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[RP]..." le Temps des Gitans"...Campement de la Kumpania.

Sandino



…La Kumpania qui n’a plus sillonné la Provence depuis un bon moment est de retour. Destination, une plage déserte au sud d’Arles voisinant le delta du Rhône. Un coin sauvage et perdu, un monde de roseaux et de roubines où les Gitans ont déjà séjourné par le passé à la faveur des noces de deux des leurs.

Cette fois, pas de noces au programme mais un séjour rapide durant lequel le patriarche espère pouvoir mener à bien un projet qu’il a en tête depuis leur dernier séjour sur place.

Sans trop de difficultés, les nomades ont retrouvé la piste de la plage occupée deux années plus tôt. Une plage de petites dunes où une végétation laissée seule à l’étreinte du vent s’aventurait au devant de la mer.

Une fois installé les vagos, les membres de la Kumpania se sont rapidement mis à la tâche, qui en pêchant, d’autres en allant ramasser du bois mort sur le rivage, d’autres encore en découvrant les alentours à la recherche d’eau douce et de pâture pour les bêtes.

Le quatuor formé de Zézé, Oxan, Gianni et Sandino a choisi d’aller ramasser du bois en longeant le rivage qui fait face au campement.

A peine arrivés sur le bord de mer, pris dans le sable mou, ils aperçoivent non loin de là un arbre quasiment entier échoué sur le rivage. Munis de petites hachettes vikings et tout en discutant ils le débitent en longues bûches promises à la flambée du soir.





- vous en dites quoi de cet endroit les enfants ? Demande le vieux gitan à son petit fils Gianni et à la gamine Oxan.

Ayant fait le choix de vivre la bohème avec eux au début de l’été, la fillette fait depuis l’objet de l’attention et a gagné l’affection du couple doyen de la Kumpania.


- moi j’aime beaucoup cette sauvagerie de la nature, je trouve que c’est l’endroit idéal pour sceller des liens, dans un pareil environnement seule la vérité trouve sa place. Reprend le patriarche oublieux qu’il s’adresse aussi à des enfants, se laissant aller à son tempérament mystique.

Devant eux, comme un décor de théâtre posé en fond de la scène que ferait la mer, l’horizon se prépare à offrir un lit au soleil dans une explosion de couleurs que la nature seule peut offrir à voir.

L’humanité réduite à quelques voyageurs évoluant sur un bout de plage au milieu d’une immensité sauvage, cette humanité aux yeux du vieux gitan a trouvé sa place l’espace d’un coucher du soleil, une place modeste et passagère.





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Ladyday

" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
pépient l'automne "





C'est pas loin du vago de Zal et Sam avec leurs loulous que Lady s'installa , elle sortit ses volailles chéris du poulailler de voyage , ses cocottes belles allaient voir la mer suivi de Prince Bobby le coq si orgueilleux .

Et face a la mer dansante elle posa un fauteuil achetée a un marchand ambulant sur la route .



Assise là face à la mer , elle méditait longuement , faut dire que la gaieté ne montait et ne descendait plus comme une vague joueuse , dans les yeux de Lady .
Ses yeux étaient devenues couleur tempête et le rose , sourire du bonheur sur ses lèvres avait prit la couleur de l'ébène .
le vent s'était fait léger il trottinait , goguenard et farceur , il lui susurrait entre la respiration de la faune des dunes , qu'elle croyait entendre , qu'elle écoutait
du moins le croyait elle ...
" c'est ta faute , c'est ta faute ! tant pis pour toi ! " il viendra pas s'asseoir avec toi !!! ce bougre d' Ali

et dans la nature qui se maquillait en venant annoncer l'hiver blanc
Lady regardait au loin des fées surfaient sur les vagues en l'observant .
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Oxan
Avec Sandino, Zézé et Gianni

La petite est médusée par tant de beauté, elle descend du Vago et suit les gitans, elle ne dit rien, ça change, elle qui bavarde tout le temps, enfin souvent, en tout cas avec eux...

Elle regarde le paysage, s'arrête pour mieux observer, reprend quelques pas, regarde partout, il y a tant à voir, tant à admirer que c'est presque irréel toute cette beauté, on dirait un rêve magique, un rêve lointain, on dirait le plus bel endroit du monde !

Arrivée près de l'arbre elle prend sa hachette et s'applique mais le paysage est si beau qu'elle a plus souvent le nez levé que sur le rondin...


Wouahhhh j'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau d'ma vie toute entière ! On peut po rester là toute la vie ? Tout le temps !!!
J'aime trop !!! S'trop bien, s'trop beau !!! Wouahhhhhhh
Pis tu sens ? ça sent trop bon, pis t'as vu les oiseaux ?


La gamine les regarde, elle ne semble pas être la seule à trouver cet endroit vraiment magique...

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Zeze5
[Avec Sandino, Oxan et Gianni ]

Le voyage depuis Toulouse avait été assez rapide, mais le temps n'avait pas d'importance pour les gitans, leur vie étant associé à la route.

Une fois installé, le couple de patriarche va sur la plage avec Oxan et Gianni.
Gianni étant leur petite fils, qui, pour la première fois de sa vie partait sans sa mère pour un voyage avec ses grands-parents.

C'est pieds nus qu'ils foulent la plage, cherchant quelques branches échouées sur le sable. Mais le décors qui se présentait à eux était magique. Après avoir coupé les branche de l'arbre, Zézé donne la main à Oxan et se dirige vers l'eau.
La petite hésite, mais suit quand même la gitane.

- Monte sur le tronc, tu vas pouvoir être entourée d'eau sans te mouiller !

Zézé aide la petite à monter sur le troc, qui rit aux chatouilles que lui provoquent la mousse sur l'arbre. On pouvait voir la gitane qui prend un pan de sa jupe et l'attache à sa ceinture, elle entre dans l'eau puis longe le tronc en aidant Oxan à avancer vers la mer. Arrivé au bout, elles font face à la mer.

- C'est beau, hein ? ... aller on fait demi tour pour retrouver les hommes !

La petite glisse en se retournant sur le tronc, mais Zézé la tient solidement pour qu'elle ne tombe pas.
Arrivé auprès de Gianni et Sandino, la gitane va à coté de Sandino pour s'asseoir sur la plage.

- Oui Amore, je trouve aussi que c’est l’endroit idéal pour sceller des liens !! Dit Zézé en souriant
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Alinnoe
Ali arriva à Arles où la Kumpania devait se poser. Arles était le pays de la Camargue de la Provence. Ali posa le pied au sol le vago arrêté. C'était la première qu'il voyait la Méditerranée de si prêt. Il partit seul pour la plage et respirer l'air marin et les embruns iodés. Le vent soufflait sur le visage d'Ali. En haut d'une dune de sable, il se posa pour contempler la mer



[ https://www.youtube.com/watch?v=1MsDvzrxuHk ]

Que c'est beau !!

Il passa quelque heure a méditer, a réfléchir sur son avenir sur ses choix, Le temps des remises en question était de mise. Par moment, il jouait a faire passer le sable entre ses doigts ou il se couchait dans le sable pour réfléchir et se reposer.

Puis il se releva doucement, retirant le sable sur lui. Il regarda une dernière fois la mer. Il prit une grande bouffée. Il se retourna. Il fit tombé un objet qui était sur un rocher. L'objet se brisa et il regarda. Il s'agissait d'un masque de théâtre.


[ https://www.youtube.com/watch?v=RTnpREir97I ]

Le masque tombé
Le dormeur doit se lever
Pour tout pardonner


Il alla rejoindre le groupe et vit un silhouette assis sur un fauteuil. Il s'approcha et se posa sur le sable.

Il lui fit un sourire. d'une voix douce il dit doucement

C'est bon je suis là. Alors comment vas tu ? Il y a des moment il faut brisé les masques que l'on a sur le visage. J'ai cassé le mien. Je voudrais m'excuser d'avoir été un idiot. Mais le vent m'a soufflé une mélodie. Je voudrait tant te la faire écouter. Une mélodie pour des amis. Veux tu l'écouter ?


Il tendit un coquillage a son amie Lady.

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Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
chantent l'automne "



Les fées souriantes sur les vagues dansantes s' étaient poser sur le dos des mouettes criardes et Lady toujours assise raide comme un piquet sur son fauteuil les regardée voletaient .

toujours dans ses pensées chagrines elle sondait le ressac , l'horizon au loin ,et toujours avec ses yeux tempête .

Quand Ali déboula devant elle avec un coquillage dans ses mains , ses yeux reprire nt la couleur gris tourterelle , la couleur tempête c'était évaporé , il lui souriait et elle, soudain se sentit cruchaille , il fallait en finir avec toute cette idiote chicanerie .

son visage reprit une teinte rosée son sourire se fit tout petit ,mais il était là , et elle aussi lui répondit d'une voix de velours .

___ Comment je vais , je sais pas , mais puisque ton masque est tombé ,eh , bien je tombe le mien , ont a était idiot tout les deux ,
et moi pire encore je le reconnait ! avec mon sale caractère , bon mon Ali on se pardonne voilà c'est fini !


Ce coquillage est bien beau , voyant quel est son chant !

Lady prit le beau coquillage et le posa sur son oreille elle écouta son chant , c'était la première fois qu'elle écoutait le chant d 'un coquillage , elle aima cela et son humeur revêche s'en alla , là assise dans son fauteuil , face à la mer.

et d'une douce voix écoutant le chant du coquillage elle murmura un Haïku

" Ont rêvambules
les pardons sur la plage
la mer nous berce "


Au loin les vieux et les pitchoums se cassait le dos pour ramasser du bois mort , bientôt le feu s'allumerait et le repas s'annoncerait
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Tayla



Au campement...

Ils étaient bien arrivées et comme à leur habitudes les vagos prenaient place en rond large.
Chacun ayant sa place, tous partaient faire ce qu’ils avaient à faire…
La brune regarde le vieux couple s’éloignant avec leur petit fils et la petite Oxan puis son regard ce porte sur Lady…

Tayla retient sa fille, Emma regarde sa mère qui lui fait non de la tête…

Plus tard tu iras la voir, Laisse la seule un moment. Va avec ton frère poser des pièges.

Clay se charge du matériel et prend la main de sa sœur pour posé les collets.

Pendant ce temps la brune prépare l’emplacement du feu, le délimitent avec ce qu’elle trouve.
Proche d’elle, il y avait du bois qu’elle utilise pour allumer le feu. Le bois que ramènera le patriarche, la matriarche et les enfants permettra le maintient de celui-ci.

Tayla commence à préparer des galettes qui feraient office de pain...

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Samsha.


[Non loin dernier vago celui des loups , Sam, Djayne et Zal ... ]

Nous voici enfin arrivée en Provence depuis que la rousse en rêvait , un paysage merveilleux s'offrait a nous , tout en avançant Tonnerre tirait le vago avec force et courage, Sam tenait les rennes guidant le cheval par de petit bruit , Aller Tonnerre ! avance !

Puis je sauta a terre , pied dans le sable pour aider en poussant le vago tout comme Zal qui poussait en arrière , les roues avait du mal a avancées , j'avais prit soin de donner les longes a notre fille Djayne , enfin nous arrivions au bon endroit, non loin du camp principale de la Kumpania juste a cotés de celui de Lady comme d'habitude ...

Une fois l'endroit choisi , le temps de défaire Tonnerre de son harnachement,je le flatta pour le travail accomplit, je lança un regard vers ma petite famille Djayne commençait a mettre l'escalier en place , sortir la marmite et le trépied , Zal lui préparait le coin du feu , je finis d'installé notre cheval , lui donnant du fourrage et un seau d'eau fraiche , mit la couverture sur son dos ,puis un regard vers la pinède et je siffla pour faire venir notre meute de loups , a peine le sifflement avait il retentit que 5 boules blanche déferlèrent vers le vago dans une course folle, je sourit enfin nous étions tous réunis, je fila donc rejoindre Zal et notre princesse, accompagnée des louloups comme nous avions l'habitude de les nommés, j'approcha de Djayne souriante , heureuse lui caressant les cheveux ...

Djayne , as tu vue comme s'est beau ? regarde le ciel a une couleur particulière ici, tu ne trouve pas ? Aller on finis de tout mettre en place et nous irons chercher du bois pour le feu et le poêle...je pense que se ne sera pas un luxe cette nuit il risque de faire froid !Ensuite nous ferons a mangés . Tu portera un peux de notre repas a Lady,si tu veux bien ma puce , mais pour le moment laissons la tranquille !

Tout en discutant , nous finissions de nous installés , au loin on voyait déjà les anciens et les plus jeunes de la troupe commençaient a ramassé du bois pour le grand feu, Lady contemplant l'horizon assise dans son fauteuil ...
Les loups étaient assit observant de loin , les membres de la Kumpania qu'ils connaissaient depuis le temps , ils savaient qu'ils n'avaient pas le droit de les approchaient , sauf si on leurs en donnaient l'ordre, une frontière invisible était dressait et les alphas veillaient a l'ordre .
Sam, Zal et Djayne se joignirent aux patriarches ,Zézé, Sandino,et les enfants Oxan et Gianni pour en faire de même , tout le monde savait ce qu'il y avait a faire et chacun vaquaient à leurs occupations , pas besoin de dire quoi que se soit le travail était bien rodé.
L'entraide était de mise et se faisait sans même le demander , cette vie ! ils en avaient fait le choix, ils aimaient cette façon de vivre, pour rien au monde ils n'en changeraient .Zal et Gianni trainaient les grand morceaux de bois jusqu'au camp pour le grand feu du camp , nous nous faisions de petits tas pour les feus de camp pour faire chauffé les marmites , déposant de petits tas devant chaque vago suffisant pour faire cuire les repas pendant que d'autre finissaient d'installé le campement , une fois finis je prit le temps de m'assoir sur un petit rocher , devant le paysage magnifique ,un petit moment de répit avant de continué a faire les travaux quotidien, les couleurs n'était pas habituelle et si belle qu'on ne pouvait que contemplé se paysage . Je fut vite rejointe par l'alpha Fantôme , qui en bon protecteur était venus voir ce qu'il se passait, pourquoi je n'était pas revenus avec tout le monde et je restais seule assise face a l'eau . je le caressa pour le rassuré tout en lui glissant un "Tout va bien mon beau! " , il s'assit près de moi , nous regardions en silence le spectacle de la nature qui s'offrait a nous .Après quoi je rejoignis le campement pour faire le repas .

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Sandino

...La journée s'achève sur ce bout du monde ignoré de la plupart des hommes. Pourtant l'endroit est magnifique et la Kumpania profite pleinement du cadeau offert par une nature aussi libre qu'eux.

Sont là Tayla et ses deux enfants Clay et Emma, Ladyday, Alinnoe, Krakinette, Paimbohé, Nejma, Amrohd, Djayne, Zalome, Samsha, le couple de doyens Zézé et Sandino, leur petit-fils Gianni et la môme Oxan.

Tous ont participé à l'installation du campement et sont maintenant réunis prés d'un grand feu pour partager le repas du soir. Au menu, jambon cru, poissons du jour grillés, accompagnés des galettes de pain de Tayla.

Période de la journée favorable au rassemblement de tous, le repas du soir et la veillée qui suit, sont les bons moments pour planifier la journée suivante s'il y a lieu. C'est le cas ce soir là et le patriarche a vite fait le tour de la question.

Occupé lui-même par ailleurs, pour le lendemain il a demandé à ce qu'un groupe coupe des brassées de joncs en quantité et aillent les échanger contre du fourrage à la ville pendant que d'autres feraient provision de pain et de lait. A Zalome il a dit d'aller chasser du coté des marais où il avait souvenir d'avoir vu par le passé des groupes de ragondins énormes, leur viande lui paraissant valable pour les loups.

Ses consignes passées, le vieux gitan a fait le service et à tout le monde y compris les enfants a fait passer des timbales de vin cuit pour fêter les derniers événements.


- à la santé de Djayne laquelle a trouvé en Samsha et Zalome des parents de qualité et à la santé d'Eirik, le dernier né de Morgana, à Djayne et Eirik !!

Repris par les autres, les deux noms s'envolent dans l'air chargé de sel et à la lumière des flammes du feu de joie.




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Zalome
[Au campement le soir]

L'installation du camp est faite, le soir approche, tout le monde se rapproche du feu pour la soirée.
Chacun raconte sa journée, le moment est magique, le feu crépite et ses flammes sont de toutes beauté comme le paysage et le couché de soleil sur cet endroit merveilleux.
Le vin cuit dans les timbales permet de souhaiter deux bonnes nouvelles, l'adoption de Jane qui devient notre fille et dont nous sommes fiers et la naissance d'Eirik le nouveau né des vikings.
Vient ensuite l'heure de se reposer, le voyage et l'installation sont fatigants comme d'habitude.
Le patriarche à donner ses dernières consignes pour le lendemain.
Après avoir salué tout le monde par des bises et accolades nous rejoignons notre vago Sam, Jane et moi pour une bonne nuit bien méritée.
Nos loups sont là un peu dépaysés, en général nous sommes près d'une forêt pour respecter leur tranquillité et préserver leur vie sauvage.


[Le matin suivant]

La nuit est bonne, pas un bruit ne les réveille et quand bien même la fatigue est si présente le sommeil est si profond.
Les yeux s'ouvre, le jour pointe à travers le volet du vago. Des chants d'oiseaux se font entendre.
Zal sort sans bruit après avoir enfilé ses braies. Il admire le paysage et surpris par de drôles et gros oiseaux au loin qu'il n'a jamais vu.
Les loups sont là, Les deux alpha Nyméria et Fantôme font la garde assis sur les culs et regarde étonné aussi par ces drôles d'oiseaux. Hiver, Freya et Aïko sont sous le vago.
Le paysage magnifique est encore là mais bien sur différent du coucher , le lever est aussi plein de belles couleurs.
Tout en admirant la scène, il grignote un quignon de pain et un morceau de viande séchée. Terminé il enfile les bottes et une chemise.
Comme le lui a indiqué le patriarche Zal va aller à la chasse dans les marais. Il fait signe à Hiver son mâle de venir. Les autres ont tendance à suivre mais il commande au mâle dominant de rester là, ainsi les autres ne suivront pas.
Quand Sam et Jane seront levées elles emmèneront les autres vers de petites collines et bosquets au loin. Elles trouveront certainement quelques gibiers de la viande fraîche pour la Kumpania.
Zal lui va aux ragondins avec Hiver, s'ils sont gros trois ou quatre suffiront pour la meute. il s'éloigne du vago impressionné de marché dans cet espace plus souvent les pieds dans l'eau que sur la terre ferme. Hiver son loup saute parfois surpris également mais ayant l'air de prendre cela pour un jeu.
Zal pense qu'ils auront tout le temps de jouer dans la journée, ils vont découvrir les environs et s'adapter.
Tout en marchant et arrivant près des marais certains oiseaux ce sont envolés à leur approche les surprenant presque. Zal laisse Hiver avancer seul et reste un peu en retrait. Le loup a senti et vu effectivement un de ces animaux. Zal le regarde faire, en toute rapidité il essaye de le surprendre mais c'est le loup qui est surprit.
L'animal disparaît dans l'eau et sous les joncs. La chasse continue, les essais suivant sont plus concluants et son loup ne rechigne pas à lui laisser les proies.
Il les attache deux par deux par les pattes arrières et les porte sur ses épaules.
De retour au vago il en jette trois à la meute pour le festin. Le quatrième, il le dépèce, le vide et le nettoie. Il en découpe de fines lamelles, les plus longues possibles. Le reste de la carcasse, il la jette aux loups.
C'es lamelles il l'est fera cuire, légèrement grillées près du feu ce soir, un délice avec quelques herbes. Il en fera goûter à ceux qui le veule bien.

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Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
gazouillent l'automne "


Lady avait laissé son fauteuil bien ancré dans le sable , la marée monterait mais le fauteuil ne partirait pas ,il était là et il y resterais , les fées , les mouettes , le vent lui avaient dit , d'ailleurs toutes sa basse-cour chéri étaient venues se nicher dessus .

son carnet de poésie sous le bras ,elle se dirigea vers le feu qui crépitait joyeusement , les fées des marais s'en étaient aller dormir ,tout comme les mouettes .

Assise autour du feu avec toute la famille ,elle sirota les timbales de vin , grignota tout ce qu'elle aimait , et elle trinqua à la santé du bébé de Morganpie et de la jolie Jane qui devenait la fille de son frérot et de sa douce belle soeur l'adorable Sam .

le vin bien doux la grisait un peu elle se sentait bien mieux la vague joyeuse de la gaieté revenait et c'était bien heureux .

et pendant que tout le monde festoyait ,Lady jetait des regards vers Emma jolie la fille de sa douce Tayla et elle s'amusait a lui faire des grimaces mignonnettes
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Sandino

…Tout faire pour se donner la possibilité de réaliser un projet, c’est agir sans attendre dés lors que l’occasion se présente. De cela le vieux gitan en a la conviction. C’est pourquoi ce matin il a décidé de faire un tour dans l’intérieur des terres à la recherche d’un lieu lui offrant ce qu’il espère.

Après une bonne marche passée sur les sentiers à contourner les marais aux eaux saumâtres, il aperçoit à l’autre bout d’une vaste prairie tondue par le passage des bêtes, une chose qu’il a du mal à identifier mais qui de loin à l’apparence d’un vago miniature.

Arrivé devant l’objet de sa curiosité il constate que sa première impression était loin d’être sotte, si ce n’est pas vraiment une roulotte cela y fait fortement penser.




Cependant tout indique qu’aucune bête ne peut tracter la chose et à l’évidence c’est son propriétaire qui déplace ce qui de plus prés ressemble à un coffre monté sur trois roues.

Déterminé à en savoir plus, Sandino se pose non loin de là sous un arbre et le dos contre le tronc pique un roupillon en attendant l’éventuel retour du propriétaire.

C’est le bêlement des brebis qui le réveille une bonne heure plus tard. Autour de lui un troupeau broute, à quelques pas de lui qui l’observe, le berger se tient courbé sur son bâton.


- ola compère !! je suis Sandino. Fait le patriarche en se levant pour lui serrer la main.

- moi c’est Bédigue* qu’on me dit et je sais qui t’es, un Boumian avec sa famille que vous êtes déjà venus per aqui*, vous avez même des loups que ça m'oblige à me tenir loin de votre campement. Répond le berger l’air bonhomme.

- c’est ça compère des Bohémiens, pour les loups ne te fais pas de souci ils sont bien élevés, mais dis moi cette boite sur roues c’est quoi ?

- aquo es mon houstau* mon beau !!


Le berger ouvre les petits volets et montre l’intérieur de sa maison au patriarche que l’emploi du patois local fait sourire.


- sacrément péquélette ton houstau*.
Dit-il alors à l’homme en utilisant à son tour des mots locaux.

- boudi !! pour surveiller le troupeau pendants quelques jours et changer de pâture c’est suffisant, j’ai une maison avec une bergerie dans les collines des Baux, après la plaine de la Crau, à des lieux d’ici. Fait le berger en montrant la direction de son bâton.

Le troupeau se déplace sous la surveillance du berger et d’un chien qui jusqu’à là était passé inaperçu aux yeux de patriarche.

- Bédigue, je suis à la recherche d’un coin où faire comme un sanctuaire, y déposer une statue, une grotte par exemple, la dernière fois que nous sommes venus ici c’était pour marier deux des nôtres et j’aimerai y laisser une trace de notre existence nous les Boumians, je trouve ce coin du royaume idéal pour ça.

Pensif, l’homme ne dit rien pendant un long moment, si son regard se porte sur ses bêtes, on voit qu’il réfléchit.

- une grotte aux alentours y’a pas, la seule chose que je peux te proposer boumian c’est une «capitelle » que je n’utilise plus depuis que j’ai mon lit sur roues, viens je vais te montrer.

Sans attendre les deux hommes s’en vont, poussant le troupeau devant eux.






Bédigue= brebis
per aqui= par ici
aquo es mon houstau= ça c'est ma maison
péquélette=petite

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Tayla


Le soir...

Ils étaient tous réuni autour du feu, mangeant et parlant de la journée et de celle qui aller venir.
Emmaline répondait à Lady par des grimaces qui faisait glousser la petite.
La timbale de vin chaud passa pardessus la fille de Tayla qui ne voulait pas qu’elle en boit. Son lait chaud était bien suffisant.
Clay lui en but une gorgé avant de le tendre à sa mère qui poursuivit la ronde…

Le matin...

Le lendemain, la brune comme à son habitude sort de son vago en brais, pied nue et légère chemise, les haches sur ses hanches et le bouclier calait dans son dos.
Le terrain était bien différent est cela sera un bon entraînement, elle du évité certains point d’eau et couru dans d’autre, le sable aussi était un obstacle intéressant.
La course était bien différente que celle en forêt…

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Sandino
[ Lendemain de la rencontre du berger]

…Levé avant l’aube pour profiter de l’heure bleue qu’il affectionne, Sandino à la simple vue de la brillance des étoiles a constaté que le ciel nocturne était pur. Pas la moindre trace de nuages sur la mer, pas plus qu’au dessus des terres au nord. La journée promettait d’être ensoleillée, c’était le bon jour pour installer la statue dans le sanctuaire.

Mais avant il voulait s’isoler prés des marais pour assister à ce moment étrange qui voyait la faune nocturne déjà rentrée dormir dans son habitat, tandis que sa sœur diurne n’était pas encore éveillée. C’était alors pour un temps le royaume du silence, l’obscur de la nuit passe lentement à un bleu profond jusqu’à céder la place à une lumière pâlotte puis à l’aube flamboyante.

Ce moment de transition est pour le vieux gitan une expérience spirituelle qu’il essaye de ne pas manquer. Chargée de symboles, l’heure bleue est pour lui une source d’enseignement et une illustration quotidienne de la mystique des ancêtres de la première génération, la génération Mère des Tsiganes.

Revenu sur le chemin du camp l’heure bleue passée, en direction du soleil naissant, les mains jointes au niveau du plexus il a plié le buste en murmurant « Surya namaskar » un salut au soleil naissant.

Suite à quoi le patriarche a rejoint le centre du camp pour y faire une bonne quantité de chaï qu’il a laissé au dessus des braises pour qu’il reste chaud, en a bu une bolée accompagnée d’un quignon de pain en attendant Zézé et Oxan, la doyenne et la plus jeune du clan, lesquelles doivent l’aider à finaliser son projet.

Sa compagne et la gamine une fois prêtes, le trio a pris la direction du lieu choisi par le patriarche. Sur une mule qu’il tire par la bride, se trouve tout ce dont ils vont avoir besoin.





Après plus d’une heure de marche, ils atteignent enfin leur destination. La capitelle échangée au patriarche par Bédigue le berger. Un troc symbolique venu sceller une amitié née de la rencontre de deux hommes qui se sont reconnus comme tels.


- voilà !! nous y sommes !! A lancé Sandino à la vue de la construction de pierres sèches.

Autour du petit promontoire où a été construite la hutte de calcaire, l’espace au plus loin que porte le regard est vierge de construction et de traces d’activité humaine. Le berger a donné sa parole que le sanctuaire serait respecté et qu’il y veillerait personnellement.

- déchargeons la mule et mettons nous y !! Fait le patriarche en attachant l’animal à un tamaris.

Avec précaution il décharge la statue emmaillotée dans un bout de voile usée, pendant que sa compagne et la gamine s’occupent du reste.

Sitôt la divinité de pierre noire débarrassée de sa protection, Sandino la porte à l’intérieur et la pose au pied du mur face à l’entrée. Suite à quoi, il ressort, récupère ce dont il va avoir besoin et demande à Zézé et Oxan de le suivre à l’intérieur.

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Zeze5
Sandino était parti chercher le lieu propice pour réaliser, enfin, un projet qui avait germé dans sa tête depuis bien des années, projet que Zézé soutenait, comme toujours et qui ne doutait pas qu'il trouverait.

A son air satisfait à son retour, Zézé avait comprit que c'était le cas at aux questions que sa compagne n'avait pas manqué de lui poser, il avait simplement répondu :

- Tu hai fiducia in me ?! *

Oui elle lui faisait confiance en lui et ce depuis toujours, depuis leur toute première rencontre dans ce petit village auvergnat. Elle le suivrait jusqu'en enfer si il lui demandait. Mais là elle devait attendre le lendemain pour avoir les réponses à ses questions sur la découverte du gitan.

C'est accompagné de Oxan que le couple marche vers ce qui allait devenir le lieu où ils viendraient à chacun de leur passage en Provence. Le soleil accompagnait leur marche.
Oxan ne posait pas de question sur le lieu où ils allaient, elle avait vite compris que ça ne servait à rien, que si Sandino ne disait rien, il n'allait pas répondre.

Arrivé, c'est un dôme de pierres qui se présente à eux.

- C'est parfait, Amore !

C'est la seule chose que Zézé peut dire. L'installation de tout ce qu'ils avaient apporté avait pris un peu de temps, mais le temps n'avait aucune importance pour eux.

A la demande de Sandino, Zézé tend la main à Oxan et toute deux vont le retrouver à l'intérieur.


*Tu as confiance en moi ?!

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