j'ai le droit aux railleries de ce mec très con, trop con même, qui parle sans savoir ni connaître. La moitié des clients d'la taverne me regardent d'un air moqueur à cause de l'autre tartufe. Et ma maigre défense les amuse bien plus qu'autre chose. Excepté l'un d'entre eux. Le brun, un poil plus vieux que moi, aussi froid que mystérieux. Rien que son nom l'entoure d'énigmes. J'ai essayé tant bien que mal de gratter quelques infos sur lui. Catin et voleur, il marche du côté sombre de la vie depuis son plus jeune âge. Puis j'apprends que finalement lui aussi n'a qu'une envie, se tirer de cette ville horrible.

Comment ça s'est boutiqué, aucune idée, mais on a pris la décision de partir tous les deux, dés demain soir. Et après une plus longue conversation troublée de secrets échangés, une autre a été prise. Monty le brun, allait me faire découvrir les joies du bordel, des catins, du pouvoir et du plaisir enivrant. Ce soir, pour notre avant-dernière nuit à Angoulême il m'y amènera.

Moi Wilson, qui n'cesse de répéter à mon frère d'arrêter de dépenser son argent inutilement dans l'alcool, je vais aller dépenser le mien pour m'offrir le corps d'une puterelle de luxe. De luxe oui, parce que j'ai prévu que ce soit Montparnasse qui me la choisisse, histoire de ne pas me retrouver dans les moignons d'une lépreuse ou une barbue pleine de morpions. Déjà que l'idée de me retrouver à poil dans le lit d'une femme me déstabilise et m'angoisse alors si en plus, elle ressemble à un monstre, la nuit n'vas pas être si belle.

En pleine réflexion, je me dis que j'aurai pu prendre l'option la plus facile. Donner 50 écus au brun et passer cette nuit avec lui en échange. Mais en y en réfléchissant, je me doisde sauter le pas avec une femme, il le faut. En le faisant, je peux dire adieu au « sale puceau » devant tout le monde et aux mensonges pour cacher ma véritable personne. Alors ce soir, c'est le grand soir, je vais avoir ma toute première fois avec le sexe féminin, aussi étrange qu'effrayant.

Après un bon bain, j'passe mes vêtements ajustés sur ma taille et me regarde dans la glace. J'bombe le torse, redresse le menton puis avise mon reflet. Vrai que j'suis imberbe et bien moins musclé que les hommes mais de là à me confondre avec une femme... Je n'comprends vraiment pas les gens qui tous les jours m'font la remarque. J'secoue la tête et sort pour plus tard ses pensées qui m'rongent l'esprit. Oublie ça Willy... Ce soir on va s'amuser, passer du bon temps et personne ne fera de remarque sur une quelconque ressemblance féminine. J'inspire profondément pour me persuader que tout ira bien puis soupire. Me voilà enfin prêt, même si légèrement angoissé à l'idée de ce plongeon dans l'inconnu.

Au frappement de la porte, j'm'empresse pour aller ouvrir puis avise le maître en la matière face à moi. Je réponds à son sourire et passe instinctivement ma main dans mes cheveux preuve du malaise ambiant. Je suppose que la crainte se lit sur mon visage et qu'Montparnasse le remarque facilement mais je n'y prête pas attention. Je le regarde l'air un peu paumé et cherche quoi lui dire en réponse à son mutisme. Allez Wil, sourit détends toi, si tu dois te faire manger ce ne sera normalement pas par le brun.



Tu... veux entrer boire quelque chose ou bien ... On y va directement ?




_________________
Montparnasse.
La gêne du jeune homme n’échappa pas à Montparnasse qui s’en amusa.

- Nous boirons là bas, je ne vais toute de même pas te jeter entre les cuisses d’une femme sans te faire boire quelque verre avant. Suis moi, je sais exactement à qui te présenter.

Son éternel sourire s'agrandit tandis qu'il tournait les talons.
Comme à son habitude la tenue de Montparnasse était impeccable, bien qu’elle ne fût pas de première jeunesse, de loin elle faisait illusion. En revanche si on s’y attarder de plus près on pouvait remarquer que le prince des rues avait les poches trouées et les coudes élimer.
Se faire passer pour ce qu’il n’était pas, voilà le plus grand talent de Montparnasse.

Il entraina le blondinet à travers les rues sombre d’Angoulême. Cela ne faisait que quelques jours qu’il était en ville mais le deuxième talent de Montparnasse était de dénicher les bouges de chaque ville.
Un homme bourré de talent, je vous le dit, ce Montparnasse ! Et bientôt un homme bourré tout court.

L’entrée du bordel se trouvait à présent face à eux. De l’extérieur l’établissement ne payer pas de mine, une devanture sombre, pas d’enseigne visible, des fenêtres basse et étroite et une lourde porte fermé qui n’incite pas à entrer. Le premier quidam venu ne devinerait jamais que derrière cette lourde porte se trouve le paradis.
Montparnasse adresse un sourire en coin au blondinet et s’avance de sa démarche hautaine et légèrement efféminé pour venir frapper la porte quelques coups secs.
Un malabar à la mine patibulaire leur ouvrit et les jaugea longuement. Montparnasse soutient le regard de l’homme sans se défaire de son sourire légèrement moqueur jusqu’à ce que l’homme s’écarte et les laisse entrer.

L’ambiance à l’intérieur est feutré, les bougeoirs bien placé mettent en valeur les formes voluptueuse des catins. Montparnasse entraine Wil jusqu’à un petit salon où il s’installe sur un fauteuil confortable, ces yeux parcourant déjà les jeunes femmes à la recherche de celle qu’il allait se mettre sous la dent ce soir.

Se penchant en avant il en saisit une par la taille et lui glisse quelques écus dans la main avant de lui demander avec son plus charmant sourire.


- Pouvez-vous nous amener une bouteille de vin, ainsi que deux verres ma jolie, et pouvez-vous aller me chercher la jeune fille d’hier je vous prie ? J’aimerais qu’elle s’occupe de mon ami…

La jeune femme glisse un regard au blondinet et lui sourit timidement avant de s'éclipser pour exécuter les demandes de Montparnasse.
Une légère lueur lubrique traverse son regard tandis qu'il la regarde s'éloigner puis son attention se reporte sur le blond qui l’accompagne.
Montparnasse n’avait pas vraiment l’habitude d’avoir de la compagnie, surtout dans ce genre d’établissement. Habituellement quand il était accompagnait c’était lui que l’ont payé pour la nuit…


- Comment trouve tu l’endroit ?
_________________
Wilson.
Je me détends devant l'air serein et connaisseur de Montparnasse. Après tout, il est du milieu. Qui mieux que lui pour découvrir les vices des maisons de tolérance ? Sur ses conseils, je ferme la porte de ma chambre et le suis dans les dédales de la ville en direction du lupanar. Je profite de la lueur des torches pour observer le corps gracile de mon guide qui semble très bien savoir quelle direction prendre, le laissant aller de l'avant pour profiter de la vue. Je le détaille de haut en bas et de long en large. Sa démarche donne juste envie de le coller au mur pour lui bouffer les lèvres, mais j'me calme et détourne les yeux observant l'endroit devant lequel il s'arrête.

Le lieu est finalement bien caché, même très paumé. Et voyant la tronche du gardien des lieux, personne ne prendrait le temps ou n'aurait l'envie de s'y arrêter, mis à part les connaisseurs. Je suis de près le brun qui entre et se dirige vers un petit salon. J'm'assois et observe l'environnement inconnu autour de moi. Les gens vont-ils remarquer que je ne suis pas un habitué des lieux ? Les flammes des bougeoirs vacillent à chaque mouvement des femmes qui vont et viennent chercher leur client ou attiser leur regard salace. Il y en a pour tous les goûts, des brunes, des blondes, et même des rousses. Pourtant, Kag m'a assuré qu'elles n'sont pas baisables, se serait-il trompé ?

J'avise l'attitude de Monty et tente tant bien que mal de l'imiter. Je m'assois au fond de mon siège en calant mes bras sur les accoudoirs. Voilà. Comme ça, j'parais déjà moins coincé nan ? Du coin de l'œil, j'admire sa nonchalance alors qu'il enlace une des filles, plutôt mignonne. Ouais... J'vais peut-être pas m'risque à l'imiter sur ce côté-ci. On pourrait croire qu'il les connaît depuis plusieurs années ou que ce soit même ses collègues, mais non, du tout. Il a juste à priori passé quelques nuits ici, dont celle de la veille selon ses dires. Quel homme ce Monty !

Je souris timidement à la jeune femme puis me rends compte de mon attitude pour le moins peu détendue. J'me reprends rapidement en me redressant et roule mes épaules pour m'tenir bien droit. Je tourne le nez vers le brun face à moi qui paraît toujours ici comme chez lui, complètement à l'aise. Je réfléchis à sa question puis lui réponds honnêtement et simplement.


Étonnamment chaud. Un sourire en coin se forme sur mes lèvres à son attention. J'crois que je vais apprécier c'genre d'endroit à l'avenir.

À l'arrivée des verres de vin plein, je remercie la jeune femme et lève le mien vers Montparnasse. J'ignore encore si je vais réussir à supporter l'alcool sachant bien que c'est pas mon fort d'ordinaire. Mais cette nuit est celle des découvertes alors je décide de me lâcher, de me laisser aller et de ne pas penser à ce que pourrait dire Kag.

À notre nuit qui s'annonce belle !
_________________
.elle


    ~Périgord-Angoumois, début d'été 1465~



    La fin d'après-midi touchait à sa fin et sous peu les libidineux, curieux, vicieux et autres prétentieux viendraient grossir la clientèle de l'endroit après leur journée de labeur.
    "Elle" avait délaissé son lupanar habituel, besoin de changer d'air, d'un souffle nouveau, d'étendre sa clientèle aussi et quoi de mieux qu'un endroit inexploré pour ramener des ouailles égarées dans son giron, mais pas n'importe lequel.
    "Elle" n'était pas de ces gourgandines qu'on troussait à la sauvette contre un mur au détour d'une ruelle... Ou si tel était le désir du client celui-ci se monnayait chèrement, "Elle" aimait le confort d'une alcôve, d'un boudoir ou de tout endroit ayant un tant soi peu de subtilité et de classe.
    Comme l'eut dit un poète quelques siècles plus tard, "Là tout n'est qu'ordre et beauté... Luxe, calme et volupté". (C.Baudelaire)
    "Elle" était ainsi.

    La soirée était entamée et plutôt calme quand une des filles vint la quérir.
      On demande après toi


    "Elle" n'était là que depuis peu, savoir qui avait été ferré pour qu'on la veuille précisément l'intrigua et de sa voix suave questionna sans détour.
      Qui ?
      Montparnasse


    Un rapide sourire vint orner ses lèvres lorsque le courtisan fût évoqué, la veille avait été "plaisante" en sa compagnie.
    Qui s'était offert les services de l'autre restait la question ouverte en définitive.
    Même si le payeur avait été le brun androgyne...
      Je viens


    Le temps fut pris pour ajuster corsage réhaussant une poitrine aux proportions modestes et soulignant les courbes de son corps de jeune femme, car non "Elle" n'était pas de celle ayant atteint l'âge de ne plus avoir le choix de ceux qui auraient ses faveurs pour quelques heures.
    Jupon court à longue traine ajusté sur ses hanches et bottines lacées en place, la longue chevelure soyeuse fut brossée une dernière fois en se mirant d'un air satisfait dans le miroir.
    "Elle" était prête, ne manquait plus que ce détail qui la caractérisait et que la dextre attrapa dans le vase avant de passer la porte de son boudoir.

    La salle commune rejointe, le pas chaloupé se faufila entre les tables pour rejoindre celle de celui qui avait réclamé sa présence et que la courtisane avait repéré de son regard de chat en arrivant dans la pièce.
    "Elle" s'approcha en jouant de sa rose sur le haut de son corsage, s'arrêtant à hauteur du ténébreux pour caresser du velouté des pétales la gorge offerte du beau brun.
      Vous m'avez fait demander Montparnasse.


    Les pupilles se posèrent sur le petit blond attablé, lui offrant un salut d'un signe de tête respectueux avant de détailler le nombre de verres sur la table, et de laisser un sourire enjôleur s'étirer sur l'ourlet de ses carmines.
      N'auriez-vous pas omis un verre très cher, à moins que je ne doive boire dans les vôtres pour découvrir vos désirs...



    ______________________________________

Montparnasse.
Les verres sont déposés et Montparnasse trinque avec le blond.
Mais rapidement son attention est attiré par « elle ». Elle s'approche de lui le caressant de sa rose et Montparnasse lui adresse un sourire chaleureux, le regard légèrement amusé en entendant son nom. Ainsi elle s’en souvient.
La jeune femme s’est bien occuper de lui la veille et il sait qu’elle est parfaite pour la première fois du jeune homme, à la fois douce et entreprenante, sans être vulgaire. Wil serait entre de bonne main avec elle.
Il invite la jeune femme à s’assoir sur ces genoux et, Gentleman, il lui tend le verre qu’il n’a pas encore touché.


- Toutes mes excuses ma belle, j’en perds mes bonnes manières. En effet il manque un verre sur cette table, le mien.

Il fait signe la première jeune femme, celle qui leur à apporté à boire afin qu’elle leur ramène un verre supplémentaire, celle-ci acquiesce comprenant le geste du brun.
En attendant que le verre arrive il indique Will de la main, et décide de faire les présentations.
Il a remarqué la gêne du blond, ainsi que sa position faussement décontractée.
Cela l’amuse, pour peu il le trouverait attendrissant.
Mais Montparnasse n’est pas vraiment le genre d’homme à s’attendrir.


- Je vous présente mon ami Will, j’aimerais que vous vous occupiez de lui ce soir, si cela ne vous dérange pas…

Son verre arriva et il se pencha pour le saisir en profitant pour glisser à l’oreille de la jeune femme :

- C’est sa première fois, je laisse l’avenir de ce jeune homme entre vos mains expertes.

Oui Montparnasse vouvoie les Catins. Il ne tutoie que rarement. Tutoyer c’est s’ouvrir, réduire la distance entre lui et les autres, et cela il ne le fait que rarement. Pourtant il a fini par céder à la demande de Will et s’est mis à le tutoyer, et indubitablement il s’est également confier un peu à lui, ce qui lui déplait fortement. Montparnasse ne parle pas ou peu. Il s’est surpris à avouer au petit blond qu’il offrait parfois son corps a des hommes contre quelque écu. Ce n’était pas vraiment une fierté chez lui, mais cela arrondissait fortement les fins de mois et lui permettait d’avoir une vie légèrement au-dessus de son rang social.
C’est d’ailleurs suite à cet aveu qu’il se trouvait là avec le blondinet en ce lieu. Je ne sais plus si je vous ai expliqué, mais si la belle ne satisfait pas le blond alors Montparnasse devra si coller personnellement, ainsi était l'accord entre les deux hommes.

Le verre est agripper et Montparnasse le lève avant de le porter à ses lèvres, sa deuxième mains posé sur la hanche de la jeune femme. Il lui a murmuré la dernière phrase afin de ne pas mettre mal à l’aise le jeune homme, mais il sait que la précision est importante dans ce genre d’établissement, le comportement des catins est différent entre un homme qui sait ce qu’il veut et un qui découvre.
Il laisse le soin à la jeune femme d’accepter ou non la demande du brun. Après tout même en les payant généreusement les jeunes femmes ont le dernier mot sur le choix de leur client.

_________________
.elle


    L'invitation à prendre siège de chair fut acceptée, en se saisissant du verre offert, un étirement de lippes charmeur animant son visage à l'attention du brun.
      Quelque peu très cher, mais je n'en prendrais pas ombrage.


    "Elle" aimait l'assurance de Montparnasse, tout comme sa désinvolture par certains aspects, mais le temps était aux présentations de l'ami qui l'accompagnait, le regard félin se posant sur le petit blond.
    La visite ici bas était donc pour le jeune homme, plus un enfant mais pas encore tout à fait un homme d'après ce qu'il était donné de voir.
    D'un léger signe de tête, "Elle" le salua d'un sourire enjôleur, laissant sa voix suave ponctuer l'échange.
      Will, plaisir de faire votre connaissance.


    Les yeux de chat s'attardèrent davantage sur son potentiel client du soir, le souffle chaud de son fauteuil masculin venant mourir dans le creux de son oreille pour un murmure digne de confesse, lui donnant un élément capital quand à sa décision.
    Verre de vin ancré au creux de sa paume s'éleva au niveau de l'ourlet de sa bouche, déversant le liquide carmin entre ses lèvres, l'instant d'une réflexion, regard plongé dans les topazes où l'anxiété se voyait comme le nez au milieu d'un visage.
      Il est à voir aussi si ma personne convient à votre ami.

    Une première fois...
    Bien longtemps que la jeune femme n'avait eu à accéder à ce genre de demande, l'appréhension sur le faciès de Will étant plus compréhensible.


    ______________________________________

Wilson.
Je me redresse tendu comme un pic, à l'arrivée de la jeune femme avec qui je vais partager cette nuit. Je lance un petit regard d'appel au secours à Montparnasse, qui, le nez presque collé au cou de la belle semble respirer son odeur. Le voir ainsi m'fait sentir encore moins à ma place toutefois je tente de cacher au plus profond cette anxiété croissante. Va t-elle vouloir quitter les bras du beau brun efféminé pour tomber dans les miens ? Vais-je réussir à valoir la nuit qu'elle a passé la veille avec lui ? Sans doute que non, Montparnasse est expert et professionnel en la matière.

Respire Wil … R'dresse toi et respire.

Je m'rassure comme je peux en me disant qu'au moins l'un de nous deux est expérimenté dans l'histoire, les hommes je connais, je sais faire. Mais les femmes... Ça reste le gros plongeon vers l'inconnu. Je détaille finalement de mes bleus celle qui trône sur les genoux de Monty. Une taille moyenne, des cheveux longs parfaitement peignés, et une poitrine peu généreuse. Je souris intérieurement en voyant que le brun a fait attention à ce détail.

Mon verre se glisse à nouveau entre mes lèvres fines et je reprends une gorgée de l'élixir de vie. Si j'en bois plusieurs, je serai détendu et plus apte à me laisser attendrir par les charmes féminins. C'est à ce moment même que le minois de celle-ci me salut et la conversation s'entame.


C'est... C'est un plaisir aussi ma...dame ?

J'ignore comment elles se font généralement appelées et puis je n'connais même pas son nom. Je n'vais pas la nommer « Ma belle » comme mon compère brun ou du moins pas tout de suite, ce serait impoli. Laissons en premier temps les présentations se faire. Je la regarde un peu gêné. Là c'est bon, elle doit me prendre pour un gosse perdu sans sa môman.

Tain Willy tu gères pas du tout là. R'prends toi couillon.

Je grimace et me redresse à nouveau. Imaginez qu'elle refuse mon argent parce qu'elle me pense trop jeune,immature, pas assez viril ou tout simplement pas à son goût ? J'pourrais plus supporter le regard de Montparnasse si ça se produit. Et même ma propre estime en prendrait un sacré coup … Sois gentille m'dame la catin, tu verras tu r'gretteras pas.


Je... Votre personne convient tout à fait. Vous êtes ravissante n'en doutez pas. 
_________________
.elle


    Lentement un léger sourire apparu sur son visage au "ma dame" interrogatif, "Elle" ne pouvait lui reprocher de rester courtois, très même, l'anxiété surement, la découverte de ce genre de lieu peut-être aussi.
    "Elle" opina doucement de la tête en entendant l'assentiment du jeune homme, cherchant assistance auprès de Montparnasse du regard, souriant intérieurement du malaise qui en était presque touchant.
      Alors c'est heureux si chacun semble enclin à passer un moment... agréable.


    "Elle" pencha lentement la tête de côté, posant ses yeux de chat sur le petit blond dans un sourire aussi charmeur que bienveillant, buvant les dernières gorgées de son verre de vin avant de le reposer et de laisser sa voix chaude s'élever.
      Un alcool un peu plus "mâle" serait judicieux pour sceller tout ceci non ? Enivrement des sens avant de les laisser s'exprimer.


    Le regard porté vers le brun, sur lequel reposait son appréciable fessier, ne put qu'être compris du courtisan, son ami blond semblait avoir besoin de bien plus qu'un peu de vin pour se détendre et que tout se passe au mieux.
      Je me charge de nous trouver ça.


    Siège masculin abandonné, un murmure fut glissé au creux de l'oreille du brun.
      Si vous devez être présent, il serait de bon ton de vous mettre d'accord maintenant, une fois mon boudoir clos vous savez que plus personne n'y entre.


    Effleurement de rose sur la gorge du brun et table contournée, les pétales venant affleurer sur la nuque du blond tendu, "Elle" se dirigea vers une des filles du lieu pour demander un alcool plus fort, laissant les deux amis en converse pour quelques instants.


    ______________________________________

Montparnasse.
Montparnasse regarda la catin s’éloigner, ses yeux s’attardèrent un long moment sur sa croupe avant de se porter sur le blond. Il lui sourit en se glissant vers lui afin de ne pas à avoir a trop élever la voix pour se faire entendre. La gêne du jeune homme était tellement présente qu’elle en devenait palpable, l’idée de boire quelque chose de plus fort était assurément une bonne chose. Cela ne lui fera pas de mal.
Les dernier mots glissé à l’oreil du brun le faire sourire, non Montparnasse ne comptait pas assister aux ébats du blondinet, il avait beaucoup de vice mais le voyeurisme n’en faisait pas partie, puis le jeune homme risquait d’être plus mal à l’aise encore.
En revanche l'idée de recupérer la jeune femme dans sa couche apres qu'elle ait instruit son ami n'était pas pour lui déplaire.
Il porta le verre à ces lèvres et but une longue gorgé avant de planter son regard dans celui du blond.


- Je ne te force à rien Will, si tu ne te sens pas de passer cette étape, alors nous profiterons seulement des boissons que nous offres ces dames avant de repartir.

Il ne pouvait guère rassurer le jeune homme en lui disant qu'il avait, lui aussi, été nerveux pour sa première fois puisque Montparnasse avait connue les plaisirs de la sexualité de façon plutôt atypique.
Il connaissait le penchant du blond pour les hommes et le trouvait déjà fort courageux de s’être rendu jusqu’ici avec lui. Il tenta quelques mots gentils pour le rassurer.


- Elle prendra soin de toi ne t’en fais pas, laisse la mener la danse et savoure les plaisirs qu’elle te fera découvrir.

Ses yeux pétillèrent un instant de malice quand il se pencha vers le jeune homme afin d’ajouter plus bas pour que seul lui entende :

- Et si elle ne le fait pas bien, je m’en chargerais personnellement…

Sourire en coin, il se redressa en laissant ces yeux parcourir le corps de chacunes des jeunes femmes qui passaient devant lui afin de choisir avec attention celle avec laquelle il passera la nuit en aattendant.
Montparnasse faisait partit de ces êtres qui n’était pas trop regardant sur le sexe de ces partenaires. Il trouvait des avantages dans chacun des deux camps, bien qu’il ait une légère préférence pour les jeunes femmes.

_________________
Wilson.
La jeune femme nous laisse à deux, le temps de revenir avec la promesse d'un alcool plus fort. Très sensible et peu habitué à boire, je sens déjà mon corps plus lent et chaud avec les deux verres de vin précédemment bu. Nul doute que les verres prochains m'engourdiront de partout et me laisseront dans un apaisement total, ce qui n'est pas de refus avec la nuit qui m'attend.

Une fois la catin hors de vue et des regards lubriques du brun, je laisse de quoi s'asseoir à ce dernier et écoute sa tentative pour me rassurer. Je fronce le nez à la fin de ses mots et me redresse gonflant le torse comme un paon. Nan, mais il me prend pour un faible là ? Il me croit incapable de le faire. J''vais devoir lui prouver le contraire. Je ronchonne en imaginant la scène si je devais avouer ne pas me sentir capable de passer une nuit avec une femme. Pas question. Jamais de la vie. Je le fixe en secouant la tête.

Pour le coup, on peut dire qu'il a réussi à me faire retrouver mon assurance en dix secondes chronos.


Nan, mais t'as cru que je suis venu ici pour enfiler des perles ? J'vais l'faire, je suis pas un gamin faible et peureux. C'qu'une femme après tout tsh.

Je reprends un troisième verre de vin et laisse le liquide incarnat couler le long de ma gorge. Qui l'aurait cru que j'allais autant apprécier boire et du vin en prime ! Je fais rouler ma langue contre mon palais me délectant du goût de ce breuvage exquis. Je vais finir par y devenir accro, je le sens.

Je retourne mon attention sur Monty qui me donne quelques autres conseils bien plus appréciables que le premier. À son chuchotement, je ne peux m'empêcher de sourire et de me pencher sur lui pour lui répondre gardant le même ton.


Mmh j'veux pas être pessimiste, mais il s'pourrait fortement que ça arrive, prépare toi pour au cas où.

Je me redresse guettant le retour de notre amie d'une nuit et de sa carafe. Je pense bien que ça ne doit pas être si terrible avec une femme, sinon il y aurait bien plus de personnes comme moi. Et puis, je n'veux pas mourir con, j'me dois d'essayer. Pourtant, l'idée de me faire le petit brun ne me laisse pas indifférent... Je serai même capable de lui mentir et de lui préparer son lapin au miel comme convenu pour avoir sa part du marché dés demain.
_________________
.elle


    La lenteur d'exécution de la fille qui lui apporta l'alcool fort agaça légèrement la catin à la rose, d'un geste gracile "Elle" se saisit de la bouteille en marmonnant à l'attention de la pauvresse qui avait pris sa requête par dessus la jambe surement.
      Lise, si tu sers les clients avec aussi peu d'entrain, ne t'étonnes pas de ne pas avoir plus de demande pour tes services.
      T'as tout ce qu'il faut pour réussir ici, sers t-en bon sang.


    "Elle" envoya finalement un sourire amical à la petite blonde au regard d'eau, "Elle" n'était pas mauvaise, même bienveillante quand elle l'avait décidé, mais tout comme travail méritait rétribution, ses conseils et son respect se gagnaient.
    Nectar et verres à liqueur au creux de la dextre, la démarche chaloupée de la sylphide sinua entre les tables, évitant habilement quelques mains égarées, pour rejoindre les deux éphèbes délaissés plus tôt.
    Le rapprochement du blond et du brun lui tira un léger sourire ambigu alors qu'elle déposait l'objet de son éclipse temporaire sur le bois de la table en les observant.
      Voilà qui devrait ravir nos palais messires.


    Liquide translucide venant prendre possession des petits verres à liqueur, le regard de chat se pose sur le petit blond, se débarrassant d'un bras gênant pour venir prendre place sur ses genoux en lui tendant l'alcool de poire, rivant pupilles dans les bulles d'eau du jeune homme en caressant la gorge dévoilée du velouté de sa rose.
      Sucré et fruité, laissez-vous tenter Will.


    Sourire charmeur et second verre tendu vers Montparnasse, dans un regard entendu en le voyant détailler les filles en présence dans la pièce, cherchant probablement celle dont il paiera la couche pendant l'initiation de son jeune ami.
      Lise pourrais vous plaire Montparnasse, peut-être un peu "jeune"... mais... "malléable".


    "Jeune", l'adjectif s'entendait à double sens mais le doute ne l'étreignait nullement quand à la compréhension par le brun de ce qu'elle avait voulu dire en utilisant de ce terme.
    Portant liqueur à ses lèvres, rose fut déposée sur la table, doigts fureteurs se glissant en douceur dans les cheveux blonds à la base de la nuque masculine.


    ______________________________________

Montparnasse.
« Elle » revient rapidement avec de la liqueur, elle remplit généreusement leur verres en s’installant sur les genoux de Will. Montparnasse se saisit du verre tendu et pose son regard sur la jeune blonde qu’elle lui conseil. Il a la dévisage. Son regard se pose sur son corps. Elle est à son gout même si Montparnasse à toujours eut une relation particulière avec les blondes…
Il hésite. Jeune mais malléable. Pourquoi pas…
Son regarde s’attarde un long moment sur les yeux de la catin. Bleu. Comme Elle. Non.
Il sourit à « Elle » la remerciant de son conseil avant de boire son verre cul sec.


- Merci pour vos conseils, mais je crois que je préférais Helena à Lise ce soir…

Helena la rouquine. Bien plus prudent. Il ne veut pas perdre le contrôle de lui-même alors que Will est occupé pour sa première. Imaginez le désordre dans le bordel si on devait mettre Montparnasse dehors à grand coup de poing dans sa tronche. Le pauvre Will allait surement être mis à la porte aussi. Ils étaient arrivés ensemble, ils repartiraient ensemble.
Son regard se reposa sur les deux tourtereaux, il était temps qu’il s’éclipse…Sourire en coin des lèvres il reposa son verre vide retournée et s’inclina pour les saluer. Il fit un petit clin d’œil entendu à Will avant de se diriger vers la Rouquine ignorant royalement la pauvre Lise qui s’était avancé légèrement avant de comprendre que ce n’était pas elle qu’il avait choisi. Sa gêne était visible mais Montparnasse ni prêta aucune attention, il saisit la rouquine par la taille et lui murmura quelque paroles au creux de l’oreille qui la firent rire avant de la suivre à l’étage.
Son dernier regard fut pour « Elle ». Elle le comprendrait il en était sûr. Will était entre de bonne main. Il allait pouvoir savourer sa nuit avec la Rouquine en toute tranquillité.

_________________
Wilson.
La jolie brune refait son apparition avec une nouvelle bouteille d'un liquide incolore, comme de l'eau. C'est vraiment ça qu'elle appelle plus fort ? Je la laisse remplir les petits verres de cet alcool qui ressemble comme deux gouttes à de l'eau puis la remercie. Le verre plein est tendu et mes genoux envahis par la déesse brune. Un peu maladroit, je passe mon bras le long de sa hanche et prends le verre dans mon autre main. J'hésite avec comme l'envie de retirer mon bras, et si elle n'aime pas ? Et pis mince, je le laisse. Ce soir, c'est moi qui paye donc je fais ce que je veux.

Observant son visage frôlant presque le mien, je me perds dans les yeux de l'envahisseuse. Le contact de sa rose sur ma gorge me fait sortir de mes pensées et je lui souris timidement. Il faut l'avouer, c'est une très belle femme qui sait prendre soin d'elle et se mettre en valeur. Comme charmé par son pouvoir de séduction, j'avance mon pouce sur sa joue afin de caresser sa peau de velours avec douceur. Tenant mon verre en équilibre entre mes doigts, la caresse paraît légèrement maladroite d'un point de vue extérieur, mais je n'en ai que faire.
J'ignore quel âge elle a, quel est son vrai nom ou encore ce qui la poussé à faire ce métier. Même si d'ordinaire, je l'aurais questionné par curiosité, le lieu et son ambiance chaude et enivrante m'en coupe l'envie. Ma main sur sa hanche la caresse du bout des doigts partant à la découverte de ses courbes.

J'observe mon acolyte occupé à chasser sa proie de cette nuit et le voit après avoir prit sa décision boire son verre cul-sec. Vraiment ? Ça ressemble tant que ça à de l'eau ? Léger et fruité qu'elle a dit hmm, j'en doute. Sans même prendre le temps de renifler le dessus du verre, j'imite Montparnasse et bois la liqueur translucide d'une traite. Et là, au moment précis où l'alcool prends contact avec les fines parois de ma gorge, je regrette mon geste impulsif. Pourquoi il a fait ça le brun ? Nan, mais sérieusement ? Et pourquoi lui, il ne laisse rien paraître ? La brûlure est si intense qu'elle me provoque une quinte de toux horrible que j'essaye tant bien que mal de dissimuler. Mes azurs cristallins se mettent à briller et doucement, je tape du poing mon torse pour faire passer tout ça. Voilà, j'ai l'air d'un faible qui ne tient pas l'alcool et qui essaye de faire son grand maintenant. Foutue liqueur, on m'y reprendra plus.

Je reprends peu à peu contenance et ose porter un regard gêné vers mon amante d'un soir cherchant le moindre signe de moquerie ou d'amusement. Je redresse mes épaules pour me faire plus grand et bien droit puis lui offre un léger sourire. Ma main reprend ses caresses et remonte de sa cuisse à sa hanche pour venir se poser sur son ventre chaud.


Pardonnez moi... Nous pourrions peut-être faire comme Montparnasse et rejoindre votre propre nid ?
_________________
.elle

    Mal aise, c'était ainsi qu'Elle percevait l'homme sous ses rondeurs, mais les initiatives se faisaient naissantes, hésitantes et fébriles mais enfin le jeune blond commençait à "oser".
    Il n'y avait d'autres manières de débuter, le laisser s'enhardir, le laisser découvrir, n'était-ce pas le rôle que l'androgyne brun lui avait attribué en cette soirée : être l'objet d'une découverte pour son ami.
    D'une main à sa hanche à une caresse sur le velouté de sa joue, le sourire carmin vint agrémenter le regard de jade de la courtisane à la rose, un faible rictus moqueur et compatissant observant Wilson découvrir que l'habit ne fait pas le moine, et que la couleur ne fait pas l'alcool.
      J'avais précisé alcool fort Wilson.


    "Elle" ne poursuivit pas davantage, yeux de chat suivant l'instigateur de cette transaction et le regard qu'il lui lançait. Qui était ce jeune homme pour lui restait une énigme, mais il lui voulait le meilleur.
    Inclinaison vers le blondinet, rose vint effleurer la joue juvénile mêlant prairie et ciel de leurs regards avant de lui répondre sur un ton suave.
      Cela va de soi, je vous laissais décider du moment Wilson.


    "Elle", laissant glisser dextre sur la nuque, délaissa son siège masculin avant de l'inviter à prendre sa main pour la suivre, prenant soin d'emmener le poiret entamé, quelque chose lui disait qu'il pourrait peut-être avoir son utilité.
    Petit sourire enjoleur posé sur son client, la main jointe à la sienne fut ramener sur sa hanche à l'orée des escaliers.
      Comment Montparnasse vous a t-il attiré ici Will, je ne vous imagine pas homme à devoir monnayer faveur féminine.


    La flatterie... Un des arts des galants, savoir dire ce que l'autre souhaitait entendre, bien qu'ici la vérité rejoignait l'habileté verbale d'une courtisane, le petit blond était plaisant, le regard émeraude s'étonnant même de le savoir puceau de toute femme, car si pas encore tout à fait un homme, n'était plus enfant depuis longtemps.
    Porte de son alcôve fut poussée et Wilson invité à y pénétrer, "Elle" refermant derrière eux sur l'expérience nouvelle à venir, pour au moins un des deux.
    Quelques bougies allumées, pas plus que nécessaire pour ne pas évoluer dans une pénombre complète, pour créer cette ambiance tamisée que beaucoup appréciait.
      Plus, moins ou je ne change rien à la clarté ?


    Prononçant ces mots, la brune aux reflets de feu s'était approché du jeune blond, posant une main sur son torse tandis que rose dessinait les traits fins de ce visage masculin lui faisant face.
      C'est vous qui décidez Wilson...



_________________

Merci JDMonty
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)