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[Gabrien] Licence

Gabrien
Tout en rédigeant son devoir, Gab se demanda vers quel chemin sa vocation le poussait plutôt. Raisonnement ou contemplation ? Tant ses inclinations personnelles que ses aptitudes semblaient lui indiquer simultanément les deux voies. Comme d'habitude, il se sentait tiraillé... n'était-ce finalement pas là la définition-même de l'équilibre ? C'était souvent aussi ce qui représentait des obstacles dans sa vie : le juste milieu n'empêchait-il pas de prendre des décisions nettes et claires ? L'équilibre était-il forcément synonyme de tiédeur, d'indécision ? Il faudrait qu'il s'entretienne avec mère Eloin à ce sujet, il était certain que, si la mère abbesse n'était pas en mesure d'apporter une réponse précise (rien n'était simple en théologie), elle éclairerait sûrement d'un jour nouveau cette question. Vivement qu'il termine sa licence, les futures leçons nourriraient peut-être davantage sa réflexion et la conversation serait-elle d'autant plus fructueuse.



1- Comment s'est révélé le Très Haut auprès de nous?

Citation:
Le vouloir du Très-Haut, son enseignement, s'est révélé à nous par l'entremise de ses deux prophètes : Aristote et Christos.


2- Qu'est-ce la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne?

Citation:

La Sainte et Immuable Eglise, incarnée par ses membres dirigés par le Saint Pontife est la gardienne de l'harmonie entre raison et foi dispensées par son duo prophétique. Plus simplement, elle est la gardienne de la Vérité.


3- Expliquez dans un petit paragraphe que sont les deux sources de la foi.
Citation:

Les deux sources de la foi sont la Raison (aristotélicienne) et la Foi (enseignée par Christos). Tout l'équilibre divin repose sur l'harmonisation de ces deux concepts que le théologien veillera à cultiver soit par le raisonnement, soit par la contemplation.


Voici ma mère, claironna-t-il presque, joyeux.

_________________






Eloin
Très bien mon frère ! Et voici le dernier travail, mais pas des moindre !

MEMOIRE DE FIN DE SEMINAIRE


Veuillez rédiger un texte personnel d'inspiration aristotélicienne (dans l'ordre de préférence : thèse, essai, sermon, prêche ...) qui servira de travail final pour l'obtention de votre diplôme. je vous conseille de prendre inspiration dans les manuscrits de notre bibliothèque Sainte Illinda. voici notamment quelques ouvrages très instructifs.

[essai] qui est Dieu ?
[essai] Des origines de la Foi Aristotélicienne
[essai] relation entre dieu et l'homme
[essai] LA METAPHYSIQUE, CLEF DE LA SPIRITUALITE
[PRECHES ET SERMONS] : L'exemplarité
[PRECHES ET SERMONS] : L'abnégation
[PRECHES ET SERMONS] : Lorsque l'on doute.

Je vous suggère de visiter particulièrement, dans notre bibliothèque interne, les deux départements suivants :


Textes de référence

Archives Abbatiales

Ainsi que la consultation de notre registre de la bibliothèque Sainte Illinda

Nous prendrons en compte le respect du dogme et du caractère aristotélicien de notre église, l'originalité de la production personnelle, la forme du travail (orthographe, présentation, lisibilité, ... ). Il est clair que ce travail sanctionnant la fin de votre cursus, 15 lignes bâclées ne suffiront pas.

Vous pouvez proposer des sujets et nous discuterons de leur faisabilité
.


_________________

Illustrations Religieuses
Gabrien


Le sourire radieux qui avait éclairé la face de l'étudiant aux dernières félicitations de mère Eloin avait un peu disparu aux mots "thèse, essai..." Mais, aussitôt, il fut remplacé par un autre, plus vague, plus mystérieux, le genre de sourire qui faisait comprendre que son esprit était déjà en train de bouillir...

Ma mère, j'aurais deux petites questions : pouvez-vous me communiquer les impératifs de forme auxquels devrait répondre une thèse ?

Et sinon, ce dernier devoir a soulevé chez moi une nouvelle réflexion qui pourrait peut-être être le point de départ de cette thèse ou, à défaut, de cet essai : croyez-vous envisageable d'exécuter un travail sur l'équilibre de la foi et de la raison ? Sur la conciliation entre réflexion critique et soumission au texte ? Vous voyez un peu ce que je veux dire ? Ce serait un réel défi pour moi car je me pose réellement la question, je me mettrais vraiment en danger en traitant le sujet qui me pousserait à des recherches qui répondraient à un questionnement qui m'est personnel... si vous pensez que ce sujet peut être traité, pouvez-vous m'aider à rédiger la problématique de départ ?


Il réfléchit encore un instant, puis, une lumière vive agita ses prunelles :


Que pensez-vous de "La critique aristotélicienne par la raison est-elle soluble dans la foi totale ?"

_________________
Eloin
Je vois ce que vous voulez dire, en effet. C'est un sujet complexe et dangereux si vous vous égarez, mais qui mérite d'estre traité.
_________________

Illustrations Religieuses
Gabrien
Des parchemins en boule jonchaient sa tablette. Le livre des vertus était parsemé de petits repères de papier et des notes volaient de toutes parts. Enfin, tout en sueur, Gabrien se tourna vers mère Eloin et lui tendit quelques feuillets.

Voici ma mère. Pardonnez la lenteur avec laquelle j'ai réalisé ce dernier devoir mais, vous devez commencer à me connaître non ? J'ai voulu comme d'habitude réaliser quelque chose approchant la perfection... pure vanité n'est-ce pas ? Mais bon, si je veux être licencié avant l'apparition de mes premiers cheveux blancs, il faut bien que je me décide à vous remettre ceci. J'aurais voulu étayer mon propos de citations des pères de l'Eglise et d'autres sources encore, je me suis contenté de relire les Vitae de Christos et Aristote ainsi que de quelques saints ; vous verrez que j'ai tenté de puiser des citations dans tous les chapitres. Mais après tout, rien n'empêche que je poursuive mon étude après le diplôme, pas vrai ? Et puis au moins, je serai certain que ces investigations ne seront pas vaines si je peux d'ores et déjà bénéficier d'une première correction ou d'un premier avis. Il me tarde de le connaître d'ailleurs.

Il osa un timide sourire...

Est-ce assez ? Est-ce de qualité ? Pensez-vous que j'ai délaissé un aspect que j'aurais pu exploiter encore ?




La critique par la raison aristotélicienne est-elle soluble dans la foi totale ? par Gabrien Baudry

Introduction

- Croire et raisonner, être pieux et sceptique, accepter comme telle une vérité révélée sur l’ordre d’un prophète que l’on révère sans perdre son pouvoir de juger, caractéristique première de l’espèce humaine : tout cela peut paraître paradoxal, voire, antinomique. Le sens critique serait-il donc une tentation à laquelle Dieu soumettrait l’homme ? Une incarnation du Sans-Nom dont il devrait se tenir éloigné en renonçant à la pratique gratifiante de l’exercice intellectuel de la dialectique ? Ou au contraire, le raisonnement logique et déductif est-il un moyen de vivre sa foi de manière plus épanouie, un support pour mieux appréhender le dogme ? C’est cette question épineuse mais combien passionnante que nous tenterons d’éclaircir ici. Tout d’abord en rappelant ce qu’est la raison telle que l’a pratiquée Aristote puis, en la confrontant à la foi aristotélicienne et à ce qu’elle exige selon l’enseignement de Christos.

1. La raison aristotélicienne, instrument de critique

- Dès son enfance, Aristote prend connaissance de son destin en formulant une question, et non des moindres :
Citation:
« Mère, qu’est-ce que la vérité ? » (Vita d’Aristote, II, La révélation)
Les balises sont posées d’emblée : il s’agit de trouver la vérité et par là, le prophète sous-entend la vérité sur la nature de l’homme et donc sa finalité, le but de son existence, l’existence de Dieu… vaste chantier ! Or, quel moyen Aristote emploie-t-il pour dégager la vérité des fausses convictions qui nous la rendent si obscure ?

- Epimanos est son maître respecté et, de plus, un homme de bien. Pourtant, il est amené par son brillant étudiant à revoir ses positions sur certaines problématiques qu’il croyait avoir résolues de façon définitive. C’est par des questions successives qu’Aristote lui fera réviser son jugement sur la différence entre homme et animal (op. cit. III, l’âme) et sur le but de la vie terrestre (op. cit. IV, Le devenir de l’âme). Ainsi donc, sans mouvement dialectique, interrogatif, point de vérité pour Epimanos qui continuerait à se fourvoyer dans de fausses croyances. C’est la critique raisonnée qui permet aux deux philosophes de constater la nature divine de l’homme et d’en tirer la conclusion de la nécessité d’une vie vertueuse. Le chemin vers le Tout-Puissant passe donc par l’exercice primordial de l’interrogation et de la remise en question.

Le paysan qu’Aristote rencontre à la veille de son départ pour Athènes incarne bien la facilité avec laquelle l’homme peut se laisser embourber dans des fausses croyances en toute innocence :
Citation:
« Ainsi que je te l’ai dit, c’est ce qu’on m’a enseigné, qu’ils étaient plusieurs, et c’est ainsi depuis la nuit des temps. » (op. cit. V, L’errance)
Et pourtant, c’est toujours grâce à la maïeutique qu’Aristote fera accoucher le badaud sceptique et au bord de l’énervement de la vérité éclatante : Dieu est parfait, donc unique. Certes Aristote a la foi, mais cette foi est issue de la logique, logique d’ailleurs dûment éprouvée par son maître Platon (op.cit. VI, Le maître), logique implacable, irréfutable qui, poussée à son paroxysme, le conduira à rompre avec son maître (op. cit. VII, la rupture)

2. La foi selon Christos


-
Citation:
« Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l’a enseigné Aristote » ou « Croyez en l’amour que Dieu vous porte, et aimez Dieu à votre tour. » (Vita de Christos, VIII, Les 12 apôtres)
Voilà qui ne semble souffrir aucune contradiction ou négociation ! Par cette simple injonction, Christos nous définit ce qu’est la foi : Dieu nous aime, nous sommes priés de le croire et lui rendre la pareille en l’aimant de même et en nous aimant entre frères. Aucune remise en question possible, et pourtant…

- Avant même de prêcher, avant même de se retirer dans le désert où il se confrontera au Sans-Nom, Christos nous incite à la réflexion afin de trouver Dieu et d’établir avec lui un rapport unique :
Citation:
« Aussi, pour ne pas oublier cela, et pour trouver en soi les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que vous puissiez vous retirer de temps en temps, au-delà de la ville, afin de vous retrouver en vous-même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de votre esprit. » (op. cit., IV, Voyage en Judée, premiers prêches).
Sans doute ce conseil est-il le premier délivré par Christos car il sait que le doute est inhérent à la nature humaine :
Citation:
« Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. » (op. cit., XIII, Natchiatchia, et le mariage).
Il sait aussi que le sage se doit de répondre aux questionnements des hommes, il reproche d’ailleurs très tôt aux faux prêcheurs de ne pas étancher cette soif de savoir ou l’étancher mal :
Citation:
Beaucoup d’âmes égarées voulaient se tourner vers leur guide spirituel, le grand prêtre du pays, le chef de tous les prêtres, mais celui-ci leur opposait un silence total. C’était un homme avare de mots, qui répondait à chaque question, laconique : « N’ayez pas peur, ouvrez vos bras à Aristote. » « En vérité je vous le dis ; il vaut mieux entendre ça que d’être sourd ! Cet homme tombe dans les excès dénoncés par Aristote, il reste silencieux la plupart du temps, et quand il se réveille, c’est pour trop parler ; il ne connaît pas la vertu de la tempérance, ni le principe du juste milieu. » (op. cit., VI, Les premiers disciples).


- Le guide de la communauté doit donc impérativement exercer la raison. Mais pouvons-nous en dire de même des fidèles lambda lorsque nous entendons Christos nous dire :
Citation:
« Le bonheur réside dans les choses simples, et non dans les raisonnements compliqués qui rendent les gens malheureux. Car comment être heureux lorsqu’on s’interroge sur des mystères que Dieu a fait si complexes que nous les comprendrons qu’une fois arrivés dans le soleil. » (op. cit, Logion 11) ?
Mais précisons : le prophète dénonce ici à nouveau les excès déjà désignés plus haut, le « trop », le manque de nuance. Il nous enjoint à ne pas nous épuiser dans la quête vaine de la part du mystère divin que même Aristote n’a jamais songé à remettre en question. En outre, Christos affirme la nécessité de la pratique critique car le bon aristotélicien doit pouvoir se juger, s’auto-évaluer afin de se confesser :
Citation:
« Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. » (op. cit., XI, Création de l’Eglise avec Titus et les autres apôtres).
De même, il doit pouvoir appliquer la fraternité qui exige elle-même la conservation, c’est-à-dire le juste milieu entre don de soi et sacrifice :
Citation:
« Vous avez perdu les valeurs de partage et d’amitié. Mais vous avez surtout perdu la plus importante de toutes : la fraternité ! » (ibidem).
Enfin, il doit pouvoir rester sur le droit chemin sans se laisser séduire par les hérésies :
Citation:
« Méfiez-vous des croyances dévoyées, mes amis… car les hérétiques sont comme les fourmis, ils reviennent toujours. » (Vita de Christos, logion 21).
Pour distinguer le bon grain de l’ivraie, encore une fois, la raison est salvatrice.

Conclusion

- Arrivés au terme de cette étude, nous pouvons affirmer avec force que, loin d’être un obstacle ou un frein à la foi pure et primordiale dans le dogme, la raison est un outil indispensable à sa bonne pratique. C’est par elle d’ailleurs que commence le chemin du fidèle qui, naturellement, se demande qui il est et pourquoi il se trouve en ce monde. C’est par elle que se construit la certitude fondamentale et nécessaire de l’existence du Dieu unique sur laquelle pourra se fonder une vie de bien. Seule la pratique dévoyée de la critique éloigne de la vérité, c’est le syllogisme de Platon par exemple, les hérésies ou les défis lancés par le Sans-Nom à Christos dans le désert. Enfin, et c’est là peut-être le plus important, l’exercice de la Vertu, condition sine qua non à la vie de bon aristotélicien, est simplement impossible sans une pratique de la raison qui nous permet de distinguer le bien du mal et d’évaluer les limites entre conservation et sacrifice, humilité et fustigation, entre autre.


- Nous terminerons par ces mots empruntés à Saint-Gatien de Tours :
Citation:
« Crois et tu comprendras, la foi précède, l’intelligence suit. » (Les Bienheureux, Saint-Gatien de Tours)
qui nous rappellent que plusieurs chemins vers Dieu s’offrent à nous. En effet, si nous nous sommes attachés à montrer que la raison pouvait précéder la foi quand il s’agit de convertir des hérétiques ou des ignorants vierges de toute idée, elle peut aussi la suivre puisque toutes deux ne sont, après tout, que les deux jambes faisant avancer un même corps, ce que Christos lui-même confirme :
Citation:
Parfois, devant les démonstrations métaphysiques que les disciples lisaient d’Aristote, il arrivait qu’ils soient découragés. Ils demandaient alors : « Maître, a-t-on raison d’être rationnel ? » Et Christos répondait : « La foi apporte la vérité mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison. » (op. cit. Logion 4)
, (voir aussi à ce sujet logion 3 et logion 5).



















Code:



[rp][color=darkslateblue][u][b]La critique par la raison aristotélicienne est-elle soluble dans la foi totale ?[/b][/u] par Gabrien Baudry

[b]Introduction[/b]

 - Croire et raisonner, être pieux et sceptique, accepter comme telle une vérité révélée sur l’ordre d’un prophète que l’on révère sans perdre son pouvoir de juger, caractéristique première de l’espèce humaine : tout cela peut paraître paradoxal, voire, antinomique. Le sens critique serait-il donc une tentation à laquelle Dieu soumettrait l’homme ? Une incarnation du Sans-Nom dont il devrait se tenir éloigné en renonçant à la pratique gratifiante de l’exercice intellectuel de la dialectique ? Ou au contraire, le raisonnement logique et déductif est-il un moyen de vivre sa foi de manière plus épanouie, un support pour mieux appréhender le dogme ? C’est cette question épineuse mais combien passionnante que nous tenterons d’éclaircir ici. Tout d’abord en rappelant ce qu’est la raison telle que l’a pratiquée Aristote puis, en la confrontant à la foi aristotélicienne et à ce qu’elle exige selon l’enseignement de Christos.

[b]1.   La raison aristotélicienne, instrument de critique[/b]

 - Dès son enfance, Aristote prend connaissance de son destin en formulant une question, et non des moindres :[/color] [quote][i]« Mère, qu’est-ce que la vérité ? »[/i] ([u]Vita d’Aristote, II, La révélation[/u]) [/quote][color=darkslateblue]Les balises sont posées d’emblée : il s’agit de trouver la vérité et par là, le prophète sous-entend la vérité sur la nature de l’homme et donc sa finalité, le but de son existence, l’existence de Dieu… vaste chantier ! Or, quel moyen Aristote emploie-t-il pour dégager la vérité des fausses convictions qui nous la rendent si obscure ?

 - Epimanos est son maître respecté et, de plus, un homme de bien. Pourtant, il est amené par son brillant étudiant à revoir ses positions sur certaines problématiques qu’il croyait avoir résolues de façon définitive. C’est par des questions successives qu’Aristote lui fera réviser son jugement sur la différence entre homme et animal (op. cit. III, l’âme) et sur le but de la vie terrestre (op. cit. IV, Le devenir de l’âme). Ainsi donc, sans mouvement dialectique, interrogatif, point de vérité pour Epimanos qui continuerait à se fourvoyer dans de fausses croyances. C’est la critique raisonnée qui permet aux deux philosophes de constater la nature divine de l’homme et d’en tirer la conclusion de la nécessité d’une vie vertueuse. Le chemin vers le Tout-Puissant passe donc par l’exercice primordial de l’interrogation et de la remise en question.

Le paysan qu’Aristote rencontre à la veille de son départ pour Athènes incarne bien la facilité avec laquelle l’homme peut se laisser embourber dans des fausses croyances en toute innocence : [/color][quote][i]« Ainsi que je te l’ai dit, c’est ce qu’on m’a enseigné, qu’ils étaient plusieurs, et c’est ainsi depuis la nuit des temps. »[/i] ([u]op. cit. V, L’errance[/u])[/quote] [color=darkslateblue]Et pourtant, c’est toujours grâce à la maïeutique qu’Aristote fera accoucher le badaud sceptique et au bord de l’énervement de la vérité éclatante : Dieu est parfait, donc unique. Certes Aristote a la foi, mais cette fois est issue de la logique, logique d’ailleurs dûment éprouvée par son maître Platon ([u]op.cit. VI, Le maître[/u]), logique implacable, irréfutable qui, poussée à son paroxysme, le conduira à rompre avec son maître ([u]op. cit. VII, la rupture[/u])

[b]2.   La foi selon Christos[/b][/color]

 - [quote][i]« Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l’a enseigné Aristote »[/i] ou [i]« Croyez en l’amour que Dieu vous porte, et aimez Dieu à votre tour. »[/i] ([u]Vita de Christos, VIII, Les 12 apôtres[/u])[/quote] [color=darkslateblue]Voilà qui ne semble souffrir aucune contradiction ou négociation ! Par cette simple injonction, Christos nous définit ce qu’est la foi : Dieu nous aime, nous sommes priés de le croire et lui rendre la pareille en l’aimant de même et en nous aimant entre frères. Aucune remise en question possible, et pourtant…

 - Avant même de prêcher, avant même de se retirer dans le désert où il se confrontera au Sans-Nom, Christos nous incite à la réflexion afin de trouver Dieu et d’établir avec lui un rapport unique : [/color][quote][i]« Aussi, pour ne pas oublier cela, et pour trouver en soi les ressources nécessaires à la réflexion, il plaît à Dieu que vous puissiez vous retirer de temps en temps, au-delà de la ville, afin de vous retrouver en vous-même, dans la prière et le calme, la quiétude et la concentration de votre esprit. »[/i] ([u]op. cit., IV, Voyage en Judée, premiers prêches[/u]).[/quote] [color=darkslateblue]Sans doute ce conseil est-il le premier délivré par Christos car il sait que le doute est inhérent à la nature humaine : [/color][quote][i]« Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. »[/i] ([u]op. cit., XIII, Natchiatchia, et le mariage[/u]).[/quote] [color=darkslateblue]Il sait aussi que le sage se doit de répondre aux questionnements des hommes, il reproche d’ailleurs très tôt aux faux prêcheurs de ne pas étancher cette soif de savoir ou l’étancher mal :[/color] [quote][i]Beaucoup d’âmes égarées voulaient se tourner vers leur guide spirituel, le grand prêtre du pays, le chef de tous les prêtres, mais celui-ci leur opposait un silence total. C’était un homme avare de mots, qui répondait à chaque question, laconique : « N’ayez pas peur, ouvrez vos bras à Aristote. » « En vérité je vous le dis ; il vaut mieux entendre ça que d’être sourd ! Cet homme tombe dans les excès dénoncés par Aristote, il reste silencieux la plupart du temps, et quand il se réveille, c’est pour trop parler ; il ne connaît pas la vertu de la tempérance, ni le principe du juste milieu. »[/i] ([u]op. cit., VI, Les premiers disciples[/u]).[/quote]

 - [color=darkslateblue]Le guide de la communauté doit donc impérativement exercer la raison. Mais pouvons-nous en dire de même des fidèles lambda lorsque nous entendons Christos nous dire : [/color][quote][i]« Le bonheur réside dans les choses simples, et non dans les raisonnements compliqués qui rendent les gens malheureux. Car comment être heureux lorsqu’on s’interroge sur des mystères que Dieu a fait si complexes que nous les comprendrons qu’une fois arrivés dans le soleil. »[/i] ([u]op. cit, Logion 11[/u]) ?[/quote] [color=darkslateblue]Mais précisons : le prophète dénonce ici à nouveau les excès déjà désignés plus haut, le « trop », le manque de nuance. Il nous enjoint à ne pas nous épuiser dans la quête vaine de la part du mystère divin que même Aristote n’a jamais songé à remettre en question. En outre, Christos affirme la nécessité de la pratique critique car le bon aristotélicien doit pouvoir se juger, s’auto-évaluer afin de se confesser : [/color][quote][i]« Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. »[/i] ([u]op. cit., XI, Création de l’Eglise avec Titus et les autres apôtres[/u]).[/quote] [color=darkslateblue]De même, il doit pouvoir appliquer la fraternité qui exige elle-même la conservation, c’est-à-dire le juste milieu entre don de soi et sacrifice :[/color] [quote][i]« Vous avez perdu les valeurs de partage et d’amitié. Mais vous avez surtout perdu la plus importante de toutes : la fraternité ! » [/i]([u]ibidem[/u]).[/quote] [color=darkslateblue]Enfin, il doit pouvoir rester sur le droit chemin sans se laisser séduire par les hérésies :[/color] [quote][i]« Méfiez-vous des croyances dévoyées, mes amis… car les hérétiques sont comme les fourmis, ils reviennent toujours. »[/i] ([u]Vita de Christos, logion 21[/u]).[/quote] [color=darkslateblue]Pour distinguer le bon grain de l’ivraie, encore une foi, la raison est salvatrice. [/color]

[color=darkslateblue][b]Conclusion[/b]

 - Arrivés au terme de cette étude, nous pouvons affirmer avec force que, loin d’être un obstacle ou un frein à la foi pure et primordiale dans le dogme, la raison est un outil indispensable à sa bonne pratique. C’est par elle d’ailleurs que commence le chemin du fidèle qui, naturellement, se demande qui il est et pourquoi il se trouve en ce monde. C’est par elle que se construit la certitude fondamentale et nécessaire de l’existence du Dieu unique sur laquelle pourra se fonder une vie de bien. Seule la pratique dévoyée de la critique éloigne de la vérité, c’est le syllogisme de Platon par exemple, les hérésies ou les défis lancés par le Sans-Nom à Christos dans le désert. Enfin, et c’est là peut-être le plus important, l’exercice de la Vertu, condition sine qua non à la vie de bon aristotélicien, est simplement impossible sans une pratique de la raison qui nous permet de distinguer le bien du mal et d’évaluer les limites entre conservation et sacrifice, humilité et fustigation, entre autre.[/color]

 - [color=darkslateblue]Nous terminerons par ces mots empruntés à Saint-Gatien de Tours :[/color] [quote][i]« Crois et tu comprendras, la foi précède, l’intelligence suit. »[/i] ([u]Les Bienheureux, Saint-Gatien de Tours[/u])[/quote] [color=darkslateblue]qui nous rappellent que plusieurs chemins vers Dieu s’offrent à nous. En effet, si nous nous sommes attachés à montrer que la raison pouvait précéder la foi quand il s’agit de convertir des hérétiques ou des ignorants vierges de toute idée, elle peut aussi la suivre puisque toutes deux ne sont, après tout, que les deux jambes faisant avancer un même corps, ce que Christos lui-même confirme :[/color] [quote][i]Parfois, devant les démonstrations métaphysiques que les disciples lisaient d’Aristote, il arrivait qu’ils soient découragés. Ils demandaient alors : « Maître, a-t-on raison d’être rationnel ? » Et Christos répondait : « La foi apporte la vérité mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison. »[/i] ([u]op. cit. Logion 4[/u])[/quote][color=darkslateblue], (voir aussi à ce sujet[u] logion 3[/u] et[u] logion 5[/u]).[/color][/rp]

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Eloin
Et l'abbesse de se plonger dans la lecture du travail final de son élève, non sans hausser un sourcil aux premières lignes. Sourcil qui retomba au fur et à mesure de la lecture, tandis qu'un mince sourire étirait petit à petit ses lèvres.

Ma foy, c'est osé, mais c'est très bien, mon frère ! Voici donc vostre diplôme.
Y-a-t'il un autre enseignement qui vous plairait ?


Citation:

    Notables, Prélats,
    Frères, soeurs,
    Chers amis,

    Je, Eloin Bellecour, Vicaire Général de la province de Bordeaux, Vice-Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Rectrice de l'Ordre Cistercien, Professeur du Séminaire Saint-Benoit de Noirlac, en ce troisième jour de mars de l'an de grâce mil quatre-cent soixante six, désire porter à votre connaissance les faits suivants:

    Au nom du corps professoral du Séminaire Saint-Benoit et de par mon mandat de la Congrégation de la Diffusion de la Foi, je décerne au séminariste Gabrien Baudry, [ Gabrien ], le titre de licencié en aristologie, également appelé "séminaire primaire aristotélicien". Je luy attribue la mention "très bien".

    Une Église efficace est une Église qui connaît son dogme, son droit canon et sa liturgie. Par la grâce d'Aristote, de Christos et de Saint Arnvald, que Foy et Raison nous guident.

    Pour que la reconnaissance de la présente en soit accrue, j'ai décidé de la confirmer par ma main et de la signer par l'impression du sceau de l'Abbaye.



      Scellé en l'Abbaye Sainte-Illinda du Rivet, ce jour en Guyenne.


    Eloin Bellecour




Code:
[quote][list][b]
Notables, Prélats,
Frères, soeurs,
Chers amis,

Je, Eloin Bellecour, Vicaire Général de la province de Bordeaux, Vice-Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Rectrice de l'Ordre Cistercien, Professeur du Séminaire Saint-Benoit de Noirlac, en ce troisième jour de mars de l'an de grâce mil quatre-cent soixante six, désire porter à votre connaissance les faits suivants:

Au nom du corps professoral du Séminaire Saint-Benoit et de par mon mandat de la Congrégation de la Diffusion de la Foi, je décerne au séminariste [color=red]Gabrien Baudry[/color], [size=10][ Gabrien ][/size], le titre de licencié en aristologie, également appelé "séminaire primaire aristotélicien". Je luy attribue la mention "très bien".

Une Église efficace est une Église qui connaît son dogme, son droit canon et sa liturgie. Par la grâce d'Aristote, de Christos et de Saint Arnvald, que Foy et Raison nous guident.

Pour que la reconnaissance de la présente en soit accrue, j'ai décidé de la confirmer par ma main et de la signer par l'impression du sceau de l'Abbaye.[/b]

[list]
Scellé en l'Abbaye Sainte-Illinda du Rivet, ce jour en Guyenne.[/list]

[b]Eloin Bellecour[/b]
[img]http://novaroma.free.fr/0cistercien/rondj.png[/img]

 [/list][/quote]

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Illustrations Religieuses
Gabrien
La dernière fois que Gabrien avait eu ce regard-là devait être le jour où n'ayant pas mangé pendant deux jours suite à une fugue dans les bois, il était passé devant la vitrine d'un boulanger qui exposait ses pâtisseries de fin de carême ! Ses yeux brillaient de plaisir en lisant et relisant son nom sur le diplôme qui lui avait demandé tant d'efforts. Il fixait toujours le parchemin quand :

Eloin a écrit:
Ma foy, c'est osé, mais c'est très bien, mon frère ! Voici donc vostre diplôme.
Y-a-t'il un autre enseignement qui vous plairait ?


Se résignant à reposer enfin le précieux document, il se recomposa une mine pleine de sérieux pour répondre à sa directrice de conscience.


Et bien ma mère, je vous avais déjà fait part de mon désir d'enseigner à mon tour, je voudrais donc suivre le cursus professoral, c'est certain. Cependant, depuis que je côtoie l'ordre cistercien et surtout, que je me suis entretenu avec un de ses membres les plus imminents, mère Ellya, j'ai très envie de m'en rapprocher plus encore. J'ai fait mienne sa devise dans laquelle je me reconnais totalement : la foi a toujours fait partie de ma vie, la charité, de ma nature et l'exemplarité, de mes espoirs. Donc, petit à petit, l'idée a fait son chemin et je pense qu'il serait bon pour moi de rejoindre l'ordre de façon officielle en devenant novice. Dans quel ordre me conseillez-vous d'effectuer ces étapes ? Quoi que vous répondiez, sachez en tout cas que je suis heureux, vraiment très heureux, que cela me donne l'opportunité de travailler encore à vos côtés.

_________________
Eloin
Non sans sourire de satisfaction lorsque son élève émit le souhait de devenir cistercien, l'abbesse luy répondit de bonne grâce.

Et bien, je vais vous enseigner le noviciat cistercien en premier lieu, ainsi nous pourrons continuer à deviser théologie durant ce nouvel enseignement si besoin est. Et ensuite nous enchaînerons avec le professorat, ce qui vous permettra de transmettre le savoir que vous aurez acquis. Pensez-vous postuler auprès du séminaire cistercien ou auprès de celuy de vostre archidiocèse ?
_________________

Illustrations Religieuses
Gabrien
Eloin a écrit:
Et bien, je vais vous enseigner le noviciat cistercien en premier lieu, ainsi nous pourrons continuer à deviser théologie durant ce nouvel enseignement si besoin est. Et ensuite nous enchaînerons avec le professorat, ce qui vous permettra de transmettre le savoir que vous aurez acquis. Pensez-vous postuler auprès du séminaire cistercien ou auprès de celuy de vostre archidiocèse ?


L!index qui grattouille la tempe : signe de réflexion, le nez qui se retrousse : signe de perplexité.

Euh, alors, bonne question ! Si je fais bien la différence entre les deux instances, je vois mal les conséquences que cela implique. L'une des solutions m'ouvrira-t-elle plus de portes que l'autre ? Certaines orientations de carrière me seront-elles interdites si je choisis l'une plutôt que l'autre ?Moi je me sens très bien en ces murs et aurais envie d'y rester mais quel est votre conseil ma mère ?

Gabrien laissa passer un moment, cherchant ses mots pour aborder un souci qui le taraudait. Prenant une large inspiration, il se lança :


Ma mère, je suis déçu des résultats obtenus pour la licence. J'aurais aimé faire au moins aussi bien que mon filleul Flamand... est-ce de la jalousie ? oui sans doute... je sais que c'est un pêché alors je vais essayer de transformer cela en quelque chose de constructif, donc je vais voir le problème autrement et vous demander : comment faire mieux pour le professorat ? Quelles étaient les erreurs de mon essai que j'aurais pu éviter pour obtenir une meilleure mention ? Quelles sont les qualités de celui de Flamand que je n'ai pu réunir dans le mien ?

J'ai hésité à vous poser la question mais je sais que si je l'élude et que je tente d'étouffer ces mauvais sentiments, ils se transformeront en rancoeur. Mais pour le moment, le plus grave, c'est l'incertitude dans laquelle je me noie : Vous savez, j'avais vraiment pris mon temps pour relire tous les textes qui allaient m'aider, pris des notes, interrogé les écrits des théologiens... je voulais tellement remettre quelque chose de parfait ! Je sais, ce n'est pas possible mais bon, je pouvais mieux faire... enfin non, justement, je ne sais pas si je peux mieux faire, si je ne suis pas arrivé au maximum de mes possibilités. Dans ce cas, est-ce vraiment judicieux de vouloir enseigner ? Pour la pérennité de l'ordre, ne vaut-il pas mieux que seuls les meilleurs aient accès à l'enseignement ?

Je crois que vous avez saisi mon problème et mon questionnement...


Un peu piteux, il s'abîma dans la contemplation de ses chausses, le doigt chassant une poussière sur sa tablette.




Pour des raisons de facilité d'archivage et de découpage en chapitre dans le "Rpartage", si l'on reste dans l'Auditorium Gamma, serait-il possible d'ouvrir une nouvelle salle ?

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Eloin
Enseigner au séminaire cistercien ne vous fermera aucune porte, vous pouvez mesme enseigner dans deux séminaires à la foys, je connais plusieurs clercs qui l'on fait ! Moy-mesme, j'ai longtemps enseigné icelieu en sus de donner les pastorales aux fidèles de mon diocèse et de dispenser l'enseignement théologique au seing du séminaire archidiocésain de Bordeaux. Je prends moins d'élèves maintenant, l'âge venant, je suys moins patiente que naguère.

Il y a encore une autre solution, ce serait de vous enseigner le noviciat et le professorat en mesme temps, mais je n'ai point envie de vous retrouver perdu entre les deux enseignements ! A vous de me dire, mon frère.


La réflexion suivante luy fit hausser un sourcil, puys elle arbora un sourire attendri par le comportement perfectionniste de son élève.

Qui vous dit que vous avez fait moins bien que vostre filleul ? Personnellement, je ne m'aventures point en comparaison de cours, le plus important, lorsque j'enseigne à un fidèle, est de vérifier qu'il sera ensuite apte à appliquer ce qu'il a appris. Et vous me paraissez tout à fait capable de gérer une paroisse et mesme plus !

Oui, elle le voyait bien évêque dans quelques temps. Mais elle tut cette remarque, car elle savait combien les envies de grandeur pouvaient faire se brûler les ailes aux jeunes gens.

Je ne dirai point que vous ayez fait des erreurs lors de vostre essai. Simplement, connaissant maintenant vostre qualité d'analyse et vostre belle écriture, je m'attendais à quelque chose de plus long... Le plus important, en tous cas, c'est que ce travail fut de vostre main, c'est vous qui avez oeuvré pour l'écrire, c'est vostre raisonnement qui fut couché sur le papier. Et le résultat prouve que vous avez vostre propre esprit critique, et qu'importe s'il diffère de celuy de frère Flamand !

Quant à la pérennité de nostre ordre, n'ayez crainte ! L'aura de l'ordre cistercien doit bien sur beaucoup au séminaire et à la qualité de l'enseignement que nous avons toujours veillé à dispenser aux fidèles et aux croyants, mais il faut faire la différenciation entre le séminaire et la communauté de vie. Tout comme il faut faire la différence entre la communauté cistercienne, qui réside à l'abbaye de Sainte-Illinda ; et le clan cistercien, dont les membres sont éparpillés dans tout le royaume de France et qui ne sont pas tous cisterciens, mais qui ont rejoint le clan car ils partagent les valeurs cisterciennes.
Et j'ai toute confiance en nostre nouveau recteur, frère Malvil, sur le fait qu'un professeur médiocre ne ferait point long feu au seing du séminaire !


La discipline était plus rigoureuse depuys que le teutonique avait pris les rênes du séminaire, mais ce n'était point un mal, finalement. Elle-mesme était trop gentille, et s'était faite avoir plusieurs foys.

Nous avons déjà pour habitude de faire un cursus = un sujet, pour faciliter l'archivage, donc ce ne sera pas un souci.
Je lance le professorat et le noviciat dès ce soir, Gabrien y répondra dans l'ordre qui lui plaira.^^

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