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[RP CULTE] Eglise Sainte-Epvres

Ellebasi
    Vint le moment du rite de purification par l'eau.
    Elle fit signe à Celestor de se pencher au-dessus du baptistère. A l'aide d'une coupelle, elle l'aspergea copieusement en versant de l’eau sur son visage et ses cheveux en déclarant :




    Par cette plongée dans l'eau, je te purifie de tes fautes passées.
    Celestor, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du très-Haut, pour l’amitié de tous
    les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
    Ainsi te voilà purifiée par la grâce du Tout-Puissant. Tes fautes sont pardonnées.
    Ton âme est libérée des craintes de l'enfer lunaire, pour peu que ta vie soit vertueuse
    .



    Un grand sourire aux lèvres, Ella tendit un linge sec à Celestor avant de retourner vers l’autel, prendre le cierge et le tendit à la marraine qu'elle lui remette.
    Elle lui tendit alors un cierge en déclarant :



    Par cette lumière que je te confie au nom de la communauté aristotélicienne, je t'invite à suivre les préceptes de Christos et d'Aristote.
    Te voici désormais éclairé par la Lumière du Très-Haut.
    Reste sur le chemin de la vertu, sers Dieu ou tu retombera dans l'obscurité, vulnérable aux tentations et aux vices.


    Enfin, elle lui remit un second objet la médaille des enfants d’Aristote:


    -Voici la médaille des baptisés.
    Elle symbolise ton appartenance à notre Sainte Eglise ainsi que ton engagement dans notre Communauté.
    Porte-là avec fierté car tu sais maintenant ce qu'elle représente.


    Ella lui sourit et lui dépose une bise sur sa joue sa première bise de baptisé .

    _Félicitations, Celestor,te voici baptisé.

    Ella se recula en souriant, c’était une jour joyeux au ciel en voyant un autre fidèle rejoindre la famille Aristotélicienne
    Elle prépara le certificat de baptême et lui remit


Citation:
En ce seize Juillet 1463,
Moi, Ellebasi d'Acoma ,Diaconesse de Nancy .

Atteste avoir baptisé, à l'Eglise Sainte-Epvres de Nancy ,Celestor:

Entourée de sa marraine, , Bambou de Reaumont Kado'ch Von Strass ; et sous le regard du Très-Haut, elle a déclaré vouloir faire partie de la communauté des croyants, et, après qu'il ait correctement récité le serment d'allégeance à l’Église Aristotélicienne , j'ai procédé à son baptême.

Que ce certificat lui permette de prouver en toutes occasions son appartenance à la communauté des Aristotéliciens, et que nul ne doute de la véracité dudit document.

Ainsi soit-il !


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Volkmar
Le moustachu entra dans l'édifice, un ouvrage sous le bras.
Un livre des vertus, un vrai ! Pas un de ceux falsifiés par Rome.
Un coup d’œil à droite, à gauche...
Lentement, il s'approcha d'un banc, passa son doigt dessus.
Pas trop de poussière, mais un peu quand même. Une église entretenue visiblement !
Enfin, on n'était pas dimanche, on n'était pas vendredi, on n'était en réalité sur aucun jour de culte particulier.
Mais tant pis !
Il était dans de secouer les puces de tous les loustics du coin.

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Calico
Et oui c'était prévu depuis leur arrivée. Il n'avait pas menti. Il parlait bien de ménage. Le ménage de l'église. Même si au départ, Calico avait cru à une plaisanterie, elle avait tantôt fait de constater que ce n'en était pas une.
Est ce que la brunette avait des allures de sacristain ou de bonne du curé?
En plus elle n'était même pas croyante. Elle attendait un signe du Très Haut pour se lancer dans cette voie mais aucun signe du Puissant n'était arrivé. Elle n'était pas réticente au point de se faire une combustion spontanée en pénétrant dans l'édifice et de toute façon, une église était un lieu chargé d'histoire et très apaisant.

C'est un peu en trainant les pieds et après avoir mangé son oignon cru à pleines dents, qu'elle entra dans le lieu consacré. Volk passait le doigt partout pour y constater la poussière ou alors il faisait une étude sur les termites?


Quand tu parlais ménage, tu voulais pas dire qu'on allait faire la poussière de la bâtisse? Non parce que tu as pas vu la superficie?

Elle imaginait la tête de Tara en arrivant. Quel cadeau empoisonné, elle lui avait fait en la désignant. Il manquerait plus qu'elles se foutent un torchon autour de la tête et un tablier, en chantant "plus près de toi Seigneur".

On doit faire quoi? Dépêche toi de me rassurer?
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Volkmar
C'est dingue comme Calico pouvait avoir des réflexions stupides.
Le Rouge se tourna vers elle avec un air atterré.


"Non, on ne va pas faire les poussières ! Andouille !"

Un grondement plus tard, et il réfléchissait déjà à la manière de procéder...

"On va déjà virer tout ce qu'on peut d'ornementation et d'objets superflus sans rien briser. Ce ne tiendrait qu'à moi, je récupérerai tout ce qui est métal pour le donner à Amédée pour solder des mercenaires, mais je pense que ça passerait mal.
Pour ce qu'on ne peut pas, il faudrait trouver des tentures ou des draps pour les recouvrir.
Pareil pour les statues de saints et autres colifichets et fanfreluches...."


Encore une fois, il se serait volontiers adonné à l'art de briser des statues à coups de masses, mais quelque chose lui disait que l'équilibre Lorrain était déjà assez fragile comme ça. Donc surtout, ne rien casser était primordial.

"Pour tout ce qu'on retire, il doit y avoir une sacristie attenante..."

Au niveau du bâtiment, il devait avoir tout ce qu'il lui fallait...
Quoi d'autre maintenant ?


"Il faudrait écrire un placard pour annoncer une lecture pour ce soir, et retourner au marché acheter pas mal de pain à partager...
Je peux m'en charger mais... Je peux aussi le déléguer...
Tout comme la volée de cloches pour appeler la plèbe à la lecture tout à l'heure...."


Des volontaires pour sonner les cloches de Nancy ?
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Ishtara
Et la Blanche arriva pile au bon moment, non car quand elle avait su qu’ils allaient se rejoindre ici elle avait eu du mal à comprendre, mais les mots qu’elle entendit la firent grimacer.

"Non, on ne va pas faire les poussières ! Andouille !"

Encore heureux oui ! Manquerait plus que ça, soldate, femme de ménage, cuisinière et quoi d’autres encore ?

Elle sourit à Calico et Volkmar tout en se rapprochant d’eux et de continuer à écouter le moustachu. Elle avait laissé un doux programme pour du ménage, si elle avait su cela plus tôt, elle aurait dit au sourire ensoleillé qu’elle avait natation au lac ce jour.

Rah... faites attention de ne rien casser, n’allons pas faire n’importe quoi hein, on a déjà assez de mal comme ca à payer nos dettes il nous manquerait plus que celles là si on nous surprenait ! Volkmar, on ne se sert pas non plus, ou alors, attachez-moi à un banc que je ne puisse rien faire.

Son regard se posa sur son amie, le doigt légèrement tendu vers elle.

Vous... alors vous...

Elle ne finit pas la phrase et lui sourit, après tout, y avait pas non plus mort d’homme, juste que le baquet auquel elle rêvait elle le voyait se reculer encore plus dans le temps ainsi que le programme qu'elle avait avec Erasme.

Alors moi... partir au marché pour acheter du pain ça me va bien, je prendrais avec moi les deux gardes qui me collent et qui sont restés à l’entrée de l’Église pour m’aider à les transporter. Et pour les cloches, je suis trop légère je pense pour y arriver, maintenant si avec Calico on se pend toutes les deux sur la corde, peut être qu’on y arriverait.

Elle se mit à rire en imaginant la scène, pour sur que ça en ferait rire plus d’un de les voir dans cette position et par chance ni son Altesse Mère ni Blagnac seraient là pour voir cela.

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Calico
Il semblait avoir un plan fumant. Déjà ce n'était pas la poussière, Calico pouvait souffler. Elle se serait mal vu avec un grand drap blanc attaché sur le ventre et glisser, comme un phoque sur la banquise, sur les bancs pour y ôter la poussière. Elle pinça ses lèvres quand il lui annonça son plan génialissime pour lui.

Tu veux vider l'église? T'es un grand malade. Tu cherches des noises? Brûle l'église et danse sur les cendres aussi non? Les nancéiens vont t'avoir en odeur de sainteté.

Les questions n'étaient que pure rhétorique car elle savait que Volk ne changerait pas d'avis et lui répondrait forcément par une grossièreté. Elle râlait par plaisir et par habitude, mais elle savait qu'au bout du compte, elle s'exécuterait.
La Blanche arriva. Calico la regarda un peu désolée de l'avoir entrainée dans ce bazar. Elle pointa son doigt inquisiteur.


Vous... alors vous...

Oui je sais. On va dire qu'on oeuvre pour la bonne cause, on gagne notre paradis solaire.

Pauvre sourire peu convainquant mais le coeur y était.

Elle jeta un regard en biais vers Moustache. Il était en mode contemplatif alors que Tara commençait la liste des tâches.

D'accord vous allez au pain, je vais couvrir les statues. Comme si c'était grave de les laisser....
Quand vous revenez on sonnera les cloches.


Elle leva son index à la verticale, droit comme un cierge, vers Volk.

Aucune allusion sur les cloches.

Elle se détendit de nouveau, laissant les muscles saillants de son cou au repos.

Et bien tu fais le panneau, Tara le pain, moi le sale boulot et le spectacle commence.

La Sauterelle commença à sillonner l'église à la recherche de draps pour couvrir les statues trop lourdes, et emmena dans la sacristie, tous les objets de culte qu'elle pouvait transporter.
L'église semblait soudain fantomatique avec ces draps et un autel vide.

Bon, quand Tara revient du pain, on sonne les cloches. En se pendant de tout notre poids, je pense qu'on y arrivera. Tant pis pour les sourds....
Pas d'ouïe, pas de messe....

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Basile
Le pater famillias Pelamourgue, se livrait à modérer les pulsions de foi de son propre sang. S'il était toujours grande difficulté que de faire tenir compagnies, reîtres et autres porteur de sabres dans un même lieu, lorsque les différences d'obédiences allaient de même avec la différence de la foy, il en revenait à raviver des flammes de passion.
Si le lion d'Arbanats laissait ses pas le mener tranquillement jusqu'à l'Eglise s'en était en grande parti pour mener sa foi, de quoi rassurer son frère, ainsi également que de s'assurer que l'accès au clocher serait protégé. Il s'agissait du point le plus haut de la ville, un poste clé de défense. On disait que le curé s'était acoquiné avec l'Empire, l'aristotélicien occitan s'en venait autant dans sa dévote piété louer l'intercession des saints lorrains pour son âme, que dans un pragmatisme militaire, tenter de récupérer les clés de la tour.
Avant de passer l'entrance, le barbu détacha son baudrier d'un revers de la dextre, faisant glisser son arme dans son fourreau sur le côté pour la confier à l'un de ses écusyers. Chef ôté, les pieds décrottés autant que possible contre les marches, il passa l'arche de pierre pour poser le pied dans l'enceinte de pierre sainte.
Sa surprise le garda médusé un instant. L'autel vidé, des draps blancs jetés contre ce qui devait être des statues. Sa réaction fut à la hauteur de son expérience, ayant eut à s'adonner à quelques pilleries d'églises dans ses jeunes années de reître de fortune, la chose lui semblait se produire ici.


    - «  Foutredieu, voilà qu'on pille les églises avant même les bijoutiers et prêteur sur gages. Hors d'ici manant, si vous ne craignez pas le feu divin et la juste colère des Archanges, je m'en ferais bras armé de leur volonté pour vous chasser du temple. Hors d'ici vils coquins détrousseur de tronc. »
Flaminia.m.
Le ventre en avant, la blondeur cachée sous une mante, la lonce vénitienne suit bon an mal an l'homme qui l'a mise dans cet état. Elle a la mine fatiguée des femmes qui s'inquiètent pour leur amant, pour leur fille, pour cet petit opportuniste là dans son sein qui lui vrille les reins autant que le sommeil.

Tactique militaire ? Flaminia s'en moque. Reconnaissance des lieux ? Elle s'en contrefout. Et si elle vient avec Basile, ce n'est pas tant parce que sa présence la rassure en terre ravagée par la guerre froide, que parce qu'il est là tout simplement au moment où elle veut aller se recueillir et prier.
Oui, prier. Pour Giuliana, pour Basile, pour l'autre là qui prend bien trop de place pour être honnête. En dépit de sa condition de maîtresse avouée, de son ancienne profession d'hétaïre, la Marionno prie, et recommande son âme à Dieu plutôt qu'à ses représentants sur la terre.

Alors là, dans cette église consacrée qui se retrouve réaménagée par le soin de quelques gredins, l'italienne jure en vénitien des faubourgs avant de se récrier.


« Ne peut-on même pas avoir la paix dans une église, bon sang ! Les français m'auront tout fait ! »

Passive d'ordinaire, affable pour tout un chacun, il ne faut pourtant pas la contrarier, moins encore quand quatre mois de grossesse plus qu'entamés pèsent sur sa vessie.
Ca va chier des bulles. Asti !
Volkmar
Après avoir donné ses consignes et avoir aidé Calico pour les pièces plus menues, et Ishtara partie commissionner, Volkmar se lança dans la rédaction dans son annonce.
N'étant pas un très bon scribe, la composition de trois au quatre exemplaires pour placarder à droite à gauche et inviter tous les passants allait lui prendre un certain temps.

A force de gratter, sans voir passer le temps, il en finissait par avoir des douleurs ophtalmiques. Décidément, s'il se lançait dans une activité de scribe à plein temps, il allait lui falloir des lorgnons.
L'idée lui arracha un sourire narquois d'auto-dérision, en imaginant la tronche de Calico devant le spectacle.
Calico à qui il ne lâcha qu'un grognement quand elle lui annonça avoir fini.

"Faut encore que je termine ça et qu'on l'affiche !"

Il mettait un point final à son travail lorsqu'une série d'exclamations à la limite de l'esclandre fini de le déconcentrer. Il se leva d'un bond.

"Ah, mais décidément, on n'a pas moyen de travailler en paix !"

Avant de jeter un coup d’œil aux deux personnes qui venaient d'entrer. Froncement de nez...

"Comment ça, pilleur d'église ? Moi ! Si j'avais voulu piller cette église, j'aurai brisé les statues et je serai parti sans demander mon reste !"

Il attrapa alors l'un de ses quatre placards et le colla dans les mains du grand gaillard.

"Allez m'afficher cela à la mairie au lieu de dire des conneries plus grosses que vous, et vous reviendrez après pour me sermonner ! En attendant les ornements sont dans la sacristie."

Puis se tournant vers la femme enceinte, il arbora une grimace un peu radoucie...

"Asseyez vous et restez tranquille, je vous rassure je ne comptais pas y fêter la Saint Jean ou la Fête Dieu..."


Prenant ses autres placards, il s'en alla chercher Ishtara...

"Calico, je te laisse la garde des lieux, et quand je reviens avec Ishtara tu pourras jouer les sonneuses."

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Basile
Le Pelamourgue jeta un regard de biais aux placards, sans bouger d'un iota ni réagir davantage aux propos de celui qui semblait mener le vidage des lieux. Un simple regard suffit à identifier le sceau jaunâtre pour les faire choir au sol derechef à leur vu.

    «  PROFANATEUR ! Comment osez vous célébrer vos cultes impies dans la maison du Seigneur ! Bon dieu mon frère avait raison. Voilà maintenant que vous venez nous voler nos églises, cacher nos saints, désacraliser nos églises. Bientôt vous irez à profaner nos tombe aussi ?
    Bigre si certains d'entre vous malgré leur errements sont de bonne tradition, vous êtes a votre religion ce que la corruption épiscopal est à la mienne. »


Laissant sa botte se poser lourdement sur les papiers pour y apposer sa tâche de boue et de terre, l'occitan se vouant inquisiteur en oublia ses anciennes allégeances de tolérance religieuse.

    «  Par chez moi les réformés avaient la décence de demander qu'on leur ouvre des endroits de cultes,et ne venaient pas désacraliser les bonnes maisons de Dieu.
    Bigre, voilà maintenant que vous venez à l'église comme on irait dans un moulin. Ou avez vous mis le calice et le ciboire ? Vous en avez fait des rince doigt pour vos mains poisseuses ? »

N'attends pas plus de réponse, le sire occitan passa vers les statues pour tirer sur le drap et en libérer son otage d'un geste rapide.

    - «  Puisse Dieu leur pardonner, aidez moi donc mon Vairon, libérons Saint Epvres de sa prison de toile et rendons lui sa demeure. »
Ishtara
Pourquoi quand elle arrivait dans un lieu ces derniers temps il fallait que cela grogne, râle, rouspète ou tout ce que vous voulez mais c’était toujours des plaintes, ce qui agaçait profondément la Blanche en ce moment en plus de ses migraines quotidiennes. La Rosa Bianca préféra clairement se taire, la veille au soir avec le frère de Basile qui avait insulté tous les réformés de « Chiens » ca lui avait suffit pour lui faire piquer une colère intérieur, faisant circuler en elle le sang bien plus vite que la normal au point de lui faire oublier son mal de tête.

Avançant dans l’Eglise, elle ordonna à ses deux gardes qui avaient interdiction d’etre à plus d’une distance d’une lame d’épée de la Vicomtesse pour sa sécurité. Que voulez-vous, on lui voulait du bien, et pour le coup tant mieux car les deux gardes l’avaient aidé à transporter les pains du marché au lieu de culte.


Basile, Dame... On ne profane rien, voyons !! Et puis, apres tout, les draps sur les statues cela ne faisait pas beau vous avez bien fait. Mais s’il vous plait, baissez le ton vous êtes dans un lieu Saint.

Pas un mot de plus, il avait raison le Moustachu, elle devait se tenir tranquille la femme enceinte. La Blanche finirait par croire que les Moustachus avaient toujours raison, mais elle se gardera bien de leurs dire sinon Adieu les chevilles des deux moustachus proches d’elle.


- Volkmar ? Ou voulez vous que j’installe tous ses pains ?
- Sur l’autel s’il vous plait Ishtara


Un petit plissement de nez plus tard en réponse à Volkmar, elle s’exécuta, en silence elle donna les ordres aux deux montagnes à ses cotés. Une fois le tout installé, correctement et pas jeté en vrac comme sur un mauvais marché, elle libéra les gardes en leurs ordonnant de se placer à l’entrée de l’Eglise, ils feraient ainsi pour quoi ils étaient payé.

Elle prit sa cape blanche et s’habilla de celle-ci, l’Eglise était un peu froide pour elle ce jour. Equipée, les épaules couvertes, elle regarde le pupitre, l’autel, cela manquait de fleurs, dommage, mais surtout il manquait le livre des vertus. Elle le chercha puis le posa sur le pupitre pour le lecteur à venir. Et en bonne femme de foi, elle vérifia que sur chaque banc il y ait des livres pour que chacun puise suivre la lecture.


Volkmar ? C’est pour quelle heure la lecture ?

Ben oui, il fallait qu’elle aille chercher rapidement le Comte, ca le changerait un peu des cérémonies Romaines, mais pas sur que ca lui en couterait un peu à la jeune femme.
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Volkmar
Le Rouge aurait fulminé s'il n'était pas profondément déterminé à rester calme...

"Ce ne sont que des draps sur des statues, et grand bien vous fasse si vous voulez les adorer, mais c'est vous l'idolâtre...
Et quand à désacraliser, ce n'est pas une lecture qui devrait vous faire peur, après tout la maison de Dieu est partout. Nul n'est besoin de lui consacrer fortunes qui iraient mieux à pratiquer la charité ou à financer des troupes contre l'empereur."


Et tant pis pour les statues, draps ou pas, il fera sa lecture !
Mais maintenant Ishtara était revenue !


"Je vous abandonne un instant, pour avertir du monde...
Quand je reviens vous pourrez sonner les cloches.
Et si l'ahuri qui découvre ses idoles commence à vous chercher des noises, je vois que vous êtes bien entourée.
S'il souhaite parler religion, dites lui de rester. Une lecture réformée, c'est un temps d'échange."


Et le moustachu s'en va pour éviter de pester plus. Il se calmera d'ici au retour.

[Plus tard]


De retour, apaisé, et une idée en tête pour sa lecture... Reste à voir comment la situation a tourné..

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Basile
Retirant drap après drap, le Pelamourgue eut à se retourner sous le son d'une voix familière non sans surprise.

    «  Ma dame, vous tombez fort bien. Aidez moi donc à chasser le marchand du temple, vous avez des gardes je vois, j'irais alerter mes companhiers. Qu'on ne laisse poinct terre sacré être souillé de la sorte. »


Ignorant la position de la toulousaine ne pouvant douter un instant de sa foi, le Pelamourgue héla son escuyer rester au devant de la porte.

    «  Fait venir autant de companhiers que tu pourra, qu'ils se tiennent au devant de l'église, main sur l'arme mais point ne dégaine sans ordre. »


L'ordre donné, l'idolâtre se tourna vers la dernière femme encore non manifesté, la prenant pour une paroisienne venu se recueillir.

    «  Donà, ou ce coquin as t-il donc rangé les objets liturgiques ? »


Ce qui était en soit davantage une question réthorique, que déjà le Pelamourgue décochant la barre d'une porte pour ouvrir la sacristie.

    «  Fort bien, il n'aura point volé l'autel au moins. J'eus à craindre que le mal était déjà fait.  »


Ignare des emplacements des ustensiles de culte, l'idolâtre papiste romain, se contenta de les poser autant qu'il le pouvait sur l'autel romain, se signant mécaniquement d'un geste après la chose faite.
Resterait désormais à défendre l'église du Seigneur contre l'Impie, si sa troupe se devait d'affronter les hordes impériales, lui même et son sang noble séculier versé dans les traditions défendrait sa foi de la souillure


    -  « Il n'y a donc point de curé, évêque, ou ne serais-ce qu'un portier dans cette église ? »


Question lancé dans le vide, mais qui ne manqua poinct d'interloquer l'occitan.
Gaucher
Que faire ? Cette question hantait l'esprit du jeune homme depuis quelques jours. Depuis qu'il avait apprit que sa famille allait aider des réformés, dont celui qui se prétendait régent de Lorraine, à se maintenir face au Saint Empire, il n'était plus le même. Devait-il suivre sa famille au combat contre un ennemi qui semblait bien plus proche de lui ? Devait-il au contraire mettre sa foi en avant et refuser tout combat aux côtés des réformés ? L'espace d'un instant, il lui semblait même juste de se mettre au service du plus juste, à savoir l'Empire, de par ses droits sur cette terre mais également son combat qui était bien plus proche de ce que l'on attend d'un fidèle à Dieu. Dans tous les cas, la trahison était palpable. Trahir Dieu ou sa famille. Cruel dilemme.

Une seule chose à faire, demander à Dieu son conseil. Aymar étant quelqu'un de très cérémonieux, aimant mettre les formes là où elles devaient l'être, il se dirigea en l'église la plus proche. La ville étant nouvelle, il prit du temps avant d'arriver à destination, le sens de l'orientation lui faisant le plus souvent défaut. La vision du clocher le rassura, de plus que celle des portes. Pourtant, quelque chose de surprenant le fit stopper : la présence de gardes à l'entrée. Cela était très inhabituel mais qu'importe. Épée au côté, maille sous tunique, il s'arrêta au niveau des deux gardes, les considérant de bas en haut, et n'ayons pas peur des mots, les toisant quelque peu. Reprenant sa marche, il passa les portes du lieu de culte. S'arrêtant quelques pas après la porte, il se signa et s'inclina légèrement vers l'autel. Se relevant, il vit que quelques personnes étaient présentes. Son frère, Basile, était là, ainsi que sa maitresse, mais aussi quelques autres. La vicomtesse, oui, le jeune lion se souvint qu'il l'avait rencontré brièvement la veille.

Observant des allées et venues inhabituelles, il se rapprocha de son frère. Déjà il pouvait l'entendre hausser le ton. Aymar ne comprenait guère ce qu'il se passait sur l'instant. Saluant son frère d'une inclinaison de tête, il cherchait à comprendre.


Mon frère ? Qu'avez-vous ? Il y a bien du bruit en ce lieu.
Flaminia.m.
Des statues couvertes, Flaminia n'en a vu qu'une fois, dans une villa vénitienne un soir où un archevêque la fréquentait, et la statue n'avait rien de celle de Saint Epvres, plus membrée, plus dénudée que celle-ci. Alors en italienne qui se respecte, elle ne comprend pas l'intérêt de couvrir une statue, de couvrir l'art.
Elle ne s'intéresse qu'à peine aux divergences religieuses qui séparent les soldats sur ce front lorrain. En vérité, la courtisane a une foi simple : Elle prie Dieu, voilà. Elle lui confie ses craintes, ses joies, ses douleurs.

Basile crie, Basile s'acharne à dévêtir le saint. D'ordinaire, quand il s'agit de déshabiller, il est bien moins virulent, bien plus .. Les hormones oseront donc tout ? Même dans la maison du Très-Haut ! Une bouffée de chaleur qui la prend, comme la colère prend les hommes. Le sien lui ordonne de s'activer, de l'aider. Le moustachu quant à lui, se fait plus affable s'il en est, en lui donnant un ordre encore une fois. Si le doigt d'honneur existait, si Flaminia était de ces femmes rêtives, pour sûr qu'elle l'utiliserait pour l'un comme pour l'autre.

La blanche qui arrive,y va aussi de son petit commentaire pour leur expliquer une situation qui la dépasse, étrangère en terre lorraine. Et plutôt que de faire quoique ce soit, elle reste plantée là, attendant que Basile démêle cet embrouillamini, s'abîmant dans la contemplation d'un vitrail. Et si le Pelamourgue regarde dans sa direction, elle désigne silencieusement le ventre d'un doigt.

Et ouaiiiiis ! Fallait pas le mettre là celui-ci.

Quand les objets de culte reprennent leur place sur l'autel, la vénitienne se laisse tomber à genoux, abîmée dans la prière, en dépit du bruit autour, et moustachu ou garde, qu'on vienne seulement essayer de l'en déloger.
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