Archibald_ravier
Donc on est quelques jours après ça, et l'Archicrétin en est encore tout bouleversifié de l'intérieur.
Genre il a déposé une rose sur le paillasson de la belle - à l'insu du beau qui lui a fait une scène mémorable - en prenant la peine de calligraphier lui même le "MERCI" qui l'accompagnait, alors qu'il ne savait même pas tenir correctement une plume ni n'avait la moindre idée de ce qu'est l'alphabet. On dit merci l'écrivain public compatissant qui lui a fait un modèle.
Genre il avait envie de réciter le credo dès qu'il la voyait.
Genre il avait envie de la protéger de tout et de tout le monde. Et surtout de l'ancien fiancé revenu d'on ne sait où.
Genre il était vraiment, mais vraiment gouverné par ses hormones. Excusez le, il a tout juste vingt ans.
Donc quand elle lui annonça tout net qu'elle venait de recruter un garde du corps pour la protéger, un qui avait appris les armes et tout, son sang ne fit qu'un tour et s'en suivit un dialogue qui peut se résumer ainsi, à peu de choses près :
- C'est moi votre garde du corps.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si !
- Non...
Quoi qu'il en soit, le même dialogue se reproduisit peu ou prou avec le sus mentionné garde du corps fraichement embauché. Assorti de quelques remarques très finaudes liées à son jeune âge.
- Mais c'est un bébé !
- Non.
- Si
- Non !
- Si !
Bref. Vu que l'un a vingt ans et son rival dix sept, et vu qu'Isaure avait fini par trancher qu'ils n'avaient qu'à se battre et qu'elle garderait le vainqueur (il lui avait été répondu qu'elle pouvait bien garder qui elle voulait, le grand crétin serait son ombre pour veiller sur elle à son corps défendant s'il le fallait).
Il fut quand même admis que le plus jeune avait une meilleure technique que le plus buté, et qu'afin de l'évaluer, il leur faudrait lutter.
Ce qui explique donc que l'on vit, cette nuit là, la lice de Limoges s'illuminer vaguement de quelques torcheset deux crétins débordant de testostérone prêts à se foutre sur le tronche à grand coups de poings et de pieds.
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Image d'origine
Genre il a déposé une rose sur le paillasson de la belle - à l'insu du beau qui lui a fait une scène mémorable - en prenant la peine de calligraphier lui même le "MERCI" qui l'accompagnait, alors qu'il ne savait même pas tenir correctement une plume ni n'avait la moindre idée de ce qu'est l'alphabet. On dit merci l'écrivain public compatissant qui lui a fait un modèle.
Genre il avait envie de réciter le credo dès qu'il la voyait.
Genre il avait envie de la protéger de tout et de tout le monde. Et surtout de l'ancien fiancé revenu d'on ne sait où.
Genre il était vraiment, mais vraiment gouverné par ses hormones. Excusez le, il a tout juste vingt ans.
Donc quand elle lui annonça tout net qu'elle venait de recruter un garde du corps pour la protéger, un qui avait appris les armes et tout, son sang ne fit qu'un tour et s'en suivit un dialogue qui peut se résumer ainsi, à peu de choses près :
- C'est moi votre garde du corps.
- Non.
- Si.
- Non.
- Si !
- Non...
Quoi qu'il en soit, le même dialogue se reproduisit peu ou prou avec le sus mentionné garde du corps fraichement embauché. Assorti de quelques remarques très finaudes liées à son jeune âge.
- Mais c'est un bébé !
- Non.
- Si
- Non !
- Si !
Bref. Vu que l'un a vingt ans et son rival dix sept, et vu qu'Isaure avait fini par trancher qu'ils n'avaient qu'à se battre et qu'elle garderait le vainqueur (il lui avait été répondu qu'elle pouvait bien garder qui elle voulait, le grand crétin serait son ombre pour veiller sur elle à son corps défendant s'il le fallait).
Il fut quand même admis que le plus jeune avait une meilleure technique que le plus buté, et qu'afin de l'évaluer, il leur faudrait lutter.
Ce qui explique donc que l'on vit, cette nuit là, la lice de Limoges s'illuminer vaguement de quelques torcheset deux crétins débordant de testostérone prêts à se foutre sur le tronche à grand coups de poings et de pieds.
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