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De retour au marché

Chany
nan j avais pas besoin de vendre ma fillotte , je voulais juste aider un peu poussin, passe me voir sur mésange pour tes carcasses
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Poussix
Flapen a écrit:
Poussix, a combien est ce que tu vend les futs de bieres à tastevin?

ça dépend de la tête du client !


En ce moment, on a de la bière en vente libre sur le marché de 75 à 80 écus.
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Flapen
Parfait, en retournant à bertincourt lorsque la guerre sera terminé je me prenderait une bonne dixaine de toneaux. s'il y en a assez sur le marché.
Nath301

Abbaye de Tastevin, enfin ! Cap lui avait beaucoup parlé de ce lieu hors du monde où les moines brassent la meilleure bière qui soit . La paradis de la bière !
Ils avaient quitté la morne champagne et étaient arrivés dans la nuit . Au matin Cap partit saluer l'Abbé.
Reposez vous lui avait il dit les refectoires et le marché sont à disposition des voyageurs

Ah ouiche, s'était dit Nath, peut-être l'occasion de vendre un peu de mes productions. Les jours derniers avaient été sans arrêt autre que dans les auberges, pour se restaurer et reposer humains et bêtes des cahots des chemins. Sa bourse s'applatissait à vive allure.

Elle trouva facilement le marché, et entreprit de tirer de la charrette, manches et tonneaux et meme une barque afin de les proposer à la vente.
Oui même la barque ! on ne sait jamais... un pêcheur de passage !

Son étal installé, elle attendit le chaland, patiemment ....
Nath301

C'est long toute une matinée sans voir âme qui vive. Mais où étaient les moines ? Et où était passé Captainrad qui ne revenait pas ?
Il commençait à tomber du ciel bas et gris quelque chose d'humide et glacé. Du grésil ?

- Fiou que c'est désagréable , et pas bon pour le bois siffla Nath entre ses dents

Etirant ses membres ankylosés, elle se leva et fit quelques pas ... la pluie semblait vouloir s'installer . Elle décida de ranger et d'aller un peu visiter le reste de l'Abbaye, se réchauffer au refectoire par exemple !
Captainrad
Cap passa au marché pour voir ce que les moines avaient à vendre. Leur bière était légendaire dans tout le pays.
Pourtant, un seul tonneau de bière était en vente et pas à des prix auxquels ont pouvait s'attendre d'une abbaye en pleine production. Il avait demandé à l'abbé de pouvoir vendre et acheter ici, mais il n'avait pas eu de réponse.
Il s'offrit un seul petit pain pour son déjeuner et quitta bien vite l'endroit désert.

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CaptainRad de Contrebattry,
Ex-Maire de Tonnerre,
Négociant et marchand ambulant,
Caviste Bourguignon.
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Nath301

La journée d'hier s'était terminée sans qu'elle ait vu la queue d'un moine ( qu'Aristote me passe l'expression), ni même la bure... Cap lui avait d'ailleurs expliqué que vue la chaleur dans leurs ateliers, ils travaillaient nus sous leur bure... ce qui l'avait fait rire, et penser qu'elle n'aurait pas l'occasion de vérifier ...
Captainrad avait toutefois eu plus de chance, il avait rencontré l'Abbé qui lui avait donné du travail dans son champ. Il avait du commencer aussitôt, ce qui expliquait pourquoi elle ne l'avait revu qu'au soir.
Mais quelles retrouvailles !
Les champs de blés dans les lieux saints produisent parfois des miracles, et Cap eut la surprise d'y découvrir une rose rouge. Miracle du saint Valentin!
Il l'offrit à Nath en grande pompe. Elle avait rougi, et avait piqué la fleur dans sa toque. Sans plus attendre ils étaient aller fêter dignement Valentin dans la charrette, à l'abri des regards (à bien y réflêchir quels regards ?)

Ce matin, Nath faisait une dernière tentative de vente au maigre marché. Tout en installant son étal, elle souriait en repensant aux doux moments de la veille.
Son compagnon avait promis, sinon de l'aider (au cas où ?) à tout le moins de lui tenir compagnie. A mi journée ils iraient ensemble au refectoire...

Poussix


La nouvelle grille de taxes des produits est entrée en vigueur en Artois en ce beau mois d'août bien pluvieux. Le constat est sans appel.
Citation:
Tonneau : 1 %
Sac de blé : 1 %
Sac de malt : 1 %
Sac de houblon : 1 %
Fûts de bière : 5 %
Chope de bière : 5 %

Les fûts de bière à 78,00 écus pièce sont mis en vente à 81,90 écus pièce avec les taxes.
C'est la fin de la bière d'abbaye.
Désormais, plus aucun fût ne sera vendu en Artois.
Désormais, plus aucune matière première nécessaire à la production de bière ne sera achetée en Artois.
Jusqu'à nouvel ordre, la production de bière d'abbaye est arrêtée.


Fait à Arras, ce 22 août 1462.

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Malebranche
Malebranche fait rapidement le tour de l'abbaye. Personne... A tout hasard, il installe son petit étal de fruits à l'entrée du marché

Hrpmf...
Pas certain que je vende quelque chose, mais au moins, s'il n'y a personne, il n'y a pas de voleurs non plus.
Poussix


Suite à la revue de taxes votées le 22 octobre 1462 par le conseil artésien, sous l'autorité de la comtesse Zazaroyaume,
la nouvelle grille comprend la détaxation des produits destinés à la production de bière, et notamment :

Citation:
- Tonneau : 0 %
- Sac de malt : 0 %
- Sac de houblon : 0 %
- Fûts de bière : 0 %
- Chope de bière : 0 %

Seuls les Sacs de blé restent imposés à 1 %.
Nous honorons la comtesse Zazaroyaume pour ce geste d'amitié, et remercions les conseillers ayant voté pour cette détaxation : Tamano, Maya, Demalay, Tiberre, Guillomme, Paulovnia.
Nous ne remercions pas les conseillers s'étant abstenus, les dénommés Leontes, Shaikhan, Angedelalune et Julho doivent être éloignées des valeurs de Sainte Boulasse...

Par la présente déclaration, nous autorisons à nouveau la mise en vente de bière et de produits dérivés d'abbaye sur le sol artésien.
Les taverniers et maires des villes peuvent à nouveau passer commande :
- via mandat,
- directement auprès d'un moine pour livraison,
- ou sur place à l'abbaye du Tastevin.
Le prix des fûts de bière fluctuant selon les stocks disponibles et le prix des matières premières, il variera entre 75,00 et 79,00 écus pièce selon les quantités commandées.
La production de bière d'abbaye reprend son cours et devrait atteindre son apogée dans les prochaines semaines.


Fait à l'abbaye du Tastevin, ce 03 janvier 1463.

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Guyhom
Combourg était de passage dans l'Abbaye pour la première fois. Mais il avait déjà rencontré une nonne à l'époque et son abbé. alors...il lui écrivit une bafouille.



Cher Abbé,

je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, Guyhom d'Olon. Nous nous étions rencontrés en Bretagne lors d'un de vos voyages commercial.

Je suis ici de passage et à part des plantes, je ne vois rien à vendre: pas de bières!

Moi qui possède une taverne sur Rennes, j'aurais aimé vous en acheter pour éduquer le palais trop rustre des bretons sur la bière.

Je dois repartir sous peu pour Reims, mais si vous avez besoin que je vous ramène des marchandises, j'ose espérer que vous aurez pour moi quelques fûts de votre excellentissime breuvage.

Bien à vous.

Troussez bien les nonnes, c'est bon pour la santé.

Amicalement

Guyhom d'Olon, Baron de Combourg



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Duc de Brocéliande
Varennes


Le blond comptait bien passer par Tastevin à un moment ou un autre de son périple artésien, et il avait besoin de passer commande de futs de bière pour sa taverne, mais son principal problème était l'emcombrement.

Citation:
À l'attention du père abbé,

L'bon jour à vous,

J'me nomme Varennes, T'vernier d'Arras, et j'souhait'rais passer commande d'fûts d'bière Tast'vine.

J'compte passer dans l'courant d'la s'maine qui vient par Tast'vin, et j'pourrais vous vendre, en échange, profitant qu'y a plus d'taxes en Artois, quelques sacs de blé à 11écus40 l'sac, j'sais pô encore l'nombre, vu qu'j'dois les récolter dans mes champs et, profitant qu'j'suis aussi charpentier, j'pourrais aussi vous vendre quelques tonneaux vides, si j'arrive à trouver du min'rai d'fer, c'qu'est pô garanti, hélas...

En sachant qu'l'encombrement d'un fut d'bière est d'8, j'pourrais vous prendre entre une trentaine et une cinquantaine de fûts.

Dans ces conditions, que me couterait chaque fut de bière?

L'bon jour chez vous,

Varennes,
Tavernier, charpentien bléiculteur et pochtron d'Arras.

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Poussix
Le Padré venait à peine de rentrer de la capitale qu'un volatile en provenance d'Arras fit son apparition. Il lu la missive et répondit aussitôt.

Citation:
Bonjour sieur Varennes,
à Tastevin, nous aimons les taverniers !
Mais pour l'heure, nous n'aurons pas les quantités que vous nous demandez? Ceci est une grosse commande. Sachez aussi que nous avons d'autres commandes à honorer, et qu'il faudra être patient, car la bière est longue à fabriquer...
Notre prix actuel est de 75 écus le fût, que ce soit pour un ou pour une plus grande quantité, nous avons toujours le même prix de revient.
Pour vos tonneaux vides, nous les prenons qu'au prix minimum, et c'est ce qui fait qu'on peut vendre notre bière à 75 écus, mais un écu de plus pour un tonneau c'est un écu de plus sur le fût. Nous avons notre propre production de tonneaux, mais si vous en avez quelques uns en stock, ce ne sera pas de refus.
Enfin, concernant votre blé, cela pourrait m'intéresser, car c'est là l'une de nos matières premières dont nous sommes régulièrement en pénurie. En dessous d'11,50 écus le sac de blé, nous pourrions éventuellement diminuer en conséquence le prix du fût.
Mais quoi qu'il en soit, donnez-nous une quantité de fûts pour votre commande que nous puissions vous les réserver. On pourrait peut-être vous vendre 5 fûts à la mi-juillet, mais pas plus ni plus tôt.
Que la Sainte Boulasse vous apporte la joie dans votre taverne !

Le Padré Poussix du Tastevin

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Varennes


Le blond était des plus perlexe, que cinq fût, et pour la mi juillet, encore??? Mais, au rhythme du level de coude de ses paroissiens habituels, il aurait à peine une semaine de réserves!!!

Il pourrait toujours se tourner vers son fournisseur habituel, mais la Celsius lager n'etait pas aussi bonne que la Boulasse de Tastevin, de loin la préférée des piliers de taverne qui formaient sa clientèle habituelle, et, en plus, elle était plus cherè.

Vain dieux les cur'tons!!
Marmonna t'il en relisant pour la troisiemme fois le piaf du frère abbé, visiblement soucieux et de mauvaise humeur.

Il reprit alors plume et parchemin, et se mit en devoir de répondre.

Citation:
À l'attention du père abbé,

L' bon jour à vous,

S'rait y possible, en r'portant la livraison d'quinze jours, soit au premier jour d'aout, d'obtenir 15 futs d'votre bière sainte, la Boulasse d'Tast'vin? Si c'est l'cas, ben v'z'avez une commande ferme pour 15 fûts, qu'je viendrai chercher personel'ment l'premier août.

C'jour là, j'vous livrerai aussi tout l'blé qu'je pourrai vous apporter, à 11 écus et quarante deniers l'sac, j'en ai d'jà soixante-dix en réserve pour vous; Pi si vous en avez un b'soin urgent d'ce blé, envoyez moi un d'vos frères à Arras, pi j'les lui vendrai à lui, et comme ça vous aurez pô b'soin d'attendre que j'vienne vous livrer.

Pour les toneaux, j'vas pô pouvoir en faire à c'prix là, d'abord pasque j'trouve pô d'min'rai d'fer, et pis surtout, pasque j'perdrais trop d'sous. J'veux bien rien gagner sur mon blé, mais faut tout d'même qu'je vive et qu'je mange 'vec ma profession.

V'là!

L'bon jour chez vous.

Varennes,
Tavernier, charpentier, bléiculteur et pochtron d'Arras


Il fila son message au volatile, avec l'ordre de le ramener à Tastevin.

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Frangipane
Extrait du journal de Frangipane, le 01/07/1465 :



Tandis que les autres étaient repartis du réfectoire, je suis retournée me promener à l'abbaye. Tournant en rond, j'ai fini par aller au marché. Faudrait pas non plus que ça devienne une habitude, hé ! Il n'y avait presque personne, j'en ai vite fais le tour. Pas assez d'argent pour les fûts de bière. M'attardant dans l'allée des matières premières, j'ai croisé un vendeur de fleurs de toutes sortes. Je me suis dit que si je croisais des botanistes en route, je pourrais leur revendre, alors j'en ai pris une de chaque. Je n'ai pas fait l'erreur, cette fois-ci, de m'attarder sur le choix des couleurs... hum, c'est plus raisonnable. Je suis ressorti avec une bourse plus légère et un bouquet d'achillées, de guède, de passeroses et de garances. Quand Gabrien et Pierre m'ont vu revenir avec ce tas de fleurs dans les bras, attachant le sac avec nos bagages, ils n'ont rien dû comprendre.

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Je ne suis peut-être pas voyante, mais je suis réceptive au présent, hé !
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