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[RP jeu] La Tour Infernale.

Arnauld
17: Vous déplacez volontairement un meuble devant les escaliers. Sus aux concurrents!


Une princesse ? Mais il y en avait combien, des princesses, dans ce fichu château ? Celle-ci était sacrément louche, en tout cas. Déjà, elle avait failli le tuer puisqu'elle ne comprenait visiblement pas le concept de l'escalier, elle était flanquée de deux acolytes pas du tout princiers, et surtout, mince, elle avait des cheveux de sorcière où il ne s'y connaissait pas. Alors certes, il n'avait techniquement jamais rencontré de vraie sorcière, mais il avait une belle-mère, et... Bref, il s'égarait. Sorcière ou pas sorcière, la femme s'étaient enfuie derrière une tapisserie en poussant des cris ravis où il était question de poneys et de passage secret.

Le coup du passage secret le fit hésiter. Le mystère et le romanesque de la chose ne pouvaient pas faire autrement que l'attirer, surtout dans ce contexte de quête légendaire de princesse et de dragon. Peut-être que le couloir planqué derrière la tapisserie était le véritable chemin vers le donjon où était emprisonnée Madeleine, et les poneys qui y figuraient étaient une image pour évoquer le féroce dragon qui hantait les lieux, autrement dit un message codé pour inviter les héros comme lui à s'aventurer de l'autre côté... Ça lui plaisait ! Quelques instants après la sorcière aux cheveux blancs, Arnauld traversa donc la tapisserie. Il ne voyait rien, et il choisit donc de longer les murs pour se faire une idée des dimensions de la pièce, et chercher une éventuelle ouverture.

- Aïe ! Boudidiou...

Exploration interrompue par un ennemi aussi redoutable qu'un pied de meuble. Le pied d'Arnauld, lui, était nu, depuis sa mésaventure avec la herse, et la rencontre avec le meuble fut violente. Ravalant les larmes qui venaient lui piquer les yeux, le jeune homme poussa un juron et jugea que cette agression mobilière était un présage : il n'avait rien à faire dans ce passage secret à la noix qui menait à coup sûr à un cul de sac. Demi-tour, donc. Mais comme tout ceci l'avait agacé, il décida de ne pas rebrousser chemin sans tirer avantage de ce qu'il avait trouvé en cet endroit. Quelle meilleure arme pour un menuisier qu'un bon vieux meuble en bois dur ? Celui-ci fut donc tiré jusqu'aux escaliers, et planté là sur les marches pour bloquer le passage àd'éventuels nouveaux ennemis. C'était qu'entre les herses voleuses de bottes, les sorcières à poneys et les pieds de chêne vicieux, il aimerait bien qu'on lui lâche enfin la grappe pour qu'il puisse continuer à héroïquement délivrer la princesse.


4: On vous pousse vicieusement dans les latrines ( Theodoric_).


Il arriva donc en haut des escaliers et déboucha sur un couloir... glauque ? Non seulement on entendait le vent souffler comme si un fantôme revivait inlassablement son agonie, mais en plus un architecte décérébré avait décidé d'accrocher des miroirs sur tous les murs. Vraiment, une fois encore, une conclusion s'imposait : les châteaux étaient vraiment surcôtés.

- Votre Altesse ? hhhoouuuu, hhhhhhouuuuu M. le Dragon ? hhhhhhouuuu, houuuuu...

C'était agaçant, ces fichus courants d'air. Il n'entendait pas si on lui répondait, et puis ça faisait vraiment penser à des fantômes. Mais ce n'en était pas bien sûr. Bien sûr, ah ah. Les fantômes, ça n'existait pas. Qu'est-ce qu'il venait de voir passer contre le mur ? Rien, évidemment, seulement son reflet. On aurait dit qu'il flottait au-dessus du sol, mais c'était simplement une impression, un effet dû à l'inclinaison des miroirs, ce n'était absolument pas la réalité. Mais là ? Là ? Cette grosse masse là-haut ? Une chauve-souris ? Oui, voilà, un reflet de chauve-souris. Pas un fantôme. D'ailleurs, personne n'avait parlé de fantôme, pourquoi on lui parlait de fantômes ? Les fantômes, ça n'existait p...

- AAAAHHH !

Un grand coup dans les reins le projeta en avant, et il s'écrasa dans un recoin entre deux miroirs. Nom d'une barbe d'Aristote, ça lui avait fait un mal de chien ! Et ce que ça pouvait puer ici ! Et cette humidité... Oh, non. Il avait compris. Il était dans les latrines. Mon Dieu, ça avait au moins intérêt à être de la pisse de dragon.

Les yeux plissés et le dos tordu par la douleur, le menuisier se retourna pour voir ce qui l'avait poussé. Il resta ébahi un bon moment en croyant reconnaître l'espèce de fou en chaise roulante qu'il avait vu tabasser en lice, à Bergerac, le rédac' chef de l'AAP. Comment s'appelait-il, Patrick, Eric, un truc en ric... Theodoric ! Mais comment était-ce possible ? Etait-ce vraiment lui ? Y avait-il seulement quelqu'un ? Avec tous ces reflets et cette obscurité, Arnauld avait l'impression de devenir fou. Mais sa douleur dans les reins, alors, sa chute ? Un fantôme ne pouvait pas...

Il se redressa, s'essuyant les mains sur ses braies et secouant quelques gouttes d'urine de son pied nu, puis, chancelant, fit un pas dans le couloir. Madeleine avait plutôt intérêt à ne plus être loin, parce que cette quête héroïque commençait à sentir aussi sûrement l'arnaque que l'endroit qu'il venait de quitter sentait la pisse de dragon. Autrement dit, ça puait sérieusement.
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Vittorina
Trop de bruits, trop d’angoisses, trop c’était trop.
A chaque tentative de Benjen de sortir de la niche où ils avaient trouvé refuge quelques instants pour reprendre leur souffle après une course folle, l’italienne le retenait par les tissus. Non pas qu’elle se souciait de ce qui pouvait lui arriver, soyons honnêtes, il y avait même peu de chance pour que ce soit le cas, mais elle craignait surtout de se retrouver seule en cet endroit maudit.
Car le château abandonné ne semblait pas l’être vraiment. Bien sûr, il avait été envahi par tous ces aventuriers du dimanche et ces assoiffés d’or, mais pas que … Les hurlements se faisaient de plus en plus nombreux et terrifiants, au loin, des cris de basse cour donnaient la chair de poule de celles dont on ne tire aucun plaisir. Et ces aboiements enragés, dont l’effet devait être amplifié par l’écho lugubre ? Cerbère .. qui d’autre ? Ce château n’était pas juste un château, Vittorina, aidée de son esprit torturé et de son intérêt pour les légendes et la mythologie, était maintenant persuadée qu’il était une porte qui menait tout droit vers le royaume d’Hadès. S’ils sortaient de leur cachette, qui savait ce qu’ils allaient rencontrer encore ? Un cyclope ? une gorgone ?
Mais son binôme n’entendait plus rien à ses suppliques, rien à ses mises en garde.
C'est clair. Cette endroit foutait la chaire de poule ! Mais avec la murge qu'il s'était payé, le Barbu se sentait pousser des ailes, d'autant plus qu'il ne pouvait pas se montrer faible devant l'italienne … -Macho, macho meeeEEEeeeeEEEn!- Alors il poursuivit sa progression en trainant la donzelle qui ne semblait pas vouloir lui lâcher la chemise … Il la soupçonnait d'ailleurs de vouloir le foutre à poil ! La coquine … D'un grognement, il se dégagea pour continuer son chemin en levant les yeux au ciel ...

    - C’est une très mauvaise idée de continuer .. nous devrions faire demi tour ! ou attendre le petit jour, alors toutes les diableries s’endormiraient et ..
    - C'est ça ! Et se faire couper l'herbe sous le pied ! Et puis quoi encore ...

Le Barbu tendait l'oreille en plissant les yeux, il ne tenait pas à se vautrer comme une bouse … Et puis, il valait mieux rester à l'affût d'un éventuel danger !
Scrupuleusement, Vittorina, elle,marchait dans ses pas, pour s’assurer de ne déclencher aucun piège diabolique, osait à peine respirer, de peur de révéler sa présence aux ombres. Puis lui vint l’horrible pensée que le danger pouvait tout aussi bien surgir dans son dos, par traîtrise ! Quelle solution alors ? elle n’allait certainement pas ouvrir le chemin et s’exposer en premier tout de même ! Puis un frôlement dans son dos … ou juste le fait d’une ses mèches qui venait de lui tomber sur la nuque.
Et soudain, un cri aigu dans la nuit !

    - Hiii …. qu’est-ce que c’est que ça … ????!!

Le Barbu sursauta, et se retourna vers sa compagne de quête d'un bond !
    -ah .. non .. rien, ce n’est rien .. enfin si .. enfin non ...

Avant de pousser un soupir, suivit d'un grognement, ce n'était qu'elle …
    - Nan mais ça va pas ! Arrêtez vos conneries ! C'est moi qui vais vous étrangler si vous m'foutez encore les pétoches comme ça ! POUR RIEN !

Pas téméraire pour deux sous belges, l’italienne prit la menace à la lettre et ravala larmes et complaintes, la tête enfouie dans ses timides épaules, taillées pour aucune aventure de la sorte. Ses souliers non plus d’ailleurs n’étaient pas adaptés pour crapahuter ainsi dans un décor poisseux, à peine éclairé - quoique s’il l’eut été, rien ne prouvait qu’il en serait moins effrayant. Et d’un pas mal négocié, une des somptueuses chausses se prit dans les nombreux jupons de sa non moins somptueuse tenue, pour amener à une magistrale glissade agrémentée d’un cri aigu et perçant, dont l ‘écho, terrifiant, la fit crier de nouveau.
    -HIIIII …. HIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Alors qu'il progressait encore et toujours, l'échine parfois parcourue d'un frisson lorsqu'il entendait un bruit non identifiable, le Barbu fut de nouveau saisit par une frasque de la Florentine ! Alors qu'il s'engageait dans un escalier, il effectua un vive demi-tour en l'entendant beugler, s'attendant à la trouver aux prises avec … Il ne savait pas quoi ! Et ne préférait pas y penser ! Mais encore une fois … Fausse alerte ! Le Ronchon poussa un nouveau grognement, reprenant son ascension en secouant la tête … P'tain on est pas aidé !
    -Désolée .. j’ai glissé … ne m’aidez pas surtout .. attendeeezz moi !!

Vittorina se releva sans aide, maugréa un peu en remettant de l’ordre à ses vêtements, les dépoussiérants et par la même occasion, posa une main sur un fessier douloureux.
Tous les deux lancés dans une conquête au sommet, grimpaient marche après marche avec le sentiment de toucher au but, la sensation d’arriver au Graal, ragaillardis par la certitude de signer une mission réussie… mais au bout de deux dizaines de marches, toutes ces belles pensées n'aidaient plus à la motivation.
La brune, essoufflée, stoppa net sa progression et se laissa glisser le long du mur, pour s’écrouler sur une marche.

    - Continuez sans moi, allez la sauver, dites lui que je vous ai aidé .. un peu … continuez continuez, je vous ralentirais … courez la délivrer, je vous abandonne ici, je souffre, je me meurs.
    -Hm…

Il trépignait presque. Forcément, un escalier, ça faisait monter ! Qui dit monter, dit étage ! Qui dit étage, dit princesse ! Qui dit princesse, dit OR ! Enfin, il allait mettre la main sur le pactole ! Absorbé par ses rêveries, il ne vit pas le mur arrivé et se le prit en pleine trogne ! Une main se porta au nez douloureux dont s'écoulait un peu de sang, et le Barbu se recula d'une marche pour lancer un regard mauvais au mur … Cul de sac ! C'était bien sa veine … Tout ça pour rien !
Et l'autre qui se mettait à faire du mélodrame ! Se tournant en levant les yeux au ciel, il lui attrapa le bras pour la forcer à se redresser avec rudesse …

    - Crevé d'un cul de sac ! Quel idée de merde ! Allez ! Debout ! Levez vot' cul ! Faut qu'on redescende, l'passage est bouché !

Hein ? quoi ? Ce n’était pas fini ? Ils ne finissaient pas en beauté ? Le bout du tunnel n’était pas en haut de cet escalier ?
La jeune femme était fatiguée mentalement, épuisée physiquement, malmenée rudement. Trop c’était trop. Oui, encore.
Au bord de la crise de nerfs et de la crise de larmes, les deux étaient souvent indissociables, force était de constater pour la pourtant pieuse italienne que le ciel ne les aidait pas, qu’il n’avait cure de leur situation, qu’il se foutait bien des frayeurs endurées et des épreuves subies pour sauver une cousine en détresse.

    - Je crois que le Très Haut ne nous aime pas ! j’ai pourtant prié pour placer cette quête sous sa bonne garde et voilà ! voilà où j’en suis !

La gorge nouée n’avait pas tenu bien longtemps, et le torrent de larmes amères amenait son lot de pleurnicheries et de lamentations au gout acerbe.
    - Nous n’y arriverons jamais ! ce château est maudit, nous tournons en rond et chaque pas en avant vaut quelques pas en arrière ! je suis maudite ! vous l’êtes ! ce monde est maudit !

Et de crier dans un élan de rage incontrôlée, des mots qui, loin de se perdre, faisaient écho dans tout le château, prenant des airs de menace prophétique.
    - Le Très Haut n’aime personne ! peut-être même qu’il n’existe pas !! et tous ceux qui auront osé s’aventurer ici crèveront dans d’horribles souffrances ! ahhh misérable existence de ceux qui ont cru !! Vous allez mourir, nous allons tous mourir !! Tous ! Cette nuit est la dernière !! Ce tombeau sera votre tombeau* !

Le Barbu essayait de ne pas écouter ... Surtout pas ... Mais c'était peine perdue ! Elle ne voulait pas se calmer la Ritale ... Ah elle veut crier ? On va crier alors ! Et d'une voix de centaure en l'attrapant par les épaules pour la secouer comme un prunier !
    - VOUS ALLEZ FERMER VOT' GRANDE GUEULE ! OU JE JURE PAR LES CORNES DU SANS NOM QUE JE VOUS LES FOURRE DANS LE TROUFION ! ET LES DEUX !



Citation:
Phase 3 : Vous empruntez un escalier ne menant ...à rien.
Phase 4 : Il ne vous semble pas insensé que Dieu n'existe finalement pas. Vous comprenez qu'il reste encore bien des pièces à franchir pour délivrer la captive et scandez de vilaines choses qui font écho dans le chateau.



* Asterix, mission Cléôpatre

Rp écrit 4 mains
Erwelyn
Cette foutue porte l'avait plus perdue qu'autre chose. En traversant la première pièce, Lynette avait atterri sur une seconde porte après s'être pris les pieds dans plusieurs meubles et tapé la tête dans une poutre. Avec le bol qu'elle avait, c'était obligé qu'elle se trimballe une bosse affreuse sur le front pendant des jours après ça. Elle avait ensuite erré pendant un moment, avec la fâcheuse impression qu'elle tournait en rond, ou en carré, selon la taille de la pièce traversée. Car plus ça allait, plus les pièces et les portes se succédaient, et le passage secret qu'elle avait cru trouver ressemblait maintenant plus à un guet-apens qu'autre chose. En plus, il faisait noir comme dans le séant d'un poney, du coup impossible de savoir si elle était déjà passée par là, ou par là. A rajouter à ça que Jean-Edouard-Charles et Firmin-Nicolas ne lui étaient pas franchement d'une aide notable, et elle avait le tiercé gagnant pour commencer à lui faire péter les plombs. Fallait vraiment qu'elle l'aime, sa filleule, pour endurer tout ça sans faire demi-tour illico macias !

Heureusement, son calvaire prit fin et, au bout de plusieurs essais infructueux, la princesse réussit à trouver un escalier où cette fois-ci elle espérait ne pas se péter pas la gueule.


Bon, Firmin-Nicolas, cette fois c'est la bonne ! Chuis quasiment sûre qu'on arrive presque au bout, je le sens, mon foie de Lynette ! Mais collez-vous derrière avec Jean-Edouard-Charles, comme ça si je tombe, vous ferez matelas. En route.

Et ils grimpèrent, la jambe alerte et le sourire revenu, car il ne faisait aucun doute pour Lynette que ce serait elle qui aurait l'honneur de sauver Mady. Qui aurait d'ailleurs pu éviter de se retrouver dans un pétrin pareil, soit dit en passant. Parce que bon, la gamine était loin d'être la dernière des idiotes, alors se faire piéger par un goujeon et un dragon ne lui ressemblait pas du tout, c'était louche. Posant le pied sur la dernière marche avec un air triomphant, Lynette avisa les alentours, y voyant un poil plus clair qu'à l'étage du bas. Il était grand temps maintenant d'accélérer les choses car elle ne comptait pas y passer la nuit non plus. Se collant au milieu du couloir, la Corleone se mit à beugler de toutes ses forces, espérant que Madeleine l'entende enfin.

Madeleeeeineeeeuuuuh ! Madeleiiineeeeeuh ! C'est marraiiiiiineeeee !

Et ce à plusieurs reprise, jusqu'à s'en exploser les cordes vocales, mais rien n'y fit, l'étage resta désespérément silencieux.

Bordeeeel, Madeleine, ça suffit de jouer maintenant, rentre à la maison !

Ouais, les menaces ça allait sans doute fonctionner, obligé.

Il ne vous semble pas insensé de dire que la rousse aurait quand même pu éviter de se faire enfermer comme une... Vous tentez de l'appeler en criant à tue tête mais ça capte mal

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Gyllaume



~~ [ Deuxième étage : On s’arrête pas ! ] ~~



      " Aller en avant ! On va se faire doubler dans les escaliers à ce rythme."


    Le brun rouspète un peu sur sa camarade de voyage. C'est qu'il a pas envie de monter toutes ces marches pour rien. Comme ça, compte tenu de la hauteur de la tour, et de l'étroitesse des escaliers il avait estimé la chose à près de trois cent marches !

    Courant dans les escaliers, justine fait une courte halte et se tourne à demi pour l'écouter... Rhoo...


      "Mais dites donc... c'est vous qui parlez tout le temps... Et puis... Petit sourire espiègle... vous n'avez qu'à mettre les mains sur les murs de chaque côté pour faire barrage.
      "

    Et hop, elle continue de grimper.
    Les meurtrières espacées à intervalles réguliers laissent entrer la chiche lumière de la pleine lune, mais elle n'est pas suffisante pour éclairer les marches.
    Certaines sont descellées, d'autres absentes et quelques unes cassées.
    Dés qu'ils arrivent au second étage, Justine se saisie de deux torches torches accrochées au mur et en tend une à Juliann qui s'en saisit.


      " Et au fait vous savez à quoi elle ressemble cette princesse ? Hein parce que ça se trouve elle est même déjà passée à la potence en bas !
      Vous avez vérifié ?
      Moi non !
      "

    Arrêt sur image. Elle se grattouille le bout du nez, réfléchit...

    Avec un peu de chance Justine allait s’inquiéter et faire demi-tour à cet étage laissant à l'italien toute la récompense ! Le brun se frotte un peu les mains à cette idée, espérant que sa bêtise prenne dans la tête de Justine. Si en sus il obtenait une description de la princesse, il n'aurait aucun risque de se tromper quant à la personne à sauver.

      "
      Heu non... Elle doit avoir une couronne sur la tête n'est-ce pas ? Et puis une belle robe... Ou du moins ce qu'il en reste si elle a été maltraitée. Et puis... si elle avait été déjà libérée, nous le saurions ! Regardez alentour, tous ces gens...
      "

    En effet, plein de personnes galopaient ici et là, se trompaient de porte, revenaient en râlant... d'autres prenaient d'assaut l'escalier en colimaçon et bouchaient le passage...

      "Ecoutez messer Juliann, continuons ! Il ne faut jamais baisser les bras devant l'adversité. Nous n'avons pas fait tout de ce chemin pour le rebrousser. Venez... la seule pièce illuminée que nous avons aperçu depuis la cour est celle tout en haut de ce donjon..."


    L'engage t-elle en souriant gentiment... Sourire forcé du brun, toujours aussi déçu de devoir séparer le possible butin.

      "A moins que... que vous ayez... peur ? "
    Ha non non non, elle refusait cette idée ! Il semblait courageux et non couard ! C'est elle la trouillarde qui n'en mène pas large. Ni long.

    Tout juste arrivé au second étage, le brun distingue au loin une silhouette masculine, bien bâtie et probablement armée qui s'avance vers eux.
    Ni une, ni deux, le brun laisse choire sa torche dans les escaliers, manquant de bruler au passage la robe de Justine. Et prenant son courage à deux mains le brun vient poser celles ci, pleines de suies sur les lèvres de Justine avant de la fixer dans les yeux comme si leur vie dépendait de son silence.

    Pourtant l'oreille du brun entend à l'évidence l'homme quémander de l'aide.


    Citation:
    Gyllaume/ justine: 10: On tente de vous soudoyer pour obtenir de l'aide dans la quête, vous refusez. ( Lglvh)



      " Chut !
      Le ... bourreau approche.
      "


    Galant ? Nan, il ne laisse même pas le temps à Justine de lui répondre et l'entraine avec lui à nouveau dans les escaliers, direction le prochain étage ! Garde ou autre aventurier peu importe. Partager le butin en deux c'est compliqué. Mais en trois, hors de question.


    C'est tout juste si elle a le temps de marmonner un "hmfeucheulbbllmmmhpeteubleu..." qu'il l'entraine déjà dans la tour !
    Et elle réalise un peu à retardement que, décidément, l'homme aime un peu trop poser ses mains sur elle.
    Et qui s'y frotte s'y pique...


    Une fois presque arrivés au troisième étage, sur l'avant-dernière marche, tenant la torche de la senestre, elle se tourne vers lui, avance sa dextre et pose fermement son index sur le torse de Juliann. (Mais elle pose aussi ses mains sur lui ! Nan mais ho ! ^^)
    Légèrement essoufflée, les cheveux s'échappant de la tresse posée en couronne sur le sommet de sa tête, la jupe poussiéreuse et une trace de suie ou autre saleté en travers de la joue, elle ressemblait plus à une souillon qu'à une fille de comtesse bien éduquée.


      "Vous, pas un pas de de plus. "


    Alors certes l'italien ne fit pas un pas de plus, mais c'est que l'escalier était bien trop étroit pour qu'il tente d'avancer ! Il en était gêné de donner cette impression d'obéissance ...

      "Vous allez m'écouter car je ne me répèterai pas.
      La prochaine fois que vous posez vos mains sur ma personne, je vous fais un croche-pattes et vous tourneboulerez jusqu'en bas de cet escalier.
      Me fais-je bien comprendre messer Juliann ?
      "

    Non mais...

      " Si ! Si ! "

      "Qui était cet homme, que voulait-il ?"

      "Ha... je n'ai fais que l'apercevoir. Mais il était armé ! "

      "Le bourreau avez-vous dit... "

      " Ja ! Il avait une hache .. je crois "

      "un bourreau ne s'aventurerait jamais ci-lieu, il resterait dans ses sous-sols de torture lorsque le gibet ne demande pas ses services..."


    C'est qu'elle était pas si blonde que ça. D’ailleurs à y regarder le plus près il commençait à mieux distinguer quelques reflets châtain.

      "Je vous laisse aller lui demander si vous voulez ! "




    Elle recule d'un pas pour permettre à Juliann d'avancer tout de même jusqu'au palier mais percute quelqu'un...
    Et voilà à force de discutailler, ils avaient encore attiré du monde !






    ~~ [ Troisième étage : C'est quoi ce plan ? ] ~~



    Un bonhomme, un type patibulaire qui a l'air de Pat, le maçon du château d'Aix.
    Elle se rattrape de justesse au mur sans lâcher la torche, regarde l'homme, puis Juliann, puis l'homme et se saisit d'un feuillet qu'il lui tend...


      "Mercé messer... "
      "Signore, Grazie "


    Une fois l'homme partit, Justine se déplace sur le palier, se met à côté de son compagnon d'aventure, déplie le vélin, ouvre grand les yeux...

      "Tu regardes quoi juju ?"


      "Han regardez messer Juliann... un plan ! C'est... " elle le détaille à la lueur de la torche... " On dirait le château n'est-ce pas ? Là, la tour... la cour ici... "

      "Hum hum
      Et ça sert à quoi ?
      "



    Elle hésite, se mordille la lèvre... Julian regarde le plan bien perplexe.

      "Pourtant, le Nord est là... elle le pointe de l'index de la main qui tient le flambeau... Et nous sommes arrivés par le Sud... étrange.. la herse ne peut donc qu'être au Sud.... Or là, sur le dessin, elle est dessinée au Nord... Il y a quelque chose de pas très Aristotélicien là-dedans. "




    Jul fait faire un quart de tour au plan puis pose un de ses doigts pleins de suie et dessine un gros point noir. Assez gros pour cacher l'emplacement qu'ils occupent. Puis fait glisser son doigts... avant de se visualiser les dégâts.




    Le brun essaye tant bien que mal de cacher son manque d’enthousiasme et passe devant s’avançant dans le noir , sur de lui.


    Jul pose soudainement ses mains sur le mur, un pied se balançant le vide.



    Le brun prend une couleur pâle, un peu plus et il chutait du troisième étage ! L'italien laisse quelque explication farfelue s'échapper de sa bouche.


      "
      hum hum ... c'était pour voir où on était !
      "


    Comme s'il avait besoin de s'approcher si près du bord ...





    Citation:

    Gyllaume/ justine: 18: Vous pensez avoir trouvé un plan du chateau, mais c'est tout autre chose!





RP écrit à quatre mains

_________________
Maitre du jeu, incarné par L_aconit



AVANT DERNIER TOUR
Les participants sont à "ça" de découvrir LA porte

[ Ici, Là, Partout - Voix Off ]



Plus proches du but que jamais, nos valeureux voleurs, princesses bis, gueux, bigottes, chevaliers en bois, catins, fratries et autres pucelles du dimanche , parviennent non sans mal à se hisser dans l'aile la plus élevée du château. Passé les araignées, les meubles belliqueux, les tapisseries aux courges obscènes, et leur propre bêtises ( cf: je m'ennivre parce que je me suis trompée de gourde ), une poignée de survivants sont à "ça", oui à "ça" de trouver LA porte de la discorde; celle qui retient l'éplorée Madeleine.

Enfin éplorée... Au vu du filet de bave qu'elle laisse sur l'édredon... On peut considérer qu'éplorée n'est que la literie.

Toujours est-il que ceux qui n'ont pas jeté l'éponge par couardise ou simplement pas atteint le seul premier niveau ont eu la bonne idée de s'éviter les effets secondaires de la quête. L'aliénation totale.

Ecoutez-les. Ils commencent à se beugler dessus. Regardez-les, ils sont aussi à deux doigts de perdre la boule, dans cet endroit sordide. Les couloirs, les passages qui n'en sont pas, les marche arrière, les vicieux coups de coude vers latrines, les sens interdits... En vérité, les participants abordent la phase la plus difficile de la quête. Celle qui écrase les plus faibles psychologiquement parlant.

Il y a fort à parier qu'avec tout cela, celui qui pousserait LA porte aurait laissé au château sa sainteté d'esprit.

Hin Hin...
Magdelon
Vous donnez à un concurrent une pomme pourrie. (Arnauld)


Ses prières s'étaient envolées vers l'astre lunaire qui la contemplait, stoïque. Rassérénée par cette connexion inattendue, il est temps pour elle maintenant de reprendre sa quête. Se remettant debout, ses oreilles sont surprises par le craquement de ses membres, restés dans la même position un peu trop longtemps. D'ailleurs, des fourmis commencent à grimper le long de ses mollets et de ses cuisses. Gigotant dans tous les sens, la Berrichonne essaie de se débarrasser de cet afflux de sang qui l'empêche de marcher correctement et la fait se cogner contre... rhaaaaa, la tenture maléfique ! Ses doigts l'effleurent même et elle manque de s'étaler au sol en retirant vivement sa main. C'est claudiquant qu'elle sort définitivement de cette pièce qui l'a rendue dingue, le regard hagard et la bouche sèche. Il s'en est d'ailleurs fallu de peu pour qu'elle ne finisse pas par sauter par la fenêtre pour s'enfuir de cet endroit maudit. Mais elle est Berrichonne, et une Berrichonne ne faiblit pas !

Levant le poing, Magdelon continue alors son périple à travers les couloirs sombres, butant encore une fois contre un objet qui se met à rouler au sol. Curieuse, mais pas téméraire, elle s'avance doucement, essayant d'identifier la chose qui se trouve au bout de ses chausses. C'est rond et non mouvant, une bonne chose car ce n'est donc pas un rat. Ou une araignée. Ou une chauve-souris. Ou pire, un fantôme ! Ça ressemble même à une pomme, et comme son estomac se met à nouveau à crier famine, elle trouve le courage de se baisser pour la rattraper et poser ses mains sur le fruit bien trop mou. Une grimace dégoûtée voit le jour sur son visage, mais la jeune fille n'abandonne pourtant pas son trophée et attend de voir un peu plus à la lumière s'il y a des bouts mangeables.

Après quelques minutes de marche, enfin, elle débouche sur un couloir un peu plus éclairé par les lueurs de la lune, sa bonne amie, du fait des nombreux trous entre les pierres et des ouvertures sans fenêtres ni panneaux de bois. Son regard se baisse alors pour examiner la fameuse pomme, et c'est avec un air de dégoût qu'elle constate que celle-ci est totalement pourrie, et ce n'est pas le ver qui vient de pointer son nez par l'un des orifices qui pourrait la contredire. Juste à ce moment là, un mouvement la surprend sur sa droite et son cœur, encore une fois, manque de s'arrêter. Un gars se pointe, encore inconnu au bataillon en cette fin du mois d'octobre. Impossible pour elle d'imaginer qu'un jour, Arnauld s'occupera d'elle une nuit glaciale en Limousin. Il s'approche et Magdelon l'avise avec un sourire faux, se demandant déjà comment pourrait-elle faire pour le pousser dans les escaliers ou l'enfermer dans une pièce aveugle pour lui éviter de sauver la princesse à sa place. La seule idée qui lui vient est de faire diversion. Sa main se tend alors et d'un geste, colle la pomme pourrie dans celle de son vis à vis.

    - Tenez, c'est pour vous, bon appétit !

Et hop, la voilà qui part en courant dans l'autre direction, priant pour qu'enfin elle puisse tomber sur cette foutue princesse.
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