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[RP] La vie sous une coquille de noix

--Le_chien_corniaud


Corniaud était rentré du cirque en titubant, complètement beurré.
La cheffe de meute gisait par terre.
Elle empestait la maladie – presque autant que lui – et la mort.
Mais elle n’était pas encore bonne à manger ; pas encore tout à fait clamsée…

Soudain, la carpette leva le nez.
Une intruse ! Qui voulait voler la nourriture cachée sous la barque !
Le petit bâtard gronda une menace, mais l’étrangère était bien élevée et lui fit don d’une offrande, à peine avariée.
Brave humaine…

Mais tout d’un coup, le sang (passablement caillé) du clébard ne fit qu’un tour (parce que plus, c’était trop dur).
L’étrangère ! Elle profitait du fait que Bulle devienne plus consommable de minute en minute ! Elle était en train de lui piquer sa nourriture future !
Rageur, Corniaud se jeta sur la malapprise, laissant une de ses dernières dents dans le gros postérieur.

Non mais oh !
La bouffe, c’était sacré !
Coloquinte
Longcil était parti dans un accès de furie chevaleresque, et galopait comme un damné, Coloquinte sur le dos qui se retenait fort au mors...
Elle savait que dans ses accès désaxés réguliers, il aimait passer et repasser au-dessus de la barque de Bulle pendant plusieurs minutes avant de continuer son train d'enfer...Ils avaient quelque peu assommé des passants ci-devant bien imprudents d'avoir mis un pied dehors...
Ils passèrent à fond de train devant la barque et la poussière qu'ils firent fit suffoquer Colo qui se mit à tousser crapaud...Ils ne voyaient plus à 1 mètre devant eux et Longcil décida de continuer à dépasser son record de la dernière fois...Des sauts perpétuels au-dessus de la barque ne firent qu'énerver Colo qui concentrant ses dernières forces, obligea Longcil à dévier et à reprendre sa course jusqu'à la Meurthe.
Amazone1ere
Amazone alla vers la barque de p'tite Bulle car elle s'inquiétait pour elle.

Cela fait un moment qu'elle n'est venu à la taverne!

Elle arriva à destination quand elle vit du sang. Elle courut et en vit l'origine, P'tite Bulle à terre en train de se faire manger le pouce gangrèné. Elle entendit un crépitement et un production de gaz pestilentiel semblait sortir de son pouce.

Bon les asticots n'ont pas eu d'effets apparemment.

Elle s'approcha de P'tite Bulle en essayant de ne pas trop inspirer, mit la main sur le cou de la malheureuse enfant et vit qu'elle était encore vivante

Il m'en faut aller en ville prévenir Pétro et Pilli. Elle m'aideront certainement à faire quelque chose pour elle.
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Tribun de Nancy
Ptronille25
~~ le lendemain ~~

Alertée par Amazone, Pétronille passa voir Bulle pour lui donner des nouvelles du jeune garçon qu'elle voulait acheter, et surtout pour prendre des siennes. Amazone était très inquiète de l'allure prise par la blessure de la petite gueuse, et par son état d'inertie. Elle était vivante, mais comme morte, ce qui était fort inquiétant.

La jeune femme s'accroupit près de la barque et vit la gamine allongée dessous, qui respirait doucement et semblait dormir.


Bulle, je suis repassée au marché.
Bulle, 'tite Bulle, écoute moi. Il est toujours à vendre le garçon, personne ne te l'a pris. Je l'ai réservé pour 420 écus et tu l'auras à ton réveil ma Bullette, je te le promets.


Pétronille soupira. Bulle n'avait pas ouvert l'oeil. Elle lui prit sa main valide et se mit à fredonner une chanson qui lui venait à l'esprit, douce comme une berçeuse , lègère comme le nom de la petite gueuse ...


"Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle, quitter la terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle?
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler (... )

(...)Mam'selle Bulle?
Comme un papillon de nuit vers l'étoile qui l'éblouit
Au ciel étoilé, Bulle s'est accrochée
Et c'est dans la voie lactée que mam’selle décida d'habiter
Ainsi dans le ciel, depuis des millions d'années
Madame la terre observe cette bulle illuminée
Chaque soir, quand la nuit vient à tomber
Mam'selle Bulle sur nous veille
Jusqu'à ce que le Soleil l'interpelle (...)

(...) Mam'selle Bulle?
Mam'selle Bulle? "

A la fin de la chanson, Pétronille soupira encore et adressa une prière muette au Très-Haut pour que sa Bulle guérisse et lui revienne, avec sa fraicheur et sa naîveté.
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Pétronille veuve Renard
Ex Bourgmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon
--Longcil
Longcil revenait au croisement des deux rues, ayant laissé Coloquinte sur le pavé, le cul mal en point. Il s'approcha en faisant sonner les pavés, et flaira Bulle...Tout étonné, il se mit à lécher Bulle, à lécher son pouce tambourinant, recouvert de pourriture...il ne s'arrêtait plus...
Coloquinte
Coloquinte courait dans toute la ville pour trouver Longcil et puis au croisement des deux rues, à l'endroit de la barque, elle l'avait trouvé...elle aurait dû y penser plus tôt, son âne adore sauter au-dessus de la baraque à Bulle...Ce qu'elle vit la fit frémir...Bulle était sans vie, puante, au sol et Longcil léchait son doigt ! Bizarre !!!
Elle souleva Bulle en ne sachant pas trop par où l'attraper, ses vêtements glissaient...pourris par les intempéries...et la posa doucement sur le dos de Longcil.Elle la cala avec les sacs de minerai vides (grmmlll) Puis elle lui donna une petite claque sur les fesses de sa badine en hêtre (à son âââââne) et ils trottèrent jusqu'au dispensaire, là où Longcil n'aimait pas aller.
Bulle
[En train de ronfler sur un âne]

La petite gueuse pendouillait, bras et jambes ballants.
L’âne n’est pas franchement un moyen de transport très gracieux, surtout quand on fait office de sac à patate.
D’autant que celui-ci était sans doute un lointain cousin âne de Corniaud…

Mais Bulle, présentement, n’en avait aucune conscience (et éveillée, cela ne l’aurait pas vraiment dérangée non plus).
Il faisait toujours noir dans sa tête, et la jeune simple d’esprit avait la cervelle comme du coton. Encore plus que d’habitude, s’entend.
Un moment, elle avait entendu chanter. Au fond de sa torpeur, elle s’était étonnée. Tonton Morbleu avait-il appris une nouvelle chanson ? Elle ne se souvenait pas de celle-là…
Elle avait essayé de lui demander, mais aucun son n’était sorti de sa bouche sèche.
Puis elle était retombée dans sa torpeur.


[Au dispensaire]

Balancée dans un lit, vaguement lavée par une grosse bonne femme.
C’était bien parce qu’une dame avait amenée la gueuse qu’elle l’avait soignée. Comme si on devait s’occuper de tous les gueux crevards de la ville !
M’enfin la gosse était là, maintenant.
M’am Martin n’avait rien contre les gueux tant qu’elle ne les voyait pas de trop près. Mais c’était une bonne femme au fond.
Et elle avait des idées innovantes en matière d’hygiène. Elle avait viré le rat galeux du lit de la gamine.
Puis elle était allée chercher sa tenaille.
Pas trente-six moyens d’enlever la pourriture.

Restait plus que la belle au bois dormant se réveille…

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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !
Bulle
[Le quinze de septembre 1457 au soir, en sortant d’une taverne]

Bulle rentrait chez elle, les mains frileusement serrées sur ses bras.
La température baissait, à n’en as douter.
Heureusement, l’alcool ingurgité l’avait passablement réchauffée.
Et les effluves de Corniaud qui lui emboîtait le pas l’enveloppaient comme une couverture chaude et putride.
Pourtant, elle avait froid. Froid à l’intérieur. Le froid du dégoût, de l’aversion.

La petite estropiée renifla bruyamment, puis, comme cela ne suffisait pas, s’essuya le nez d’un geste de la main.
Le sang pas tout à fait coagulé qui lui maculait le visage vint se mêler à la morve.
Elle en avait la trogne pleine, du sang. Tout autour de la bouche.
Ses lèvres coupées ne guériraient pas avant un moment.
Mine de rien, la simple d’esprit avait enlevé correctement tout le beurk.

La douleur avait effacé cette immonde pulsation, cette impression de contact quand quelqu’un la touchait.
Cette impression qui durait, qui durait, et qui lui donnait l’impression que quelque chose de sale, de visqueux lui courait sous la peau !
Rien que d’y penser donnait à Bulle l’envie de rentrer sous terre, de s’arracher la peau, de hurler jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’elle !
C’était trop beurk.


Mais c’était sa faute, au vieux m’ssire dégoûtant !
Fallait jamais la toucher ! Jamais, jamais ! Et encore moins…
Une bouffée de colère envahit la petite cervelle de Bulle.
Elle flanqua un coup de pied dans la barque, qui gémit et s’effrita un peu.


QU’IL CRÈVE ! Hurla-t-elle, réveillant les voisins endormis.
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....marie....
En sortant de la taverne ce soir là au bras de Long ,Marie qui certe n'était pas solide e(trop d'alcool...et le trou noir qui avait l'avait anéantie)se tracassa du sort de Bulle....
FJ bien que pévenu avait embrassé la ptite geuse et Marie en partant ,comme ça !Sans prévenir !
Juste parce qu'il était lui et qu'il aimait provoquer...
Et Bulle ne suportant toujours pas le contacte de quiconque c'était entaillée les lévres au sang...


Long !On doit passer devant la barque de Bulle!
Je veu voir si tout va bien!


Ce fesait ils rejoigirent la barque-maison de Bulle,Marie dejas bien degeunillée s'agenouilla et prenant une grandes inspiration au préalable,glissa sa tête par l'ouverture.

Tite Bulle ?Tout va bien ?Besoin de rien?
Bulle
Bulle, jusque dans son sommeil, sentit Corniaud bâiller gueule grande ouverte.
Puis entendit un «
pouah ! », probablement une réaction à ce déluge de mauvaise haleine, depuis l’entrée de la barque.

La petite gueuse ouvrit péniblement les yeux, plissant les paupières à cause du moignon de bougie qu’elle avait laissé allumé pour avoir un peu de chaleur.
La barque ne craignait pas l’incendie. Le bois était si humide qu’il était aussi mou et spongieux qu’une éponge.

L’estropiée sourit en reconnaissant Marie.
Sa bouche et ses dents étaient toujours croûtées de sang, car Bulle n’avait pas pris la peine de l’enlever.
Le sang, c’était comme la boue, elle attendait que ça tombe tout seul.


T’va bien, fit-elle d’une voix pâteuse. J'ai nettoyé le beurk. Mais toi t’devrais aller t’coucher, t’es toute verte... Pis t’vas attraper la mort, ‘vec des habits comme ça. On dirait m’dame Thays ‘vec ses habits trop courts. T’sais, c’est l’hiver bientôt ! (elle bâilla). Bonn’nuit !

Puis la simple d’esprit se roula en boule dans sa tanière, tête posée sur la Carpette en guise d’oreiller.
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Coloquinte
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Ehhh, salut la Bulle (tintamarre, marabou, bout'd'ficelle...)
hihihihiMontre-toi!!!! Arrête de buller !!!
Dame Martin te cherche partout, mais j'ai pas dit où t'étais!!! ahhahah, je l'ai envoyé à l'autre bout de la ville!!!
Montre-moi ta main, je veux savoir si Longcil a une bave rédemptrice et consolatrice ou alors s'il est et restera un âné-bâté-point-c'est-tout!

Allez, sors, rampe, arrive!!!!
Bulle
[Le seize de septembre 1457]

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Un bruit familier, que l’estropiée n’avait pas entendu depuis un bon moment.
Bulle sortit prudemment la tête, et la re-rentra vite avant de se prendre le long filet de bave qui pendait de la bouche de Longcil sur le nez.
Quand le danger fut écarté, elle émergea de nouveau.


M’am Martin ? Fit-elle en roulant des yeux inquiets. M’cherche encore l’ogresse ? (Elle frissonna, horrifiée).
‘Reus’ment tu lui as pas dit ousque j’étais…

Un sourire ravi étira les lèvres fendues et encroûtées de Bulle.
Puis celui-ci se réduit tandis qu’elle jetait un coup d’œil au bourricot.


Euh t’sais chais pas trop si j’veux savoir si sa bave elle sauve les gens…

Longcil, en outre de la bave, avait des dents. De longues et larges dents jaunes comme des assiettes mal nettoyées.
Il était bien capable de lui gober la main, et la gueuse avait bien assez à faire avec un pouce en moins.
S’il s’arrêtait à la main !
Bulle se souvenait encore la fois mémorable où il avait bouffé le Corniaud tout entier !

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Coloquinte
Ben, ce que tu sais pas, c'est que je t'ai amené au dispensaire après avoir trouvé Longcil en train de te lécher la main...t'étais dans un état lamentable, tu ne bougeais plus...
Alors, je veux savoir si tu as encore ton pouce ou pas, savoir si mon âne a des dons ou non, ou alors le don de m'énerver, c'est tout...
Bulle
Bulle fut très, très contente d’apprendre qu’elle dormait lorsque le bourricot lui avait léché la main, car du coup elle ne s’en rappelait pas.
Les animaux, c’était pas comme les gens ; la simple d’esprit pouvait les toucher.
M’enfin Longcil, quand même… Même Corniaud lui paraissait moins dégoûtant, à force de vivre avec.

L’estropiée réfléchit un instant.
Que devait-on dire à la personne qui vous a conduit dans l’antre d’une ogresse impitoyable armée d’un balai, alors que vous étiez inconsciente et sans défenses ?
Et que ladite ogresse en a profité pour vous couper un pouce avec une grosse tenaille ?
Hum… Il fallait faire preuve de diplomatie ; l’intention était bonne.

Bulle leva sa main cachée sous un gant de laine – gant dont elle avait bourré le pouce de tissu.


Merci, fit-elle en souriant. Pis t’sais, Longcil a ptet seul’ment l’don de t’énerver, mais j’crois qu’il est vraiment fortiche pour c’don-là et qu’faut savoir l’apprécier !
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Coloquinte
Et tu sais pourquoi je le supporte cet âne bâté??????
Parce que je lui ressemble!!! Qui se ressemble, s'assemble!!!

Et Coloquinte part d'un grand rire tonitruant, envoyant plein de postillons dans la frimousse édentée de Bulle.
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