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[RP jeu] La Tour Infernale.

Meabh
HAHAHAHAHAHA !
Ha ?
HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !


Elle n’en pouvait plus ?
Qui ?
Et bien celle qui venait de dire à Meabh qu’une royaliste venait de se faire enlever.


Et elle s’appelle comment sinon ?
Madeleine.
Mais Madeleine, c’est pas un prénom, c’est un goûter !
Non j’te jure la nana, elle s’appelle Madeleine !


Dubitative, Meabh demanda plus d’informations. Mais déjà l’angevine qui lui avait annoncé la nouvelle était repartie dans un rire qui ne semblait pas vouloir ou même pouvoir s’arrêter. La petite blonde attrapa donc le parchemin sur lequel tout était indiqué : le nom de la fille, l’endroit où elle se trouvait, il ne manquait plus que le nom du ravisseur en somme !

Je vais y aller !
Où ça ?
Bah la délivrer pardi !


Son acolyte resta bouche bée, interdite devant cet élan de générosité pure dont faisait preuve Meabh pour une royaliste.
Sauf que de générosité … Que dalle !

Oh, elle serait peut-être bien reconnaissante si elle parvenait à la délivrer et elle se retrouverait avec de quoi acheter quelques vêtements de bonne facture chez DECO. Que du jaune ! Partout du jaune. Et elle en profiterait pour rembourser son lutin. Le chaudron d’or de la bestiole était étonnamment léger en ce moment et la gourmandise de Meabh n’y était pas pour rien. Bref ! Donc l’or, on disait. Non, ce n’est pas ce que je recherchais Meabh, non non ! Elle voulait la gloire ! Voir son nom encore et toujours dans les pages de l’AAP ! Elle voyait déjà son nom en gros titres ! Un peintre viendrait lui faire le portrait pour que son visage soit connu de tous et de toutes à travers le royaume comme étant celui de celle qui a sauvé la royaliste du goûter ! Les enfants l’aduleraient, les hommes la voudraient dans leur lit et les femmes la jalouseraient !

Et puis comme ça, elle pourrait enfin aller voir sa copine Circée qui l’attend toujours dans le Périgord. Elle va se faire tuer une fois qu’elle aura mis un orteil là-bas. Autant qu’elle auréole son nom de gloire avant de se prendre un coup de poêlon sur le coin du nez !
Arnauld
Libérer une princesse d'un donjon, il en avait toujours rêvé. Déjà gosse, une casserole sur la tête, un couvercle accroché au bras gauche et un tison en fer brandi devant lui tandis qu'il chevauchait un gros chien de ferme, Arnauld s'imaginait en héros de conte de fées. Oui, de fées, parce qu'il y avait forcément de la magie dans l'histoire, ne serait-ce qu'avec le féroce dragon qui gardait l'entrée du château. Suivant l'humeur du jour et les compagnons de jeu avec qui il s'amusait, la bête était soit occise avec bravoure, soit apprivoisée pour finir par ronronner affectueusement en se frottant contre lui, voire utilisée comme monture volante pour emmener la princesse loin de la haute tour où elle avait été emprisonnée.

Les années avaient passé, Arnauld avait grandi. La seule princesse dont il rêvait à présent était blonde, petite, avec des yeux bleus, s'appelait Actyss et l'avait épousé deux ans plus tôt. Et, en quelque sorte, il l'avait libérée de son propre donjon, la forêt de Mervent où elle avait passé les quinze premières années de sa vie. Selon ses critères, il était donc déjà un héros de conte de fée accompli. Cependant, quand il apprit que la princesse Madeleine Deswaard de Noldor Firenze était réellement retenue dans la plus haute tour du château le plus lugubre de la région, il avait immédiatement juré de faire tout ce qui était en son pouvoir pour la libérer. C'était qu'il l'aimait bien, Madeleine, elle avait cette douceur dans le regard, cette gentillesse dans sa manière de lui parler, et cette absence de morgue qui attiraient immédiatement sa sympathie. Sans compter qu'elle était très riche, qu'elle appréciait son travail de menuisier, et qu'elle lui passait des commandes qui lui permettaient de subvenir à tous les besoins de sa famille, et même plus. Elle ne pouvait pas rester dans cette horrible prison !

Ce fut donc muni de son arc, de sa dague et d'un gros bâton taillé pour l'occasion, qu'Arnauld parvint ce soir-là devant le château qui, soit dit en passant, ficherait facilement la trouille à moins valeureux que lui. Il observa les alentours, remarqua qu'il n'était pas le seul à s'être porté volontaire pour cette mission - dans sa candeur, il n'imaginait pas que les trois quarts des participants n'étaient motivés que par l'argent - et, en attendant que l'assaut soit lancé, s'assit sur une souche pour faire un sort au saucisson qu'il avait emmené. On ne part jamais à l'aventure l'estomac vide, règle de base du héros sachant héroïser.
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Justine
Pas de sanglier en vu... mais une odeur de saucisson effleure ses narines et elle tourne aussitôt la tête... pour apercevoir un homme à quelques pas, assis sur une souche, en pleine concentration de découpage de rondelles charcutières...

Ha ! L'estomac gargouillant, elle s'avance, dans l'air froid et venteux, emmitouflée dans une cape chaude, sort un petit baluchon de sous le pan droit et en extirpe un gros pain doré.


Bonjorn messer... Oserais-je vous proposer un échange de bons procédés ? Un morceau de pain contre deux parts de cette charcuterie qui fleure bon le met ravigotant ?


Elle lui sourit, un peu intimidée, en attente...
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Arnauld
Premier réflexe quand il comprit qu'on se dirigeait vers lui, la peur. Non pas la peur bleue qu'on a pour sa vie quand on sent le danger approcher, mais celle, proche d'une forme d'instinct de survie également, qui consiste à vouloir défendre sa nourriture corps et âme contre toutes sortes de chapardeurs. C'était précieux, le saucisson. Après le miel, c'était sans doute la denrée préférée d'Arnauld. Si on voulait voler celui qu'il avait amoureusement apporté avec lui ce soir-là, l'estomac du menuisier risquait de prendre la place de son cerveau, et le dragon du donjon ne serait pas la seule créature pourfendue dans cette aventure. Vous voilà prévenus.

Cependant, avant même qu'il ne relève la tête pour jauger son adversaire, une miche de pain fort séduisante entra dans son champ de vision. Il entendit presque aussitôt la voix d'une jeune femme s'élever pour lui parler, avec politesse et sans doute une certaine timidité, ce qui calma ses ardeurs héroïques et ses instincts de protection saucissonesque. Non seulement cette personne ne voulait pas s'enfuir avec sa précieuse charcuterie, mais elle lui proposait de l'agrémenter avec du pain frais ! Cela valait largement le sacrifice de deux petites rondelles.

Il sourit à la jeune femme avec une jovialité bien éloignée des pensées pourfendatrices qu'il avait pu avoir quelques instants plus tôt.

- Oh, oui, excellente idée. Votre pain a l'air délicieux. Tenez, asseyez-vous si vous voulez, il y a assez de place sur cette souche ! Je m'appelle Arnauld. Il fait frisquet ce soir, hein ?

Oui, il n'était pas bien féroce, le pourfendeur de dragons. Il suffisait de lui donner à manger pour le rendre aussi enjoué qu'un jeune chiot devant sa gamelle. On ne se refait pas, que voulez-vous.
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Justine
Ho ! Un sourire fend le visage de l'homme !
Alors aussitôt, mise en confiance, d'un geste du mouchoir qu'elle sort de sa manche, elle époussette un peu le petit coin de souche qu'il laisse libre pour poser son séant dessus.


Oui ! Frisquet ! Comme vous dites. ♫ L'automne est là... l'été s'en va...♪♪ chantonne t-elle tout en déchirant un énooorme morceau de pain en prenant garde de n'en faire tomber aucune miette et le lui tend.

Tenez... il est frais de ce matin. Mes mains sont propres n'ayez crainte, et je n'ai pas encore mis mon doigt dans mon nez... Ne peut-elle s'empêcher de lancer en riant doucement. Je suppose que vous aussi vous venez délivrer la pauvre femme détenue dans cette prison. Un regard vers la grande tour... Quel lieu lugubre... J'ai aperçu des douves tantôt... par là...

D'un geste de l'index, elle indique la direction du château... Un frisson de dégoût la fait un peu trembler mais elle se reprend aussitôt...

Nous ne sommes pas les seuls à désirer sauver cette dame... Je me demande pourquoi elle a été ainsi enfermée... quelle ignominie ! Mais d'abord, sustentons-nous, cela ferait un peu désordre de tomber en pâmoison en pleine action.

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Maitre du jeu, incarné par L_aconit
PREMIER TOUR
Les participants tentent de rentrer dans l'enceinte du château ...

[ Ici, Là, Partout - Voix Off ]

Présentations faites de la Princesse en presque-détresse et d'une poignée de plus-ou-moins-preux Chevaliers prêts à gravir les étages de ce château mal famé ... La nuit était tombée. Puisqu'on en avait décidé ainsi. L'avantage, c'est que dans le feutre de l'obscurité, beaucoup ne verraient pas les araignées grouillantes... Les pièges naturels et parfois certes, moins naturels. Verraient-ils les portes dérobées? Les torches des autres concurrents illuminer les pierres fêlées? Derrière leur passage, la lueur de la lune masquerait à leurs yeux les apparitions inquiétantes, pour sûr, tout ce beau monde ne serait pas tout à fait conscient des dangers.

Si? Vous pensez?

Hin Hin...
Lotx
[Périgueux - Échoppe de Problèmedalu, mage]

Et deux qui nous font treize. Le compte y est, bonne journée Madame Michu. Au suivant !
-Bonjour.
-Aaaaaah Monseigneur ! Quel plaisir de vous revoir. J'ai justement eu une livraison de potions pour faire tomber les dents, je me suis dit que ça pourrait vous intéresser.
-Hum, faut voir mais je viens pas pour ça.
-Ah, et pour quoi donc ?
-Eh bien, y me faudrait deux-trois ingrédients, ce serait pour une... hum...


Il regarda derrière lui, une queue de badauds commençait à se former, tendant l'esgourde pour connaître la vie secrète de l'évêque. Le nabot glissa quelques mots à l'oreille de l'ésoteriste.

AAAAAAH UNE POTION DE VIRILITÉ !
-Chhhhhhhhht !
-Oulà, mais c'est pas des petits ingrédients que vous avez besoin là ! Fallait passer commande ! Vous avez toute une équipe de soule à fournir ou bien ?
-Ben non mais j'ai un nouvel arrivage d'enfants de chœur que m'a fourni l'archidiacre, alors faut que je sois à la hauteur 'voyez ?
-Bon... alors voyons... feuille de datura, œil de limande, perles de pluies venues de pays où il ne pleut pas... hum... AH, ça j'ai pas !
-Quoi donc ?
-Du sang de jeune fille vierge. La société qui nous en fournissait a fermé boutique depuis que son centre de production a été pris en main par un certain Sifflard, depuis c'est la pénurie.
-Mais... mais oùsque je vais trouvationner ça moi ? C'est que la virginité de nos jours...
-Ben, vous avez pas des enfants de chœur toujours vierges ?
-...
-Oui bon... il vous faut des filles en plus... écoutez, j'ai peut-être entendu parler d'un truc mais ça me semble assez périlleux. M'enfin si vous êtes VRAIMENT motivé pour votre potion de virilité, ça se tente...


Et c'est ainsi que l'évêque de Périgueux se retrouva aux abords d'une vieille tour, caressant l'espoir d'y trouver une donzelle au sommet dont il pourrait extraire quelques gallons de sang. Arriva en face du lieu dit, il s'arrêta un instant le temps d'attendre quelques complices qui devaient l'aider à la tâche. Son chancelier et son archidiacre avaient répondu à l'appel. Ce dernier avait été plus particulièrement facile à convaincre comme l'évêque avait simplement parlé de lui offrir une belle jouvencelle toujours vierge pour le remercier de sa livraison récente d'enfants de chœur. Ce n'était pas totalement faux. Après tout, une fois le liquide extrait il pourrait bien offrir la jeune fille à son conseiller, n'en ayant lui-même aucun usage en particulier. Un large sourire se dessina sur son visage mais il fut bientôt extrait de ses pensées par la sensation caractéristique de quelqu'un qui vous tire sur la manche.

Sivoupléééééééé messiiiiiiiire, mon papa ilé malaaaaade, ma maman ellé malaaaaade mon euh... l'oncle du voisin de la fille par alliance de ma petite cousine ilémalaaaaade. Une petite pièce messsiiiiiiiiiire !
-Mais... mais qu'est-ce qu'il fout là ce truc ?

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Sassha
Le parfum de chanvre flotte autour de l’homme qu’elle se prit à détailler à son tour. Lui n’a pas l’air non plus dans son élément. Qu’est-ce qui a bien pu mener ses pas ici même jusqu'à cet instant précis ? La question restera muette. Déjà il vide la chope impressionnant au passage l’écureuil devenu flammèche. Bribes de souvenir qui s’éveillent d’un vieil ami qui buvait de même. Comment se porte-t-il d’ailleurs ? Elle se promit de lui écrire une fois son dessin réalisé. Retour au blond parfumé au chanvre, effluves qui lui chatouillent le nez, elle en aurait presque eu l’envie de lui prendre sa pire pour goûter amis déjà elle disparaît sous sa cape. Le nez se plisse déçu sur l’instant et fond à son tour dans la seconde chope.

La descente se fait moins rapide attendant la réponse… Viendra ? Viendra pas ? Si celui-ci l’envoi paître encore elle s’imagine déjà vider la fin de sa bière sur le visage masculin, un sourire en coin se dessine déjà à l’idée qui naît.
Le liquide ambré fini finalement dans la gorge Monmouthienne surprise de voir le blond partir sans plus attendre et lui répondre en anglais. Depuis combien de temps n’a-t-elle pas entendu cet accent ?


Hey mais attendez moi au moins.

Déjà il est en selle et lui tend la main, au moins il a le coté gentleman anglais.. Peu rassurée quand même sa main rejoint la sienne et monte ravalant la petite voix qui lui conjure de ne pas suivre aveuglement un homme, blond de surcroît, qui semble danser encore dans les volutes chanvresques.

Vous êtes sur que ça va aller ? car t’en a pas l’air, t’es plutôt flippant même avec ton regard vitreux et ton teint de cadavre les pensées restent pensées et la rousse ne pipe pas mots, ni mouvements.

Direction un château inconnu.

La bâtisse se dresse peu à peu entre les branches. Donjon aux murs épais, ronces en veux tu en voila, il manque le hibou hululant, la vieille porte en bois branlante et la fenêtre sombre au plus haut de la tour. Ah si les voila. C’est délabré, trop silencieux, sombre. Il fait froid aussi, brillante idée de n’avoir pas prit la cape fourrée.


Ici ?

Les azurs virevoltent et se posent sur l’anglais, interrogatrices, paniquées ? Non, non interrogatrice. Lui, semble aller un peu mieux, laissant entrevoir une certaine beauté masculine qui n'appartient qu'à lui et un sens de l'humour disons so british /i]

Mais ils n’existent pas…

[i]Elle plisse des yeux, incrédule, du moins en apparence. Pour se donner contenance. Pour chasser l’idée qu’il vient de lui mettre en tête. Le fourbe. L’hululant hulule alors déclenchant un frisson limite sursaut chez la rousse qui n’est plus rassurer du tout.


Vous pensez qu’il y en a ?
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Circay
[Périgueux – à l’église]

Ouaiche mamazelle, sur la vie d'Aristote t'es charmante, est-ce que t'aurais un pigeonnier ?

Circée sursauta, lâchant sa bouteille de gnole qui se brisa sur les pierres de l’église. Elle leva la tête et vit le curé lubrique du PA derrière elle. Elle ne l’avait jamais vu avant aujourd’hui mais elle en avait entendu parler : un cureton bedonnant au regard pervers qui aimait les enfants de chœur et qui était très porté sur la chose.

Ce matin comme tous les matins,
J’me lève et j’vais au petit coin,
Et là j’vois ce foutu renard,
Qui bouffe mes pigeons et canards


Encore un matin sans voir. Un matin sans voir ton décolleté !
Tu m'dis d'pas mettre les mains, ou tu m'fous un coup dans l'ciboire.
Mais moi j'refuse de m'plier de m'coucher, d'abandonner, d'capituler.
Et comme le dit le poète, baybay, "Tant qu'j'ai un vit, et qu'j'ai une larme de vit, tu vas voir ce que tu vas voir !"


Vous n’pouvez pas m’aimer telle que je suis :
J’suis un peu lépreuse.


C'est pas grave baybay, j'aime bien quand il y a des morceaux !

Mais j'ai la chaude-pisse.

Ouais mais ça tient chaud quand on a des hivers qui sont durs !

Des furoncles plantaires !

J't'lècherai les orteils jusqu'à ta robe pour apaiser la démangeaison qui te nuit.

Mais v'méritez mieux que moi.

Mais c'est toi que j'veux !

Nan mais j'vous jure ce s'ra l'enfer.
Vous, vous méritez mieux qu'une champignonnière !
Mon entrejambe sent les fruits de mer,
Y a des croûtes qui suintent et des champis tous verts.


Tous verts, troublants, troubles... hum... trou noir !
Sans toi je serai seul dans ma baignoire.
Tu seras mon enfant de chœur, ma grosse Jacqueline, ma marquise qui pompe tout l'jour,
Ma comtesse aux bas plein d'champi, ma baronne qui suinte, ma madame aux pieds oignons.
Et pour toujours !
Et comme disait Takana Osuka le grand poète : "Attrape une diaconesse et balance la purée !"


Un jour vous finirez par crever...
J'suis un peu lépreuse !


Ma yé m'en fous moi dé la léprosis.

Mais j'ai la chaude-pisse !

Ma la chaude pisse ma ça peut être chouettos aussi !

Et mes furoncles plantaires ?

Ma y'en ai rien à faire, viens voir par terre !

Mhmhmh... Vous méritez mieux que moi.

Ah qué viens mé réfiler tes furoncles plantaires !

Nan mais j'vous jure, vous méritez mieux qu'moi !

Et sur ces mots, Circée contourna père Sifflard et prit ses jambes à son cou. Elle ne s'arrêta de courir que lorsqu'elle arriva à l'échoppe de Problèmedalu. Elle expliqua au mage qu’il lui fallait une potion pour repousser un homme un peu trop collant. Il ne manquait au mage qu’un ingrédient : une fiole de sang de vierge…

**

[Avec Lotx]

Et voilà comment Circée accepta d’aider l’évêque rose dans sa quête. En fait, elle allait surtout se servir de lui pour récolter une fiole de ce sang, sans trop se fatiguer.
La jeune femme avançait tranquillement lorsqu’elle vit Lotx se faire agresser par un pauvre. Elle pressa le pas et commença à frapper le mendiant avec sa besace.


Vade retro le pauvre ! Dégage de là !

RP écrit à 4 mains avec ljd Sifflard.
Les paroles de Sifflard sont en indigo
Gyllaume
Quelqu’un s’approche avant de rebrousser chemin. Manquait plus qu’on vienne le questionner sur ses intentions … Non pour sur il n’aurait pas su mentir.

Je …

Nan, même en s’entrainant les mots ne seraient pas sortis de sa bouche. L’Helvète n’aimait pas les nobles. Ce n’était pas pour aller secourir une princesse par pure bonté !

Tout à coups d’autres craquement près de lui …


CRACK Crack …
TRSSSS

Crack ! crack !



L’italien tourne sur lui-même. Regarde à gauche, puis à droite … en haut des fois que ! Rien.
Les bruits se rapproche alors qu’il commence à faire sombre. L’italien n’est pas de nature peureuse mais le voilà déjà à se tirer hors de sous-bois. Il a pas l’intention d’y faire une crise d’angoisse !

    MOUARFFFF

    GRRRRRRRRRRRRRRRRRRrrrrrrrrrr


Citation:
20: Un garde a lâché les chiens. C'est pour votre pomme.


Un chien vient de se jeter sur lui. Pas le petit toutou à mamie silvie. Ni le danois de sa jumelle. Nan. Mais un gros molosse à dents bien acérées !

Voilà le brun à terre.
Ça pique.
Les ronces transpercent sa peau alors que le chien déchire ce qu’il restait de sa poche avec ses crocs… et la chemise blanche au passage.
En quelques secondes sa journée tombait à terre. Au sens propre comme au figuré.
Dans un élan de survie plus que de courage, auquel cas il aurait brandit sa rapière. Comment ça il a la frousse. L’italien se relève et court, les mains encore sanguinolentes.


    Et merde !


Il aperçoit bientôt devant lui deux amis qui semblent casser la croute.
L’italien court toujours. Et ramène avec lui les molosses qui courent à trousses. Parce qu’il y en a plusieurs maintenant.
Sans se présenter il se saisit du saucisson et d’un des toast déjà préparé. Pivotant aussi vite que possible il lance vers les gros chiens les morceaux de viandes.


    Scuzi …


L’italien pose ses main sanginoloantes sur les deux comparses.

    Au fait ...


Il reprend un peu de souffle.

    moi c’est Julian . Enchanté .

    Ça vous dis de courir à l’intérieur ?

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Erwelyn
Bon, il commençait à y avoir foule, et qui dit foule dit moins de chance d'arriver la première. Aussi, la princesse encouragea ses troupes.

Allez Jean-Edouard-Charles et Firmin-Nicolas, bougez-vous le fondement, cornecul !

Y avait pas à dire, Lynette avait pris de l'assurance depuis qu'elle était devenue GO. Poussant les deux hommes pour qu'ils se mettent enfin en mouvement, Lynette prit le chemin le plus logique pour elle, celui de l'entrée du château où se trouvait le pont-levis. Évidemment, les gueux allaient sans doute vouloir passer par les douves, les souterrains, escalader les murs, mais elle, non, sa noblesse la rendait forcément plus maline que tout le monde.

Bon, Firmin-Nicolas, tournez le machin là, celui qui permet de baisser le pont-levis ! Et oui, oui, vous devez traverser les douves à la nage pour monter de l'autre côté, c'est ça !

Car certes, passer par le pont-levis était logique, mais encore fallait-il qu'il soit baissé. Et pour le baisser, le mécanisme était forcément positionné à l'intérieur dudit château. La princesse attendit donc un bon moment avant que Firmin-Nicolas ne traverse et ne ressorte de l'autre côté avec sans doute une multitude de sangsues accrochées à sa peau et quelques morsures de bestioles étranges. Il grimpa, grimpa, grimpa encore avant de disparaître de l'autre côté. Comme quoi, c'était quand même super simple d'entrer dans un château, faudrait qu'elle le dise à son mari qui fanfaronnait toujours en temps de guerre contre l'Anjou.
Enfin, le pont-levis commença sa lente descente et la Corleone poussa un cri de joie, tapant sur l'épaule de Jean-Edouard-Charles.


Ah ! Je savais qu'on pouvait compter sur lui !

Mais là, c'est le drame, et on parle jamais assez.

Votre altesse, la chaîne est coincée !

D'un air dubitatif, Lynette observa le pont-levis arrêté au milieu de sa course.

Ben décoincez-la, Firmin-Nicolas !

Mais tout n'est pas si facile – tout ne tient qu'à un fil – et le bougre eut beau tirer tant et plus, rien n'y fit.

Bon, balancez-nous une corde !

Parce que tout de même, un château sans corde, ça n'existait pas. D'ailleurs, ce fut prouvé quelques instants après lorsqu'une longue corde passa par dessus le pont-levis pour leur arriver dessus.

Jean-Edouard-Charles, tenez ça, dit-elle en lui confiant le bout de corde. Vous allez consolider mon ascension, et y a pas intérêt que je tombe.

Et de manière tout à fait noble, Lynette commença sa grimpette, passant au-dessus d'une eau noire et pas du tout accueillante. Enfin, elle arriva tout en haut de la corde et enjamba le pont avec un signe de victoire.

Vers l'infini et l'au-delaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Et bim, la paire de fesses de la princesse fut la dernière chose que les différents protagonistes purent voir avant sa chute le long du pont et qu'elle ne s'explose sur le sol en pierres, à l'entrée du château. Mais bon, au moins, elle était entrée !

Citation:
1- Le pont levis coince et refuse de se baisser à plus de la moitié de son axe.

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Vittorina
Duo Vittorina/Benjen


Toute à son observation minutieuse du château, et occupée à dissiper de son esprit une à une toutes les peurs qui se dessinaient dans le brouillard de ses pensées, l’italienne n’avait pas entendu que l’on s’approchait. Elle n’avait pas non plus pris en compte les effluves d’alcool, estimant sans doute qu’elle lui appartenaient un peu. Au jeu de chasse, elle n’était pas franchement douée, le gibier l’en remerciait.


C'est pas l'endroit que j'aurai choisi personnellement, mais les goûts et les couleurs hein ?
Dites-moi les tourtereaux, c'est par où l'entrée ?


Vittorina plaqua instinctivement ses mains sur sa bouche pour y étouffer un cri de surprise ! Il n’était pas question de se découvrir maintenant, pas après être arrivée ici sans embûche, ni de brusquer les ombres qui gravitaient autour du manoir abandonné. Josefa, elle, prit le parti de plutôt s’offusquer de l’approche.

- des tourtereaux ? DES TOURTEREAUX ? MAIS C’EST QU’EN PLUS D'ETRE IVRE IL SERAIT PAS UN PEU AVEUGLE ???
- Chhhhhtttt !

D’un geste prompt, la jeune femme, habillée en femme, tira par la manche l’autre jeune femme, habillée en homme, et la mena l’écart de quelques pas pour lui sommer de se taire, et lui donner son avis. C’était peut-être un signe du Ciel ? Car oui, pour sauver une Princesse de France, et avec des intentions aussi pures et désintéressées que les siennes, il fallait qu’elle soit sous protection providentielle.

- Josefa taisez-vous, vous allez nous trahir !!
- non mais ho hein faut pas pousser quand même
- il pourrait nous être utile ?
- il est rond comme une barrique !! il va vous amener que des embrouilles
- mais c’est un homme
- moi j’ai pas confiance ! Alors allez y si vous voulez, moi je reste ici, je fais le guet ! Après tout c’est pas ma cousine à moi ! et le trésor, je m’assois dessus !
-

Il y aurait eu matière encore à polémiquer et discuter beaucoup plus, mais autour de l’enceinte, ça s’agitait vivement. Le bruit du pont levis qui se baissait, le son des premiers chiens que l’on lâchait, prêts à mordre dans toute chaire fraîche, ce n’était pas vraiment le moment de s’adonner à quelque longue discussion qui ne mènerait à rien. La bretonne boudait ? tant pis ! Vittorina avait bien assez bu et la fièvre ne cessant de monter lui donnait toute l’insouciance nécessaire pour prendre part à cette aventure sans elle.
Vers l’inconnu elle revint, pas trop près tout de même, et de l'index pointé lui désigna une direction en chuchotant :


- c'est par là ! Il y a des gardes un peu partout ! mais regardez, par là, celui-là a l'allure plus svelte, plus mince, plus petite aussi ...on dirait bien une femme ! Peut-être qu’en vous jouant d’elle on pourrait, enfin vous pourriez … enfin .. bref ! débrouillez vous comme vous voulez, mais je suis certaine que c’est la faille ! je vous suis de près !! il faut que nous parvenions à rentrer vite ! Il fait trop noir dehors !!

Loin d'imaginer que ce qui les attendait dedans était sans doute pire encore que ce qui se trouvait dehors, et de joindre le geste à la parole, la florentine se mit derrière l’inconnu, en bouclier en tous cas il serait parfait, et de l’engager à s’avancer en faisant régulièrement pression sur son dos de ses petites mains déterminées.


Citation:
12:Vous faites du gringue au garde... Pas de bol, il n'est pas intéressé.
Justine
La main en suspend tend le morceau de pain et...

Un fou se jette sur eux ! Arrache le saucisson, les rondelles des mains d'Arnault et le bout de miche puis balance le tout à des molosses en furie qui n'en font qu'une bouchée !


Mais ! Mais !! Messer ! Quel outrage faites-vous ci-lieu ?! Un si beau saucisson et du pain même pas rassis ! Quel gâchis !

En plus, l'homme a l'outrecuidance de poser une main sur chaque épaule des gens qu'il vient de rejoindre comme s'ils avaient élevé des bestiaux ensemble !

Han... Des mains pleines de sang...


Grand dieu... Vous voici blessé... Sont-ce les chiens qui vous les ont mis ainsi en charpie ?

Se levant aussitôt, elle s'empresse de fouiller dans son baluchon et en extirpe son nécessaire à soins puis montre la souche au nouvel arrivant.

Prenez place messer... messer Julian. Mon nom est Justine d'Izoard au fait dit-elle en souriant à Arnault. Enchantée messer Arnault, enchantée messer Julian.

Un ordre ferme d'une voix un peu rauque est lancé aux chiens qui commencent à s'approcher d'eux... Coucher les chiens ! TERRE ! Pas bouger !

Compresses dans la dextre, flacon dans la senestre, bouchon du flacon entre les lèvres, elle badigeonne les mains...


Cha pique... Guéjolée...

Puis elle termine par deux bandages bien ficelés tout en surveillant du coin de l'oeil les canidés qui espèrent une suite à la pitance si bien débutée...


Voilà... Cela ira t-il messer Julian ? Vous ne souffrez pas trop ?

Elle l'observe attentivement avec un doux sourire, cherchant quelque trace de douleur trop intense... Puis un regard vers le château... Bonne idée que de rentrer...

Mais d'abord...


Elle se met à genoux après avoir rangé le flacon dans son baluchon et se met à prier pour que le Très Haut les aide dans leur entreprise...

En se relevant, elle manque de se casser la margoulette en marchant sur son jupon et ses yeux sont attirés par un objet brillant dans l'herbe sous la clarté de la lune...


Une pièce d'or ! Ca alors... Nous irons boire à la santé de la dame délivrée une fois fait !

Puis elle sectionne en trois morceaux le pain restant et leur en donne une part à chacun avant de s'avancer vers le pont levis...



13: vous priez pour délivrer la captive, juste avant de trouver un écu. La chance est avec vous!

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Lucie
[Tour 1 : un concurrent vous bouscule pour entrer avant vous ( Evroult )]

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Take a litle walk to the edge of town
Go across the tracks



Là, à l’ombre des arbres dont les branches faisaient comme des centaines de mains griffues, sous un ciel lourd de nuages et de murmures désincarnés, il n’y avait pas de lumière. Tout était sombre. Effrayant. Perdue au creux du silence que seul le gémissement sinistre du vent troublait, Lucie sentait son courage lui échapper aussi sûrement que la chaleur fuyait ses membres engourdis.

Croisant les bras sur sa maigre poitrine, elle ferma les yeux une seconde. Tenta de se souvenir.

Elles étaient ensemble, Madeleine et elle. Elle avait rapporté du Nuits-Saint-Georges de Bourgogne. Elles avaient parlé longuement. Et puis… Et puis la marquise avait vu la migraine reparaitre. Elle en souffrait en permanence ces temps-ci. C’était comme un étaux cruel qui enserrait son crâne, tentant de le broyer. La douleur était fulgurante. Implacable. Elle n’avait eu d’autre choix que de s’aller étendre et elle avait bien dû dormir cent ans car à son réveil la princesse avait disparu et la rumeur déjà prenait la ville. Qui murmurait qu’elle avait été enlevée, qui affirmait qu’elle s’était enfuie et dans les regards chargés de convoitise brillait le reflet de l’éclat sinistre des montagnes d’or évoquées. Elle n’avait pas voulu y croire, toutefois. Pas voulu entendre. Seule, désarmée, elle était partie dans la direction que tous pointaient, persuadée qu’elle retrouverait rapidement la Firenze.

Elle commençait à le regretter. Elle ne pouvait pas faire demi-tour, toutefois. Pas sans Mady. Carrant les épaules, elle se remit en marche jusqu’à arriver à la lisière des bois où se massaient les silhouettes anonymes de scélérats armés jusqu’aux dents. Frissonnant sous la soie légère de sa robe, la Josselinière passa une main tremblante dans ses cheveux. Il y trônait encore quelques uns des crocus qu’on y avait semé une éternité plus tôt.


- Du nerf, Saint-Jean, murmura-t-elle pour elle-même.

Plus loin, à l’ombre de la tour menaçante, quelque pouilleux dont elle ne distinguait rien avait commencé à ouvrir le pont-levi. Se décidant à le suivre, elle s’élança dans cette direction, allant aussi rapidement que ses souliers délicats le lui permettaient. Elle s’apprêtait à se saisir de la corde qu’on avait laissé là quand d’une grande poussée on la fit tomber, la laissant lourdement s’écraser au sol dans un cri étouffé.


- Salaud !




Chanson de Nick Cave And The Bad Seeds - Red Right Hand
Traduction : Promène toi un peu aux abords de la ville / Sors des sentiers battus

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Arnauld
Choqué.
Arnauld était choqué.

Tellement choqué que pendant presque une minute il ne réagit pas. Il était simplement là, la bouche ouverte, les mains vides, et la paupière tressautant. Il entendit vaguement la jeune femme dire son nom, "Justine", agir comme tout ce qui venait de se passer était normal, et que le fou furieux qui venait de débarquer n'avait pas jeté son saucisson aux chiens.

Jeté son saucisson aux chiens.

Aux chiens.

Explosion dans 3, 2, 1...

- Mais vous êtes un grand malade ! Un grand malade ! Vous savez ce que vous venez de balancer ? C'était du saucisson de sanglier aux éclats de noisettes ! Vous entendez ? Du saucisson de sanglier aux éclats de noisettes ! Sauvage ! Mufle ! Suppôt du Démon ! Vous êtes un CRIMINEL !

Il aurait été capable d'en venir aux mains s'il n'y avait pas 1) la fille en train de le pomponner comme si le malotru était une victime, et qui lui barrait le chemin avec ses bandages, 2) un public un peu trop important et trop armé autour d'eux qui risquait de s'en mêler, 3) une princesse à sauver et des épreuves pour lesquelles il devait garder ses forces. Fulminant, il ne fit même pas attention au morceau de pain que lui fourrait Justine dans les mains, et parvint à se contenter de foudroyer l'Italien du regard.

- La prochaine fois, faites-vous bouffer vous-mêmes par ces clébards plutôt que d'arracher la nourriture des mains d'autrui. Nom d'un cul de moine. Je ne vous salue pas.

Il était remonté, l'Arnauld. Ignorant les chiens qui s'étaient fait un festin de SON saucisson, ignorant l'impie qui lui avait ravi son précieux, ignorant même la jeune femme qui n'était pour rien dans l'histoire, il tourna les talons, drapé dans sa dignité, et s'avança vers l'entrée du château.

**
*


Comme il s'en doutait, des gardes, sans nul doute des complices du dragon à occire (ou apprivoiser, il n'avait pas encore décidé), étaient postés devant la herse. Mais contrairement à un dragon veillant sur un trésor, qui, comme tout le monde le sait, est d'une vigilance inébranlable (c'est bien pour cela que tous les trésors sont gardés par des dragons, cela va de soi), les gardes humains ne sont pas d'une extrême fiabilité dans leur tâche. Un papillon qui passe, un son qui ressemble à la trompette qui annonce l'heure du repas, une jolie fille qui agite ses attributs dans leur champ de vision, et ils oubliaient pourquoi ils étaient payés. Justement, des filles, il semblait en approcher plusieurs. Il faisait noir, et Arnauld ne distinguait pas les visages, aussi ne reconnut-il pas son ami Benjen ; mais alors qu'il essayait d'élaborer une stratégie pour passer sans être vu des gardes, il se fit bousculer par un jeune homme pressé qui tentait d'entrer dans le château. Il étouffa un petit cri de protestation, et, alors qu'il se frottait le bras qu'on lui avait heurté, il identifia une masse sombre sur le sol - une robe bordeaux, semblait-il, avec des froufrous à une extrémité qui, après un examen plus approfondi (c'est-à-dire qu'il venait de faire un pas en sa direction et qu'il s'était légèrement incliné sur la chose à terre), s'avérèrent être des cheveux. Ah ! Dans la robe, il y avait une femme !

C'était la nuit où il fallait être chevaleresque. Princesse, donjon, dragon, tout ça. Il se pencha donc, tendit la main à la jeune femme, et la remit sur pied sans trop prêter attention à ce qu'elle pouvait avoir à dire là-dessus.

- Le rôle de la demoiselle en détresse est déjà pris pour ce soir, madame, faites attention.

Il sourit, sans savoir si elle pouvait le voir dans la pénombre, et n'attendit pas son reste pour filer. En effet, la course du jeune homme bousculeur lui offrait la diversion qu'il avait attendue : pendant que les gardes étaient distraits, il fonça vers la herse. Celle-ci était en train de redescendre, toutefois - peut-être qu'un garde avait activé le levier après avoir vu passer le jeune homme. Arnauld se projeta à plat ventre, bien heureux que sa chemise soit suffisamment épaisse pour le protéger des éraflures, mais, alors qu'il pensait être passé, lâcha soudain un petit cri de douleur.

Son pied était resté coincé entre deux barreaux de la herse !

- Rrraaah-arf, scrongnongnom, rrrllrrr...

Il ne pouvait pas finir comme ça ! Fallait-il qu'il se scie la cheville ? Tout ça pour une princesse qui n'était même pas Actyss ! Il continua de se débattre, et soudain, sans qu'il comprenne ce qui s'était passé - avait-on relevé la herse ? avait-on tiré sur sa botte de l'autre côté, pour l'aider ou pour le retenir ? - il fut de nouveau libre.

Le seul souci, c'était qu'il n'avait plus de botte. Mais il avait toujours ses deux pieds et, sans chercher à savoir ce qu'elle était devenue, il fila vers l'intérieur du château. Chaussé ou non chaussé, il libérerait la princesse !

14: vous trompez la vigilance d'un garde et entrez incognito, hélas la herse a décidé de garder votre pied.

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