Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 52, 53, 54, ..., 63, 64, 65   >   >>

[RP CULTE] Eglise Sainte-Epvres

Volkmar
Visiblement, ça ne s'arrange pas cette histoire. Un sourire en coin s'étire de part en part du visage du moustachu... Et bien, si les papistes veulent l'affrontement, ils l'auront par Deos !
Il s'approche d'Ishtara et Calico, et leur indique à voix basse


"Sonnez les cloches. S'il faut que je parle dehors, je parlerai dehors..."


Un désordre innommable et conséquent s'amplifie et s'installe durablement dans les lieux, sans qu'il ne s'en sente responsable mais sans que ce soit non plus pour lui déplaire.
Il en profite pour se glisser à l'intérieur histoire de récupérer ses opuscules divers et variés...
Du pain, et des mots, tout ce qu'il faut quoi !
Le reste n'est qu'accessoire... Tant pis pour le quart d'heure des ahuris.

_________________
Erymneos
Parce qu'on est mercredi, et que le mercredi est à lui, il était allé chercher la vescomtessa dans ses appartements afin d'aller faire ce tour au marché qu'ils avaient programmé de longue date. Il fallait faire des provisions pour le futur, sans compter les habits qui commençaient à s'user à cause de la poussière et autres horreurs des grands chemins. Sauf que voilà les appartements de cette dernière étaient vides, et les gardes étant censés veiller sur elle tout aussi absents. Les sourcils légèrement froncés le moustachu réfléchit un instant sur l'endroit ou cette dernière était partie. Elle n'avait pu décemment l'oublier, alors quelque chose d'autre avec du requérir son attention. Soit. Il suffisait de trouver quoi, et de lui passer par la même occasion un savon pour lui avoir faire perdre du temps.

Redescendant en bas de l'auberge il consulta les maitres des lieux afin de savoir s'ils pouvaient l'aider. Par chance on lui indiqua l'église de la ville. Voilà qui ne l'enchantait guère. Pas qu'il se trouvait non croyant, non nullement il était, après tout, bel et bien baptisé. Non le problème venait plutôt d'un mauvais pressentiment, vous savez un de ces pressentiments qui vous dit que quelque chose cloche, que quelque chose ne va pas aller comme sur des roulettes. Pressant le pas, se saisissant ensuite de sa monture, le moustachu parti en direction du lieu indiqué à vive allure alors que déjà il pouvait entendre les cloches sonner. Bon dieu ... elle payerait pour l'avoir forcé à rentrer dans un pareil lieu. Il n'aimait pas les églises. Humides et froides, elles ne lui inspiraient jamais rien qui vaille.

Pied à terre il pénétra rapidement mais non moins discrètement dans le lieu Saint à la recherche de celle qui lui en devait une. Et il eut tôt fait de la trouver, oui celle-ci même, suspendue aux cordes des cloches. Un grognement peu aimable retentit dans l'église, vite couvert par le brouhaha ambiant des cloches. Il se dirigea, après avoir salué d'un signe de tête le monde qui semblait fort agité pour une raison qui lui échappait, vers la vescomtessa avant de tapoter sur son épaule et la regarder d'un air contrit qu'elle reconnaitrait surement aisément:


— Puis-je savoir ce que vous foutez la ? Nous estions censés faire des choses ce jour d'hui. Avez vous oubliez ? Dois-je vous rafraichir l'esprit ? Non.

Regardant les autres personnes qui semblaient toujours s'activer le moustachu entonna alors :

— Lachez donc cette corde, vous allez vous faire mal. Venez donc d'ailleurs, vous m'avez fait perdre assez de temps ainsi.

Avant de conclure froidement :

— Rentrons.

Sur le ton de l'ordre qui ne lui laissait aucune place à la discussion. Il l'avait décidé ainsi et elle avait plutôt intérêt à être d'accord avec sa suggestion.
_________________
Ishtara
A la demande de Volkmar la Blanche avait attendu sa belle sauterelle pour aller se pendre en bout de corde, enfin se pendre, elle envisageait pas le suicide, rassurez vous ou pas d’ailleurs, elle sera encore là longtemps. Une fois la brune à ses cotés, elles avaient ignoré tout ce qui pouvait se passer dans l’Eglise. Encapuchonnée sous la toile aussi blanche que sa chevelure, elle regardait le corde puis Calico, puis à nouveau la corde pendant de longues minutes comme prise d’une doute : sauraient-elles faire bouger les cloches suspendues par leur poids plumes ?

Y avait plus qu’à...

A la une, à la deux… Puis regardant sa vassale. A la trois on saute sur la corde d’accord ?! Mais à ce même moment elle vit le visage du Comte passer devant ses yeux, une vision qui lui fit peur, fallait bien l’avouer.

Bien allons y, prête ?! Et sans attendre elle commença à compter. Un… deux… trois !

Et hop, elles sautèrent le plus haut possible sur la corde pour la ramener vers le sol et on pouvait entendre les cloches sonnait dans tout Nancy.


DING DONG ! DING DONG ! DING DONG ! DING DONG ! DING DONG ! DING DONG !


Elles étaient fières d’elles les deux jeunes femmes, elle s’en souviendra longtemps la Rosa Bianca que son séjour ici jusqu’au moment ou on lui tapota à l’épaule.

Oui Volkmar ?!

Puis inclinant la tete pour le regarder elle croisa les ébènes noir de colère du Comte.

Oh... Votre Grandeur... Je… oui… nous devions… enfin je… j’allais vous rejoindre… mais euh..

Alors là c’est la mort pour elle, elle n’arrive plus à aligner plus de quatre mots à la file et encore moins elle n'arrivait à se justifier.

Mais...

Baissant la tête car oui, elle y avait pensé elle aussi à une mauvaise conséquence de cette folie que de faire sonner les cloches, imaginez qu’elle chute et se casse un os ou tout autre chose bien plus grave. Un petit plissement de nez offert à Calico comme des excuses, elle lacha la corde avant que le Comte finisse par en couper un bout et de l’attacher avant et de la jeter sur son épaule comme un sac de farine et vive l’humiliation pour la Blanche.

Oui mais non… je… nous devons parler...

Elle obéit à l’ordre sans aucune révolte tout de suite, elle lui expliquerait des qu’ils seraient seuls tous les deux. Se tournant vers Volkmar avec un petit air « je tente de revenir promis » Et elle suivit le Comte car elle savait ce qu’il lui arrivait des qu’elle allait contre ses volontés. Le Comte et la Vicomtesse quittèrent l'Eglise.

_________________
Volkmar
Il commençait presque à s'impatienter... Pas qu'il ait peur qu'on finisse par lui tomber sur le râble, il avait toujours sur lui de quoi se défendre et savait parfaitement s'en servir, mais plutôt qu'on arrive à l'empêcher d'aller au terme de la mission qu'il s'était fixée.
Et soudain, un bruit de cloches assourdissant qui se répand dans la nef de pierre lui ravit les oreilles ! Voilà l'appel à la prière ! Bon, il faut vraiment avouer que les papistes avaient innové dans le désagréable jusque là... Quitte à appeler à la prière, autant payer quelqu'un pour le faire, si possible avec une voix agréable... En haut d'une tour pour qu'on l'entende de partout.... Et ça aurait carrément plus de gueule que des cloches quoi !

Il faudrait qu'il en parle à Maleus. Et à Izaac. Peut-être qu'on pouvait innover...
En attendant il était prêt, le pied ferme, à accueillir n'importe qui passant cette porte. Celle de l'église, s'entend, pas celle du clocher... Enfin, n'importe qui, mais il ne s'était pas préparé à voir un moustachu débouler, passer dans le clocher, et en ressortir avec Ishtara comme s'il la tenait par l'oreille.

Mais ce mystère devrait s'éclaircir plus tard, quand il aurait fini ici et qu'il aurait concocté personnellement un sermon des plus lénifiants pour la blanche.
Pour l'instant, il avait du pain sur la planche. Enfin... Il l'espérait bien. Ne restait qu'à attendre et voir venir.

_________________
Susi
Elle n'avait décidément rien à faire dans cette ville. Susi avait exploré un peu tous les coins et elle s'ennuyait. C'est au moment où un grand soupir s'échappait qu'elle entendit les cloches. Rien de mieux que d'aller écouter des belles paroles cela lui faisait à chaque fois du bien. Surtout qu'en ce moment elle semblait bien plus confuse qu'a l'accoutumé. Elle poussa donc la porte et fit quelques pas qui s'arrêtèrent d'eux-mêmes lorsqu'elle vit que quelque chose clochait et cela n'avait rien avoir avec l’angélus.

Il s'passe quoi?

_________________
Calico
Et dire qu'elle n'était pas croyante...Et ce n'était surement pas en voyant arriver une horde de sauvages braillards que l'envie lui prendrait de passer Aristotélicienne. Elle regarda Volk en même temps que sa main tournicotait autour de sa tempe.

Ils sont siphonnés?

Se mettre dans de tels états pour des statues ! En plus ce n'étaient pas des oeuvres, mais pour la plus part, de vulgaires plâtres tout juste dorés. Il était hors de question qu'elle se prenne le chou avec des hystériques. Du sang dans une église n'était pas de bon augure, même pour une impie. L'homme, plutôt charpenté, allait et venait pour trouver les objets de culte manquants et Calico en profita pour dire "chaud"...."froid"... à mesure qu'il s'approchait ou s'éloignait d'un endroit contenant un objet.
Au final, c''était même très amusant.
En peu de temps tout fut remis mais Calico avait fort à faire. Son premier travail de cache de statue avait été comme un coup d'épée dans l'eau mais maintenant elle devait faire le bedeau.

Avec Tara, elles empoignèrent les cordes jusqu'à ce que leurs fesses touchent le sol et elles sautèrent ensuite. Peu à peu les cloches tintèrent, entrainant les deux femmes dans leur sillage. C'était très amusant. La frêle Sauterelle décollait du sol et volait presque dans les airs, accrochée comme un morpion à un poil, avec sa corde à la main.


AAh Tara, trop drôle.
JE VOOOOOoole.....


Etre bedeau était très marrant en fin de compte.
Volk comptait maintenant faire la messe dehors alors que les envahisseurs s'agitaient encore. Calico s'approcha d'eux et regarda le ventre rond de la femme enceinte. Elle eut envie de crier "vade retro satanas". La Brunette pensait qu'enfanter n'était vraiment pas une expérience à vivre.


On n'allait pas la bouffer votre église, pour fois elle allait vivre, même les cloches dormaient. Vous me direz quand les cloches dorment, elles braillent pas.

Elle fit volte face les laissant dans l'église en suivant Moustache qui s'en allait avec le matos, pains et lecture.
Et puis l'autre boiteux arriva aussi pour jeter Tara comme un poisson pourri.
Calico sentit la moutarde lui monter au nez. Déjà qu'elle s'était contenu avec la bande d'ostrogoths....


Pardon?

Devait-elle l'ouvrir ou laisser Tara gérer l'affront de la prendre pour une petite fille devant tout le monde?

Calico sourit mais dans son sourire on pouvait y lire une certaine cruauté malsaine malheureusement enfouie. Elle s'approcha du boiteux et lui parla à voix très basse, pour ne pas que sa Suzeraine l'entende.

Evitez de lui parler comme cela devant moi, ce n'est pas votre chienne.
La nuit toutes les couilles sont grises, et c'est très vite fait d'en perdre une par inadvertance.

Maintenant elle laissera Tara faire son choix de le suivre ou pas. Quand à elle, elle suivit Volk pour un prêche auquel elle resterait totalement hermétique mais elle aurait tout de même la joie de savourer l'éloquence du Moustachu.

Allez Moustache, envoute moi avec ton homélie.
_________________
Erymneos
Alors que la vicomtesse se confondait en explication plus incompréhensibles les unes que les autres le moustachu posa un regard blasé sur elle. Si elle croyait s'en sortir aussi facilement... non, il faudrait mieux faire. Mais passons, elle décidait de le suivre et c'est tout ce qu'il demandait pour l'heure. Et alors qu'il allait tourner les talons fermant la marche à la jeune femme qui avait pris la direction de la sortie l'air penaude, c'est la vassale de cette dernière qui l'arrêta dans une menace très clairement formulée. De blasé il passa à froid. Aucune colère en lui juste un mépris profond exprimé par un visage sans émotion, juste froid, glacial, presque hautain.

Alors calmement, très calmement il entonna d'une voix claire, coupante comme une lame de rasoir pour clarifier la situation auprès de cette personne qui avait osé, rien que par les mots, le menacer de la sorte.


— D'autres se sont vus punis publiquement par le fouet pour oser s'exprimer et menacer de la sorte la haute noblesse. Vous serez donc aimable nous vous prions de rester à la place qui est vostre. Nous parlons à vostre suzeraine comme nous l'entendons et celle-ci n'a en aucun cas besoin d'un chien de garde. A moins que vous ne souhaitiez prendre cette place de chienne que vous décriiez tant.

Simple, bref et concis. Il n'en dirait pas plus. Comme pour signaler la fin de la discussion le moustachu laissa sa canne raisonner sur le sol pour couper court à l'éventuelle réponse qui souhaiterait être formulée et salua d'un léger signe de tête son interlocutrice ponctué d'un :

— Dauna.

Avant de tourner talon et rejoindre la vescomtessa qui devait déjà se trouver en dehors de l'église.
_________________
Basile
L'autel restitué, les statues débarrassé de leurs voiles, le sanctuaire retrouvait de son état de prime abord. L'ahuris idolâtre se contentant d'un regard pour constater que rien ne manquait parmi les objets liturgiques laissa sa main glisser le long de son poitrail pour se signer dans son humilité aristotélicienne. Vers la comparse réformé dont il avait cru y dénoter là une paroissienne, il jeta un simple regard de mépris avant d'y ajouter en guise de réplique :

    «  Soyez heureux d'en sortir libre et non mains liés et voués aux supplices des impies, mes ancêtres en leurs temps vous aurez jeté dans la Garonne ou la Loire, gorge tranchée et mains arrachés pour avoir oser porter le sacrilège en la maison du Seigneur. »


Ce qui était assez vrai, cependant l'usage des temps nouveaux autant que la mansuétude du pouvoir temporelle plongeait depuis quelques années une monde religieux en crise de foi. Sa réplique eut cependant à trouver un écho différent. Venant d'un gascon que le Pelamourgue replaça dans une rencontre à la chancellerie Gasconne quelques années passés, son nom avait été oublié cependant. Néanmoins cette affaire resta hors de l'implication de l'occitan, tout comme celle des réformés visiblement. Aussi il se contenta de parachever sa mission de croyant en allant s'assurer qu'aucun réformé ne viendra souiller davantage le sol sacré. La chose restait cependant à retarder par l'arrivé du frère du papiste, ce qui devait être accompagné par les companhiers, de quoi tenir loin le sacrilége.

    «  Senher mon frère, il semblerait que vos inquiétudes tiennent vrai, on à tenté de profaner cette église et ses saints, prenez donc soin de Flaminia pendant que je vais m'enquérir des hommes, qu'il ne lui arrive nul mal. »


Guise d'avant l'heure, il n'y avait que la région qui s'y liaît, le romain dépassa son frère dans l'optique de rejoindre ses hommes et s'assurer que les réformés libère place, cependant il eut à s'arrêter à nouveau en croisant une autre brune. Après sa première erreur sur la précédente l'ayant jugé paroissienne, le Pelamourgue ravisa son jugement par deux fois avant de le rendre.

    « Si vous êtes de la vrai foy, Donà, quelques impies apportent le sacrilège en cette maison de Dieu. Prenant cette église pour quelques tavernes et autres débits d'alcools. »
Nethel
Les cloches sonnaient.
A Nancy.
Les cloches de l'église.

Le marin de retour en ville après son bref passage au Louvre n'en croyait pas ses oreilles.
Parce qu'en plus de sonner, ce n'était pas le tocsin. Pas d'invasion germanique, mais un sursaut de foi ? Ça, il voulait le voir, avant de pouvoir y croire. Il s'engagea donc dans les ruelles qu'il commençait à connaitre comme le fond de sa poche pour débarquer sur la place, mirant l'église qui pour une fois semblait animée.


- Deos... C'est jour de fête...

Curieux, il pressa le pas et pénétra la sacro-sainte-bâtisse-papiste.
Sous la nef, des discussions, qui semblaient agitées. Quelques têtes croisées ici et là. La petite Susi, la vicomtesse de maille et... ce qui lui semblait être l'ex mari de sa sœur. Tout en carmin et en moustache, la rumeur lui avait confié qu'il était à Nancy, ça ne pouvait être que lui. A pas de loup, il s'approcha de Susi, restant discret en tentant d'écouter la conversation en cours. Une brouille de foi apparemment, des papistes se souvenant du bon vieux temps où il était aristotélicien de tuer au nom de la religion.


- A mon avis Susi, les ancêtre du monsieur là, ils devaient être de la famille de l'Empereur. Égorger pour une foi différente, c'est très Marcusien et ça a fait fureur ici il n'y a pas longtemps.

Souriant à la petite brune il reprit un peu plus bas.

- Tu vas bien ? Dis, toi qui le connait Volkmar, c'est lui le moustachu ? J'ai l'impression de le connaitre par cœur, mais je ne l'ai encore jamais rencontré.
_________________
Susi
Un regard étonné vers Basile pour l'écouter mais ses prunelles allèrent chercher où pouvaient être les futs. C'est pas tous les jours qu'on peut gouter au vin de messe. Mais ne voyant rien qui pouvait s'apparenter aux dires de l'homme.

Bien sur que j'suis de la bonne foy. Mais pourquoi vous dites ça, tout à l'air presque normal ?
Hausse les épaules. Bon, il y avait du monde, mais à part cela ça n'avait pas l'air dévasté. A part quelques draps au sol mais c'était loin d'être terrible.
Puis la brunette se tournant vers Nethel.

T'sais Nethel, la mode est plus à bruler les différents. Moi, ça m' fait faire des cauchemars, alors avec Gauttier on a dit qu'on n'en parlait plus. Bruler j'trouve ça horrible.

Puis, vui, c'est lui là-bas Volkmar le moustachu, mais j'trouve qu'il a vieilli depuis que j'l'ai vu.
Joignant à sa réponse un petit signe de main allant dans la direction de Volkmar pour lui faire coucou et pouvant ainsi indiquer à Nethel que c'était bien de cet homme là-bas qu'elle parlait.
C'est marrant de le voir dans une église, si ça s'trouve il veut se convertir parce que si mes souvenirs sont bons il était comme Falco, un réformé.

Se retournant vers Basile.

Bah, normal qu'il y ait du monde, c'est pas tous les jours qu'on voit un converti, on a de la chance.

Le sourire d’élargie. Un réformé qui entre dans une église c'est un grand jour ! Faut aller le féliciter.
T'viens Nethel ?


Et de traverser l'église d'un bon pas vers Volkmar pour aller le saluer.

Hey! Bonjour Volkmar, Mes Félicitations ! Le sourire était sincère, elle était heureuse de le revoir et pour un jour pareil, ça faisait doublement plaisir.

L'autre nom de la crédulité, c'est Susi, elle arrivait même à se berner elle-même, c'est un comble.


_________________
Elisabeth_stilton
La blonde rentrait tranquillement du palais de justice en compagnie de la rousse quand elle vit un attroupement devant le lieu de culte papiste. En temps normal elle n'aurait pas prêté attention surtout un mercredi soir mais il y avait des têtes connues. Aussi, parce qu'Elisabeth comme beaucoup de femme est curieuse, elle décida d'aller voir ce qui se tramait. Bon elle avait aussi le pressentiment qu'un truc allait se passer mais quoi ? Elle n'avait pas vu les affiches mais entendu des cloches sauf que des cloches un mercredi dans une église, c'est normal. Elle a beau être réformée, elle apprécie toujours les sons de ces merveilles faites par les hommes après des heures de travail dans des conditions pénibles qui plus est, jutse pour le plaisir des hommes et de Déos.

Elisabeth embarque Scath avec elle, et pour cause, à aller voir ce qui se passait, prétextant tout et n'importe quoi pour justifier sa curiosité. Elle fit la moue en comprenant ce qui se tramait, les églises étaient des lieux papistes et Maleus lui avait dit de ne pas aller dans les églises. Qu'est ce que des réformés allaient nuire à la tranquillité de ceux habitant sur place ? L'anglaise regarda sa rousse comparse ... et là ! Elisabeth se fige.


Pardonnez moi ... marmonne t-elle au juge.

Notre jeune femme change de casquette et passe en mode héraldique en approchant d'une tête totalement inconnue tout en pointant du doigt le blason plein de la famille Pelamourgue.

C'est quoi ça ? Moi je vais vous le dire, c'est un plain d'une famille dont je sais que vous n'êtes pas le chef. Alors ?

_________________
--Osselet
Parti d'Anjou à dos de baudet avec une bourse ridicule et des ordres iniques de son maître il a affronté des dangers terribles.
Enfin presque.
En Touraine il a claqué son pécule dans une quête vouée à l'échec.Trouver une catin sans vérole.
Parce que rendu en Orléannais il a volé une carne à l'arrière d'une taverne, abandonnant son baudet efflanqué sans remords.
En Bourgogne il a raclé les recoins des tombeaux royaux pour récupérer les piecettes offertes par les touristes au nom d'une coutume étrange semblant avoir cours partout où un monument comporte une fontaine, un puit, voire un simple trou.
En Franche Comté il a tout claqué pour le même genre de quête qu'en Touraine avec un résultat identique et des morpions en prime.
Il a troqué sa carne contre des vetements quasi neufs, dont un splendide chapeau mou de velour mordoré orné d'une plume de paon gigantesque.
Avec angoisse il a enfilé son tabard aux armoiries de Cravant en croisant les doigts pour que la distance lui donne l'anonymat.
La mission commence.


"Tu feras état de la Lorraine cette andouille ayant troqué la chaîne Impériale pour la laisse Française.
Tu feras parvenir l'état des forces françaises mobilisées et de leurs qualités combattantes.
Tu rapporteras l'état de la situation Réformée en ces terres coutumières du fanatisme Romain."..Blabla, blabla, et bien sûr au péril de mon intégrité physique et avec des moyens dérisoires, foutu Cartel

Il a donc papoté le bout de gras en taverne, musardé au marché,compté soigneusement les bannières aux remparts, trainé ses basques le nez au vent partout ou c'était possible sans avoir à graisser des pattes.
Manque les ragots de sortie de messe pour parfaire son premier état des lieux.

Fabuleux coup de chance, il s'y passe des choses pertinentes.
Jusque la appuyé à un mur en compagnie de la poignée de mendiants et traines savates abonnés des lieux il a saisi assez de bribes pour espérer contenter son maître quelque peu.
Les cloches sonnent dans une cacophonie inhabituelle, donnant le signal pour se mêler à l'arrivée des bigots.
Souçis de camouflage immédiat. Pour seule foule une poignée de nobles tous en apparence plus titrés les uns que les autres et des soudards de Bouillon.
Il a l'air fin attifé en laquais de troisième zone.
Ce n'est pas son coutel juste assez bon pour couper le cou des poules volées qui va le faire passer pour un pieux combattant.
Il faut une astuce.
Qui dit astuce dit sac à malice.
Son maître est pingre en écus mais généreux en d'autres sésames.
Retourner son tabard pour en révéler de toutes autres armoiries, pour commencer.

....".Les armoiries ducales de ce couillon te feront passer pour servant de sa Maison sans étonner personne où la noblesse royale grouille."...Mouais, j'aurai préféré le blason complet pour épater plus de gueuses, l'enfoiré..


Mi-parti d'argent à deux chevrons de sable , et d'argent à trois chevrons brisés d'or.
Il prend l'air distant du serviteur sans cesse affairé par les exigences d'une importance cruciale d'un maître puissant et s'approche de l'entrée du lieu de culte.
Le menton haut, une moue emplie de dédain quand son regard se pose sur une flaque ou un bedaud roturier sur la place. La sacoche bien serrée sous un bras comme si elle contenait les plans de bataille de la Connetablie.
Lope.
Saucisson sous le bras, Lopé suivait la foule qui approchait de l'église. Leurs pas étaient rythmés par le carillonnement des cloches. Comme beaucoup dans les royaumes d'occident, le gros ne bitait rien aux envolées théologiques de la plupart de ses contemporains. Il aimait juste qu'on lui remontasse le bonheur le mercredi ou le dimanche et qu'on mette un peu d'animation dans les coins dévastés par la Grande Peste. Et de ce côté la balance penchait nettement en faveur de la Réforme actuellement. C'est pourquoi, l'obèse voulait en avoir le coeur net et si, entre deux mastications de sauciflard, il pouvait éclairer deux trois points de foy c'était tout bénef'.
Basile
La mission que le romain c'était fixé était davantage de discerner les obédiences religieuses de la foule présente, que de trouver un moyen de faire sortir hors d'ici l'hérésie. S'arrêtant un moment vers l'incrédule paroissienne, l'occitan apposa un regard chaleureux vers cette dernière. Comme il est fréquent pour un voyageur de trouver envers un compatriote dans un pays lointain un réconfort, pris entre divers mouvements protestant, l'aristotélicien prenait la présence d'autre des fidèles de l'Eglise comme tel.

    «  Je crains qu'il ne soit guère affaire de conversion, mais de venir faire quelques rites impies icelieu. C'est dans le sacrilège et la profanation qu'entre la Réforme en ces sols sacrés et non dans un ardent désir de retrouver le chemin de la maison de Dieu.
    Il nous faut dès lors garder et protéger ce temple de piété. »


Passant la tête par l’entrebâillement, le Pelamourgue voyant encore des réformés, fut pris d'une forte et juste colère. Lançant sa main vers son baudrier pour la faire reposer sur son épée, le geste retomba dans le vide, mémoire qu'il avait laissé son arme à son escuyer hors du lieu. S'il venait à devoir confronter les huguenots, il serait en forte mauvaise posture, séparé qu'il était par ses hommes hors l'église par les huguenots Craignant une rixe qu'il ne pourrait contenir seul, l'homme se tourna vers les quelques autres arrivés. Sur les quatre personnes, deux lui était connu, une rousse rencontré quelques jours plus tôt, et l'héraut familial.

    «  Donà Stilton, je suis fort surpris de vous voir icelieu, bien que j'en viens à m'interroger sur la foi qui vous a fait passer le parvis de l'église ? »


Il faudrait désormais au lion occitan de se faire une idée des homme de foi et de ceux qu'ils considéraient dans l'hérésie. Dans le désarroi d'en tracer un cadre précis, resterait les deux derniers arrivants, de plus humble condition, un servant de quelques nobles maisons à l'écu inconnu par l'homme du méridion, et un autre homme, sûrement bourgeois de la ville.

    « Vous servant de quelques noble maison et bourgeois de Nancy, venez à ma dextre et à ma senestre pour bouter hors d'ici l'impie. Ni vous et ni vostre bourse n'aurez point à regretter de m'accorder votre aide. »
Lope.
A peine le nez passé par la porte de l'édifice, Lopé était aux anges. Ce qui au vu de la situation était de circonstance. Des cris résonnaient dans la nef, des armes flamboyaient sur le parvis, des statues de saints drapées avaient un air fantomatique. Un vrai épisode de Mystère. Mais cette pièce serait sans cascadeur ! Pas b'soin de bruiteurs pour le bruit des torgnoles. Y aura du rouge qui allait se déverser sur les dalles et ce sera pas du vin consacré pardi !
Il était prêt à poser son imposant derrière sur un banc lorsqu'une voix puissante et autoritaire l'interpela. Il se retourna et après l'exhortation à la mobilisation, il haussa les épaules. Il n'était plus à une contradiction près. Défenseur du Lorrain alors qu'il draguait sa femme la nuit tombée... Aristotélicien par habitude mais combattant au côté des Réformés... Respectueux des traditions, mais détestant viscéralement l'Empire... Bref, un vrai sac de noeuds. Fort heureusement, la promesse d'écus mit un terme à son dilemme intérieur. En plus, on avait la charité de le traiter de bourgeois. Ca lui changeait des invectives ponctuées de clodo, corniaud et autres noms d'oiseaux.
Il reconnaissait d'ailleurs certaines bouilles dans l'assemblée. Bah qu'importe, il n'allait pas viser le visage de ses amis lors de la mêlée générale qui s'annonçait toute proche. Il se plaça à la gauche du messire tonitruant qui en avait dans les braies. Se voulant menaçant, il faisait claquer son quatre heure 100% viande porcine contre sa paume, comme le ferait un maréchal avec son bâton.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 52, 53, 54, ..., 63, 64, 65   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)