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[RP] La vie sous une coquille de noix

pnj
Au petit matin, alors que les premières lueurs venaient de poindre, Llyse s'extirpa tout doucement de la barque, en faisant attention de ne pas réveiller toutes les âmes qui vivaient là-dessous.

Oouuaahh bailla avec satisfaction Llyse

Bien que la nuit a été particulière (entre les effluves de Corniaud, les picotements des termites et les ronflements de Bulle), Llyse était heureuse d'avoir fait la connaissance de cette joyeuse troupe animalière (elle ne savait jamais si Bulle allait se transformer en un dragon cracheur de feu ou en une autre bête mythique de la sorte). Alors que l'accueil fut mouvementé, elle ne regrettait pas de n'avoir pas refuser l'invite de Bulle. La seule condition qu'elle lui posait c'était de ne jamais, jamais la toucher. Ce qui en soi relevait d'un tour de contorsion physique hors pair, étant donné l'étroitesse de la barque...

Sans s'attarder et sans se retourner sur l'épave en bois, Llyse reprit le chemin qui l'avait amenée dans un abri atypique. Sur le chemin, elle sifflotait (alors qu'elle ne savait pas comment faire)...
Bulle
[Jour de la fête du printemps]

Bulle frissonnait et claquait des dents si fort qu’elle crut qu’elles allaient se déchausser.

Plus jamais, grommela-t-elle. J’le savais que c’était pas bon pour la santé ! Fait encore trop froid ! J’vais choper la mort, avec c’t’histoire-là !

La gueuse revenait de l’étang, et arborait la mine de rat mouillé qu’on affiche d’ordinaire après être tombé ivre mort devant chez soi alors qu’il pleut. On ne la reprendrait plus, à faire de telles idioties ! La prochaine fois, elle le saurait ! Le premier jour du printemps, qu’on disait ! Quelle escroquerie ! Puisque c’était comme ça, elle ne se laverait pas avant l’été, na !
Bon, certes, là elle ne s’était lavée que les bras et le visage, mais tout de même ! Une eau si froide le premier jour du printemps c’était criminel !

Se mettant à quatre pattes, la petite simple d’esprit fouilla dans sa barque. Elle aurait bien aimé changer de vêtement, mais n’avait que la chainse qu’elle portait sur le dos, recouverte de quelques haillons trouvés ci et là. Oh ! Elle avait bien la cape que le bourgmestre de Vienne lui avait donné il y avait bien longtemps (il avait oublié de la reprendre, et aurait dû la brûler à cause de l’odeur si c’avait été le cas), mais ce n’était pas une tenue qui convenait.

Puis elle se souvint d’avoir croisé Marie dans les rues avec une couronne de fleurs. Parfait !
Elle sortit près des remparts, cueillit rapidement quelques bourgeons naissants qu’elle noua en une couronne très approximative. Elle se coiffa rapidement avec les doigts puis posa le couvre-chef en équilibre précaire sur le sommet de son crâne. Souriant avec fierté, elle confectionna une seconde couronne, plus petite, et retourna à la barque…


Corniaud ! Appela-t-elle d’une voix mielleuse. Petit, petit, petit…!
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !
--Le_chien_corniaud


[Planqué derrière la barque, sentant l’arnaque]

Quelque chose clochait. La cheffe de meute sentait la vase fraîche et elle avait quelque chose de suspect entre les pattes. Et le ton de sa voix était pour le moins louche. Corniaud. Oui, il connaissait ce mot. C’était ce que la pourvoyeuse de nourriture disait avant de refiler un bout d’croûte au machin gris qu’il était. Il supposait donc que cela voulait dire « pain » ou « à la soupe ! » en langage humain. Mais tout dépendait du ton. Prononcé comme un grondement, ça signifiait « touche pas c’est ma nourriture, ça ! » et crié de loin, c’était « revient ici c’est pas par là qu’on va ! ». Mais alors là… Ce ton dégoulinant de jus de viande…

Soudain, la cheffe de meute tourna la tête vers lui. Elle avait dû le repérer à l’odeur. En flair et dalmatien ! Il était fait comme un chat !
Elle lui sauta dessus, tentant de l’immobiliser tandis qu’il se débattait de toutes ses forces.
S’ensuivit un rude combat durant lequel chaque adversaire mordait et griffait à qui mieux-mieux. La pourvoyeuse de nourriture tentait d’étrangler le petit bâtard avec une immondice fleurie jusqu’à ce qu’il parvienne à se dégager et à déchiqueter la chose.

Sans demander son reste, il fila dans les rues de la ville, en attendant que sa cheffe de meute oublie sa stupide lubie.
Bulle
[Jour de pluie…]

Plic !
Ploc !

Les gouttes d’eau se jetaient du ciel, comme autant de petites personnes translucides qui sautaient dans le vide. Ensuite elles venaient éclater sur le sol et leur chair mouillée explosait en de nombreuses autres gouttes, plus petites encore. Puis, quand les dépouilles des minuscules suicidés isolés se changèrent en charnier, les gouttes suivantes devinrent petits plongeurs. Et ils sautaient gaiement, inlassablement, pour aller se noyer sans se demander pourquoi. Ils rappelaient à Bulle l’histoire des lemmings que lui racontait feu son oncle Morbleu (dont elle n’avait jamais su le véritable prénom). L’oncle avait beaucoup voyagé.
Les lemmings, c’était des gros rats qui migraient une fois l’an et qui sautaient du haut des falaises ou dans les rivières puis s’y noyaient si elles se trouvaient sur leur chemin. Ils ne se demandaient pas pourquoi. Ils étaient comme les petits plongeurs. Peut-être qu’eux aussi devaient aller quelque part, mais que la terre se trouvait sur leur passage. Peut-être même qu’un jour, ils trouveraient comment la contourner.
Mais ce n’était pas gagné.

Bulle les regardait mourir, blottie contre Corniaud sous la barque. Le bois vermoulu ne laissait pas encore passer l’eau, bien qu’il soit si imbibé qu’il n’y tarderait pas. En revanche, la pluie s’infiltrait par en-dessous, se glissant dans la tanière par les fines rigoles que formaient les interstices entre les pavés. Cette bougresse d’eau était froide, et les morceaux des petites personnes encore mouvants absorbaient et transportaient avec eux toute la terre et les déchets qu’ils trouvaient sur leur route, si bien que l’intérieur de la barque devenait un véritable bourbier.
La petite gueuse avait bien tenté de calfeutrer l’entrée de sa maison avec un bout de bois qui s’en était détaché, mais l’eau n’y avait même pas prêté attention. Bulle soupira et remua dans la boue presque liquide. Si elle séchait trop vite, la vagabonde et le bâtard seraient embourbés sous la barque, et seraient bien embêtés du coup.

Éprouvant un semblant de pitié pour les petits plongeurs, la simple d’esprit attrapa une feuille morte recroquevillée sur elle-même qui avait flotté jusque sous la cabane et la posa dehors. Ainsi, les gouttes ne seraient plus obligées de se tuer pour aller là où elles le voulaient. Satisfaite, comme pour les encourager, Bulle se mit à chantonner l’une des rares comptines qu’elle connaissait (elle n’en connaissait que deux, dont une angloyse qui parlait de souris à qui on coupe la queue).


Il était un petit navire
Il était un petit navire
Qui n'avait ja-ja-jamais navigué
Qui n'avait ja-ja- jamais navigué
Ohé, ohé...


Elle chantait faux, et d’une voix douce mais passablement éraillée. Puis elle se tut, car l’espoir avait rendu les plongeurs trop empressés, et ils s’étaient jetés en si grand nombre sur la frêle embarcation qu’ils l’avaient crevée et qu’elle coulait, lentement.

La pluie redoubla d’intensité.

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Latribale
Latri, avait promis de passer voir son amie - ARF !! cela de doit pas être si dure à trouver, une barque dans un croisement de chemin..

Elle leva le nez en l'air, et une odeur familière venait lui chatouiller le nez - Pouahh !! cette odeur cela ne qu'être Corniaud,
Mettant sa main sur son nez, et rabattant sa capuche - Quel temps Sacrebleu,

Elle se rapprocha, et effectivement une barque, enfin ce qu'il en restait, l'eau ruisselait, formant une petite cascade, heurtant le bois vermoulu
- Bulle, t'es là ? Je sais que ton cleps est là, vue l'odeur que degage cette barque, je viens de finir ma tournée de pain, j'en ai une pour toi, tu l'a veux ?
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Fière d'être Rrom
Bulle
Wuf !

Corniaud, Chut ! Gronda Bulle. T’vois pas que les lemmings meurent ? C’est malpoli de crier pendant un enterrement !

Puis un bruit vint troubler le cri d’agonie des gouttes de pluie. Une voix. Qui râle contre le mauvais temps et la soi-disant toute aussi mauvaise odeur de Corniaud. Quelqu’un qui connaissait le petit bâtard, donc. Par conséquent ce n’était pas un inconnu, qui risquait de vous sauter à la gorge à tout moment.
Bulle sortit timidement un nez boueux de sa cachette.
Ouf. C’était Latri, catégorisée dans un coin de la tête de la petite simple d’esprit comme « amie – pas dangereuse ».


Chu là ! S’exclama-t-elle en forçant un peu la voix à cause du déluge. Du pain ?

Son estomac et un chouinement de Corniaud, toujours très perspicace en ce qui concernait la nourriture, émirent leur approbation.

Voui merci, c’est très généreux !

Elle observa les plongeurs s’écraser sur la capuche de son amie.

Tu devrais rentrer à ton fournil, tu vas attraper la mort à rester dehors par ce temps !
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Bulle
[En train d’observer le printemps]

C’est le printemps, c’est le printemps… et euh ça change rien de l’hiver sauf qu’il fait beau et qu’il n’y a plus de verglas.
Il commençait à faire chaud, et Bulle prenait le soleil assise sur sa barque, ses jambes crasseuses pendantes dans le vide. Le nez vers le ciel.


T’vois Corniaud, fit-elle en montrant un couple d’oiseaux du doigt, eux ils vont faire un nid. Et après y’aura des œufs dedans, et on aura plus qu’à secouer la branche pour les faire tomber ! C’est ça qu’est bien au printemps, c’est facile de trouver à manger !

La carpette grise vautrée sur les pavés battit faiblement de la queue, histoire de montrer qu’elle savait qu’on parlait de nourriture et se rendormit.

Bulle se désintéressa du chien et s’amusa à battre des pieds dans le vide. Les zoziaux avaient fichu le camp.
Elle s’ennuyait. Elle s’amusa un instant à chantonner la dernière comptine qu’elle avait apprise (celle que dame Nadia lui avait chanté avant de se faire manger par la créature sans nom), puis descendit de la barque, tira sur les oreilles de Corniaud, courut après une mouche.
Et se rassit sur la barque.
Que faire, que faire ?
La petite simple d’esprit soupira.

Elle se leva de nouveau et partit faire un tour dans les rues de Nancy
.
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....marie....
Bonjour ptite Bulle!
Marie s'approcha de la sauvageone avec un large sourire.
Mais qu'attend -tu là sur ta barque?Le printemps est là ,tout se réveille et toi tu à l'air bien désoeuvrée.Secoue toi !
Au moins tu n'aurra plus froid la nuit avec ce soleil tout neuf et les oiseaux te reveilleront de leur chant! Et si ton ventre sonne creu passe me voir je te donnerai du lait .
Bulle ne semblait pas bien disposée ce matin. Quelle misére avait envahis son cerveau?Le sourire de Marie disparu,si même la petite tête de Bulle pouvait s'emplir de lassitude c'est que rien ne tournait rond...
Bulle
[De retour de la ballade en ville]

Bulle s’était un instant amusée à crier avec Della et Sisi, puis elle était retournée s’asseoir sur sa barque.
Perdue dans ses pensées (perdue tout court, donc), elle n’entendit pas Marie arriver, et sursauta en la voyant.
Elle lui sourit.


Je regarde le printemps, fit-elle. Je me demande ce qu’il va nous réserver, cette année… Pis je m’demande où est partie Nadia. J’espère que de là où elle est, elle peut voir le printemps, elle aussi.

La petite simple d’esprit se fendit d’un large sourire à l’évocation du lait.

Tu as raison, ajouta-t-elle. Faut que j’m’occupe. J’irai faire un tour dans les champs près des remparts, tout à l’heure ! Tu viens avec moi ?
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....marie....
Oh oui ,une promenade dans la nature on y resipirera mieux ;bonne idée Bulle !Tu crois que ton ..heu...chien va nous suivre?
Marie était rassurée ,l'ombre qu'elle croyait avoir vue sur le visage de Bulle s'était envolée ,mais l'odeur de la boule de poils puante qui tenait lieu de chien à Bulle l'incomodait un peu.Elle decida d'en prendre son parti et se dit qu'au grand air dans les champs ça se dissiperai surement.
On y va quand tu veu Bulle!
Bulle
Bulle sourit à l’enthousiasme de Marie.
C’est vrai que l’air était frais et agréable dans les champs, loin de la ville aux senteurs entêtantes de bons déchets certes alléchantes mais un brin trop prenantes à la longue.
Elles donnaient perpétuellement faim, c’était lassant !


Voui ! S’exclama-t-elle. Quelle bonne idée ! Emmenons Corniaud avec nous ! Il adore se balader, pas vrai mon vieux ?

Elle serra fortement le petit bâtard dans ses bras, détachant au passage force croûtes et parasites.
Le chien lança à sa maîtresse un regard mortifié.
Auquel elle ne prêta pas la moindre attention.
En fait, elle ne s’en rendit absolument pas compte
.

Tu vois ! Il est d’accord !

Sur ce, la petite gueuse se leva de son perchoir et, supposant que Marie la suivrait, se mit à trottiner dans les rues en direction des champs.
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....marie....
Bon et bien quant faut y aller ,faut y aller...
Enjambant avec précaution les croutes et autres imondices laissés par le passage du "soit disant chien" ,Marie suivi Bulle non sans hésitations.Elle n'était pas ravie mais faisait contre mauaise fortune bon coeur ne voulant pas froisser Bulle.
Mais enfin ,se disait Marie, pourquoi Bulles tripotait-elle ce tas de croutes et ne voulait pas que quiconque l'approche?Ily avait là un mistére bien grand à ses yeux!
Des hauts le coeur vinrent troubler sa méditation et l'éternel silence de Bulle ne pu masquer ces hocquets.Marie s'arreta contre le mur de la porte nord et tenta se reprendre.
Bulle! Bulle attend je ne peu...Trop tard ,Le pain mangé remonta au grand désespoir de la propriétaire de l'estomac fragile!
Marie s'essuya du revers de la mains ,se redressant elle fit face à sa compagne.
Mais enfin Bulle comment fait-tu? De si prés c'est intenable!Pardon mais moi je n'y tiens pas,et puis pourquoi le toucher lui?
Bulle
Bulle était bien lancée dans les rues, un brin ralentie cependant par Corniaud qu’elle tenait par la peau de la nuque et qui freinait des quatre pattes, ses griffes trop longues comme rivées aux pavés.

Pour finir, elle prit maladroitement le machin dans ses bras. Le laissa aussitôt tomber par mégarde. Tenta de le reprendre. Courut après du coup, parce que la carpette n’était plus d’accord. Se cassa la figure et se releva en grommelant contre le chien.

Puis, Marie qui l’appelait… Et un bruit de régurgitation.
La petite gueuse se retourna, curieuse.


Ben Marie, t’es malade ? Fais ‘ttention, ça peut être vilain. Ça m’a tout l’air d’être la tripaille qui déraille. Tu devrais voir le médecin pour un lav’ment. On sait jamais avec toute la mort qui rôde dans l’coin.

Elle s’interrompit pour écouter les paroles de la mal en point.
Fronça les sourcils, ayant du mal à tout comprendre.
Puis l’illumination de la compréhension. On parlait de Corniaud !
Marrant le nombre de gens qui ne supportait ses senteurs…


Moi, expliqua la simple d’esprit, c’est les gens qui peuvent pas m’toucher. Pis Corniaud, c’est pas un gens que j’sache. C’est un chien. ‘Fin c’est vrai, même moi j’ai pas tout d’suite vu qu’c’était un chien. Mais il aboie quand on lui marche d’ssus…

Elle jeta un regard affectueux au clébard qui lapait cette source inespérée de nourriture.

Pis l’odeur, l’odeur ! C’pas pire ! On s’fait à tout !

La vagabonde sourit et fit une pause, fatiguée d’avoir tant parlé d’un coup.
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Coloquinte
Colo arriva dans une ruelle à la croisée des chemins, à la rigole purulente, nauséabonde et mouchetée de bestioles ailées.C'est là que son âne sur lequel elle juchait, fière, avait décidé de l'amener après sa retraite aux flambeaux (ça avait été un feu d'artifices, d'artifesses, comme vous voulez...)
Pourquoi cette ruelle et pas une autre ? Elle visitait Nancy pour trouver le futur emplacement de sa forge et se délectait de la venue prochaine de ses amis déodatiens...Elle se rendit compte, perdue dans ses pensées, que Longcil, son âne, venait de sauter pour la 5ème fois par dessus une barque retournée , qui , aussi bizarre que ça puisse paraître, était agrémentée tout autour, de pots en terre, remplie de géraniums, plants de potirons et tomates..et Longcil ne semblait pas pouvoir s'arrêter de sauter, prenant la barque pour un obstacle attrayant...Coloquinte commençait à avoir mal à la tête, son âne changeant brusquement de direction pour pouvoir resauter...et ça faisait déjà 30 fois qu'il sautait...
--Le_chien_corniaud


Clop !
Clop !
Encore Clop !

La carpette ronflait gentiment sous la tanière pourrie, quand une série de bruits clopinants l’avait réveillée.
Il gronda sourdement, agacé qu’on le tire de ce rêve délicieux où il était question de morceaux de gens bien faisandés.

Puis le clébard déplia une à une ses articulations rouillées.
Se leva péniblement dans un concert de craquements secs, et s’ébroua, faisant trembloter chaque tique, du bout du museau jusqu’à sa queue pelée.
Et enfin, il mit sa truffe sèche et croûteuse dehors.

Il écarquilla ses petits yeux, aussi ébahi que pouvait l’être un simili-chien. De la venaison ! De la venaison qui jouait à saute-mouton avec la tanière ! Son estomac ne fit qu’un tour.
Le petit bâtard se jeta dans les jambes de l’âne, poussant un aboiement terrifiant, digne de ce que lui dictait son instinct.


Wuf ! Wawawawuuuuuf ! Wuwuwuuuuaaarrrrfffbleuuuuuuuarp ! Wuf !
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