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[ RP ] Mariage de Kye de Noircastel et d'Elisa Malemort

Emelyne.alois
[ Eglise de Valence ]


___ - Nous y sommes !

Emelyne descendit la première de la voiture qui leur avait été réservée, une des dernières qui quittaient le Château de Clermont en Viennois, et aida sa meilleure amie, qui faisait ses tous premiers pas en jupes et en public, à en faire de même, pour la rassurer. Et puis, surtout, l'adolescente n'était qu'effervescence. Un mariage... Depuis le temps qu'elle connaissait Kÿe, plusieurs fois elle avait imaginé ce jour, où Maman et lui se lieraient solennellement devant le Très-Haut. Et ce jour arrivait enfin.
La jeune fille avait un peu une impression d'irréel, se demandant encore si tout était vrai, si les préparatifs de ce matin n'avaient pas été des rêves, ceux de Maman avec sa grande soeur Lizzie qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps, ceux avec sa moitié de pomme Andreaaa dont elle était reconnaissante de partager ce jour particulier avec eux, à ses côtés, et de faire de efforts vestimentaires inhabituels pour l'occasion.
Sans doute que même après la cérémonie et le banquet, elle se demanderait si cette journée était vraiment réelle.

Tournant ses ambres bruns vers les portes de l'Eglise, il lui sembla apercevoir du monde, dont Kÿe -facilement reconnaissable de par sa chevelure-, et... Elle ne sut dire qui d'autre exactement, de là où elle était. Elle adressa un léger sourire vers sa complice, et lui bisa la joue comme pour la féliciter, d'un air entendu.

___ - Et à l'heure. On les rejoint ? Promis, pas longtemps, ensuite on ira se cacher à l'intérieur.

Et elles avancèrent vers l'édifice religieux, main dans la main comme deux soeurs, leurs tresses dansant à chaque pas. Le tissu qu'Emelyne portait était agréable et léger, idéal en cette période chaude. La couturière Narcysse Lablanche d'Abancourt avait réalisé un travail remarquable avec sa tenue et celle d'Andreaaa. L'adolescente avait opté pour de la sobriété, avec néanmoins suffisamment d'élégance pour donner le change à sa moitié de pomme. Et surtout, elle voulait apporter du rose à ce mariage, la couleur du bonheur, de la chance, qu'elle voulait souhaiter à ce mariage, surtout après toutes les épreuves que Maman et Kÿe avaient traversées ensemble.
Bien entendu, elle gardait cette petite pointe dans son coeur en pensant à Papa, mais... Elle préférait ne pas y penser, il fallait avancer, et l'important était que Maman soit heureuse. Et à voir son visage ce matin, elle l'était.

___ - Kÿe, le bonjour... Tu n'es pas trop mal, ça peut aller, fit Emelyne une fois à leur hauteur, avec un petit air taquin et affectueux, et après les avoir salué d'une lente inclinaison. Contente de voir que tu n'as pas fui très loin... Heureuse, même.

La jeune Malemort fut amusée de voir la couleur que Kÿe, fringuant comme tout, avait choisi de porter, et elle tut bien sûr ce commentaire, pour qu'il en ait la surprise en voyant arriver Maman.

___ - Victoire, cousin Okagi, ravie de vous revoir et que vous soyez parmi nous. J'espère que le voyage fut bon. Vous vous souvenez de mon amie Andreaaa ? demanda-t-elle en la désignant, leurs doigts toujours noués ensemble.
Nous parlerons plus tard, Je voudrais m'assurer d'avoir la meilleure place pour ne rien rater de la cérémonie. A tantôt.

Et elle mena sa meilleure amie avec elle à l'intérieur de l'Eglise, en attendant avec impatience les témoins, et ses frères et soeurs, et surtout Maman.
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Gregory_house
RP : Sixtine Cypher House
(A l'auberge le matin du 15 juin 1465)

Mon coeur, il est l'heure ! Enfin non, je n'en suis pas sûr, mais le jour semble déjà bien levé et j'entends Valence gargouillé. Debout, debout, debout !

Han ! Pour un réveil en douceur c'était loupé ! La jeune femme s'éveilla d'un coup ! S'étira comme un chaton que se passe-t-il ? Pourquoi tout ce remue ménage ?

Tout à fait réveillée, elle quitta la couche à regret, l'esprit encore embrumé elle se dirigea d'un pas lent jusqu'au baquet où trempait un Greg..

Petit sourire


Bonjour mon cœur ! Je vous trouve bien agité ce matin ? Pouvez-vous me laisser la place ? Je n'en aurai pas pour longtemps.


Après avoir procédé à sa toilette Sixte simplement revêtue d'un grand drap assise devant un coffre procéda à la tâche la plus importante de la journée – choisir LA TENUE.-

RP : Grégory House

Alors que le couple venait de prendre un bon bain, un moment partagé agréablement à deux, il était venu le temps de s'habiller. Pour House, cela ne posa aucun problème. Il avait sa tenue habituelle pour les grandes occasions. Et comme il était toujours aussi svelte - ceux qui osaient prétendre le contraire n'étaient qu'affabulateurs - il rentra dedans sans soucis. Mais lorsqu'il aperçut son épouse hésiter devant les différentes robes qu'elle possédait, il fut convaincu qu'ils ne seraient jamais à temps pour le mariage.

Vous auriez dû la choisir avant de partir de Montélimar ! Un, nous aurions eu quelques malles en moins à charger et deux, nous aurions une chance d'arriver à temps à l'Eglise. Allons ! N'importe laquelle fera l'affaire. Vous êtes magnifique dans toutes.

La remarque ne fut pas artificielle, bien qu'elle faisait l'affaire à ce moment là. House douta toutefois de l'effet produit. Valait mieux lui en proposer une :

La panoplie en rouge et aux doigts d'or ? Elle me semble parfaite pour l'occasion.

RP : Sixtine Cypher House

Ben vous exagérez là de traiter ma robe de panoplie !!!


Furieuse envers ces hommes qui ne connaissent rien aux subtilités de la toilette, elle enfila prestement cette pure merveille !

Après avoir noué ses cheveux en une natte, chaussé d'adorables souliers elle rassura son époux


Je suis prête nous pouvons y aller !

Du coin de l'oeil elle observa Greg en souriant.
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Nerval_de__vandimion
La future mariée ne bougea pas mais il suffit au Palatin de regarder son visage pour savoir qu'elle se retenait. Oui il n'était pas encore venu le moment de se laisser aller, de faire couler le maquillage et que celui-ci tache la robe. Il eut simplement un hochement de tête suivi d'un sourire assorti à ses paroles.

Le temps ne vous marque et votre coeur est pur ma Suzeraine.

Prenant la main de Sagamore qui restait encore sage, ils montèrent dans le carrosse pour prendre la direction de la vie future d'Elisa. Ils n'étaient pas loin du lieu du sacrement et le silence se fit. Hormis Sagamore qui lança quelques phrases pour montrer la beauté d'un brin d'herbe ou d'une vache, Nerval resta silencieux et laissa Elisa graver ce moment en son âme, car il en connaissait bien l'importance.

Il descendit le premier du carrosse, souleva Sagamore pour éviter qu'il ne fasse un salto sur la marche et par la même salir sa tenue. La dernière à sortir fut évidemment la reine de la journée, et la vision de sa Suzeraine passant les portes du carrosse rendit Nerval heureux.[/quote]
[quote]
Elisa à son bras, le corps bien droit pour faire honneur à sa Suzeraine et les voila dans la foule. Un sourire à son Ecrin qui était bien là, Nerval ne put retenir Sagamore qui, sans attendre, courut rejoindre sa mère. Nerval ne connaissait pas tout le monde, ou seulement de vue, il y avait bien la fille d'Elisa, un homme qui marmonnait sans cesse et qui semblait tout droit venu du fin fond d'une bibliothèque.

Quelques pas encore avant d'atteindre les portes de l'Eglise et toujours dans le silence. La belle mariée devait profiter de ce moment, se souvenir de chacune de ces minutes pour que dans un futur très lointain, la suzeraine et son vassal, puissent se remémorer cet évènement. Sans doute sous un arbre, entouré de Kye, de Victoire et des enfants, ils égrèneront le temps au son de leurs voix cassées par la vieillesse. Mais pour l'heure il fallait se concentrer sur l'instant présent, son pas ralenti incita Elisa à stopper le sien devant les portes quand il lui confia simplement...


Souvenez vous, gravez cela en votre âme vous avez tant attendu ce moment.
Elisa.malemort
[ Eglise de Valence ]

On y était. La voiture venait de s’arrêter avec à l’intérieur le témoin, son fils et la future mariée. Suivi de près par une deuxième voiture qui tenait à son bord Eli, Suzanne et les enfants de la Duchesse. A peine les voitures s’étaient stoppées qu’Eli était descendu, puis Suzanne et enfin les enfants pour rejoindre rapidement l’église. S’avançant le long de l’allée de l’église pour rejoindre les premiers rangs. La Malemort n’avait pas encore eu le temps de descendre de la voiture, que tout le monde était en place. Parfait non ?

C’est donc aidé par la main sérieuse, forte et réconfortante de son Suzerain Vassal que la Malemort quitta la voiture. Elle lui sourit doucement, puis elle réajusta sa robe et sa cape de sa main libre, ainsi que les rubans de satin bleu présent dans sa coiffure –petit hommage entre eux, le remarquerait-il ?-. Son autre main, elle, n’avait pas quitté celle de l’homme qui l’accompagnait dans ce grand jour. Elle remonta ensuite sa main jusqu’au bras de Nerval, et ensemble ils marchèrent jusqu’à l’entrée de l’église. Des centaines de sentiments différents étaient en train de défiler dans sa tête. Elle repensait à sa vie, près de cet homme qu’elle s’apprêtait à épouser et la Malemort se demanda si le fait de porter bientôt son nom changerait quelque chose à leur relation ? S’appeler Malemort ou Noircastel… Quelle différence après tout ?
Sa tête se tourne pour que les onyx se posent sur Nerval, et dans un sourire, elle lui répond.


Pour toujours et à jamais gravé.

La pression de sa main sur son bras se fit plus forte. Tandis que son visage se tourne de nouveau vers l’église. Croisant le regard des personnes présentes. Ce mariage était à la hauteur de ce que le couple souhaitait. Simple, dans l’intimité des plus proches juste pour célébrer leur amour, sans fioritures. Bien sûr, il manquait des personnes. Il manquait toujours des personnes… Mais la Malemort n’allait pas s’en offusquer à ce moment précis non. Rien ne viendrait gâcher son plaisir. Car si d’autres n’avaient pas pris la peine de venir jusqu’ici pour ce jour, Eux, ils étaient bien là. Et seuls les présents avaient droit à l’intérêt de la future mariée.
Ce fut le moment… Celui où la Malemort accompagnait de son Suzerain Vassal commence à avancer dans l’allée centrale de la petite Eglise de Valence. Les derniers pas à accomplir pour rejoindre son fiancé et pour enfin débuter cette cérémonie que beaucoup avait attendue et réclamée depuis très longtemps. Le pas est lent, et les yeux noirs de la Duchesse prennent le temps de détailler chacun des invités dans un premier temps… Pour finalement se fixer dans l’océan bleu qui l’attend devant l’autel. Ses lèvres s’étirent pour illuminer son visage d’un sourire. Il est beau, il est définitivement classe et beau dans ses vêtements d’un bleu éclatant faisant d’autant plus ressortir ses yeux. Elle continue d’avancer vers lui, sans le quitter du regard. Cette allée semble tellement longue qu’elle aurait presque eu envie de courir, mais bien heureusement le bras de Nerval la rappel à l’ordre et la maintien toujours dans la même allure.

Ils arrivèrent enfin jusqu’à l’autel. Les onyx quittent l’océan bleu pour se tourner vers son Suzerain Vassal. Elle s’avance un peu plus vers lui et ses lèvres viennent alors se déposer sur sa joue pour l’embrasser, tandis que son corps reste blottit un peu plus longtemps contre lui. Ses lèvres finissent par s’entrouvrir et dans un murmure audible seulement pour l’intéressé.


Merci…

Finalement, l’étreinte est rompue et la main de la Malemort est alors offerte au Noircastel. Les doigts s’entrelacent tout juste retrouvés. Les regards se retrouvent, les sourires s’échangent. A cet instant, ils ne se retrouvent plus que tous les deux, s’isolant de tous les regards qui se posent certainement sur eux.
Désormais, la cérémonie pouvait commencer…



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Monseigneur.honorine
L'heure tournait ... il était temps à présent !
Une fois que tout le monde se fut installé. Les futurs mariés se tenaient à présent devant elle,visiblement très émus aussi, et ceci  sous l'oeil admiratifs de tous les gens réunis venus célébrer leurs épousailles.

Honorine leur sourit et commença sans plus attendre, en s'adressant aux futurs mariés après avoir souhaiter la bienvenue à tout le monde.






Bienvenue à tous
Chers futurs mariés !

C'est pour moi une joie immense de vous recevoir en ce lieu saint , afin que vous receviez des mains de l'Eglise le sacrement qui va faire votre bonheur et que vous avez tant attendu.
Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous.
Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter de merveilleux moments mais  aussi des difficultés, des disputes et des tristesses. Mais avec l'aide du Très Haut  et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage.
Que Dieu vous bénisse !

Je vais commencer par la confession .

Que le Seigneur Tout Puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Prions. Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d 'amitié le plus intime.
En suivant l'exemple de Christos. Amen




Puis elle récita le credo aristotélicien.



Kyedenoircastel
Et c'était partie pour la cérémonie.
Inutile de dire que Kÿe n'avait d'yeux que pour Elisa en cet instant. Elle était tout bonnement magnifique. Il ne cacha pas un léger sourire en voyant les rubans flotter au grès du vent dans les cheveux de la brune. Il y en avait beaucoup, témoins de tous ces courriers échangés entre eux. Il y en avait eu tant que ça ? Difficile de dire ce qui le surprenait le plus : la quantité de lettre que cela représentait ou alors le fait qu'elle ait scrupuleusement gardé chacun des rubans qu'elle avait reçu. Ces témoins silencieux, étaient ceux de lettre d'amour, de colère et de tristesse. C'était les témoins des mots qu'il n'avait pas su se dire en face et qu'il préférait s'écrire. Ils étaient parfois doux et en de rares occasions, tranchant comme l'acier et ils étaient pourtant tous là, à première vue.

Tout le monde écouta l'archevêque de Valence silencieusement. C'était elle qui menait la cérémonie que beaucoup avant tant attendu ici. Le Noircastel esquissa à nouveau un sourire lorsqu'elle évoqua les différentes épreuves qu'ils allaient désormais vivre une fois unis. Cela le faisait sourire, car c'était déjà leur quotidien depuis maintenant de nombreuses années. Il y avait eu de merveilleux moments, comme des moments plus difficile et pourtant contre vents et marées le couple avait toujours réussi à tenir bon et à se relever plus fort, plus unis, plus amoureux l'un de l'autre.

Le couple récita le credo d'une seule voix, en chœur avec le reste de l'église, légèrement derrière Honorine pour ne rien manquer du crédo.
Monseigneur.honorine


Une fois le credo récité, l'archevêque s'adresse alors aux deux témoins et leur demande de s'approcher.

- Vous qui avez accepté d'être en ce jour les témoins de ces mariés, pouvez vous affirmer et témoigner de la volonté propre et sincère que ces deux êtres ont de s'unir par les liens sacrés du mariage ?
Nerval_de__vandimion
Il regardait la future mariée s’en aller vers son futur. Il l’accompagna un pas en arrière avant de se positionner sur le côté. Il était maintenant l’heure de lancer la cérémonie. Monseigneur Honorine débuta la prière puis récita le credo que le Palatin reprit également.


Lorsque l’Archevêque lui fit signe de s’approcher il s’avança pour rejoindre les futurs mariés. Il était l’heure des questions. Il aurait pu rétéorquer par un long laïus sur le pourquoi du comment, sur ce qu’il ressentait quand il voyait les futurs mariés réunis, oui il aurait pu.... Cependant ce n’était pas le moment de faire un long discours celui-ci viendrait surement plus tard. Il se contenta donc de répondre sobrement à la question.




Je peux vous affirmer Monseigneur, de la volonté propre et sincère qu’ils ont de désirer se marier.


Simplement quelques mots suffirent. Un pas en arrière pour laisser la cérémonie se poursuivre.
Kyedenoircastel
Et le moment gênant arriva.

C'était au témoin de faire le boulot. Alors, côté Elisa, pas de soucis le témoin est présent. Normalement, c'est le moment où gregory répond plus ou moins la même chose. Mais rien ? Pas un mot ? Nada. Kÿe est un peu surpris, il se retourne et là...surprise pas de témoin. Il plisse légèrement les lèvres, le Noircastel n'ose même pas se tourner vers Elisa; c'est simple il croise son regard, il est foudroyé sur place.
Il se tourne donc, en faisant attention de ne pas regarder Elisa, vers Honorine. Lui sourit légèrement, d'un air de dire, qu'il y a aucun problème, qu'il y a une solution. Il se racle la gorge et se tourne à nouveau vers les spectateurs et cherche quelqu'un du regard. Qui ? Pas le témoin prévu en tout cas, vu que visiblement il est aux abonnés absents.

Il doit faire vite, pas le temps de réfléchir, il faut faire choix. Victoire. Les yeux du vieux loup se sont dirigés vers elle comme une évidence. Pas la peine d'échanger un mot, elle sait ce qu'elle doit faire. Il lâche un soupire, reprenant un peu consistance alors que le Grand Maître des Hospitalier se lève.
De toute façon, il aurait pu prendre n'importe qui, ici présent, ils peuvent tous témoigner de cette volonté du couple.
Victoire_de_vandimion
Mais que faisait donc la police ? Un homme était recherché mais personne ne s'affolait plus que cela, si ce n'est le marié qui se voyait déjà remballer ses voeux et remettre le tout à une prochaine fois.
Non mais parce que tout se déroulait parfaitement bien jusqu'à présent, Victoire était confortablement installée et comme au spectacle n'avait qu'à suivre l'acte suivant avec attention.
Cependant KyeChou croisa son regard et là elle pigea qu'il lui fallait intervenir pour lui sauver la mise, et eut tôt fait de comprendre qu'elle était appelée à la barre.
Un sourire entendu à l'encontre du couple, et à Honorine elle s'adressa :


    - Mes respects Monseigneur, Victoire de Vandimion, l'épouse du témoin, enfin du témoin ici-présent, je sais que Son Éminence Estevan dit toujours qu'en l'absence d'un témoin on peut toujours trouver à le remplacer, aussi je me propose en tant que Suzeraine du futur marié de l'accompagner en ce jour béni pour qu'il concrétise enfin ces noces.
    Aussi, si j'ai bien compris vous voulez que l'on témoigne de la volonté propre et sincère que ces deux êtres ont de s'unir par les liens sacrés du mariage ? - Petite pause durant laquelle Victoire observe Kye - Depuis toutes ces années personne ne doit douter de cette volonté, lorsqu'on connait les épreuves, lorsqu'on subit l'éloignement parfois, que cette même volonté est bien là et que l'Amour perdure et se renforce, alors je peux vous affirmer Monseigneur, de la volonté propre et sincère que ces deux là ont un sincère et réel désir se marier.


Monseigneur.honorine
Les deux témoins avaient fait leur intervention, et il fallait continuer ...

Honorine se plaça droit devant le couple. Un petit sourire se dessine au coin de sa lèvre alors qu'elle s’adresse à eux.



Tournez-vous l’un vers l’autre, regardez-vous …


L'Archevêque prend leurs mains droites dans les siennes et les poses l’une sur l’autre.
Ses yeux suivront le geste pour ensuite remonter jusqu'au regard des deux.

Elle fait un petit signe de la tête aux deux témoins pour qu’ils s ’approchent et puissent témoigner de plus près.
Ses mains quittent celles des deux aimés, puis elle se recule de trois pas, respectant ainsi l’intimité du groupe. 


Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour.
C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.


Elle cita Saint Valentin:

Citation:

L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéressé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.



- Vous avez affirmé devant vos témoins, vos amis, vos familles et le Très-Haut que vous souhaitiez vous unir pour vivre pleinement l'amour qui vous anime en prenant toute la mesure de l'engagement et ne souhaitant pas y renoncer.

Honorine déclara solennellement :

Il est temps à présent d'échanger votre consentement mutuellement.

Et voila le moment solennel :

- Messire Kye, voulez vous prendre Dame Elisa pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ?
Voulez vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre ?


Et vous Dame Elisa, voulez vous prendre Messire Kye pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ?
Voulez vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre ?
?
Elisademalemort


Voilà, ils y étaient. L’archevêque venait de poser la Question.
Et en un battement de cil, toute leur histoire défila devant les yeux de Kÿe. De la première rencontre et de cette question qui blessa plus Elisa qu’autre chose, la perte de leur premier enfant à Montpellier, la raison du prénom de Louis pour lui faire arrêter de prononcer le mot non, la rencontre avec Eli, mais aussi les fiançailles en Rouergue, le déchirement en Berry et les retrouvailles en Maine, suivit d’une nouvelle séparation en Alençon pour au final se retrouver à Lyon et jusqu’à aujourd’hui, à cet instant précis. Des oui, des non, des peut-être, beaucoup de mouais dans tout ça. Des rires, des pleures, des sourires et beaucoup de regards. Tout cela, il se l’était fait en avance rapide.
Se souvenir de tout ça, c’était comme prendre claque en pleine face. C’était du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique. Huit ans pour en arriver là, mais justement, huit années c’était bien ce qu’il fallait.
Au moins là, ils étaient sûr que c’était ce qu’ils voulaient. Ils n’avaient aucun doute. Ce n’était pas une petite amourette de passage. Il y avait du vécu, il y avait déjà un passif et cela n’était que la concrétisation de cela. Ils avaient appris à se connaître, à s’aimer et parfois à se détester. Et donc aujourd’hui, si c’était la concrétisation de huit années d’un amour qui avait grandi en même temps que Louis, c’était aussi une promesse vers l’avenir.
Le moment de la question était arrivée et lorsqu’ils avaient parlé de ce moment, Elisa avait demandé à Kÿe d’y répondre en premier, parce qu’elle ne supporterait pas d’attendre la réponse et avec un léger sourire, il avait répondu qu’il le ferait. Mais maintenant que le moment était arrivé, Kÿe ressentait cette même angoisse qu’avait animé Elisa à ce moment là.

Elle s’était tournée. Désormais face à lui, l’onyx au fond de l’océan, se noyant dans celui-ci, oubliant tout le reste. Juste lui et elle. Leurs mains viennent en même temps se confondre, menées par l’Archevêque. La Malemort se demanda à quoi pouvait bien penser Kye en cet instant. Que ce qu’un homme peut bien se dire au moment où il s'apprête à dire tout haut ses voeux pour celle qui est entrain de devenir sa femme. Dans la tête de la Duchesse, il n’était pas question de revivre leur histoire. Non. A quoi bon revivre le passé ? Ils avaient déjà des tonnes d’histoire à raconter à leur enfant et leur futur petit enfant… Ils avaient d’autres histoires qu’ils ne révéleraient pas, trop douloureuses pour certaines, trop intimes pour d’autres. Elisa préférait penser à l’avenir. Qu’adviendrait-il d’eux désormais ? Une chose évidente, ils seraient mari et femme. Enfin… Normalement… Non ?


- Oui, je le veux.

C’était sorti tout seul. Ça avait même un peu raisonné dans l’église. Bizarrement, on aurait pu croire qu’il aurait eu du mal à prononcer ces quatre petits mots. En effet, devant tout le monde, il avouait son amour à Elisa et bien plus encore. Alors que jusqu’à aujourd’hui, leur amour, c’était un peu leur chose gardée. C’était ce qu’il montrait à très peu de monde, parce que tout juste se tenaient-ils la main en publique.
Cependant, aujourd’hui, c’était différent. En effet le lieu s’y prêtait et le moment aussi. Alors forcément ça aide pour accomplir cela. Malheureusement, commence le moment le plus stressant pour Kÿe; l’attente de la réponse d’Elisa. Tout cela se passe évidemment très vite pour les spectateurs, mais pour les acteurs, c’est long. On a le temps de mourir au moins dix fois là. Les azures sont toujours plongés dans les onyx et parfois ils glissent sur les lèvres pour essayer de deviner le premier qui va en sortir. Et le Noircastel se rend compte à cet instant que s’il avait su, très certainement, il n’aurait pas accepté de prononcer les voeux en premier, parce que c’est long, l’attente douloureuse et son coeur doit surement s’entendre jusqu’en dehors de l’église tant il bat fort.

Elle aurait pu sursauter. Elle aurait pu écarquiller les yeux. Elle aurait pu hausser un sourcil. Elle aurait même pu faire les trois à la fois en entendant la voix de Kye résonner dans l’église toute entière. A dire vrai, elle ne s’était jamais posé la question de comment son fiancé dirait son “oui”. Il était toujours imprévisible, et l’imaginer n’aurait été que le pâle reflet de la vérité… Encore une fois, cela s’avérait être juste. Impulsif, clair, précis mais surtout déterminé : voilà comment Elisa avait ressenti le “oui” de son presque futur époux. Mais désormais, elle voyait un être tout autre face à elle. L’azur tremblait, un nuage était venu voiler le bleu normalement si pur. Avait-il peur ? Devait-il avoir peur même ? Avait-il raison d’avoir des doutes sur la réponse qu’Elisa pouvait apporter ? Oui, il pouvait. Il pouvait car la Malemort était toujours déroutante quand il s’agit de mariage et surtout de son avenir dans un mariage. Et pourtant, aujourd’hui, elle n’avait pas l’ombre d’un doute. Alors, de sa plus belle voix, audible de tous, elle laissa effacer les nuages des azurs pour dévoiler ses cartes.


- Oui, je le veux.

Elle était sienne. Elle l’était depuis dès années, et elle le serait pour de nombreuses années encore. Son bonheur dépendait déjà du sien. Son amour lui était acquis outre mesure. Sa propre vie était déjà la sienne. Leur mariage aurait-il une valeur ajoutée à leur relation ? Cela était-il possible ? Ils s’étaient déjà tout offert, tout donner. La Malemort n'espérait rien de plus que l’éternel à ses côtés. Et désormais, plus personne ne pourrait remettre en cause leur amour, plus personne ne pourrait les séparer. Elle y croyait si fort.


[RP écrit à 4 mains avec Jd Kye]

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