Maryah
Déconne pas Evroult ...
Eh Manu Evroult rentre chez toi, y a des larmes plein ta bière, le bistrot va fermer, pis tu gonfles la taulière,
Je croyais qu'un mec en cuir catin, ça pouvait pas chialer, je pensais même que souffrir, ça pouvait pas t'arriver,
J'oubliais que tes tatouages et ta lame de couteau, c'est surtout un blindage, pour ton cur d'artichaut
Eh déconne pas Manu Evroult, va pas te tailler les veines,
Une gonzesse de perdue, c'est dix copains qui reviennent !
[...]
T'as croisé cette nana, qu'était faite pour personne, t'as dit elle HEL est pour moi, ou alors y a maldonne
T'as été un peu vite, pour te tatouer son prénom, à l'endroit où palpite, ton grand cur de grand con ...
Il est revenu comme ça, hier soir, comme un animal blessé. Je n'ai pas su, je n'ai pas pu. Je sentais sa douleur résonner avec la mienne, et c'est comme si nos deux maux d'amour s'amplifiaient.
Je l'ai vu comme je ne l'avais jamais vu. Blessé. Recroquevillé. Digne. Fier dans cette souffrance infernale ! Provoquant, blessant, impulsif, presque sauvage !
Il ne veut pas parler, il ne veut pas dire, il ne veut même pas que je le touche, que je le soigne. Il est comme un animal blessé, aux proies de mille démons, prêt à mordre à chaque instant la main tendue, bienveillante. Il ne reconnaît plus, qui de ses amies, qui de ses clientes. Il est devenu ingérable, imprévisible, sauvage ...
La sauvagerie, la bestialité, ça me connaît. ça arrive quand on a connu quelque chose de si dégradant, de si choquant, qu'on se sent vide de tout. Tellement vide qu'on en perd son humanité, les codes sociaux, les normes et le conformisme, la morale et la bonne éducation. Tellement vide qu'on en oublie l'infime différence entre le bien et le mal. Tellement vide qu'on en oublie d'être soi ...
Je n'ai pas pour habitude de profiter d'un homme à terre,
Je n'ai pas pour habitude de laisser un ami tomber dans la folie.
Je n'ai pas pour habitude d'être gentille et de faire comme il faudrait faire.
Je fais du mieux que je peux, et c'est déjà beaucoup.
Alors quand je vois qu'il résiste, qu'il refuse tous soins et toute alimentation,
Alors quand je vois qu'il refuse toute aide, pour jouer le mâle alpha,
Alors quand je vois qu'il n'a plus foi en lui, et qu'il veut juste mourir, se perdre un peu plus,
Je n'hésite plus.
Je sais que je vais perdre un ami. Je sais que ça ne se fait pas. Je sais que la force, la violence ou tout ce qui pourrait s'y apparenter, c'est pas bien. Oui je le sais. Mais venez donc me parlez de ce qui est bien, quand il s'agit de protéger un ami des remparts immenses de la folie. Parfois, on en revient pas, ou jamais complètement, j'en sais quelque chose les amis.
C'est plus fort que moi. Je ne peux pas le laisser glisser sur ce terrain dévasté. Il y a ce qu'il veut ... et il y a ce que JE veux. Et je me promets de faire ça pour la dernière fois. Et je concocte tranquillement les ingrédients en taverne, prétextant une tisane. Et j'y rajoute quelques plantes, jugées toxiques.
...
Et j'y rajoute un peu de chanvre ...
...
Et je finalise avec un soupçon de Belladonna.
...
Je sais qu'il va dormir. Je sais qu'il va tomber dans un profond sommeil, que je pourrai le dévêtir, le laver, soigner ses blessures, lui offrir un temps de repos, le calmer, le ... sédater. Associer à d'autres plantes aux vertus relaxantes, je sais que son cur battra de façon irrégulière, que son pouls va se ralentir, que ses muscles vont se détendre instantanément et pour un certain temps, je sais que je vais l'éloigner en un mot, de la FOLIE.
Alors non je n'ai pas honte. Ni peur. Je tente d'appliquer à la lettre les doses recommandées dans mes livres de médecine pour débutant, je tente de me rappeler les cours de l'empoisonneuse ... tout me semble si loin ... mais je ne le laisserai pas. Comme Moi on m'a laissé pendant des années.
Je le regarde s'éloigner vers les latrines, je fais la conversation à Jeni, comme si tout était normal. Je glisse la drogue dans la coupe de vin d'Evroult, et vient servir Jeni d'une autre, remplaçant celle d'Evroult par le poison confectionné sous ses yeux. En toute confiance. Sans l'ombre d'un doute. Elle l'observe revenir et boire, de cette soif d'assoiffé de la vie qui crie à l'injustice. D'icy moins d'un quart d'heure, il tombera raide mort. Tout au moins endormi. Le gamin des ruelles est payé pour le suivre, et dire à Maryah où et quand.
Tout est prévu, et tout se déroule comme du papier à musique.
L'Evroult tombe. Il n'est plus capable de la moindre vacherie, ni de la moindre passion, encore moins de la moindre résistance. La bridée joue les femmes éplorées et réussit à dénicher deux paysans et leur charrette pour transporter l'Evroult dans sa chambre d'auberge. Le courtisan est déposé sur le lit, les paysans remerciés en vins & saucissons.
Alors elle peut commencer. L'eau est mise à chauffer sur le feu de la cheminée, les livres de médecine sortis, les plantes séchées également. Potions et onguents viennent rejoindre la table à manger.
Les cheveux de l'exotique sont relevés, la robe retirée et la guerrière retrouve ses éternelles braies de voyage et sa chemise blanche, qui n'a de blanc que le nom qu'elle lui donne.
Lentement, consciencieusement, l'Evroult est déshabillé, les blessures et les traces de coups sont mis à nu, caressés, lavés, nettoyés, nourris. L'il est traité pour dégonfler et que la paupière puisse à terme se soulever, les marques de strangulations comme les griffes sur tout le corps, sont enduits de baume cicatrisant, le corps tout entier est massé, recouvert d'huiles aux vertus multiples, dont celles de garder tendre la peau du courtisan.
Maryah sait à quel point la peau est importante dans l'activité qui fait vivre le jeune homme, comme son joli minois doit être lisse et appétissant ... elle présage même que c'est pour cela qu'il a été passé à tabac ... comme pour le démolir, lui & sa vie. Alors, elle prend le temps de le masser, délicatement, longuement, laissant sa peau boire à cette renaissance parfumée. N'a t-elle pas elle même aimé les fragrances des huiles de Jeni ? Ne s'est elle pas vu briller en observant son corps doré dans le miroir ?
Oui c'est là ce qu'elle veut, qu'Evroult s'aime, qu'il sache quel homme il peut être. Elle prend tellement de temps que Percy finit par rentrer de sa leçon de latin, et qu'elle doit jeter en vitesse une couverture sur le corps nu.
- Maman ? mamannnnnnn ? Le père Raphael il a dit que je ... oh c'est qui ? qu'est c'qu'il fait dans ton lit ? ho mais il est tout tapé tout moche ... ... et ...
- Percy ... vient icy ... vient là ... tu le reconnais ? N'aies pas peur ...
- Oh c'est pas beau ... il a qu'un il ...
- Non, non. Il en a deux. C'est Evroult. Un ami. Tu l'as déjà rencontré. Tu te souviens ?
- Oh oui, comme il est gentil avec moi ...
- Oui c'est lui. Je sais que ça ne va pas te plaire mais ...
..
Il a été attaqué par des brigands, sur les routes. Il ne va pas bien. Il va falloir être bien gentil avec lui d'accord ? Et ne pas le brusquer. Et je ne veux pas que tu restes seul avec lui, compris ?
- Oui maman ... tu veux que je le venge ?
- Non ! Je veux que tu fasses comme si rien n'avait changé. Tu vas manger, et partir à ta leçon d'escrime avec Gauvain, d'accord ? Et moi je vais prendre soin de lui. Mais j'ai un service à te demander ... Prends cet argent, va au marché et demande une chemise italienne, blanche ... taille d'homme d'accord ?
- Oui maman, de suite ! Je cours, je vole ! On va sauver Evroultttttttttttt !
- Percy ?
- Oui ?, répondit l'enfant tout excité.
- Ne dit rien à personne ... c'est un secret ...
- Ah ... euh bah d'accord. J'y vais ! A ce soir maman chérie d'amour que j'aime tant !
Maryah sourit, amusée de leur complicité retrouvée, puis fatiguée, elle but quelques gorgées de vin avant de s'installer dans le fauteuil, allumer quelques bougies, et veiller le Beau au bois dormant ...
Si elle avait bien suivi les doses, il ne tarderait pas à se réveiller ; alors elle découvrirait certainement les effets secondaires de l'interaction de certaines plantes mélangées.
La science en avant !
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Eh Manu Evroult rentre chez toi, y a des larmes plein ta bière, le bistrot va fermer, pis tu gonfles la taulière,
Je croyais qu'un mec en cuir catin, ça pouvait pas chialer, je pensais même que souffrir, ça pouvait pas t'arriver,
J'oubliais que tes tatouages et ta lame de couteau, c'est surtout un blindage, pour ton cur d'artichaut
Eh déconne pas Manu Evroult, va pas te tailler les veines,
Une gonzesse de perdue, c'est dix copains qui reviennent !
[...]
T'as croisé cette nana, qu'était faite pour personne, t'as dit elle HEL est pour moi, ou alors y a maldonne
T'as été un peu vite, pour te tatouer son prénom, à l'endroit où palpite, ton grand cur de grand con ...
Il est revenu comme ça, hier soir, comme un animal blessé. Je n'ai pas su, je n'ai pas pu. Je sentais sa douleur résonner avec la mienne, et c'est comme si nos deux maux d'amour s'amplifiaient.
Je l'ai vu comme je ne l'avais jamais vu. Blessé. Recroquevillé. Digne. Fier dans cette souffrance infernale ! Provoquant, blessant, impulsif, presque sauvage !
Il ne veut pas parler, il ne veut pas dire, il ne veut même pas que je le touche, que je le soigne. Il est comme un animal blessé, aux proies de mille démons, prêt à mordre à chaque instant la main tendue, bienveillante. Il ne reconnaît plus, qui de ses amies, qui de ses clientes. Il est devenu ingérable, imprévisible, sauvage ...
La sauvagerie, la bestialité, ça me connaît. ça arrive quand on a connu quelque chose de si dégradant, de si choquant, qu'on se sent vide de tout. Tellement vide qu'on en perd son humanité, les codes sociaux, les normes et le conformisme, la morale et la bonne éducation. Tellement vide qu'on en oublie l'infime différence entre le bien et le mal. Tellement vide qu'on en oublie d'être soi ...
Je n'ai pas pour habitude de profiter d'un homme à terre,
Je n'ai pas pour habitude de laisser un ami tomber dans la folie.
Je n'ai pas pour habitude d'être gentille et de faire comme il faudrait faire.
Je fais du mieux que je peux, et c'est déjà beaucoup.
Alors quand je vois qu'il résiste, qu'il refuse tous soins et toute alimentation,
Alors quand je vois qu'il refuse toute aide, pour jouer le mâle alpha,
Alors quand je vois qu'il n'a plus foi en lui, et qu'il veut juste mourir, se perdre un peu plus,
Je n'hésite plus.
Je sais que je vais perdre un ami. Je sais que ça ne se fait pas. Je sais que la force, la violence ou tout ce qui pourrait s'y apparenter, c'est pas bien. Oui je le sais. Mais venez donc me parlez de ce qui est bien, quand il s'agit de protéger un ami des remparts immenses de la folie. Parfois, on en revient pas, ou jamais complètement, j'en sais quelque chose les amis.
C'est plus fort que moi. Je ne peux pas le laisser glisser sur ce terrain dévasté. Il y a ce qu'il veut ... et il y a ce que JE veux. Et je me promets de faire ça pour la dernière fois. Et je concocte tranquillement les ingrédients en taverne, prétextant une tisane. Et j'y rajoute quelques plantes, jugées toxiques.
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Et j'y rajoute un peu de chanvre ...
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Et je finalise avec un soupçon de Belladonna.
...
Lors des sabbats, au Moyen Âge, les sorcières mélangeaient la belladone à dautres plantes toxiques pour former une pommade. Appliquée sur la peau, elle provoquait des hallucinations. Les sorcières avaient alors limpression de voler ou encore de voir le diable.
Le nom belladone vient de litalien bella donna, « belle dame ». À la Renaissance, les Italiennes élégantes instillaient dans leurs yeux du jus de belladonne, ce qui dilate la pupille et donne un regard profond et chargé de désir. Nous avons en effet cette réaction naturelle davoir la pupille qui se dilate devant un objet suscitant notre envie, et des expériences ont montré que cest également le cas en amour, ce qui fait réagir la personne regardée, qui se sent désirée.
...
À petite dose, elle est un calmant et un puissant antidouleur. On lutilise contre la toux, mais ses effets toxiques pour le système nerveux ont entraîné sa suppression de nombreuses spécialités pharmaceutiques.
Lusage de la belladonne comme drogue hallucinogène est largement tombé dans loubli au profit de drogues chimiques comme lecstasy ou le crack ...
Le nom belladone vient de litalien bella donna, « belle dame ». À la Renaissance, les Italiennes élégantes instillaient dans leurs yeux du jus de belladonne, ce qui dilate la pupille et donne un regard profond et chargé de désir. Nous avons en effet cette réaction naturelle davoir la pupille qui se dilate devant un objet suscitant notre envie, et des expériences ont montré que cest également le cas en amour, ce qui fait réagir la personne regardée, qui se sent désirée.
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À petite dose, elle est un calmant et un puissant antidouleur. On lutilise contre la toux, mais ses effets toxiques pour le système nerveux ont entraîné sa suppression de nombreuses spécialités pharmaceutiques.
Lusage de la belladonne comme drogue hallucinogène est largement tombé dans loubli au profit de drogues chimiques comme lecstasy ou le crack ...
Je sais qu'il va dormir. Je sais qu'il va tomber dans un profond sommeil, que je pourrai le dévêtir, le laver, soigner ses blessures, lui offrir un temps de repos, le calmer, le ... sédater. Associer à d'autres plantes aux vertus relaxantes, je sais que son cur battra de façon irrégulière, que son pouls va se ralentir, que ses muscles vont se détendre instantanément et pour un certain temps, je sais que je vais l'éloigner en un mot, de la FOLIE.
Alors non je n'ai pas honte. Ni peur. Je tente d'appliquer à la lettre les doses recommandées dans mes livres de médecine pour débutant, je tente de me rappeler les cours de l'empoisonneuse ... tout me semble si loin ... mais je ne le laisserai pas. Comme Moi on m'a laissé pendant des années.
Je le regarde s'éloigner vers les latrines, je fais la conversation à Jeni, comme si tout était normal. Je glisse la drogue dans la coupe de vin d'Evroult, et vient servir Jeni d'une autre, remplaçant celle d'Evroult par le poison confectionné sous ses yeux. En toute confiance. Sans l'ombre d'un doute. Elle l'observe revenir et boire, de cette soif d'assoiffé de la vie qui crie à l'injustice. D'icy moins d'un quart d'heure, il tombera raide mort. Tout au moins endormi. Le gamin des ruelles est payé pour le suivre, et dire à Maryah où et quand.
Tout est prévu, et tout se déroule comme du papier à musique.
L'Evroult tombe. Il n'est plus capable de la moindre vacherie, ni de la moindre passion, encore moins de la moindre résistance. La bridée joue les femmes éplorées et réussit à dénicher deux paysans et leur charrette pour transporter l'Evroult dans sa chambre d'auberge. Le courtisan est déposé sur le lit, les paysans remerciés en vins & saucissons.
Alors elle peut commencer. L'eau est mise à chauffer sur le feu de la cheminée, les livres de médecine sortis, les plantes séchées également. Potions et onguents viennent rejoindre la table à manger.
Les cheveux de l'exotique sont relevés, la robe retirée et la guerrière retrouve ses éternelles braies de voyage et sa chemise blanche, qui n'a de blanc que le nom qu'elle lui donne.
Lentement, consciencieusement, l'Evroult est déshabillé, les blessures et les traces de coups sont mis à nu, caressés, lavés, nettoyés, nourris. L'il est traité pour dégonfler et que la paupière puisse à terme se soulever, les marques de strangulations comme les griffes sur tout le corps, sont enduits de baume cicatrisant, le corps tout entier est massé, recouvert d'huiles aux vertus multiples, dont celles de garder tendre la peau du courtisan.
Maryah sait à quel point la peau est importante dans l'activité qui fait vivre le jeune homme, comme son joli minois doit être lisse et appétissant ... elle présage même que c'est pour cela qu'il a été passé à tabac ... comme pour le démolir, lui & sa vie. Alors, elle prend le temps de le masser, délicatement, longuement, laissant sa peau boire à cette renaissance parfumée. N'a t-elle pas elle même aimé les fragrances des huiles de Jeni ? Ne s'est elle pas vu briller en observant son corps doré dans le miroir ?
Oui c'est là ce qu'elle veut, qu'Evroult s'aime, qu'il sache quel homme il peut être. Elle prend tellement de temps que Percy finit par rentrer de sa leçon de latin, et qu'elle doit jeter en vitesse une couverture sur le corps nu.
- Maman ? mamannnnnnn ? Le père Raphael il a dit que je ... oh c'est qui ? qu'est c'qu'il fait dans ton lit ? ho mais il est tout tapé tout moche ... ... et ...
- Percy ... vient icy ... vient là ... tu le reconnais ? N'aies pas peur ...
- Oh c'est pas beau ... il a qu'un il ...
- Non, non. Il en a deux. C'est Evroult. Un ami. Tu l'as déjà rencontré. Tu te souviens ?
- Oh oui, comme il est gentil avec moi ...
- Oui c'est lui. Je sais que ça ne va pas te plaire mais ...
..
Il a été attaqué par des brigands, sur les routes. Il ne va pas bien. Il va falloir être bien gentil avec lui d'accord ? Et ne pas le brusquer. Et je ne veux pas que tu restes seul avec lui, compris ?
- Oui maman ... tu veux que je le venge ?
- Non ! Je veux que tu fasses comme si rien n'avait changé. Tu vas manger, et partir à ta leçon d'escrime avec Gauvain, d'accord ? Et moi je vais prendre soin de lui. Mais j'ai un service à te demander ... Prends cet argent, va au marché et demande une chemise italienne, blanche ... taille d'homme d'accord ?
- Oui maman, de suite ! Je cours, je vole ! On va sauver Evroultttttttttttt !
- Percy ?
- Oui ?, répondit l'enfant tout excité.
- Ne dit rien à personne ... c'est un secret ...
- Ah ... euh bah d'accord. J'y vais ! A ce soir maman chérie d'amour que j'aime tant !
Maryah sourit, amusée de leur complicité retrouvée, puis fatiguée, elle but quelques gorgées de vin avant de s'installer dans le fauteuil, allumer quelques bougies, et veiller le Beau au bois dormant ...
Si elle avait bien suivi les doses, il ne tarderait pas à se réveiller ; alors elle découvrirait certainement les effets secondaires de l'interaction de certaines plantes mélangées.
La science en avant !
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