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[RP] Prendre un enfant par la...euh... main (?)

Lotx
Il était un fait curieux mais établi lorsque l'on était évêque : le Royaume tout entier semblait être en proie à une véritable fièvre de la confession. Les fidèles s'amassaient par groupes entiers en longues files devant les lieux saints, prompts à raconter leurs vies à des prêtres qui sous l'afflux songeaient souvent à se mettre à boire. Comme il était difficile d'ainsi perdre toute foi en la nature de leurs contemporains ! Et, dans le cas de l'évêque de Périgueux, si l'alcoolisme était patent depuis déjà un long moment, il n'en demeurait pas moins un travail pénible que de devoir rester des heures sur un banc qui n'épargnait pas le séant à pardonner à la pelle des faits plus ou moins contestables. Tenez, prenez par exemple Madame Michu.

Non parce que bon, si vous prenez ma voisine, par exemple. Eh bien c'est pas elle qui irait vous voir à la confesse hein, oulààààà non !

Voilà, c'est elle Madame Michu.

L'autre jour -j'dis ça, c'est pas pour l'accabler Monsieur le curé...
-L'évêque !
-Ouais si vous voulez. C'est pas pour l'accabler mais je l'ai vue par la fenêtre, faire des choses non-dogmatiques à son mari. Parce qu'il fallait voir hein. S'il y a procréation de cette manière, va falloir en référer au pape hein ! C'est un nouveau Christos en perspective. Eh ! Ou alors c'est peut-être comme ça que les Sarrasins naissent hein, vous voyez ce que je veux dire ?
-Euh... non, je vois pas quesque vous voulez d...
-Mais si ! Par rapport à la couleur ! C'est quand même évident !
-NON JE VOIS PAS QUESQUE VOUS VOULEZ DIRE ! ET JE NIERAI TOUTE MA VIE LE VOIR !
-Bon bon... Enfin bref, toujours plus maline que les autres celle-là. Je vous ai dit qu'elle voulait adopter un petit Angoumoisin ? Tout ça uniquement pour parader au club de crochet du quartier. Moi j'vous dis, elle ferait mieux de s'occuper de ses propres enfants avant d'aller en chercher en étrangie. Non parce qu'encore une fois, loin de moi l'idée de dire du mal Monsieur le curé...
-L'évêque !
-Ouais, on lui dira. Loin de moi l'idée de l'accabler donc, mais son petit dernier, il a onze ans et il est toujours pas marié. Il va nous tourner sodomite que ça m'étonnerait pas hein !
-Vous croyez ?
-Aaaaaah ben à ce compte là c'est sûr hein ! Alors que bon, moi mon petit seizième... ah non, attendez, le seizième c'est celui qui est mort de la variole à quatre ans... mon petit dix-septième, j'y voyais ça gros comme le Codex héraldique. Il voulait pas aller à l'école militaire et il aimait la lecture, LA LECTURE. Non mais, je te me l'ai envoyé en barbarie que ça a pas traîné tiens. Il y est mort d'ailleurs.
-Eh ben dites donc !
-Non mais heureusement qu'il y a des gens comme vous Monsieur le curé.
-L'évêque !
-Ouais, je vous le fais pas dire. Bref, heureusement qu'il y a des gens de foi comme vous, qui protègent les plus faibles au lieu de se vautrer dans la fange, la luxure voire même, le contre-nature.
-Ah ben ça j'vous l'fais pas dire hein !
-Parce que pour en revenir à ma voisine...
-STOP !
-Pardon ?
-Enfin je veux dire, faut en laisser un peu pour la prochaine fois hein sinon vous serez trop pure et euh... et euh vous allez vous envoler dans les airs tant votre âme est légère et euh... et euh... et ça fera "splotch" quand vous retomberez, voilà !
-Ah bon ? Je veux dire c'est vraiment possible.
-Maiiiiiiiis, puisque je le dis ! Donc voilà vous êtes pardonnée pour votre colère !
-Ma colère ? Mais il n'a jamais été question de colère allons.
-Ah ? Votre envie alors ?
-Envieuse ? Moi ?
-Euh... votre orgueil ?
-Enfin Monsieur le curé... moi qui suis la bienveillance incarnée...
-Alors attendez c'était pour quoi votre rendez-vous déjà ?
-Ben, l'acédie !
-L'acéd... ?! Pardon ?
-Ben oui. Hier j'ai du écourter ma confession parce que vous m'aviez dit que la cathédrale venait de prendre feu. D'ailleurs je ne vois aucune trace de départ de feu, tout va bien j'espère ?
-Ah oui c'est vrai j'ai inven... j'ai dit ça, je me rappelle. Mais je vois pas le rapport.
-Ben du coup je n'ai pas terminé mon travail spirituel et donc je souffre d'une acédie mortelle !


Le nabot se massa longuement les globes oculaires.

Je-vous-pardonne-de-votre-acédie-au-nom-du-Très-Haut-foutez-le-camp-d'ici.

La journée avait été longue et cette dernière confession ayant compté triple, c'est la mine désabusée qu'il sortit du confessionnal. Il était déjà tard et il n'aspirait à présent qu'à un bon repas, une bouteille et sa couche. Enfin sa couche... Il attrapa à la volée son bedeau.

Je suis las ce soir, vous me préparationnerai un enfant de choeur directement ficelé. Et vous seriez bien inspirationné de prévoir du nouvel arrivage pasque bon, l'usure commence à se faire sentir -et pas que l'usure au demeurant !
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Montparnasse.
L’isoloir n’avait d’isolant que le nom.
Voilà plus d’une heure que le brun était assis sur le banc de l’église qui faisait face au confessionnal.
Une heure qu’il écoutait ces inepties de bonne femme à travers la porte bien trop fine.
Une heure qu’il souriait a ces confidences sans queue-ni-tête qui ferait mourir d’ennuie n’importe qui sur cette terre.
Quoi que... l’évocation d’un jeune garçon de onze ans qui allait virer sodomite fit légèrement dresser le brun, plus avachi qu’assis. Le brun hein, pas autre chose. Il faut dire qu’il était tellement englué dans ces péchés qu’il s’attendait presque à brûler sur place en franchissant le seuil de l’établissement susnommé. Mais si il était là, c’était pour affaire, pas pour soulager son âme, ni sa vessie, bien que l’idée de pisser dans l’eau bénite lui ai traversé l’esprit...
Son âme, donc, en aurait pourtant bien besoin, mais il réglerait ces compte avec le Très Haut au moment voulu. Pour l’instant, outre son envie de chercher ce fameux jeune homme, il patientait sagement dans le but de s’entretenir avec cette évêque dont on lui avait parlé.
Je vous épargne les détails, mais ça avait un rapport avec la mort de Monseigneur Eli d’Angoulême, de drap rose, et de rumeur festin. Bref il n’était pas ici par hasard.
Patiemment il attendit.

Peut-être sa seule qualité tient.

L‘évêque eut moins de patience que lui et coupa court à la confidence de la jeune femme au grand désarroi de Mont. Il aurait bien voulu en apprendre plus sur cette fameuse voisine aux mœurs légères…

Il sortit enfin du parloir sans prêter attention à Montparnasse, devenue plus flaque qu’homme ainsi vautré sur ces bancs inconfortable. Oreille toujours à l’affût de la confession, les mots de l’homme finirent d’achever le jeune pédéraste.
Un enfant de chœur directement ficelé ? Tient donc ?
Il n’en fallut pas plus au Galant pour oublier cette histoire de fils de la voisine pour s’intéresser au confesseur. Une lueur nouvelle brilla dans l’œil du jeune homme quand il comprit qu’il pourrait tirer avantage de cette confidence faite par erreur.

Ils partageaient déjà une chose.

Leur amour pour les enfants.
Après tout qui pouvait rester insensible devant la candeur d’un enfant ? Devant leurs grands yeux plein d’innocence d’amour et de tarte à la crème ?
Pas Montparnasse. A leur côté son amour s’agrandissait de quelques centimètres.
Il n’y a que les voies du seigneur qui sont impénétrable...

Saisissant la balle au bond, le jeune homme se redressa et interpella l’évêque, son sempiternel sourire de connard vissé au coin des lèvres :


- Ainsi vous les préférez ligoter ? Cela retire pourtant beaucoup de leur charme…

S’avançant vers l’évêque au gout particulier, Montparnasse s’inclina respectueusement avant de plonger son regard malsain dans le sien sans se dépêtrer de ce sourire qui le caractérise si bien.

- Je crois que nous avons à parler Monseigneur.
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Lotx
Plaît-il ?

Le nabot se retourna. S'il était bien une chose qu'il détestait c'était la contrariété. Et se faire contredire était source de contrariété pour lui. D'ailleurs, de manière générale, à peu près n'importe quoi était source de contrariété pour lui. Derrière lui se dressait un homme qui lui était parfaitement inconnu et qui avait eu l'outrecuidance de ne pas feindre de n'avoir rien entendu comme il était de coutume face à ce genre d'intervention. Pire, il remettait en doute des goûts pourtant fondés sur de longues études empiriques et un goût certain du réplicat biologique. L'évêque haussa les sourcils face à l'importun.

On voit bien que z'y connaissez rien...

Il s'avança. Son instinct de contradiction lui intimait de prouver à son interlocuteur ô combien il avait tort et donc ô combien lui-même, avatar d'Aristote sur Terre, était supérieur et ce sur tous les plans. D'un autre côté, parler ouvertement de ce genre de sujet face à un parfait inconnu pouvant être très bien un enquêteur de l'Inquisition relevait de l'instinct de conservation d'un troupeau de lemmings. Aussi préféra t-il esquiver le problème.

Pis de quel droit vous critiquationnez mon euh... mon gigot de ce soir hein ?

Voilà, normalement avec ça il était tranquille vis-à-vis de sa hiérarchie. Il ne comptait cependant certainement pas s'arrêter là.

Chacun sait qu'un bon gigot se déguste jeune, tendre ET ficelé. Ce n'est qu'en travaillant bien la viande jusqu'à ce qu'elle soit saignante que l'on peut savourationner le meilleur de son jus. Même le plus idiot des précept... DES CUISINIERS saurait vous le significationner.

Et de chercher à clore la discussion d'un sec :

Le confessionnal est fermé, mon fils. Mon gigot ne peut attendre, y doit se lever tôt il a école demain... JE VEUX DIRE y va refroidir ! Voilà y va refroidir ! Mais reviendez mercredi, vous pourrez confesser votre manque de gourmandise, hmmm ?
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Montparnasse.
L’homme d’église n’eut pas l’air d’apprécié son intervention, et il se mit, avec moult argument, à justifier son choix sur la cuisson de son gigot, ce qui n’effaça nullement le sourire vicelard des lèvres du jeune pédéraste, au contraire, cela ne fit qu’agrandir son amusement. Si il était entre ces murs c’était pour parler affaire, et alors qu’il se présentait en ce lieu sans monnaie d’échange le vent venait de tourner en sa faveur en lui offrant ainsi une opportunité de négociation inopiné.
Lui qui s’apprêter à être redevable du curé pour la faveur qu’il venait lui réclam,er comprit que c’était lui qui allait tenir les rênes de leur entretien au final, et cela satisfaisait l’égo du jeune homme au plus haut point.

Prenant un ton sec et un regard dédaigneux, il répondit au porte-parole du très haut d’un tons méprisant. Il voulait froisser un peu plus cet homme, la colère est un sentiment fort qui amène à prendre des décisions parfois insensé. Et Montparnasse n’avait pas vraiment besoin à ce que le bon sens de l’homme fonctionne pour le moment.


- Je ne viens pas me confesser Monseigneur, je laisse aux bonnes femmes et aux tendre ces histoires de péchés, bien que j’apprécie parfois les endroits sombre, confinée ... et humide. Je suis ici pour parler affaire, et je pense qu’il est autant dans votre intérêt que dans le miens que de laisser votre gigot…refroidir un peu. Surtout que j’ai cru comprendre qu’il n’était plus de première fraicheur.

Il laissa un instant de silence lourd de sens en s’approchant de l’homme devant lequel il s’inclina respectueusement avant de se présenter enfin.

- Je me nomme Montparnasse, que diriez-vous de m’offrir un verre dans un endroit plus… intimiste où nous pourrions nous échanger quelque…recette de cuisine ? Je pense avoir à vous proposer quelques mets de la plus grande fraîcheur en échange de quelques faveur. Cela mérite bien quelques minutes de votre temps vous ne trouvez pas ?

Montparnasse ponctua sa dernière phrase d'un sourire en coin. On pouvait voir dans le regard du jeune homme que le pardon du Très Haut était loin d'être sa principal préoccupation. Il aurait toute la mort pour penser à cela. Sans se dépétrer de sa politesse habituelle, il prenait aussi grand soin dans les mots qu’il employer. Les murs ont des oreilles parait-il, et le galant avait un don pour s’attirer toute sorte d'ennuis, aussi la prudence ne le quittait jamais. Il ne voulait pas finir en haut d’une corde ou retourner enfermer dans une cage.
Les mots avait un grand pouvoir et c'est pour cela que Montparnasse choisissait toujours les siens avec soins.

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Lotx
Pour quiconque connaissait un temps soit peu Périgueux, il était de notoriété publique que l'évêque avait l'instinct de conservation d'un troupeau de lémmings. Aussi, si l'homme en face de lui semblait bien infiniment louche, il avait tout de même très très envie de répondre par l'affirmative. Il fallait dire aussi que ce qui devait l'attendre dans sa couche était certes coméstible mais assez peu appétissant. Et ila vait grand appétit.
Il resta interdit pendant quelques secondes, évaluant les risques et c'est du bout des lèvres qu'il répondit.


Soit.

Et sans davantage de préambule, il invita d'un signe de la main à l'importun de le suivre à travers les allées de la cathédrale jusqu'à une porte dans le fond. Ils débarquèrent sur un large couloir où alternaient portes et statues. Et c'est vers la statue d'une jeune fille nue semblant courrir après quelque chose que l'évêque se dirigea. Là il sortit d'on ne savait -et on ne voulait pas vraiment savoir- où une vieille culotte en dentelle. Il estima devoir quelques explications à l'homme louche.

C'est la statue de Sainte Hildy courant après sa culotte sacrée. 'Voyez plutôt.

Il déposa la culotte dans les mains de la statue. Presqu'aussitôt un bruit de poulie se fit entendre concomittant avec les soupirs d'un enfant de choeur tirant de toutes ses forces sur ladite poulie. Il en résulta que la statue s'écarta de plusieurs décimètres, dégageant un passage souterrain dans lequel le nabot s'engouffrit. Le passage était long et il fallut marcher un bon moment afin de trouver l'issue du chemin secret : une taverne.

Ici c'est chez la Mère Missel, la taverne de mon enfant de chœur en chef, et ce passage me permet de m'y rendre pour siffler un canon en douce à l'insu des fidèles. Et, entre nous, quel lieu plus discret que celui oùsque tout l'monde se rassemble sans s'écouter hein ?

Il alla s'assoir à une table à l'écart et héla l'adolescent au comptoir.

Eh Ferdinand-Kévin ! Deux portions de tétines de truie confite et une bouteille ! Du bon vin hein, pas çui que vous servez aux clients !

Et de revenir à ses moutons.

Bien. À présent j'vous écoutationne.
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Jeannine
L’adolescent n'en est pas un mais une. Après un rencard foireux improvisé et totalement sorti de son imagination, Jeannine s'est retrouvée derrière le comptoir de la Mère Missel. Bon, elle n'y est pas tout le temps parce qu'elle a d'autres chats à fouetter, ailleurs. Mais elle renifle bien les bons gros ragots et là, elle en a envie d’éternuer tellement ça lui chatouille le nez.
Et quand elle voit apparaître un nabot rose parlant de son enfant de choeur, elle reconnait tout de suite le personnage.
Tout ce qu'elle espérait c'est que sa Mère n'avait pas trop parlé d'elle à Lotx. Si tel était le cas, il se rendrait très vite compte que son laïus sur l'endroit le plus discret serait caduque. Au pire, il ne ferait pas attention à elle. Et si? Et si elle ne donnait pas son nom, dans le doute.


Moi c'est Fernande!

Et quand je pense à Fernande... Ouais, c'est surement pas le meilleur choix de prénom dans la situation actuelle. Tant pis, c'est dit.
Elle sert ses tétines de truie. Non! LES tétines, pas les siennes. Et du vin.

J'vous ai ajouté de la vulve de truie farcie, vierges les truies.

Elle leur fait un petit sourire et retourne derrière son comptoir, l'oreille tendue vers la discussion à venir.
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Montparnasse.
Montparnasse suivit le nabot dans le couloir, il ne fit aucun commentaire sur la statut étrange et sur la culotte en dentelle que l’évêque semblait garder sur lui, tout comme il n’échappa aucun commentaire sur les supplications de l’enfant de cœur que l’on entendait peiner a tourner la poulie. Cette statut pouvait bouger avec ou sans culotte, aussi Montparnasse s’interrogea sur la véritable raison de la présence de la culotte dans sa...bure ? Mais passons. Le passage qui s’ouvrait à présent devant lui était étroit et sombre et le jeune galant souffrait de ce qu’on appeler communément la claustrophobie. Aussi, des perles de sueurs se mirent à perler sur son front tandis qu’il comptait une à une la précieuse goulée d’air qu’il avalait avant de ressorti enfin dans une taverne… une taverne ?! Montparnasse n’avait vraiment pas la même notion d’intimité que l’évêque, mais il n’avait pas tort sur un point. C’est parfois en pleine lumière qu’est la meilleure cachette.

S’asseyant en face de lui il passa négligemment une manche sur son front pour effacer les dernière traces de sueurs qui y perlait tandis que Ferdinand-Kevin avait laissé sa place à Fernande, bien plus féminine et avenante et qui leur apporta déjà leur commande.

Montparnasse posa un instant les yeux sur ce plat atypique et ne put retenir une grimace de dégoût se demandant si le curé de ne se foutait pas carrément de lui en fait. Mais non, il avait l’air on ne peut plus sérieux et le jeune galant se contenta de boire une gorgée de vin sans toucher à ces mets…fumant avant de poursuivre, sans faire attention à l’oreille attentive qui s’était glisser dans la conversation.


- Ecouta ?.... Hum… Bref, J’ai quelques affaires dans le royaume qui nécessite pour moi d’avoir accès à certain certificat que seul l’église peut fournir, baptême, mariage, et autre attestation de bonne foi, qu’importe ce que je fais de ces papiers il faut qu’il soit exacte, je pourrais faire appel à un faussaire, mais rien de vaut un véritable certificat pourtant le sceau d’un homme aussi important que vous n’est-ce pas ?

La flatterie. Rien de mieux pour arriver à ces fins. Il marqua une légère pose et but une autre gorgée de vin avant de se pencher en avant et de baisser un peu de ton pour la suite du marché.

- En échange je vous ferais parvenir de nouveau petit Kevin en bonne santé, et aussi serré que l’intérieur d’une carpe…

Se redressant il toisa l’homme et lui sourit en lui demandant :

- Que pensez-vous de mon offre ?
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Lotx
Fernan... ?

Il cligna deux fois des yeux. Quelle idée avait donc pris son enfant de chœur d'embaucher des femmes ?

Euh, soit. Merci.

Il donna une piecette à l'aubergiste et porta son attention sur la douceur dont elle leur avait fait cadeau. C'était bien la première fois que l'évêque appréciait des vulves. Il leva alors de nouveau ses yeux vers son interlocuteur, balayant d'un revers de main la sauce qui suintait sur son menton. Il sourit.

Mon foie, je suis certain que les personnes dont vous nécessitationnerez les certificats ne seront autres que d'authentiques aristotélicien dans le besoin n'est-ce pas ? Et j'suis certain qu'il est de mon devoir d'aider les gens dans le besoin !

Baissant la voix.

J'vous préviens, la marchandise a intérêt d'être de qualité !

Reprenant.

Mais considérationnez le marché comme conclu. Évidemment, vous comprendez bien que j'aimerais que mon identité soit protégeationnée dans cette affaire. Vous n'aurez donc qu'à m'appeler comme l'Abbé Dophile auprès de vos... fournisseurs...
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Montparnasse.
L’abbé Dophile. Cela fit sourire Montparnasse. Décidément cet évêque état des plus surprenants. Pour un peu Montparnasse serait presque prêt à se confesser. Presque hein. Faut pas déconner non plus. Finissant sa chope il tendit sa main au curé pour sceller leur accord.

Se levant il se pencha vers l’abbé et lui murmura :


- Je vous en ferais parvenir deux en guise de ma bonne foi, si vous avez besoin de me contactez-vous me trouverais à l’orphelinat sainte Catherine à Paris.

S’approchant de Fernande il régla leur consommation et ressortit par la porte de la taverne avant de disparaître. Nul besoin de s’attarder plus que nécessaire en ce lieu. Il avait eu ce qu’il était venue chercher. Pourquoi avoir besoin des services d’un faussaire quand on pouvait obtenir de vrai certificat ? Ceci se vendrait à prix d’or, tandis que les enfant lui était ramené par de bon samaritain soucieux du bien-être de ces cher chérubins, et tout ceci cautionner par les bourses bien remplis de quelque nobles en mal de reconnaissance. Le brun tiré petit à petit son épingle du jeu.

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