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[RP]Le temps sera notre allié...

Eudoxie_
L'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum. (Laure Conan)

Missive ? Première ? Renouer...

Marseille, hérésie, folie mais... amies... La petite brune avait vécu l'enfer et pourtant malgré tout elle n'arrivait pas à en vouloir aux célestes, non... au final elle ne leur en voulait pas du tout, il est parfois des choses que l'ont ne contrôle pas, cette idée farfelue en fut une.
Cela dit, l'orthézienne ne pouvait nier que quelque chose en elle souffrait d'une craquelure, un je ne sais quoi non définissable, qui n'empêchait cependant pas l'affection d'être là toujours et encore, un lien invisible qui avait perdu quelques brins, il suffisait de leurs laisser le temps de se régénérer, et pour ça il ne fallait pas rompre le contact alors après un courrier sans retour au célestien...



    Arles, Le vingt septième jour du onzième mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante cinq

    D'une brune à sa blonde,

    Il faut bien qu'une de nous se lance je crois, alors... tadaaammm !!!!
    Comment te portes tu ? Et ma princesse ?
    Débrouilles toi comme tu veux fais en sorte qu'elle ne grandisse pas trop vite surtout, que je la vois évoluer autant que possible, même si nos routes diffèrent.

    Je viens aux nouvelles et t'en donner aussi, nous partons d'Arles ce soir pour aller voir Carla, Black et Sub à Montpellier, ensuite nous remonterons vers le BA, nous allons à Farges, le domaine de la Kumpania.
    En fait nous avons parlé de notre projet de roulotte à Sandino et Zézé et nous ont proposés une des leurs stockée là-bas qui nécessite des réparations, nous allons donc là-bas pour la retaper.
    Un petit temps posé là-bas donc, le temps de nous construire notre maison roulante, un p'tit nid à nous quoi, un peu comme la cabane dans la garrigue.

    Soren et moi... nous... nous nous sommes liés sous les étoiles il y a une semaine, une promesse qu'on a matérialisé d'un ruban, des rubans qu'il m'avait offert pour mon anniversaire.
    Le lendemain nous avons demandé à Sandino de sceller cette promesse, ce qu'il a accepté de faire en comprenant que ce lien était importante pour nous, on peut l'interpreter comme un mariage pour ceux qui veulent cadrer ça, mais tu me connais et je sais que tu comprendras ce que ça veut dire au final pour moi.
    Il a répondu à nos attentes, lui, Soren et moi, personne d'autre, un moment qui n'appartient qu'à nous.

    J'espère que tout se passe bien pour vous, j'ai été triste de ne pas pouvoir te revoir avant votre départ mais la vie fait que, j'ai eu la chance de pouvoir serrer fort ma princesse tout de même alors je ne vais pas me plaindre ma foi.
    Je découvre la vie sur les routes en duo avec mon danois, j'avoue que j'apprécie aussi, on se découvre autrement, on discute de beaucoup de choses, avec de grosses surprises parfois, mais la franchise entre nous c'est le ciment.

    Prend soin de toi Ambre.

    Je t'embrasse tendrement

    Eud


Parler sans trop savoir quoi raconter et quoi taire, en dire suffisamment, et reprendre contact doucement, une correspondance en guise de pansement, en guise de pont entre les deux.
Ruban violine, parchemin roulé, Corbeau envolé vers le Languedoc.


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Ambre_m
    "Rien n'est plus rare, plus estimable, ni plus nécessaire dans la vie qu'un véritable ami" W de Britaines.

    Renouer le lien avec patience et affection sincère...

    Rodez serait la pierre angulaire d'une totale renaissance, un couple à nouveau dans la force des sentiments, de la complicité .. Mélancolie ayant définitivement quittée l'âme de l'Ambrée, apprécier chaque instants à sa juste valeur. Délaissant la couche aux draps froissés, un regard tendre et amoureux pour l'endormi s'enroulant dans une chaude laine pour venir s'installer à la petite table prenant vélin et plume.



    Rodez, le 9ème Jours du mois de Décembre de l'an de grâce 1465,

    Ma Précieuse Matata,

    Certes je n'ai pas pris le soin de répondre à ta première missive mais je pense que les retrouvailles Montpellièraines ont permises de nous dire les mots nécessaires au tissage du lien effiloché de notre amitié.

    Prendre plume et partager avec toi quelques mots, me permettant par ce moyen de ressentir ta présence à mes côtés, de nourir l'amitié qui nous unit ...

    Que pourrais-je te dire si ce n'est que le chemin qui s'ouvre à moi, à la famille que je forme avec Dom reprend de jolies couleurs surtout celle de l'espoir, un jour après l'autre est une renaissance, un jour après l'autre l'amour nous réunit.

    Pour la petite poussière d'étoile elle continue à nous émerveiller chaque jour, une vraie lumière dans notre vie mais aussi je pense celle qui nous rappelle ô combien moi et Dom nous nous aimons, combien nous tenons à notre vie de famille et à tout ce que nous avons construit au fil du temps et des épreuves.

    Comme promis je te joins au pli un portrait de notre merveille.

    Et toi dis moi comment se passe le voyage au côté de ton Blond si chéri ? Découvres tu de nouveaux endroits?..

    Tu me manque ma BB .. Je sais que nous avons encore du chemin à parcourir mais je sais que ton absence me pèse toujours autant ...

    Je t'embrasse avec tendresse et affection..

    Ambre.

    https://img15.hostingpics.net/pics/303057835de2b3409d45b64db2a079232d6da9.jpg



    Rouler avec soin le vélin et le portrait le faisant tenir d'un ruban à la couleur vert d'eau avant de laisser sa fidèle Hulule s'envoler pour d'autres contrées.

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Eudoxie_
"L'amitié est l'union des âmes dont la vertu est le lien." (W.Penn)

Temps ? Missive ? Nouvelles...

Une journée sous le signe du bien-être, de la prise de soin de soi, du glandage intégral en résumé, une brune au paroxysme de son envie de ne rien foutre que de profiter de son danois et du confort de sa maison orthézienne en mode larvaire.
Il était doux et agréable parfois de rester sans sortir, voir se faire un bivouac au creux d’une couche, même si pour la bestiole rester un jour entier à ne rien faire était impensable.

Matinée sous le signe de la tendresse franco-danoise, dont un géant blond ne s’était pas remis, la tête au breuchingue parfait déposée sur les cuisses de sa brune, une main recouvrant le ventre arrondi.
Sourire aux lèvres de le voir endormi ainsi, aucun geste brusque ne fut effectué pour extirper son nécessaire d’écriture et faire ce qui la taraudait depuis un certain temps. Ecritoire posé sur l’autre pan de son bedon, le fusain se mit à glisser sur le vélin.



    Orthez, Le trente et unième jour du premier mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante six

    Ma Nymphe Céleste,

    Déjà plusieurs semaines, un mois au final depuis Aurillac, les jours défilent si vite… et pas un sans que je pense à toi, à ma princesse et au célestien.
    J’espère que tout va bien pour vous et que Narbonne a su tenir ses promesses, vous avez dû vous y rendre depuis tout ce temps sauf contre ordre.

    Comment va ma princesse ? Elle doit avoir tellement changé… Dire qu’elle prendra six mois déjà dans quelques jours.
    Tu me diras il n’y a pas qu’elle qui grandit, si tu voyais mon ventre Ambre… Il est énorme j’ai presque l’impression de le voir grossir de jour en jour plus le temps passe.

    Soren est rassuré, et moi aussi, nous avons vu Patou, notre amie médecin du Périgord et elle m’a ausculté pour être sûre que tout va bien et…. Tout va bien !!! Mes seins vont être de vraies usines à lait apparemment, mon corps suis le mouvement et le bébé va bien.
    Mais bon sang ce que c’est étrange de se faire ausculter par une amie, j’étais en stress total qu’elle trouve un truc qui cloche.
    Le seul truc qui me dérange c’est qu’elle m’a parlé d’une terme en juin plus qu’en juillet comme je pensais avoir bien compté, et pourtant je lui ai dit tout sur mes menstrues tout ça, alors est-ce qu’elle a senti un truc, genre qu’il est gros ou que je tiendrais pas l’entier pour une raison ou une autre…
    Je sais pas où je psychotte pour tout et rien peut-être aussi, ça reste pour l’été de toute façon.

    Sinon pour nous tout va bien, nous avons enfin notre roulotte, et elle s’aménage au fil de ce qu’on se rend compte de jour en jour.
    Mais pour l’heure on profite de notre maison à Orthez, la maison de maman, elle me manque en ces instants tu sais, mais avec cet héritage elle nous surveille un peu peut-être, je ne sais pas trop tout ce mysticisme m’est un peu étranger au final.
    Pour l’heure j’ai une tête blonde qui dort sur mes cuisses la main posée sur sa progéniture alors que je t’écris, qui aurait pensé ça quelques mois en arrière…. Pas nous en tout cas, et je ne changerais rien de ce que j’ai vécu.
    Tout se passe bien, quelques petites contrariétés mais rien qu’on ne saura surmonter, tu sais de ces fantômes qui viennent te hanter quand ton bonheur est à son summum ? Nous ne sommes pas certains mais peut-être qu’un de ceux du passé de Soren ait décidé de nous faire des petites visites taquines pas toujours plaisantes.
    Mais bon…

    J’ai pu voir pas mal de monde sur la route entre Aurillac et ici, Auguste, Diane et Eurielle sur Polignac, Sandi and co à Toulouse, Patou à Orthez mais ça nous le savions et j’ai eu la surprise d’y retrouver Kaghan aussi.
    Ça m’a fait un plaisir fou, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il soit là, c’est l’endroit où nous nous sommes rencontrés, un peu un pèlerinage au final.

    J’ai participé au tournoi d’archer de Pau, tu sais comme j’aime ça manier l’arc, et bien il semble que petit bout me porte chance, je vais peut-être remporter ce tournoi si tout reste ainsi, j’ai même réussi à ce que mon danois atteigne un score honorable à force de conseil.
    Je fais attention à nous, et Soren tout autant, hier encore il m’offrait une robe pour que mes nouvelles rondeurs y soient plus à l’aise, il est fou, fou de moi, de nous et de ce petit être pas encore là, même s’il se contient et ne le dit pas trop.
    Tu sais je suis pas sure parce que j’ai pas voulu trop bouger, mais je crois que je l’ai même entendu parler au bébé pendant qu’il me croyait endormi, mais ch’uis pas sure, je n’ose imaginer quand il va se mettre à bouger et qu’on pourra le sentir.
    Ni toi d’ailleurs le jour où ça arrivera, j’ai aucune idée de quand d’ailleurs, je ne crois pas l’avoir senti encore moi, mais je n’ai pas encore achevé le 4e mois donc… peut-être est-ce normal, mais me dire que ça fait déjà trois mois et demi qu’il est là. Je ne réalise même pas encore en fait.
    Et pourtant tu verrais mon ventre hihi

    D’ici quelques semaines nous reprendrons la route pour aller vers l’Helvétie, deux ou trois je pense, je ne sais pas trop tout va dépendre si nous prenons cheval ou pas. Je dois écrire à Carla il était potentiellement question que nous la récupérions en route donc à voir.

    Donne-moi de vos nouvelles ma belle, de toi, de lui, de mon petit ange d’amour. Prenez soin de vous, et embrasse tes trésors pour moi, je pense fort à vous trois on se voit bientôt.
    Au plus tard en Helvétie, peut-être redescendrons nous vers la Provence après.

    Je t’embrasse tendrement ma fée.

    Eud, ta BB rien qu’à toi.


Le blond s’éveillait, l’écritoire se devait d’être rangé, rapidement déposé sur la couche une main au bout de doigts noircis venant peigner le breuchingue un peu défait.
Tendre sourire, la lettre serait scellée d’un ruban violine et confié à un cavalier lors de leur prochaine sortie en ville.

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Ambre_m
    Marseille .. 16, Janvier 1466.


    Longuement elle avait laissé les Azurs dévorer la langue de Terre qu'était Marseille, redécouvrant le Phare, revivant quelques épisodes de vie, bonheur & également écorchures douloureuses, Marseille avait était ce subtil mélange mais en elle quelque chose n'était plus pour cette ville, parfois elle la voyait comme la légendaire Atlantide, doucement elle s'enfonçait dans les flots venant danser avec les plus voraces poissons. Bras en appuis sur le bastingage le temps se voulait clément, un ensoleillement venant faire briller sa blondeur, Arles avait été quittée non sans peine, la sensation d'à nouveau l'abandonner, Elle sa Brunette et même si quelques tempêtes étaient venues faire tanguer le navire de l'amitié, celui-ci avait su résister.


    Se reculant elle vint s'installer à même le pont, calant sur ses cuisses le nécessaire pour écrire, quelques mots à délier avant que le débarquement ne se fasse, quelques mots pour laisser ses angoisses disparaitre sur le vélin, justes quelques lignes d'un mal être en elle mais aussi pour à peine s'étaient-elles quittées mieux se retrouver au travers des écrits.




    Ma BB,

    Nous voici rendu à Marseille, autant j'ai pu lire dans les yeux l'enthousiasme de Dom autant dans les miens les larmes brillaient, comment dire à l'être que l'on chérit que la ville de son cœur nous fait horreur ?

    Prendre son mal en patience songer au prochain départ, à la poussière des chemins qui viendra donner au teint un semblant d’halé de soleil ... L'amour est fait de preuves si pour Dom il y en bien une que je lui offre à chaque fois c'est de retourner à Marseille ...

    Enfin je ne vais pas chouiner tout au long de ce pli sinon tu vas te dire mais quelle bouguineuse celle là !!

    Arles me manque ou plus précisément savoir ta présence me manque, même si les tensions ont pu faire ciel d'orage je sais que désormais cela est loin de notre amitié et il me tarde déjà de te revoir,

    Et dire que je n'ai pas eu l'occasion de t'offrir les présents de Noël ni à toi ni à la Merveille, alors j'ai décidé de faire comme le calendrier de l'Avent, à chaque pli un petit quelque chose qu'avec le temps tu assembleras l'une à l'autre pour former un tout.

    Tu trouveras à ce courrier un lien de cuir et la suite ... Surprise !

    Je t'embrasse ma BB.

    Je t'aime de tout mon cœur.



    Roulant le pli, quelques marques d'affection offerte à sa précieuse emplumée avant de la laisser prendre ce large qu'elle aurait voulu prendre à l'instant, mais l'heure n'était plus à reculer mais juste débarquer.





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Eudoxie_
"Une amitié qui dure et ne vieillit pas c'est quelque chose d'extraordinaire." (E.Cartes)

Besoin ? Malaise ? S'ouvrir...

La bestiole ne savait trop quoi faire ces derniers temps, zappant l'essentiel de ce qui faisait sa vie a profit de ce qui manquait à sa vie, un mari revenu sans l'être vraiment de cette ombre à son épaule qui planait au dessus d'eux comme un dangereux couperet.
Et puis Eni et sa folie, son obstination a gardé contact, à provoquer cet homme et, la sienne a vouloir la protéger, besoin d'un souffle d'air et qui mieux que sa blonde.



    Arles, Le trentième jour du premier mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante sept

    Ma nymphe,

    Puisses-tu me pardonner qu'on n'ai pas eu le temps de se voir plus lors de votre passage à Arles... Je n'étais pas fort en forme et l'esprit ailleurs sans doute, dans ls préparatifs de ce départ que j'attendais depuis si longtemps et qui n'a toujours pas eu lieu.
    Je désespère de partir d'ici un jour, peut-être encore davantage ces derniers jours... mais c'est accessoire, même Chandra a finalement renoncé à suivre notre route, tout le monde se trouve coincé ici encore... je suis lasse et je n'ai pourtant pas le temps de penser à ça, bien d'autres choses occupent actuellement mon esprit.

    Je n'ai pas même eu le temps de te remercier d'une longue étreinte pour ce magnifique présent que tu m'as fait, plume noire en est follement jaloux tu sais et moi je l'adore, comment fais tu pour si bien me connaitre ? Je suis bien piètre amie en ce moment n'est-ce pas...
    Peut-être comprendras-tu plus tard que je ne suis pas vraiment moi même en ce moment, j'aimerais tant te parler et je ne sais pourquoi je... ça ne veux pas.... peur de blesser ce qu'on partage, que tu me vois différemment, que... je ne sais pas.
    Et tout ce que je voudrais enfouir me reviens violemment ces derniers jours, je lutte comme toujours, pour moi et les autres, je fais face à mes démons, on doit sans doute tous passer là un jour non ? Mon tour est venu.

    N'oublie jamais combien je t'aime Ambre, tout comme ma princesse. Je ne suis pas la meilleure qui soit mais je vous aime profondément, comme on aime les siens, comme on mourrait pour les protéger aussi.

    Donne moi de vos nouvelles quand tu auras un peu de temps.

    Je vous embrasse tous.

    Ta BB



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Eudoxie_

Ambre


    Marseille .. 13, Février 1467.



    Ma BB,

    Je ne ferais mille lignes car j'aurais aimé te dire cela directement, j'aurais préféré un échange verbal pour t'annoncer cela, mais afin d'éviter que tu ne l'apprenne d'une autre manière je te l'écris ...

    Dom et moi nous nous sommes séparés ... Plus aucun retour arrière n'est envisagé si la question te vient à l'esprit ... Pour les détails .. les explications du comment tout cela s'est terminé je te le dirais par moi même une fois en Arles ... Retour très prochain ...

    Je t'embrasse et t'aime de tout mon coeur ma Brune.

    Ta Nymphe.


    Arles.. 24, Février 1467.



    Ma BB,

    Me voilà rendue à Arles j'ai longuement parcourue les ruelles à ta recherche mais je ne t'ai pas trouvé probablement à cajoler au calme la petite merveille...

    J'aurais tellement aimé te voir mais si je reste encore plus avec Dom en ville ce qu'il m'a dit un soir va se produire ... Je finirais par le haïr .. Je ne le supporte plus lui et sa manière de faire le paon à longueur de temps auprès de tout ce qui porte jupons ... Lui a vouloir prendre toute la place quand on se retrouve en taverne .. Je n'y arrive plus ce que j'ai pu supporter durant note vie commune ce jour me donne l'envie de lui fiche des baffes...


    Juste besoin d'air mais tu sais le lien qui nous unis ma BB, le fil d'Ariane est là si tu as besoin un mot .. Un battement d'ailes de Plume noire et je serais là..

    Je t'embrasse.

    Ta Nymphe.


Eudoxie_




    Arles, Le vingt-sixième jour du second mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante sept

    Ma Nymphe,

    J'ignorais que tu étais arrivée et je sors bien peu... pour ne pas dire presque pas.
    Je n'ai pas envie de te mentir Ambre... je me cache parce que j'ai voulu protéger Eni et le bébé qu'elle porte, surtout le bébé qu'elle porte.
    L'homme que j'avais réussi à éloigner est revenu en ville et Soren absent j'ai voulu m'occuper de ça, tu le sais, je t'en avais parlé.
    Je l'ai croisé et il a été très explicite, alors j'ai mis Solveig à l'abri et je me fais discrète, je prend mes précautions tout en gardant un oeil sur Eni, qui n'a pas... qui fait n'importe quoi... j'en ai eu la preuve dernièrement.

    Si j'avais su plus tôt je serais venu te voir, je serais sortie pour toi, je devrais être auprès de toi en ce moment, j'imagine que côtoyer l'homme dont on est séparé n'est pas aisé, surtout que j'ignore les raisons, mais au fond ça n'a pas d'importance.
    Comment va ma princesse ? Pas trop perdue ? Elle est petite remarque elle doit pas e rendre compte.
    Et Amaury ? Il doit pas être bien... tit bouchon...
    Et toi ? J'ai senti que tu es en colère je me trompe, excédée au moins.

    Helgie et Auguste m'ont écrit hier pour que je vienne avec vous, si j'avais pu je l'aurais fait je crois, j'ose espérer qu'ils sont venus avec vous, même si j'en doute.
    Personne ne sait où je suis, j'ai quitté le vago y'a presque 3 semaines, pas même Eni, elle parle bien trop... beaucoup trop et à tout le monde.
    Bref...
    Garde pour toi ce que je t'ai dit même si avec pipelette Eni tu savais peut-être déjà, à moins que pour une fois elle m'ait écouté et ai cessé de jacasser à tout va.

    Prend soin de toi Ambre et dis moi où tu es, si je le peux je te rejoindrais, tu me manques. J'espère que tu ne m'en voudras pas de ne t'avoir pas prévenue mais... si j'ai mis Solveig à l'abri tu te doutes bien que je ne veux pas vous voir potentiellement en danger non plus, j'en crèverais qu'il vous arrive quelque chose.

    Je t'embrasse tendrement, embrasse ma princesse et Amaury, fin si tu trouves que c'est une bonne idée, qu'il ne se demande pas plus pourquoi il ne m'a pas vu.

    Je t'aime.

    Ta BB



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Eudoxie_

Ambre


    Sur les routes.. 19, Mars 1467.



    Ma BB,

    Je sais que le silence est resté suite à ta précédente lettre, je te demande de me pardonner de ne pas avoir su trouver les mots justes et la présence que j'aurais dû avoir alors que toi également tu traversais épreuves difficles ... Je pense que noyée dans mon propre échec, psychiquement anéantie, je n'arrivais plus à apporter ce que je le pouvais auparavant ...Mais doucement l'esprit retrouve sérénité, le choix était après le seul que je pouvais faire en étant honnête avec moi même ... Un besoin de m'échapper, de m'éloigner, quelque part une aide pour tourner la page d'un pan de vie .. Mais je ne renie en rien combien je t'aime ma Brune cela restera toujours le cas et je compte revenir prochainement pour te vriller les oreilles de questions et de parlottes interminables...

    Tu vois BB comment pourrais-je te reprocher de ne pas avoir été là alors que moi même je n'ai su être là ... Mais une chose est sûre ma Brune le manque ... Tu me manque terriblement même si désormais des lieues nous sépare je suis toujours là quelque part par la pensée et je le sais un jour nous serons à nouveau réunies autour d'un godet à se raconter tout ce qui nous est arrivé et nous pourrons adoucir cela avec des mots plus justes que les mots que nous aurions pu avoir ces derniers temps.

    Les enfants se portent bien, doucement ils retrouvent de nouvelles marques, être séparés de Dom n'a pas été aisé mais je pense que cela était le mieux que de leur offrir un climat famillial douloureux. Et toi comment se porte ma Merveille?

    Tu vois en relisant tes mots je réalise une chose nous nous ressemblons tellement .. A toujours nous fiche dans de drôles de situations, à s'approcher toujours trop près de la douleur .. Drôles de créatures que nous sommes mais je pense que c'est cela qui fait notre force au fond.

    Sinon comment vas tu ? J'espère comme moi que tu ai trouvé un peu d'apaisement ... Que tu t'es éloigné du mal ? Ne fait pas comme moi ne flirte pas trop avec parfois la chute est d'une brutalité sans nom .. Sors-tu un peu plus ?

    Je cesse ou je vais couvrir le vélin de foule de questions ...

    Je t'embrasse ma Brune.

    Je t'aime.


    Ta Nymphe.


Eudoxie_

Ambre


    Ma Brune.. 27, Avrril 1467.




    Ma Brune,

    Me voilà déliant plume sur le vélin, temps de t'écrire, te parler un peu de ce périple qui me mène sur de nouvelles directions de vie, j'avoue que je n'ai pas encore les mots pour décrire ce que je vis, ressens ces derniers temps, plénitude, sérénité ? Coeur qui émet à nouveau un battement ? Je ne sais je t'avoue surtout pour le coeur, je crois que je reste effrayée par le sentiment de ressentir à nouveau.

    Pourtant les jours et les nuits qui me font marcher dans ses pas font tout pour me rassurer mais je tremble encore, la peur d'avoir mal est là comme une ombre menaçante.

    Enfin je ne vais pas tâcher le vélin que de mes doutes, comment te portes tu ma Brune ? Bientôt la marave pour toi .. Nous allons rester de notre côté un temps en Périgord enfin un temps qui ne sera jamais bien longtemps avec Gwen, je crois que c'est cela le meilleur ne pas savoir ou demain je serais.

    Pour les enfants je vois pour les récupérer bien vite, si nos noms ne sont plus sur les listes noires alentours j'avoue qu'un taillage de jambonneau dans la cuisse m'a largement suffit, sinon je verrais pour que la nourrice mes les ramènent de Saintes quand vous y serait cela n'est qu'à un jour de marche d'Angoulême ville que nous voulions visiter.

    Je t'embrasse ma brune.

    Je t'aime et t'aimerais toujours.

    Ta Nymphe.



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Eudoxie_

Ambre


    Ma BB 11, Juin1467.




    Ma BB,

    Me voilà ce jour à vouloir délier plume sur vélin, le séant vissé sur un tabouret d'une taverne Périgourdine mais je dois bien m'avouer que je ne sais pas par où débuter celle-ci. Non pas que je n'ai rien à te dire ni l'envie de te le dire mais... Enfin ... Bon ... Alors ... Commençons ..

    Parfois certes mon silence peut-être troublant, mais tu es probablement l'une des seule à savoir comment je fonctionne réellement, alors souviens toi uniquement de mon regard sur toi BB, tu sauras alors ô combien tu comptes pour moi, même si ma plume ne vient pas souvent se montrer à tes jolies perles d'onyx.

    Ce que je deviens ? Je bouge continuellement avec Gwen cela n'était pas possible de faire autrement, mais dernièrement à Limoges nous avons rencontré Patou, belle retrouvaille pour moi, comme un apaisement que je trouve auprès d'elle, De cette rencontre Gwen a fait le choix d'entrer dans la garde royale, j'avoue qu'au départ je ne bondissais pas de joie mais après avoir passé du temps auprès de ce groupe j'ai finis par suivre enfin pour l'heure je ne suis que dans le cortège et non pas dans la garde, Amaury en a retrouvé un sourire et une gaité que je n'avais pas vu chez lui depuis bien longtemps. Mais je me sais aussi coupable de cela je ne savais plus comment faire à leur retour de leur voyage avec leur père .. Ni même comment aborder le froid qu'il y a eu entre lui et Dom .. Mais je ne cherche pas à en savoir je sens qu'il ne veut pas en parler alors nous avançons ainsi sans que je ne cherche à savoir plus.

    La petite poussière d'étoile quant à elle reste égale à elle même, une enfant taquine, gourmande et joueuse, je me plais parfois à la regarder s'émerveiller d'un rien, cette innocence que l'on porte à l'enfance que je peux parfois jalouser..

    Je pense avoir fait un tour d'horizon, sans trop tâcher le vélin d'encre ..

    Et toi ma BB cette marave ? Et puis comment te portes-tu ? Le voyage se déroule sans encombre ? Et la merveille comment se porte la merveille ?

    Je t'embrasse avec tendresse.

    Ta Nymphe Imparfaite.



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Eudoxie_
“Le respect est le lien de l'amitié.” (proverbe oriental)

Solide ? Fragile ? Imperceptible...

Des jours, des semaines, les échanges se faisaient plus rares comme si un besoin de distance c'était installé, douloureux, comme si... et pourtant non... rien ne pourrait empêcher une bestiole de croire en la force d'une sentiment puissant.
Imperceptible, solide et fragile, un peu tout ça à la fois, mais ce lien là avait traversé des orages et des tempêtes sans jamais céder, il ne serait pas dit que le bout de ce filin invisible serait lâché de ci tôt.



    Campagne artésienne, Le vingt-cinquième jour du sixième mois de l'an de grâce mille quatre cent soixante sept

    Ma Nymphe,

    Tu me vois ravie de te sentir aller bien, auprès des tiens et de ces autres qui font ta vie et dont je ne sais rien.
    Ravie de savoir que deux personnes qui me sont chères, chacune à leur façon puissent se soutenir et que Patou parvienne là où je ne peux oeuvrer vu qu'il semble complexe que nos routes se lient de nouveau.
    J'aurais au moins l'opportunité de croiser vos chemins en même temps vu que vous voyagez ensemble désormais, même si croiser la garde royale relève de la mission impossible pour avoir tenter de le faire avec Patou un nombre de fois incalculables.

    Amaury doit se plaire grandement dans ce milieu de chevalier, garde du corps et tout ce genre de personnes dont il doit avoir l'envie de ressembler, notre petit chevalier, il m'écrit souvent et je t'avoue que ton courrier m'a rassuré, le dernier qu'il m'a envoyé était... triste et empreint du manque de toi.
    Je compte sur lui pour veiller sur ma princesse, je pense à elle parfois quand j'aperçois une petite blondinette, et je me demande à quoi elle ressemble comment elle change, un peu tout ça.

    Moi et bien... Le tournoi a vu une belle performance, nous classant en 5e position, pas si mal, et en terme de défaite-victoire troisième position même. une lèvre et une pommette abimée rien de dramatique, bon des bleus un peu partout aussi, normal quoi.
    Mais je vais bien, j'essaie en tout cas.

    Notre groupe a... fin... chacun a un peu pris sa route en fait, Kaghan a décidé de rejoindre sa fille, admettant qu'il voulait faire partie de sa fille, ça va faire dix jours déjà... j'imagine qu'il ne doit plus être loin de l'avoir rejointe maintenant. Carla a quand à elle rejoint un groupe d'ami et profite de... elle a rencontré quelqu'un j'espère sincèrement que ça lui réussira je l'ai poussé à vivre ce moment et voir pour ne rien regretter.
    Nyc l'avait rejoint de ce qu'elle me disait dans son courrier mais depuis je ne sais, je n'ai pas de nouvelles, il ne répond pas à mes courriers.

    Il ne reste plus que moi et Auguste, nous sommes en vadrouille pour récupérer quelques écus et demain normalement nous retrouvons Dom en Champagne.
    J'ai connu une bouffée d'oxygène avec un ami que j'ai découvert mieux pendant le tournoi, un peu de tendresse et beaucoup de rire échangés, de tendres moments de douceur respectueuse, ça m'a fait un bien fou. Je regrette qu'il soit reparti si vite que revenu sur ma route, mais c'est ainsi on se croise toujours sans vraiment s'arrêter même si là on s'est offert une bulle de douceur à l'écart, bon aussi pour un pari à tenir, et qu'on a gagné tous les deux au final.

    Je n'ai toujours aucune nouvelle de... Lui... parler de lui m'est toujours aussi douloureux sans savoir, j'ai parfois des moments où tout va bien et d'autres où je voudrais mourir... J'ignore si tu le sais mais... l'église a dissout notre mariage à cause de son absence et d'un parchemin qu'il ne pouvait pas parapher... Je ne suis plus officiellement sa femme, j'ai retiré mon alliance pour la porter en pendentif, je... c'est compliqué.
    Et ma merveille qui prend un an dans une semaine n'aide en rien à ne pas penser à lui... je me dis qu'il a manqué déjà plus de la moitié de l'existence de sa fille et que même avec la meilleure volonté du monde je ne pourrais pas lui rendre ça...
    Si il revient un jour...

    J'aimerais m'ouvrir à autre chose et en même temps... je n'y arrive pas, son ombre reste là, je peux pas m'empêcher de l'espérer, et pourtant j'ai décidé de vivre car je me dis que c'est ainsi qu'il m'aime, pleine de vie et pétillante, mais ce n'est pas toujours aisé, j'y travaille cela dit.

    Solveig quand à elle se porte comme un charme, elle s'ennuie de son cousin bien sûr, ils ont pour ainsi dire grandi ensemble depuis qu'elle est née et là, elle ne comprend pas trop où sont Kag et Oan... j'ai beau lui expliquer comment veux-tu, elle commence à vouloir marcher avec les mains, elle fait plein de bêtises et est une vraie pipelette.

    Je vais te laisser pour l'heure, je t'embrasse tendrement ma Nymphe, je te missionne pour cajôler ma princesse et mon petit chevalier, je lui répondrais sous peu.
    Bise aussi Patou et Gwen pour moi.

    Tendresses

    Ta BB



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Ambre_m
    Sur un nœud paumé . Tout comme elle au fond.

    Dos calé sur un tronc courbé et usé par le temps qui abîme tout au final, mèches blondes voltigeant au grès d'une brise légère. Prendre le temps de délier plume sur vélin, d'apporter nouvelles, de coucher sur vélin ce qui est venu jalonner ces quelques semaines.




    Ma BB,

    Par ou dois-je commencer ? Le néant. Cela serait un beau résumé de ce qu'il me reste à ce jour. Âme torturée un jour âme torturée pour toujours cela me conviendrait...

    Premiers mots couchés et j'imagine déjà le plissement de tes yeux, peut-être la ride marquant l'inquiétude venant barrer ton front ? Mais je ne saurais trop comment te décrire mieux la situation actuelle.

    Plus de Gwen, plus de groupe juste moi en solitaire, certes une situation voulue car je ne suis pas faite pour le moule militaire et trop encadré, cela me rongeait intérieurement, je me perdais, je me noyais alors j'ai fais le choix de repartir sillonner les chemins.

    Pour l'heure Bordeaux est ma destination, une invitation pour une croisière cela me changera de la poussière des chemins et j'escompte que l'air marin abreuve mon esprit d'un nouveau vent frais avec quelques projets neufs et revigorants à la clé.

    Je sais qu'à la lecture de ses lignes ou je parle de solitude tu dois te dire mais ou est Amaury et Alhèna ? Amaury est resté avec la garde royale, nous en avons longuement discutés lui et moi et son désir était de poursuivre l'apprentissage à leur côté, un rêve pour lui qui s'exauce je ne voulais pas le priver de ce bonheur. Alhèna quant à elle est avec moi petite touche de gaieté dans ce monde bien sombre que peut l'être le mien.

    Tu me manque toujours ma BB.

    Un jour je sais que nous finirons par nous revoir.

    Je t'embrasse et embrasse la merveille pour moi.

    Je vous aimes.

    Ambre.



    Missive brève et succincte comme elle l'avait désirée non pas par volonté de cacher des choses à sa brune mais plutôt de ne pas trop l'inquiéter sur son état d'esprit actuel. Un souffle se déposant sur l'encre avant que pli ne soit roulé et confié à sa fidèle emplumée.

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