Andrea_
Jvais te dire, cest TOUJOURS quand tes dans une situation délicate, que tu penses que ça ne pourrait pas être pire que le bon Dieu se rappelle de ton existence et te lance un nouveau défi. Je lentendrais presque dire à ses potes « Hey les gars, rgardez ça ! », ah punaise ouai, je les imagine tous autour dune table avec le Judas qui ferait le tour pour prendre les paris.
Et pendant ce temps là, je suis là, engoncée dans ma robe beaucoup trop petite, beaucoup trop blanche, beaucoup trop serrée, avec des poumons qui nosent pas se gonfler de peur de voir les lacets du tout se déchirer et tuer deux personnes dans leurs élans. Et je salue un mec qui a probablement été un amant, ou le sera dans doute bientôt, entre le fromage et le dessert. Et jai mal aux panards. Et Anso nest toujours pas là. Et Et cest déjà pas mal.
Et puis Dieu. Lenvie de pisser qui me vrille le bide. La respiration qui se ralentit des fois que ça changerait quelque chose, le corps qui se suspend, qui nose plus bouger de peur déchapper dans la jolie culotte à froufrous spécialement mise pour loccasion quelques gouttes de ce précieux nectar tiède appelé Urine qui ne sert à rien même pas à soigner les piqûres de méduse-.
Pour tout vous avouer, la seule chose que je mautorise à bouger en cet instant ce sont les yeux. Et ils sactivent, ils cherchent, ils fouinent, ils fouillent, ils furètent, ils se perdent un peu plus loin dans la forêt, cest quil me faut ABSOLUMENT un coin où aller pisser. Maintenant.
Donc si vous apercevez un joli truc blanc se déplacer en crabe, de façon totalement pas sexy, mais discrète hein, en train de se déplacer, ne vous mettez pas sur mon passage, ce nest que moi.
[Quelques instants plus tard, un peu plus loin du lieu de cérémonie, derrière un fourré]
Aaaaaaaaaaaaaaaa putain que cest bon..
Pisser dans la forêt, quand on est attifé de la sorte, cest pas une sinécure. Faut relever le jupon, baisser la culotte, se baisser, se pencher en avant, écarter un peu les jambes de façon à être stable, les écarter un peu plus pour ne pas que ça éclabousse les godasses. Faut aussi gérer la pression de ce quon éjecte, assez fort pour pas que ça dure trois plombes, pas trop pour contrôler la trajectoire. Le tout en vérifiant que personne ne nous regarde, et en vérifiant que la jolie marre ne transforment pas les godasses en péniche. Tout un art. Que je maîtrise à la perfection, cest lavantage davoir une vessie de petite contenance.
Faut dire quen plus javais bien choisi mon coin. De là jvoyais pas les autres, mais javais une superbe vue sur les tables qui recevaient les cadeaux. Des trucs sans intérêts pour la plupart, de vulgaires cadeaux de mariage quoi. Je pouvais aussi et surtout- admirer la plus belle de mes confections : un tableau de moi nu en train de madonner à un plaisir solitaire, que javais personnellement dédicacé à Nathan en souvenir dun temps révolu. Un peu plus loin sactivaient les nains dornement que javais dégoté pour pas trop cher, cest quau marché aux esclaves, ceux de petites tailles ne se vendaient pas trop cher, deux pour le prix dun, une question de taille il parait. Jen avais acheté trois que javais surnommé affectueusement Grognon, Ronchon et Pédant. On mavait offert le quatrième, mais javais préféré ne pas le nommer, il était nain, roux, borgne et manchot, je pense que son physique lui suffisait à lui-même, jallais pas en plus en rajouter.
Jétais en pleine contemplation des cadeaux quand jentendis un bruit.
Heu.Ohé. Si y a quelquun jai cru voir un mouchoir sur la table, y a un N et un E gravé dessus, mais éventuellement, jle veux bien pour mess moucher.
Voilà, on y est, tu vois la main qui sort de larbuste visiblement mort ?
Cest encore moi. HELP.
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Et pendant ce temps là, je suis là, engoncée dans ma robe beaucoup trop petite, beaucoup trop blanche, beaucoup trop serrée, avec des poumons qui nosent pas se gonfler de peur de voir les lacets du tout se déchirer et tuer deux personnes dans leurs élans. Et je salue un mec qui a probablement été un amant, ou le sera dans doute bientôt, entre le fromage et le dessert. Et jai mal aux panards. Et Anso nest toujours pas là. Et Et cest déjà pas mal.
Et puis Dieu. Lenvie de pisser qui me vrille le bide. La respiration qui se ralentit des fois que ça changerait quelque chose, le corps qui se suspend, qui nose plus bouger de peur déchapper dans la jolie culotte à froufrous spécialement mise pour loccasion quelques gouttes de ce précieux nectar tiède appelé Urine qui ne sert à rien même pas à soigner les piqûres de méduse-.
Pour tout vous avouer, la seule chose que je mautorise à bouger en cet instant ce sont les yeux. Et ils sactivent, ils cherchent, ils fouinent, ils fouillent, ils furètent, ils se perdent un peu plus loin dans la forêt, cest quil me faut ABSOLUMENT un coin où aller pisser. Maintenant.
Donc si vous apercevez un joli truc blanc se déplacer en crabe, de façon totalement pas sexy, mais discrète hein, en train de se déplacer, ne vous mettez pas sur mon passage, ce nest que moi.
[Quelques instants plus tard, un peu plus loin du lieu de cérémonie, derrière un fourré]
Aaaaaaaaaaaaaaaa putain que cest bon..
Pisser dans la forêt, quand on est attifé de la sorte, cest pas une sinécure. Faut relever le jupon, baisser la culotte, se baisser, se pencher en avant, écarter un peu les jambes de façon à être stable, les écarter un peu plus pour ne pas que ça éclabousse les godasses. Faut aussi gérer la pression de ce quon éjecte, assez fort pour pas que ça dure trois plombes, pas trop pour contrôler la trajectoire. Le tout en vérifiant que personne ne nous regarde, et en vérifiant que la jolie marre ne transforment pas les godasses en péniche. Tout un art. Que je maîtrise à la perfection, cest lavantage davoir une vessie de petite contenance.
Faut dire quen plus javais bien choisi mon coin. De là jvoyais pas les autres, mais javais une superbe vue sur les tables qui recevaient les cadeaux. Des trucs sans intérêts pour la plupart, de vulgaires cadeaux de mariage quoi. Je pouvais aussi et surtout- admirer la plus belle de mes confections : un tableau de moi nu en train de madonner à un plaisir solitaire, que javais personnellement dédicacé à Nathan en souvenir dun temps révolu. Un peu plus loin sactivaient les nains dornement que javais dégoté pour pas trop cher, cest quau marché aux esclaves, ceux de petites tailles ne se vendaient pas trop cher, deux pour le prix dun, une question de taille il parait. Jen avais acheté trois que javais surnommé affectueusement Grognon, Ronchon et Pédant. On mavait offert le quatrième, mais javais préféré ne pas le nommer, il était nain, roux, borgne et manchot, je pense que son physique lui suffisait à lui-même, jallais pas en plus en rajouter.
Jétais en pleine contemplation des cadeaux quand jentendis un bruit.
Heu.Ohé. Si y a quelquun jai cru voir un mouchoir sur la table, y a un N et un E gravé dessus, mais éventuellement, jle veux bien pour mess moucher.
Voilà, on y est, tu vois la main qui sort de larbuste visiblement mort ?
Cest encore moi. HELP.
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