Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Enfants de tous pays, et tous les enfants d'chœur

Lotx
Cela faisait un bon moment que l'évêque avait fait l'acquisition de son enfant de chœur en chef et il s'en montrait très satisfait. Docile et serviable, autant que sérieux et érudit, il faisait son office avec une conscience qui le ravissait. Et c'est ainsi que l'idée avait germé dans l'esprit du nabot d'en faite un prêtre, un vrai, qu'il pourrait envoyer dans les diverses paroisses du diocèse afin d'effectuer l'office à sa place tandis que lui se gaverait de pâtisseries. Et puis aussi, il était certain que la robe de bure lui ferait un boule du tonnerre.
Il avait donc fait préparer la cathédrale afin d'effectuer les sacrements au plus vite. L'ordinnation avait au demeurant cela de particulier qu'elle nécessitait la mise en oeuvre de travaux parfois impressionnant. En l'occurrence, les gradins de la grand salle de la cathédrale avaient été retirés et un immense drap recouvrait la majorité de la salle, comme pour cacher la vue de quelque chose. Autour du drap, des barrières avaient été posées afin d'éviter que l'on y accède. Et c'est à l'autre bout que l'évêque trônait, assis sur un tonneau et frétillant d'impatience d'appliquer le menu qu'il avait soigneusement concocté. Et afin de patienter, il demanda que l'on joue le dernier succès des petits tournedos de Bergerac.


Un enfant a toyouuuuurs bésoin d'amouuuuur !
D'un curé, d'un évêque, chaque jouuuuuur !
Pour toi yé féré dé mon mieux,
Tou vas pouvoir tâter des deux.
Un enfant doit toyouuuuurs être heureuuuuux !

Monseigneur je voudrais vous dire aujourd'hui,
Que lorsque je suis dans mon lit.
J'aimerais bien vous voir venir, vous donner autant de plaisir
Jusqu'à ce que je vous fasse ven... attendrir !

Un enfant a toyouuuuurs bésoin d'amouuuuur !
D'un évêque qui le bénit chaque jouuuuuur !
Et quand ils font des bêtises et sont privés de friandises,
C'est pour leur bien et celui d'leur prélaaaaat !

Monseigneur vous êtes le meilleur des hommes,
Même si vous avez la taille d'un gnôme.
Nous voudrions être plus tard les mêmes,
Entourés d'enfants que l'on aime.
Avoir votre doigté d'higoumène.

Lorsque lé ciel vous prend vos mamans,
Je viens et vous donne mes enfants
D'la douceur et d'la volupté,
Et plein de bonbons à sucer,
Je sais qu'un jour vous me remercieeeer.

Un enfant a toyouuuuurs bésoin d'amouuuuur !
Merci beaucoup Monseigneur.
D'un câlin d'un évêque chaque jouuuuur !
On vous aime Monseigneur.
Qui trouve la force nécessaire pour parfois fesser vos derrières
Quand ils n'ont pas fait leur prièèèèères !

_________________
L_aconit
Et le chef des enfants de choeur, c'était lui. Un beau jeune homme que l'évêque se plaisait à mettre dans les pires positions, entendez , charger des tâches les plus délicates.

Nicolas.

Le petit Nicolas mesurait donc près d'un mètre soixante dix huit, et semblait être bien parti pour s'en voir rajouter une trentaine, sauf lorsqu'il se mettrait à genoux devant le petit nabot évêque pour ne pas froisser sa mégalomanie hiérarchique du "qui a la plus grosse mitre" ...

Voilà plusieurs mois qu'il avait été pris par l'église, et s'il pensait pouvoir en sortir avec autant de facilité qu'il n'y avait été enfermé, il allait comprendre aujourd'hui qu'il se fourrait gaiement le doigt dans l’œil, et quelle perte! Lorsqu'on connaissait d'autres endroits anatomiques qui s'en porteraient mieux.

L'agitation qui régnait dans la cathédrale était presque habituelle, à cela près qu'un détail avait attiré l'attention du jeune blond-blanc: aucun enfant ne pleurait ce matin. Au contraire, tous semblaient aller gaiement voleter comme un joyeux essaim vers les installations ordonnées par Lotx, comme si c'était journée sans prière.

Lorsqu'il eut fini de décharger les enluminures dans la bibliothèque épiscopale, compter les lotx d'or du tronc de messe du dimanche et retailler deux trois cierges pour convenir au tyrannique petit évêque, il se décida à aller voir de quoi bouillonnait tout l'édifice, qui commençait même à vibrer des chants terriblement faux de sa chorale.

Il balaya des yeux l'assemblée en répétition et contourna le joyeux bordel pour s'approcher de Lotx, gueuleton tendu à bout de bras, bien décidé à questionner l'auteur de cette étrange manifestation et pourquoi pas après, aborder le délicat sujet de sa libération.


- Monseigneur, votre collation matinale.


Toujours se prémunir d'un bouclier pour aborder le supérieur, surtout lorsqu'on ne savait pas s'il avait ou pas le ventre plein, et TOUJOURS avec offrande proportionnelle au degré de contrariété que pouvait provoquer le sujet de la discussion... Pas sûr de son coup, il rajouta sur le dessus un fruit confit et se râcla la gorge.


- Vous anticipez les rencontres de soule inter-clochers?

Commencer en douceur...

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lotx
Lorsque l'on parlait du loup, l'on en voyait la queue. Une analogie pouvait vraisemblablement être réalisée au sein de l'évêché. Et quel loup ! L'évêque le toisa avec envie sans que les autres serviteurs ne sussent s'il convoitait le repas ou le porteur. Probablement que les deux réponses avaient une part de vérité.

Aaaaah ! Mon cher Nicolas ! Quel plaisir de te voir enfin !

Avec ravissement, il se saisit du plateau dont il commença, bien évidemment, par le fruit confit.

De la soule ? Quelle idée saugrenue ! On va pas s'abaissionner à des choses bestiales ici, nan, nan. Tout ceci est pour toi et pour toi seul. Car je n'veux que ton bien et ton bonheur !
Il marqua quelques instants de pause, le temps que la déclaration avant de faire son petit effet.

Aujourd'hui est le jour oùsque tu vas deviendre un homme mon fils. Et pas n'importe quel homme, un prêtre !
_________________
L_aconit
Le sourire de Nicolas se fit plus grand quand les petits doigts boudinés saisirent la cerise sur le gâteau . Il s'était préparé, cent fois, mille fois, à demander à l'évêque de lui accorder le droit de s'en aller enfin, après tous ces services rendus avec application... Il s'était emballé dans le reflet d'un bénitier plein, à l'exercice de l'élocution, du menton haut et fier, et du regard déterminé pour lui dire qu'il s'en allait, si jamais il répondait par la négative.

Bien sûr qu'il avait bien servi. Servir , c'était toute sa vie ! On l'avait soigneusement broyé au service et à la solitude depuis son plus jeune âge... Oui mais voilà. Le jour où l'agneau avait goûté l'herbe de la liberté, si verte ailleurs que dans son pré... Tout avait changé.

Aujourd'hui, il escomptait bien faire entendre à ce prélat qui malgré tout, l'impressionnait un peu, la fin de la vie de clergé. Tant d'heures au secret, à réviser son discours. Sur sa lancée, comme un enfant qui enfourche son vélo pour la première fois, il ne refréna pas son élan et embraya.

- Oh, bien! A ce propos , j'allais vous parler de ...

Et débraya.

La tête se pencha un peu, les yeux semblèrent faire la mise au point, des fois que. Le visage fit volte face avec l'agitation de derrière, les draps, les barrières et revinrent se poser sur le petit mitré.

- Pardonnez-moi Monseigneur - Fruit confit verbal - mais j'ai cru que vous aviez dit que vous alliez m'ordonner prêtre. Aujourd'hui.

Et contre toute attente, la boule qui venait de naître dans le creux de son estomac lui fit recracher un rire enfantin, régurgité avec crispation. Oui, Nicolas rit ouvertement, et se gratta aussi férocement le bras.


- Qu'elle est bonne Monseigneur! Moi qui ne suis même pas baptisé...


Hein. Il ne peut pas faire ça le nabot. Hein qu'il ne peut pas...

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lotx
L'évêque se léchait les doigts comme il avait apprécié la cerise du jeune homme. Et ce n'est que d'un air distrait qu'il daigna écouter ses paroles. De son point de vue, c'était un immense d'honneur qu'il faisait à son enfant de chœur. Car il était important de noter que, d'ordinaire, il ne demandait pas aux enfants qui l'entouraient d'être intelligents, encore moins de savoir réciter le crédo, encore que cela pouvait pimenter les choses sous certaines circonstances, mais là n'était pas le sujet. Non. Mais bon, pour une fois qu'il tombait sur un qui n'était pas complètement demeuré, il fallait bien user cela à son avantage.
Mollement, il se leva du tonneau sur lequel il était assis.


Pas baptisationné tu dis ? C'est vrai...

Il ôta alors le couvercle du tonneau, une odeur forte d'alcool commença à embaumer la cathédrale.
Alors, sans crier garde, le nabot saisit Nicolas à la nuque et avec toute la force dont il était capable -ce qui n'était pas grand chose, soit- lui plongea la figure dans le tonneau, rejouant ainsi à la perfection le supplice de Sainte Boulasse.


Je te baptisationne au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l'amitié de tous les Saints et pour l'amitié du père de l'humanité !

Paroles sacrées prononcées, il le maintaint encore quelques secondes bec dans l'eau-de-vie. Au pire le réanimerait-il d'un bouche-à-bouche. Et, finalement, il le relâcha.

Voilà. Ce menu détail étant réglationné, peut-être pourrons-nous commencer ?
_________________
L_aconit
- Ohhh..hmmmmpff !

Voilà la raison de la gaieté ambiante des enfants de choeur. Voilà. Aujourd'hui tous savaient qu'ils allaient avoir la paix, car le mitré avait prévu d'autres occupations, dont tous pourraient profiter par dessus le marché. Tous savaient qu'ils ne seraient pas l'objet d'attention, de tyrannie aussi de l'évêque...

Tous sauf Nicolas.

le visage plongé dans le baril d'alcool, les mains crispées sur le bois pour tenter de ne pas y plonger en entier, il manqua de mourir deux ou trois fois et ce en l'espace infini de quelques secondes. La main ferme retenant sa nuque le rappela à tous les vices du prélat, si bien envers les enfants qu'envers la boisson, la paresse, la gourmandise... Cet Evêque proportionnellement aussi petit qu'enfoiré. Régnant - sans souffrir d''autre chose que des insubordinations secrètes menées tambour battant par le chef des enfants de choeur - sur ses gens d'église... Il n'eut même pas le temps de réfléchir. Voilà qu'il était baptisé.

Brulé par le liquide, il chancela en arrière en reprenant son souffle à plein poumons, criant que ses yeux allaient tomber, que sa bouche allait fondre et qu'il finirait défiguré à vie.

Pauvre de lui. A peine avait-il tenté d'ouvrir un petit oeil rougi en suffocant dans les vapeurs d'eau de vie qu'on le poussa jusqu'au centre de la pièce. Dans l'emportement, il balbutia à grands cris :


- Mons...Monseigneuuur ! Serais-je libre après? Après mon ordination ?!

Au cul, les fruits confits. Place aux déconfitures . Il glissa sur une flaque de boue , au sein même de la cathédrale et manqua de se viander, se rattrapant à l'un des enfants qui le tenait. Bizuter. Ils étaient entrain de le bizuter. Et on pensait que la vie ecclésiastique était ennuyeuse?...

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lotx
Son enfant de chœur avait donc survécu au baptême. C'était un point positif et qui n'était pas spécialement attendu. L'évêque s'en félicita intérieurement car il aurait été dommage de le perdre avant même que les choses réellement amusantes ne débutent.
Il s'approcha de Nicolas et lui caressa doucement la chevelure, marmonnant d'un air doux.


Libre ? Mais bien sûr mon petit que tu seras libre. Tu seras libre de célébrationner le baptême et le mariage en mon nom, de récitationner la messe, de confesser. Et tu auras même ta propre église oùsque tu pourras officier à Périgueux. N'es-tu pas content de ton cadeau ?

Voilà, ça c'était pour les formalités. Il se tourna vers le reste des enfants de chœur.

Bon maintenant dépêchons j'vous prie. Je suis certain que Nicolas a très très hâte de jouer avec son futur nouvel ami !

Sur les ordres épiscopaux, la bâche recouvrant la moitié de la cathédrale fut retirée. Dessous apparut une immense fosse recouverte d'eau boueuse. À l'une des extrémités se trouvait une torche gardée par un garçon dont la nudité n'était préservée que par un mince morceau d'étoffe au niveau de l'entrejambe. Il avait les traits juvéniles mais semblait bien grand pour son âge et sa musculature était impressionnante.

Je te présentationne Maximilion-Hercule, dit l'impénétrable !

Et il portait bien son surnom le garçon. La dernière et unique fois où l'évêque avait tenté, il s'était fracturé l'appendice à Sifflardises.

Alors s'très simple. Tu vas te dévêtir puis descendre dans la fosse au niveau de ton nouvel ami. Le jeu... enfin j'veux dire, le euh... le rituel sacré va consistationner à vous battre dans la boue. Tu devras tenter de récupérationner la torche enflammée tandis que lui devra t'en empêcher par tous les moyens. Si tu y arrives, alors tu seras fait prêtre mon fils. Si tu y arrives pas, j'lui ai plus ou moins promis qu'y pourrait faire de toi... mais peu importe ce genre de détails, ça intéresse personne. Et puis j'ai foi en ta réussite !

Il se frotta les mains en signe de déléctation au spectacle futur. Il marqua ensuite une pause avant de se racler la gorge. Peut-être le moment était opportun de rattacher la scène à une quelconque scène Aristotélicienne ?

Alors l'ordination c'est très simple, y faut se faire insufflationner par les cinq éléments : l'eau, le feu, la terre, l'air et l'éther. L'eau et la terre sont bien évidemment les deux composants de la boue dont je gage, tu t'insufflationnera bien quand tu vas descendre dans la fosse. Le feu c'est la torche que tu devras saisir. L'air c'est pasqu'on va te siffler pendant le combat, du coup ça va te faire du vent dans les cheveux. Quant à l'éther ce sera la récompense de ta réussite.

Et d'ajouter avec gourmandise.

Tu peux te déshabiller maintenant.
_________________
L_aconit
Un cadeau? Un cadeau...?

Et tandis qu'on le traînait l'accompagnait dans la fosse aux enfants - car oui, parfois, les enfants étaient plus féroces que des lions, il n'y avait qu'à voir leurs vociférations et leur huées - Nicolas sentit aux mots de l'évêque un sentiment très fort l'envahir.

Qu'etait-ce?


Lorsqu'il releva sa robe de bure pour avancer dans la boue, il ne savait pas bien encore. Agressé par les hurlements mêlés aux sifflements d'un public presque possédé, il sentit sa mâchoire se crisper, et ses yeux se mirent à fixer son adversaire - qui il fallait bien l'avouer, ne semblait pas cacher grand chose sous sa liquette - .

De l'angoisse?

Il sentit la boue lui éclabousser la joue, lorsqu'un cierge fumant fut jeté dans la zone des combattants, sans doute pour les stimuler un peu. Sa main tremblante vint l'essuyer d'un revers, tandis que ses dents furent un peu découvertes sous les lèvres roses. Quelques mots qui jusque là étaient restés dans la gorge, coincés, s'échappèrent en un long persifflement entre la rangée d'émaux.


- Un cadeau?? L'impénétrable? La torche? Se déshabiller?


Et sa liberté? Il ne 'aurait donc jamais? Foutue église. Foutu évêque! Ha il ne l'aurait jamais?

De la haine. Voilà. Nicolas fut violemment étranglé par la haine, qui fit rosir ses joues et s'assombrir le beau ciel de ses yeux. Il retroussa ses manches, et dans un élan rageur, sauta littéralement sur "l'impénétrable", qui fut proprement pénétré par un poing
flattant sa joue. L'assistance acclama le jeune chef des enfants de choeur, devenu tout à coup totalement enragé. Et c'est en agrippant la tignasse proprette de son adversaire qu'il enfonça sa trogne de sale enfant de choeur dans la boue, à quatre reprise précisément, tout en rugissant:


- Ha tu veux pas m'la donner! Ha tu veux pas hein ?!


On pouvait encore hésiter quant au destinataire de ce message nébuleux, mais l'on ne pouvait pas douter de la hargne qui avait envahi le sage et propre Montfort Toxandrie, aliéné après des mois d'enfermements et de dévouement. Autant dire que la torche s'était comme eux, vautrée dans la boue. Et que Max la terreur bouffait grave. Il fut d'ailleurs vite enfourché par le blondi-blanc qui se saisit de la torche pour l'aider dans sa besogne.


- Je vais t'en donner moi, de l'égliiiiiiiiiiiiise ! J'vais t'en donner! Et du fruit confiiit!


Toute ressemblance avec un transfert d'émotion ne saurait être totalement fortuite... Puisqu'on vous dit que c'est un sensible.

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lotx
À l'entrée de son chef des enfants de chœur dans la fosse, l'évêque s'était précipité au bord du précipice afin de mieux saisir le spectacle. Les autres enfants de chœur étaient resté en retrait, mal à l'aise du spectacle, ou bien non désireux d'être dans la proximité immédiate du nabot. Ce dernier, cependant, leur fit signe d'un grand sourire de venir le rejoindre.

Allons, allons, s'pas tous les jours que vous assistationnerez à un sacrement pareil hein ? Tout le monde il est bien là et voit bien ? Y a des absents non ? Oùquilé le petit Gabriel ?
-Ben vous l'avez échangé la semaine dernière à un marchand byzantin contre une coupelle de fruits.
-Ah oui tiens s'vrai. Et le petit Denis ?
-Euh... je crois que vous avez oublié de le détacher de la salle des confessions arrachées il y a deux semaines.
-Aaaaaaah ouais, maintenant que vous l'dites, je savais bien que j'avais oublié un truc. Huhuhu, la mémoire des fois ! Et le petit Grégory ?
-Vous l'avez confié au Père Sifflard, il doit lui apprendre à nager.
-Hum... c'est vrai qu'il avait été bien insolent ces derniers temps. Dans ce cas j'crois qu'on est complets oùsqu'en est le spectac... comment ? C'est... c'est déjà fini ?!


C'est dépité que le nabot constata que le combat était DÉJÀ soldé, par une imporbable victoire de Nicolas sur Maximilion-Hercule. Pas que le résultat l'embête mais tout de même, il aurait aimé voire la chose durer un peu. Dépité, il intima alors qu'on aide Nicolas à remonter de la fosse, sans préciser qu'il était nécessaire de l'habiller.

Eh bien toutes mes félicitations mon petit. Je n'doutais pas un seul instant de ta flamboyante victoire. Tu es désormais baptisé ET prêtre et a le superpouvoir de bénir les trucs et les gens. Et j'dois dire que j'ai été supris de ta performance au combat, as-tu déjà envisageationné de faire carrière militaire par hasard ?

Et de se désigner son adversaire malheureux.

Celui-là, qu'on l'amène à Spang'héraut ! Ce sera lasagnes demain soir !
_________________
L_aconit
Nicolas fut retiré de l'arène sanctifiée par deux petits courageux, le cheveu fou et de la boue à peu près partout, dessus, dessous.

Un massacre.

Il essuya d'un revers son visage, masquant quelques larmes qui vicieuses, s'étaient extirpées de ses yeux. Le mouvement ne réussit qu'à le souiller encore plus d'une traînée boueuse, là sur le coté du visage.

Un sanglot gonfla ses poumons, et fut ravalé, tandis qu'en silence il réajusta sa robe de bure.
Toute retenue l'avait quitté, balayée par la vague violente de son aigreur. Son menton tremblant ne se tourna même pas vers l'évêque. Dans l'esprit Aconitien, se dessina les premiers plans d'une évasion prochaine. Puisqu'il serait plus libre, il serait aussi plus à même de partir sans qu'on ne le remarque immédiatement. Remettant ses chausses, il marmonna :


- Cela veut dire que je ne dormirais plus au palais épiscopal?


    Ah; on te fait curé, et toi, la seule chose qui te préoccupe c'est de savoir où tu vas dormir. Sacré Nicolas.


Retrouver des draps de soie ne serait en effet pas une si mauvaise chose, après tout.

_________________

    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lotx
Attrapant le nouveau prêtre par les épaules -une partie du corps qui n'était pourtant pas celle qu'il cherchait le plus à attraper chez ses enfants de choeur- le nabot lui enfila une serviette -pas le genre de truc qu'il enfilait non plus. La bataille avait certes été brève à son goût mais elle avait été intense et l'ordination avait été bien méritée. Il s'était alors attendu à une effusion de joie devant cet immense honneur mais son enthousiasme fut rapidement douché. Qu'est-ce que les jeunes garçons pouvaient être ingrats ! On se démenait pour leur faire plaisir et on n'avait même pas le droit à un sourire.
Mais peut-être que cette absence de sourire n'était pas de nature si ingrate finalement ?


Ooooooh, tu t'inquiétationne à l'idée de nous quitter ?

Il alla pour l'étreindre mais se ravisa. Il garderait cela pour plus tard.

Mais non, allons, rassurationne-toi, tu resteras bien avec nous !

Grand sourire.

D'ailleurs désormais tu auras ta cellule juste à côté de mes appartements. Comme ça si tu éprouves l'envie de viendre me voir la nuit pour discuter ou pour... pour autre chose... eh bien ce sera plus pratique.

Il marqua une courte pause avant d'ajouter.

Ça m'fait penser, tu viendras me voir ce soir, j'ai encore l'éther à te donner !
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)