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[RP] Lac de Tarbes!!!

Sophelia
Elle ne traînait pas des pieds son bardat à bout de bras la brune...
Ca queue de cheval se balançait en rythme. Ses pas la menait au lac, besoin de marcher, de s'étourdir même a marcher de plus en plus vite.
Trop de choses en elle, trop de choses a évacuer. Ses pas s'accélèrent encore jusqu'à courir puis sentir sa poitrine la brûler fortement.

Arriver vers la pièce d'eau, et regarda autour d'elle et se mit à crier ...
Son cris fit dérailler sa voix puis elle se laissa tomber...
La terrible avait ranger sa fierté, son bouclier ... ouvert une faille ...
Les yeux vers l'eau elle fronça ses yeux , ses ors s'assombrirent soudainement ... les mots restaient en boucle dans sa tête ....


Tu n'es qu'un jolie petit conne ....
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Abygail.lintendant
Visite du Béarn... Hou la la, Aby s'aventure sur un territoire hostile! Sauf que... Mince un lac!
Tout sourire, elle s'en approche donc, l'air est toujours plus agréable au bord d'un lac, les bruits qui l'entoure le rendent "zen", décidément c'est un endroit qu'Aby aime.


Et bien, au moins, je n'ai pas perdu tout mon temps...

Elle s'est donc assise, ou allongée un long moment au bord du lac en attendant l'heure pour repartir.

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Eperval
Sur routes depuis long, Eperval prit le temps, enfin, de se reposer près d'un lac. Qui aurait cru qu'il y a un mois et demi, il serait parti aussi vite de chez lui.

Il libéra ses pieds de ses chausses, une sensation de liberté l'envahit, eux qui étaient prisonniers et esclaves des routes pendant si long, un peu de répit ne leur fera pas de mal.

Il s'approcha du bord du lac afin d'y plonger ses pieds, dessinant de petits cercles du bout de l'orteil.
Le lac a toujours été une source de sérénité, un lieu où se ressourcer, revoir le monde d'une autre façon..
Il s’essaya dans un coin fermant les yeux, laissant la brise lui caresser le visage, l'aidant à faire le vide dans sa tête
Cerealequileurre
Je reviendrai
Quand vous m'appellerez.
Pas besoin de dire au revoir


Dame Solitude l'avait accompagnée jusqu'à Tarbes, laissant l'amertume remplir les pensées acerbes de la Trentenaire. Même le chemin avait été bien plus calme qu'à l'accoutumée.Juillet, août, septembre et octobre avaient défilé au rythme d'aboiement et de l'odeur de tabac froid. Et, novembre avait pointé le bout de son nez aux teintes hivernales. Glacial et sanguinaire, cette nuit, le vent avait battu de plein fouet jusqu'à projeter les mèches blondes dans l'air du temps. Les céruléens, d'habitude si froids, s'étaient emplis de petites gouttes amères. Timides, d'abord, ensuite poussées par l'envie de rejoindre leurs sœurs. Elles quittèrent le miroir opaque de l'âme pour suivre le flot afin de tracer leur route. Impétueuses, ambitieuses, un torrent ne tarda pas à naitre. Mais même un Roy n'est pas intouchable et très vite, une manche vient assécher l'amont de cette rivière insidieuse, coupant court à l'émoi du Sel. Fautive? Peut-être. Menteuse ? Non. A Dieu, et merci.

Je ne reviendrai pas,
Sourde à toute colère.
Plus besoin de dire au revoir




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Petit.doigt


Il y avait un lac à Tarbes. Petit-Doigt n'en avait jamais eu aucune idée. Il ne connaissait déjà même pas Tarbes. Bourgade sympathique et bien silencieuse à l'heure du soir qui tombe. D'ailleurs, la mairie recherchait des barques pour un certain prix. L'homme ne s'imaginait pas sur une barque. Il avait vu les joutes nautiques de Gascogne, et non, décidemment, plus il se tenait éloigné de l'eau, mieux ça lui réussissait. Mais les Gascons, peuple très fier s'il en est, s'affrontaient sur le vaste débit d'un fleuve au nom inconnu de Pierre. Contrairement aux océans, mers, fleuves, et gros ruisseaux, un lac n'était jamais violent. Il n'avait ni de vagues immenses, ni des ressacs à vomir tous les marins jadis disparus au large dangereux. C'était peut-être ça qui l'effrayait, l'homme. Son mouvement incontrôlable. Petit-Doigt pouvait se targuer de ménager chaque humain avec un peu de temps ; mais l'eau... impossible.

Alors, à l'heure où descendit l'astre luisant, il se rendit vers cette curiosité qu'un lac pouvait former. Il aura au moins vu quelque chose chez les Béarnais, qu'il trouvait d'ailleurs fort peu altruistes, et peu accueillants. Il avait même croisé le comte régnant enfant, et des duchesses à la pelle. Non, vraiment, il n'avait rien compris à la situation. Sa fille non plus. Alors ils étaient partis de Pau. Pour Tarbes et son silence. Il y avait bel et bien un lac à Tarbes.

Petit-Doigt s'arrêta à une vingtaine de pas du bord, et se mordit la lèvre inférieure. Il joignit ses deux mains sur le devant de sa tunique et resta là, à observer les eaux calmes. C'était très humide, et les marécages qu'un lac formait naturellement pullulaient de moustiques et moucherons. Sous les nénuphars, l'eau, et sans doute les poissons. Et le silence. Et rien d'autre ; à part peut-être une barque de pêcheurs, en son centre. Pierre Savin s'avança sur les pierres rondes, galets rongés par les eaux, et se stoppa à un ou deux pas de là où mourait l'eau.

Les bras le long du corps, il comprit quelque chose ce jour-là. Quelque chose qui lui arracha un sourire amer. Un lac n'était qu'une mer morte. Eh quoi ? comment te défends-tu, sombre lac ? Avec quelle vague engloutis-tu ceux qui te bravent ? Ne lances-tu jamais ton ire dévastatrice ? Non... car que sais-je... peut-être as-tu fait ton temps en ce monde. Peut-être t'es-tu suffisamment déjà battu... peut-être n'as-tu plus l'envie. Petit-Doigt secoua la tête devant cette vision fantomatique. Il chassa un moustique de devant son visage.

Il demeura quelques instants encore figé devant l'étendue cadavérique, tandis que les rayons vespéraux de la descente du soleil d'été posaient à la surface de l'eau le diadème sépulcral du Soir. Ayant gardé ce sourire moqueur, Petit-Doigt ne resta guère plus longtemps devant cet ennemi qu'il n'avait même pas eu à combattre. Baissant la tête, il fit volte-face au silence outragé, et rejoignit la ville, où sa fille devait le chercher.

Il y avait un lac à Tarbes.



Chataigne
Partir ou ne pas partir...

La jeune femme avait décidé de retourner au lac, oubliant la mauvaise pêche du matin où elle n’avait réussi qu’à attraper un bout de brochet. En effet, fière d’avoir pu attraper à mains nues un poisson par la queue, la déception fut brutale quand elle s’aperçut que la moitié de la bête avait été grignotée par un prédateur plus gros, sans doute.

Proche de la rive, elle se posa au pied d’un arbre, après avoir tassé les herbes hautes avec ses pieds. Ce n’est pas parce qu’on est une gueuse qu’on ne mérite pas d’un peu de confort, millediou!

Observant la faune présente aux abords du lac, elle songea aux jours qui allaient venir. Partir de Tarbes ou pas... Est ce que cette ville allait se révéler un peu plus vivante ou non... A part 2 voyageurs, nulle rencontre en taverne. Chataigne se renifla une épaule et dit plus fort qu’elle ne l’aurait pensé:
“Je sens la bique ou quoiiii?”

Elle ferma un instant ces yeux. Oui, peut être qu’elle devrait passer au bureau du maire ou du tribun, peut être qu’une animation allait se préparer ou une soirée à la taverne. Un truc quoi!

Enfin quoiqu’il en soit, elle se laissa quelques jours pour y réfléchir mais se promit de passer au plus vite dans les bureaux appropriés.
Chataigne
Plusieurs jours s’étaient écoulés avant que Chataigne ne revienne au lac de Tarbes. Mais cette fois ci, d’un pas décidé, elle avait enfin pris la résolution d’aller se laver. Paillasse sous le bras et poche remplie... Elle passa devant les deux demeures quasiment collées, sans s’empêcher d’y jeter un œil curieux, avant de prendre à droite pour joindre un des pontons du lac. L’eau était claire, et heureusement il n’y avait pas trop de vase gluante sur les galets du fond. Elle avait assez donné dans les glissades ces derniers jours, ses douleurs au coccyx le lui rappelaient bien.

Elle posa donc ses fesses au bord du ponton, les pieds dans l’eau.
*Boudu... c’est froid tout ça!*

Sa main plongea dans sa poche pour en ressortir une petite savonnette “empruntée” et un peigne de bois “tombé de la charrette”.

Torture, acte 1: le démêlage de tignasse... 1 heure plus tard, une grosse touffe composée de nœuds de cheveux couleur ébène à côté d’elle, la chevelure de Chataigne était redevenue lisse et lui arrivait à mi dos.

Acte 2: le bain... *bon, quand faut y aller, faut s’baigner!* Chataigne ne sentait déjà plus ses pieds, à moitié congelés par le froid de l’eau mais elle s’y glissa quand même, en guenilles (faudrait pas que les badauds se rincent l’œil non plus s’était elle dit), savonnette à la main.

Et frotti frotta, et vas y que je te gratte la tête avec la savonnette et que je te décrasse les gambettes.

Bref, 1 heure plus tard, la brunette retrouvait son teint d’origine et une odeur convenable. Ses guenilles, lavées elles aussi en même temps, lui donneront moins une image de pouilleuse.

Elle étala son lit portatif... sa paillasse quoi, avant de s’y affaler, sur le dos. Le soleil était déjà fort chaud, Chataigne ne mettrait pas longtemps à se sécher...

A défaut d'avoir de la compagnie humaine pour passer le temps, elle observa une grenouille qui essayait de grimper sur la savonnette, probablement excitée par l'odeur et un canard qui avait trouvé dans la boule de cheveux noirs, un nid confortable...

Chataigne
En fin de journée.

Elle avait toujours apprécié venir ici, autant pour les baignades, la pêche ou les concours de natation. Mais cette fois ci, c’était particulier. C’est ici qu’elle devait tourner la page.
Dans cette ville, elle n’avait plus de repère, plus de pilier, plus rien. A quoi bon rester ?

Debout sur le ponton, face à cette étendue d’eau si calme, aucune pensée nostalgique ne lui effleura l’esprit. Aucun regret, ni remord. Seulement quelques légères pensées de douce vengeance.
Sa main plongea dans sa poche et en sortit une petite savonnette, amincie avec les utilisations mais pleine de significations pour la blonde.
Dans une totale indifférence, elle la lâcha dans l’eau. Elle n’emporterait pas ce genre de souvenir dans sa nouvelle vie.

Son barda empaqueté sur l’épaule, Chataigne prit la route qu’elle connaissait par cœur. Maintenant elle était totalement libre.
Mystyk
*En arrivant de Auch*

Nouvelle étape et découverte du Béarn, les sabots de l'étalon du mystère foulaient avec lassitude le sol de la cité de Tarbes, la bête était fourbue à juste titre, et la jeune femme sur son dos ne pouvait lui en vouloir.
Remparts et questionnaire de l'homme en charge de l'accès passés, le trot l'avait mené jusqu'en bord de lac pour voir à tenter de pécher un poisson, mais sans grand succès, son art à elle se trouvait ailleurs et pas pour ce type d'activité.

Extirpant son précieux de son écrin, Mystyk s'adossa à un arbre en regardant le lac semi gelé, installant sa vièle entre épaule et menton pour déposer son archet et commencer à jouer un morceau laissant s'envoler les notes vers l'eau glacée.
Un sourcil qui se fronce, il manquait quelque chose, main qui se perd dans la besace et le bracelet de grelots est accroché à la cheville avant de se redresser pour reprendre place contre le tronc et la mélodie entamée.

Petite pause musicale pour l'énigme à la chevelure de jais, les yeux clos s'imprègnent de l'envolée lyrique comme à chaque fois que ses doigts caressent l'archet effleurant les cordes pour créer cette mélopée.
Regard opalin ouvert sur le lac blanchi l'inspiration modifie les notes pour créer un nouvel ôde à cette nature hivernale qui la frigorifie jusqu'aux os.

Long soupir d'aise en relâchant l'instrument de la pression du menton, agitant le pied au bracelet avant de le détacher pour le secouer à proximité de son oreille.
Grimace sur le faciès pâle, la tête s'incline et une mèche obsidienne est recalée derrière son oreille, son bracelet donnait des signes de faiblesse, il allait lui falloir le faire réparer voir en commander un nouveau.
Gadej
Gad, comme chaque matin depuis son arrivée sur Tarbes, se rendit au bord du lac ... pour y pêcher quelques beaux specimens !!!

Il laissa ses loups se balader autour du lac et sauta dans sa barque et souqua fort pour trouver un coin poissonneux !!!

Il jeta une grosse pierre accrochée à une lourde chaine au fond du lac pour s'immobiliser et appreta son matériel de pêche ... à vrai dire un bout de bois avec un bout de cordelette sur lequel il fixa une épingle recourbée avec un ver qui gigotait et lance la ligne d'un coup sec dans l'eau !!
il se cala tranquillement et commenca à attendre perdu dans ses pensées ...

Il espérait bien remonter bon nombre de poissons pour préparer un bon repas à ses compagnons de voyage et pourquoi pas aux visiteurs si le coeur leur en disait !!!

Il prit plusieurs poissons rapidement et s'endormit paisiblement ... s'offrant à la chaleur encore fraiche su soleil !!!
Aramys
Il avait été convenu hier soir autour d’une chope, qu’un poisson grillé serait le meilleur des déjeuners pour la paire d’escorteurs qu’ils étaient. Peu avant midi, Aramys s'était dirigée vers le lac où Gad, s’il avait tenu parole, serait certainement en train de s’activer pour préparer le repas.

Rien à l’horizon... pas de Gad, pas de foyer sur lequel seraient posés quelques poissons, pas de fumets appétissants... que cette étendue d’eau à moitié gelée où une barque semblait avoir été déposée en plein milieu… une barque dont une jambe repliée dépassait mollement…

Chassant l’idée que son compagnon de route avait congelé durant la pêche, la vagablonde en profita pour regrouper quelques brindilles sèches et autres morceaux de bois plus ou moins épais. Quelques minutes plus tard, le brasier était fin prêt. Il ne manquait plus que l’homme et son butin poissonneux.

Et maintenant, deux méthodes pour réveiller l’endormi. La douce et la forte. Aramys ramassa une pierre de taille moyenne qu’elle garda en main lorsqu’elle s'approcha du bord du lac. De son autre main, elle cala son pouce et son index dans sa bouche pour en sortir un puissant sifflement. C’était la méthode douce…
Gadej
Gad somnolait au mouvement de sa barque sur l'étendue du lac et profitait de la chaleur somme toute fraîche dispensée par le soleil ...
il avait une main sur sa pêche et l'autre tenait la canne ...

Il sursauta tout d'un coup en intendant un sifflement strident venant de la berge !!!
Promptement il se leva et manqua de passer par dessus bord avec le mouvement qu'il avait donné à la barque ... mais se rattrapa de justesse une main sur le bastingage et l'autre dans l'eau tenant toujours la canne !!


Mais quel est le ...... ???

Il scruta la berge et vit une forme ... une silhouette à coté d'un feu assez conséquent !!

Il plissa les yeux et reconnut Aramys qui lui faisait un geste du bras !!!


Bidiou de bidiou Aramys !!! quelle mouche te pique ?

Il rigola pour lui-même en se rendant compte qu'elle ne pouvait pas l'entendre à cette distance !!

Il mit ses mains en porte voix et cria

J'ARRIIIIIVE ARAMYYYYYYS .... JE VIENS JUSTE DE FINIR LA PÊÊÊCHE !!!

Il grommela quelques jurons d'avoir été réveillé de la sorte et sourit malgré tout !!!

'Sacré Aramys va !!"

Il commença à souquer fort pour arriver rapidement sur la berge ou il planta l'étrave de sa barque dans le sable et en sauta prestement !!!

Il aperçut ses bestioles qui sortaient du bois et venaient à leur rencontre !!

A vous voilà vous !!!

Il regarda Aramys et lui sourit

j'adore tes réveils tu sais ... j'aime ces momemts de tendresse !!

Il sortit sa pêche et la posa à coté du feu

Bon allez on va se préparer ces poissons avec de bonnes épices ... tu m'en diras des nouvelles Aramys !
Aramys
La scène était plutôt drôle lorsque la barque tangua de façon incertaine, ce qui arracha un petit rictus à la blonde. Gad s’étant réveillé, Aramys lâcha la pierre qu’elle avait destinée à lui lancer. Bien entendu, elle aurait visé l’eau à proximité de l’embarcation et pas le bonhomme. Pas de méthode forte donc pour aujourd’hui, dommage…

Tandis que le pêcheur du jour revenait à la terre ferme, Aramys s’installa proche du foyer sans manquer de jeter quelques regards discrêts sur les loups de Gad. Elle avait voyagé avec eux, s’était habituée à leur présence mais s’en méfiait toujours.

Pour le réveil, ce fut un plaisir mon ami! Tu sais à quel point je suis une jeune femme douce, délicate et… enfin bref…

L’attention d’Aramys fut vite détournée par le joli butin de poissons.

Tu es plutôt bon pêcheur, on dirait! On va se faire un festin ! Je te laisse tout gérer, hein. A part faire rôtir quelques viandes, ma compétence de la cuisine est plutôt... très limitée.
Par contre, je peux les vider, si tu as besoin. Pour ça, aucun soucis.
Theodrik
    Le 11 mars, après une longue soirée de picole.

          "J'entaille toujours ces blessures anciennes, et puis ces palabres des douanes car j'ai des trous noirs dans mon ciel ouais, Des cadavres d'étoiles..."*


    Quelle heure est-il ? Où est-il ? Que fait-il ? Géant s'abat de tout son long contre la terre granuleuse. Le profil bosselé s'échoue sur les brins d'herbe, une main plongée dans sa barbe archipélagique. Géant ne pense plus, tant l'alcool se fait présent dans sa boîte crânienne secouée. Géant ne voit plus que les images successives des rires et des haussements de voix de cette soirée, dont les éclats lui reviennent bourdonner aux oreilles. L'alcool et l'opiacé raniment les cadavres planqués dans sa mémoire. L'alcool déforme tout.

    Il y a dans la transparence de l'eau ruisselante le visage d'une pâleur, dans la précipitation du courant les gestes du pater renié, dans le reflet son propre regard inquisiteur.


          "Réveilles-toi Ligeia, On est trop jeunes pour dormir, Tellement à rêver qu'on doit être dans le vrai..."*


    Le faciès reprend petit à petit des couleurs, les minutes s'écoulant aussi lentement que le font les heures heureuses. Déjà l'aube nait d'un rayon. Géant ouvre les yeux, la carcasse émincée ayant épousé toute la nuit durant la chair d'Ymir.** Au petit matin, il semble attendre, on ne sait trop quoi, on ne sait trop qui.




    * Trop jeune pour dormir, Dooz Kawa. (Réf à Ligeia, nouvelle d'Edgar Poe).
    ** Chair d'Ymir = la terre, dans les légendes scandinaves.
Aure_ines
    "Il est temps à nouveau
    Oh temps à nouveau
    De prendre le souffle à nouveau
    Il est temps à nouveau
    Oh temps à nouveau
    De nous jeter à l'eau"

    Tiré du titre "Temps à nouveau" De Jean Louis Aubert


    Deux semaines que je suis au siège de la mairie, bientôt trois à dire vrai. J'y prend goût, j'aime ce que je fais... Et je veux par dessous tout réveiller ses habitants, mais rien ne semble fonctionner. Qu'importe, je n'abandonnerais pas de si tôt...

    Mais pour l'heure, j'ai besoin d'une petite balade, besoin de me ressourcer, de prendre l'air... En quelques sortes, de prendre le large, pas au premier sens du terme non, juste m'éloigner quelques instants, quelques heures de ce bureau où je suis enfermée toute la journée, à y faire les comptes, à voir ce don a besoin la ville, de réfléchir à des jeux, à des animations...

    STOP !!!

    Aujourd'hui, je cesse de penser à mes responsabilités, je prends du temps pour moi, et rien que moi... Le lac me semble le meilleur endroit possible.
    Les premières lueurs du jour font leur apparition... Le soleil se montre timidement, et moi je m'avance d'un pas décidé vers les rives du lac...
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