Campagne champenoise, toujours, le 11 juillet, à l'aube :
Le lieu aurait été bucolique, s'il n'avait été, la veille, souillé par le sang des barbares qu'ils étaient venus affronter. Mercenaires, hérétiques, brigands, aucune importance : ils avaient tenté de s'en prendre à sa Bourgogne, et au travers de Langres, à son Roy. Pour Armoria, ces deux raisons suffisaient amplement à faire sa lame s'abattre.
Au long de la journée, ils avaient tous récapitulé les descriptions des faquins : ces derniers avaient choisi la voie du déshonneur, en refusant le choc armé. La justice de Dieu ne s'en abattrait pas moins. En tout cas, c'était ainsi qu'Armoria voyait les choses.
Ils s'étaient relayés pendant la nuit, montant la garde, attentifs : ils avaient dressé leur campement sur un lieu de passage, que les ennemis ne pourraient éviter s'ils tenaient à partir vers l'ouest.
Soudain, la mêlée, de nouveau, et de nouveau, le bruit des lames défouraillées puis entrechoquées : le chaos de la lutte, où plus aucune grande idée ne subsistait que la plus basique. Tuer ou être tué.
Forrest, sans arme - un valet ne s'armait pas, c'était connu - improvisait, et abattait à tours de bras la bannière des Mortain. Heureusement que la hampe était de métal...
Quant à l'épée d'Armoria, dont les courbes avaient été amoureusement dessinées par Snell prenant pour modèle celles, de courbes, de la femme à laquelle il la destinait, elle fut aussi du bal, de pointe et d'estoc, une lame parmi les autres dans la mêlée, et toujours, toujours, ce cri de ralliement se réclamant de Saint Bynarr.
Le soleil se leva pour mettre en lumière le lugubre spectacle : cette fois encore, le hasard des combats leur avait été favorable.
Le souffle court et la lame rougie du sang de l'homme qu'elle avait frappé, elle s'assit dans l'herbe : ses braies et sa chemise étaient de toute façon déjà salies de rouge.
Les chiens... Aucun honneur. Juste bons à effrayer les civils.
La dépouille de Gromukus gisait encore, du combat de la veille. Sa tête, un peu plus loin, fixait le ciel, et semblait se questionner. Un autre corps, face à ce visage : mort, vif ? Reviendra, reviendra pas ? Quelle importance ? Dieu jugerait : eux n'étaient là que pour les envoyer à comparaître...
Il faudra ramener celui-ci en guise d'exemple, et l'exposer bien haut, sa tête près de sa charogne... fit-elle en désignant le corps, puis la tête, de Gromukus du bout de son épée. Que les impies sachent ce qu'il en coûte de s'en prendre à la Bourgogne. Et qu'on en fasse autant avec ceux qui ne reviendront pas de leur comparution devant le Très-Haut.
Citation:11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Ivori, de Laudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos, de Lorenz, de Debrinska, de Kergeun, de Selene2rr et de Guilhain.
(HRP : demande sera faite à LJD Gromukus, pour savoir si le recyclage de carcasse ne lui posera pas de souci, 'tendez d'avoir la réponse, merci.)_________________
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