Soizic
Campagne champenoise, le 11 juillet, à l'aube :
Hier, elle avait frappé pour la première fois. Des hommes étaient morts sans doute par sa faute et, malgré cette effervescence ressentie lors de la bataille, cette sensation de bonheur était retombée aussi vite qu'elle était venue.
Soizic ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé réellement à vrai dire, mais un mal-être l'avait envahi. Au campement, toute la journée du 10, elle n'avait rien dit. Avec son fils, elle avait fait les cent pas pendant longtemps.
Prier Aristote pour se repentir de ce qui lui semblait être un pêché fut la seule solution pour la sortir de cette morosité. Quand il fallut repartir, elle hésita, prétexta de vouloir garder les arrières de l'armée au cas où un repli s'imposerait. Mais personne n'avait voulu ceci. Avancer, c'était le seul mot d'ordre. Et tout ceux qui se trouveraient sur leur chemin seraient fauchés par l'armée éc-rasante.
Ainsi donc, elle remonta sur son cheval. Tityanis avait enfilé ses chausses. Ils repartirent tous, droit devant, vers l'ennemi.
Alors que le jour se levait, au loin, l'ombre d'une petite armée, une dizaine d'hommes rassemblés pour tenter de résister une dernière fois.
Tous foncèrent. Soizic hésita. Elle fonça aussi, mais ne toucha personne. Un homme s'en prit à Armoria ainsi qu'à une autre dame. D'un coup d'un seul, cette hargne qui l'avait enveloppé la veille lui revint. Ha ça, non, on ne touchait pas à la Bourgogne, et encore moins aux Bourguignons !
Et là, ce fut l'hécatombe ! En colère qu'elle était la Soizic ! C'est qu'faut pas trop l'énerver hein ! Les zigotos viennent titiller la Bourgogne, ils fuient, et quand on les rattrape, ils essayent encore de faire mumuse avec des épées ! Telle une furie, Soizic abattit le fer de son épée sur tout ceux qui n'étaient pas Bourguignons.
Hier, elle avait frappé pour la première fois. Des hommes étaient morts sans doute par sa faute et, malgré cette effervescence ressentie lors de la bataille, cette sensation de bonheur était retombée aussi vite qu'elle était venue.
Soizic ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé réellement à vrai dire, mais un mal-être l'avait envahi. Au campement, toute la journée du 10, elle n'avait rien dit. Avec son fils, elle avait fait les cent pas pendant longtemps.
Prier Aristote pour se repentir de ce qui lui semblait être un pêché fut la seule solution pour la sortir de cette morosité. Quand il fallut repartir, elle hésita, prétexta de vouloir garder les arrières de l'armée au cas où un repli s'imposerait. Mais personne n'avait voulu ceci. Avancer, c'était le seul mot d'ordre. Et tout ceux qui se trouveraient sur leur chemin seraient fauchés par l'armée éc-rasante.
Ainsi donc, elle remonta sur son cheval. Tityanis avait enfilé ses chausses. Ils repartirent tous, droit devant, vers l'ennemi.
Alors que le jour se levait, au loin, l'ombre d'une petite armée, une dizaine d'hommes rassemblés pour tenter de résister une dernière fois.
Tous foncèrent. Soizic hésita. Elle fonça aussi, mais ne toucha personne. Un homme s'en prit à Armoria ainsi qu'à une autre dame. D'un coup d'un seul, cette hargne qui l'avait enveloppé la veille lui revint. Ha ça, non, on ne touchait pas à la Bourgogne, et encore moins aux Bourguignons !
Et là, ce fut l'hécatombe ! En colère qu'elle était la Soizic ! C'est qu'faut pas trop l'énerver hein ! Les zigotos viennent titiller la Bourgogne, ils fuient, et quand on les rattrape, ils essayent encore de faire mumuse avec des épées ! Telle une furie, Soizic abattit le fer de son épée sur tout ceux qui n'étaient pas Bourguignons.
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