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[RP] La traque de juillet contre les Brigands en fuite

Macricri
Dole le vendredi 10 juillet - Campement de l'armée Pourpre

Les hommes s'affairaient dans le brouhaha habituel à démonter les tentes, préparer les sacoches, les vivres. L'effervescence de l'avant départ régnait partout.

C'est ainsi qu'entre les cris, les interpellations, les hennissements des chevaux ou le cliquetis des armes, assise sur une souche, Macricri relisait une dernière fois la liste des brigands que lui avait communiqué le Duc Asdrubaelvect, coordonnateur général de la défense bourguignonne. Certains noms la faisait sourire. Ah si elle pouvait les avoir devant elle... Pour une fois, elle en serait au lieu d'être coincée à Dole pour une raison quelconque.

La Comtesse sera des poings, connétable, elle savait que certains étaient déjà en sécurité. SieurFernand... Il avait enlevé Lothilde, celle-ci récupérait dans un monastère de Vesoul. Saligot, il allait voir le jour où ils se retrouveraient face à face, il n'avait pas honoré leur accord, il ne restait les bottes à donner, les autres revendications étaient réglées.


Gouverneur, tout est prêt.

Macricri se releva. Elle n'avait même pas remarqué le calme, indiquant la fin des préparatifs. Prenant une liasse de parchemin, elle la tendit au soldat :

Tiens distribue cela à tous.

Pendant, que la distribution se faisait, elle monta à cheval, puis regardant les hommes, prit la parole :

Soldats, Frères d'armes des Saintes Armées,

Nous partons en mission traquer les fuyards qui s'étaient pris à nos amis bourguignons. Parmi ces brigands, il y a les hérétiques lions de Juda et républicains. C'est la débandade en Champagne, ils fuient. Nous allons aider nos amis bourguignons en allant leur couper la route nord, celle de Langres.

On vous distribue la liste des brigands, elle est longue. Vous avez leur nom et un bref descriptif. Lisez là bien, mémorisez un maximum, ils ne doivent pas nous échapper.

Allons-y ! Route pour Besançon


La colonne s'ébranla, à cheval ou à pieds, ils commencèrent leur marche. Les hommes commentaient la liste, s'aidant à retenir les noms, les descriptions. Très vite, de petits groupes se formèrent, observant les fourrés, interpelant un voyageur. A chaque rencontre, c'était observations, questions.
Après de nombreuses haltes, l'armée arriva au vue du carrefour.


Halte là ! cria le soldat à l'avant en éclaireur.

Une ombre s'était faufilée entre deux arbres. Macricri et quelques autres s'élancèrent.

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Macricri Adams de Mélincour - Comtesse de Nozeroy
Hobb


[Campement de l'Armée Pourpre ]

(Quartiers de l' Ordre Teutonique et de la Garde Noire d' Helvétie.)

Le Seneschall de l'Ordre Teutonique avait quitté la Suisse avec des membres de la Garde Noire Helvète, ils avaient été rejoints à Dole par la Reiterin Hellvyra Helferschwester (soignante), sa fiancée et le Bruder Teutonique Makcimus, Verwwalter (intendant). Tous animés d'une même mission, protéger les innocents face aux agressions des hérétiques, brigands enfin tous les malveillants ou fourbes.
Ainsi encore une fois des Suisses venaient aider leurs voisins Francs Comtois. Le Ritter (chevalier) Hobb fut placé avec sa section sous le Commandement de la Comtesse Macricri, il avait déjà participé avec elle pour la défense des populations, plus souvent avec son Frère de sang le Ritter Chevreux Ordensmarschall (maréchal), gouverneur de l'Armée de l'Ost Parangon.
La Garde Noire était commandée par le Reiter Magenoir, Noble Noir, le Ritter Hobb coordonnait avec les autorités supérieures.
Le départ avait été annoncé, et dans un ordre parfait les Teutoniques et les Nobles Noirs s'affairaient, avec une précision toute suisse.
Il reçut un document listant les personnes à traquer. Hobb en connaissait beaucoup.
Puis la Comtesse Macricri s'adressa à eux en quelques mots la situation fut plantée, les ordres donnés. Aux chefs de Section à faire leur travail.
Hobb salua de la tête, puis plaça son écu dans son dos, il mit son heaume à tête de molosse anglois d'où pendaient, sept plumes de paon signe de son appartenance aux Hauts Dignitaires, comme son Frère Makcimus. . Il fit avancer Tapfer son destrier.

DEUS MANUM DUCIT!


Le Ritter envoya son groupe sur les flancs de la colonne, lui avec les Teutoniques à droite, sauf le Reiter Magenoir, responsable à gauche avec les Gardes Noirs. Surveiller, observer, se renseigner, débusquer. Les deux patrouilles se retrouveraient à Besançon.
Alors un éclaireur lança :


Halte là !

Déjà des cavaliers s'élançaient. Hobb leva sa lance pour ordonner l'arrêt du groupe. Il savait que les brigands en débandade se déplaceraient en petit groupe pour tenter d'échapper aux surveillances.
Il fit un rapide demi tour pour observer dans toutes les directions car tout pouvait arriver en de pareil cas, peut- être pas une une attaque franche mais une volée de flèches plus sûrement.
Les Blancs Manteaux étaient prêts à toute éventualité.

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Cassandre_159
Ils avaient tous quitté Poligny sous l’ordre que Pendaricc avait lancé. Une fois de plus depuis que la réforme était installée, plus rien ne semblait aller pour les décisions. Cassandre était à se demander si c’était vraiment l’organisation ou le capitaine qui semblait donné des ordres comme il le sentait … souvenir sur ça revenait en mémoire de la jeune femme. Elle avait donc formé groupe avec Fenixum et Magnus direction Dole. Deux jours s’étaient donc écoulés avant que tous puissent entrer dans l’armée Pourpre de Macricri. Cass avait senti le besoin de faire une petite halte à la taverne lors d’un soir de repos. Quelques verres plus tard en compagnie de Magnus et ses amis, elle était rentré à l’auberge où elle et son homme dormait.

A l’aube, Riese était venu avertir Cass et Fenixum qu’ils quittaient enfin avec l’armée, qu’ils prenaient route. Quelques verres plus tard avec son lieutenant, la jeune femme est les autres soldats avaient prit route. Leurs pas étaient lourds sur la route. Le mal de tête embrumait un peu la jeune femme qui avait qu’un envi… dormir un peu. Puis on entendit un ordre


Citation:
Soldats, Frères d'armes des Saintes Armées,

Nous partons en mission traquer les fuyards qui s'étaient pris à nos amis bourguignons. Parmi ces brigands, il y a les hérétiques lions de Juda et républicains. C'est la débandade en Champagne, ils fuient. Nous allons aider nos amis bourguignons en allant leur couper la route nord, celle de Langres.

On vous distribue la liste des brigands, elle est longue. Vous avez leur nom et un bref descriptif. Lisez là bien, mémorisez un maximum, ils ne doivent pas nous échapper.

Allons-y ! Route pour Besançon


Cassandre écoutait attentivement ce que Macricri disait. Elle se mit à se demander si elle saurait suivre, pour une fois Fenixum avait raison, elle n’aurait pas du abuser 2 soirs de suite de l’alcool. Elle suivait un petit groupe à la recherche de ce qui pouvait être un brigand .
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Magnusvonwolf
L'aspirant de garnison Magnus démontait le matériel avec ses hommes. Profitant de la douce présence de ses camarades et de l'ambiance qui régnait au sein du campement. Chaqu'un s'afférait à la tache , quand il pensait qu'il y a peu encore il se saoulait en taverne Magnus devait rire.

L'ancien arbalétrier et éclaireur avait été appelé pour défendre les routes , rien d'inhabituel , il ne comptait plus ses rencontres avec les fourbes Lions et autres républicain. Il savait ce qu'il avait à faire et comment il allait le faire.

Une fois le campement rangé et la troupe prête à se mettre route, Magnus se mit en route. De petits groupes se formaient , la bas les Helvètes venus porter main forte à l'armée pourpre. Un peu plus loin des civils et d'autres anciennes connaissances. Magnus marchait lui avec ses camarades Polinois , l'Ost Poligny-Saint Claude était bien représenté.

Chaqu'un observait de tout les cotés on ne négligeait aucun buisson , chaque pèlerin , du gueux au paysans en passant par les marchands ambulants était interpellé , on vérifiait bien sur chaque liste que la personne croisé n'avait rien à voir avec les brigands.

La petite troupe de Poligny se trouvait désormais à l'avant des hommes de l'armée pourpre. Magnus ayant été éclaireur il y a encore peu surveillait chaque coin intéressant ne laissant rien au hasard.
Regardant la belle Cassandre du coin de l'œil Magnus vit une ombre se faufiler un peu plus loin. Le tapage que fessait la troupe avait sans doute alerté celui qui cherchait à éviter la rencontre.


HALTE LA !

Le cri de Magnus fut haut et fort , tout le monde l'avait entendu et l'homme avait sans doute été vu. De suite Magnus dégaina son épée pour ne pas être gêné dans sa course et se lança a sa poursuite , suivi par une belle parti de l'armée.

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Instructeur de l'armée Franc Comtoise.

Arbalète gueule du Diable du X11 siècle
mécanisme à pied de biche
Goujon
Makcimus.
Le destrier, tête haute montrait fièrement a qui voulait bien le remarquer, sa puissance et son large poitrail... Il faut dire, qu'il fallait à Makcimus une monture particulièrement résistante et endurante. Le géant Lorrain, avec sa cotte de mailles et ses équipements ne devait être plume.

Il imita son frère le Ritter et Seneschall Hobb, en plaçant son heaume d'un geste lent. Débusquez, traquez, les monstres animés par le sans nom qui avaient osé s'attaquer a des hommes, femmes ou enfants sans défense, cela au hasard des rencontres.

Oui,voila belles journées en perspectives et nul doute comme l'avait dit la comtesse Macricri, ils ne devaient leurs échapper et ils devraient répondre de leurs actes !!!

Frappant du poing sur sa poitrine, le bouclier du Saint Père lança d'une voix rocailleuse...
Deus Manum Ducit!!
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Epsonstylus
Poligny le 11 Juillet - Campement de l’Armée Ad Gloriam Dei :


La veille, au matin, le petit groupe constitué de militaires et de civils venu de St Claude était arrivé aux pieds des remparts de Poligny. Certains à cheval, d'autres à pied.

Ils avaient rapidement dressé leur campement et fait le tour des lieux, inspecté les alentours, sécurisé l’endroit non sans avoir préalablement interrogé les habitants des faubourgs et les paysans sur d’éventuels passages suspects. Le groupe s'était divisé, les uns afin de se reposer, les autres afin de continuer leur démarches.

La première nuit avait été très calme sur la route, mis à part quelques personnes parlant avec un fort accent helvètes ; aucun événement notable.

Dans la grande tente qui venait d’être dressait, était entreposés les vivres et la caisse des soldes, mais le gouverneur pestait après les écus qui descendaient chaque jour un peu plus rapidement mais n‘étaient pas renouvelés. Maudit soit ce coursier du bailli qui avait du être pris soit par des brigands, soit retardé par les manœuvres militaires alentours. Heureusement Brieuc, était un trésorier patient et les soldats qui les accompagnaient aussi. Ils auraient pu se mutiner faute de soldes, pourtant aucun d’entre eux ne se plaignait, ils avaient de quoi manger pour plusieurs semaines et ils étaient motivés par l’aventure.

Epson fit signe à son logisticien qu’elle réglerait le problème de la caisse plus tard, qu’il lui restait d’autres choses à voir et gérer d’aussi, sinon plus importantes, et qu’il pouvait retourner à ses occupations.

La rouquine soupira et sortit la liste de personnes recherchées communiquées et remise à jour, avec de nombreux croquis à l’appui servant de signalement. Les Saintes Armées et les duchés alentours avait fait un travail remarquable de repérage.

Les membres des armées ennemies qui avaient envahi la Bourgogne puis successivement la Champagne étaient pour la plupart connus des services de sécurité pour d‘autres affaires douteuses, et bien que certains de ses ennemis se soient enfuis en voyant la tournure des événements, il restait encore le plus gros de la troupe dans la nature champenoise, bourguignonne mais aussi comtoise. Des indésirables qu’il fallait à tous prix neutraliser.

Elle tenta de mémoriser le visage de nouvelles recrues réformées qu’elle ne connaissait pas, ou alors que de noms ou d’exploits. Et puis des brigands et des pilleurs de châteaux d’horizons divers.

La jeune femme remballa ses parchemins et sortit de quoi écrire de ses poches. Elle enverrait ses dernières consignes aux membres des Saintes Armées qui continuaient d’arriver et qu’elle devait coordonner.

Gérer une dizaine de personnes était déjà compliqué, mais lorsqu’il s’agissait d’organiser des arrivées à des dates diverses et dans des lieux différents, qu’il fallait donner des consignes à des ordres militaro religieux avec chacun leur fonctionnement et leur sensibilité dont les rangs ne cessaient chaque jour de gonfler, le chevalier craignait que les premières difficultés et ennuis commencent. Pourtant non, avec plus de cinquante soldats de Dieu à coordonner aucun problèmes n’étaient jusqu'à présent à signaler. Heureusement, sa plus grosse crainte était que des hommes ne tombent aux mains de fripouilles mettant leur vie en danger.

Si les Saintes Armées étaient certes mobilisées pour aider les duchés victimes des assauts répétés d'armées ennemis attaquant le Peuple innocent sur les routes et les cités pour les piller quite à donner leur vie pour la défense du faible. Il ne fallait prendre aucun risque. La sécurité passait aussi par celle des troupes dont elle avait la direction.

Elle avait envoyé son mari et sa belle fille avec le Connétable Macricri et quelques teutoniques avec le gouverneur Derdekan. Epson espérait que les consignes soient suivies chaque jour, sans hésitations ou oublis.

Le gouverneur rédigea une courte lettre à l’attention des autorités romaines quant à la conduite à tenir pour tout le monde ces prochains jours, avec une petite note à l’attention Son Éminence Ingeburge. Elle esquissa un sourire tandis qu’elle signait le courrier. Pliée puis cachetée, ne restait qu'à l'accrochait à la patte d'un volatile. Le chevalier romaine siffla la colombe destinée à l’archidiocèse de Lyon.

La journée était déjà bien entamée…

Le Gouverneur s’étira et attendit le rapport de milieu de la journée qu‘elle avait demandé à certains groupes de chevaliers francs et templiers.

Demain l’armée prendrait la route pour une autre cité, avec la ferme intention de nettoyer les chemins d’éventuels ennemis. La rouquine rentra sous la tente, posa un genoux à terre afin d'effectuer l'une des quatre prières qu'elle faisait chaque jour, pour rendre grâce à Dieu de les avoir conduit à leur but sans encombre et pour veiller sur ses petits.

La prière finie Epson jeta sa besace et s'assit sur la couche de cuir une carte sur les genoux. Demain… la traque commencerait vraiment.
Riese
Le lieutenant Riese avait enfin prit la route de Dole pour rejoindre ces trois soldats partie en avance!! Après avoir tous intégrer l'armée de la comtesse Macricri, l'armée allait enfin partir pour Beçanson pour chasser tout ces brigands!

Elle avait a ces cotes presque que tout ces soldats et elle était fière de montrer que l'ost de Poligny Saint Claude était représenté a ce point! Saint Claude étant présent dans l'armée du gouverneur Epsonstylus qui était plus en arrière mais tout aussi présente!!

Puis son regard se posa sur Cassandre qu'elle ne connaissait pas trop mais qu'elle voyait très présente! Magnus toujours aussi prêt pour le combat ce qui lui laissa échapper un sourire!!

La comtesse parla et cela donna le ton pour les prochains jours! Tout l'armée était en route puis il fallait être des plus vigilants lors de notre progression! Riese était en retrait mais Magnus et Cassandre ouvré le "bal" a l'affut du moindre bruit....

Puis son attention fut attirer par un bruit dans les buissons proche d'eux ce qui fut de suite intercepté par Magnus qui cria un HALTE LA!! Ce qui n'avait pas l'air d'avoir un effet sur la personne!! Cassandre disparut alors a ce moment dans les sous bois suivit de Picot ... Riese n'était pas loin

Un bref combat eu lieu et Cassandre mit fin a ce dernier avec un coup de dague qui eu le dernier mot pour nous tous!! La femme ne respirait plus et son corps gisait la sans que personne ne puisse rien faire de plus pour la sauver!!

Que faire maintenant!! Elle regarda Cassandre et Picot et se dit qu'il fallait la mettre en terre rapidement! Chose aussitôt décider aussitôt faite!!

Puis, une fois que cela fut fait, ils reprirent leur place dans le groupe pour continuer le chemin en direction d'un peu plus loin en avant....

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*P'tite soeur de Green, Lluna et Artifice*

Lieutenant de l'OST de Poligny / Saint Claude

*Fière membres des Déesses de l'Enfer*

Rien ne meurt tout existe toujours... Nulle force ne peut anéantir ce qui fut une fois...
Hellvyra


Fraichement revenue dans son village, Luxeuil, Hellvyra mis un peu d'ordre dans sa demeure. La jeune Teutonique avait en effet passée quelques semaines en mission, loin de la Franche-Comté.


Voyageant au coté de son Frère de l'Ordre, le Bruder Makcimus et du religieux Torniel, membre de l'Ordre également, elle fut très heureuse d'avoir droit à un repos bien mérité. Ce repos ne fut hélas de courte durée lorsqu'elle reçut une missive de son cher parrain, le Gouverneur Chevreux D'Entrelacs.
Celui-ci lui demanda de se rendre à Dole. Makcimus dû revenir sur ses pas, et vint chercher la jeune combattante. C'Est alors qu'ils galopèrent ensemble dans les mêmes contrées, ne s'arrêtant pas souvent. L'affaire avait l'air d'être assez urgente.


D'autres Frères de l'Ordre les attendaient à Dole.

Cette carrure, cette chevelure doré, elle les reconnaissait d'entre tous. Descendant de cheval, elle s'approcha de lui. Il était en conversation avec un autre membre de sa lance.

_"Hobb?? Vous ici?"

La jeune soignante de l'Ordre Teutonique fut en réalité très surprise de retrouver son fiancé, ici, en pleine mission. Jamais il ne leur était arrivé de se battre côte à côte.

_"Je suis très heureuse de vous retrouver, Séneschall."

Ils discutèrent très tard de la tactique à prendre. Le lendemain, la lance de Hobb devra se joindre à l'armée d'une femme, la Comtesse Macricri.
Hellvyra ne la connaissait pas, ne l'ayant jamais rencontrée, mais elle avait déjà entendu parler d'elle. Son nom était connu dans tous les villages de la Franche-comté, et peut-être même plus loin.

Chevauchant ensemble pour la première fois, Hellvyra et Hobb virent un petit groupe se sauver. Des hérétiques, ça ne pouvait pas être que ça. Hérétiques ou réformés, tout ça était devenu les mêmes pour Hellvyra. Elle avait perdu des amis qu'elle croyait à l'époque des honnêtes gens. Mais la vie peut vous réserver bien des surprises. Sachant que ces dits-amis avaient traversés de l'autre côté de la cloture, la jeune femme avait coupé les liens, déçue de leurs décisions, de leurs actes.

La douce Hellvyra, soignante, toujours prête à aider les gens, devenait de plus en plus amer face à ces traitres. Aussi, c'est avec fierté qu'elle portait cette épée, cadeau de Hobb, à sa ceinture. La lame magnifique avait leur deux noms gravés dessus. Sur le pommeau, une magnifique émeraude miroitant de mille feux assortie aux yeux d'Hellvyra.


Avançant doucement vers des buissons, le cheval de la jeune combattante fut surpris par une femme au regard haineux qui surgit tout-à-coup. Le métal froid de la lame traversa le corps de la malheureuse, accompagné par le coup d'une autre lame. Hellvyra l'avait transpercé par réflexe et Hobb tout près d'elle, en avait fait autant. Tout s'était passé si vite.
Prise de remord, Hellvyra sauta en bas de son cheval pour aller voir la victime. Celle-ci était morte, regardant le ciel sans le voir.

La jeune Teutonique regarda son fiancé incrédule.

_"Qui est-elle? Ais-je tué une innocente?"


Hobb lui expliqua alors qu'elle faisait partie des brigands qu'ils pourchassaient. Soulagée, Hellvyra laissa tomber lourdement la tête de la femme sur le sol.

"A quoi bon lui faire une prière, de toute façon, ce sont des hérétiques, ennemis de notre chère Église," se dit-elle.


Hellvyra grimpa sur sa monture, son magnifique cheval noir, Midnight. Les deux Teutoniques repartirent au galop. La poussière soulevée par leurs chevaux retomba sur le visage immobile de la femme.

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By chryssy
Edwige60
Soldat depuis longtemps déjà edwige préparai son paquetage avec des gestes prescis, cette tache bien connue lui laissai tout loisir de réfléchir

première mission officielle de la Garde Noire, je suis fière d'être ici, il y en as assez de ces brigands qui font passer ma chère suisse pour un repaire de bandits j'espère bien aider a débarrasser la contrée de bon nombre d'entre eux. la Noblesse Noire combat sans cesse ces gens mais n'est poin encore assez écoutée un jour sans doute cela changera....
Le paquetage terminé, elle le jetta sur son dos. Puis entra dans les rangs avec ses frères de la Noblesse Noire, les ordres fusèrent la colone s'ébranla. arrivé sur un croisement entre deux route soudain tous se figèrent, des cavaliers partirent au galop, Hobb et quelques Teutoniques prirent la direction de la fin de la colonne sans doute pour protéger les arrières.
Edwige prit son arc encocha une flèche, essayant de déceler ce qui pouvait ainsi être la cause de cette agitation. un groupe se tenais non loin devant.
Elle vit l'espace d'un instant un visage qui la regardait, reconnu immédiatement une de celle dont on lui avais fais description le matin même. Elle tira puis tout de suite prépara une autre flèche, voyant le femme tomber Edwige crut l'avoir tuée.
pour le moins l'aurais je bléssée


ainsi donc un brigand de moins le Très haut a guidé mon bras justice est faite. continuons donc nous allons estres en retard. Les autres repartent déjà

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Saramarinettee
La jeune femme avait suivie Macricri dans l'armée pourpre traquant les quelques brigands enfuis sur les routes. Elle suivait tout le monde souriant à Magnus, Riese et Cassandre qu'elle connaissait de sa garnison ou de son ancien poste.


Alors qu'il avançait depuis un moment sur les routes sans grand succés lorsque soudain :

Halte là !

Une ombre, des bruits de buisson et toute une troupe de soldats qui s'élancent suivant Macricri. L'épée à la main, elle entama le combatavec les brigands comme ses compagnons d'armes le faisaient. Une jeune femme, qu'elle ne connaissait pas, d'un coup de dague bien placé eut raison d'une jeune femme qui gisait là, grièvement blessée.

Elle adressa un sourire à la jeune soldat, elle savait que ce n'était pas facile de blesser quelqu'un même si cette personne était un brigand. Sara regarda autour d'elle, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait de mission...
Puis elle reprit place dans le groupe, à côté de son lieutenant et de ses compagnons de garnison


On va certainement en recroiser des comme ça avant Besançon..., dit-elle le regard fixé vers l'avant
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Maxc
La Garde Noire surement la dernière barrière en Helvétie aux hérétiques, c'était déplacées en nombre, outre Messire Magenoir Dame Edwige,et le ritter Hobb, Maxc était lui aussi présent.

Ce jeune homme, fils de chevaliers sans terre, était pourtant loin d'être un guerrier accompli...
Certes il lui était arrivé une fois de participer à une opération militaire mais c'était bien plus une balade certes bien organisée, mais une balade tout de même.

Enfin soit c'était la première fois qu'il combattait, et c'est tout tremblant qu'il vit de majestueux chevaliers, filer tel des faucons sur une brigande qu'assurément l'attitude trahissait...

Il en était impressionner, lui qui partait sur son superbe cheval Bayard, mais muni d'une vieille épée, d'un bouclier solide mais bien rustique et pour toute armure une vieille tunique de cuir, derniers héritages de son vieux père le chevalier d'Aquebon.

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Eradir
Maison, Logis, Cachette, tout ce qu'on veut ,mais il voulait retrouver sa maison. Il avait quitté l'armée de Gromukus, un coup de folie s'était emparé de la pauvre personne. Mais bon, Eradir savait ou aller, et part ou aller. Tranquille en train de marché vers le village de Dole.

Tout le monde lui disait "La route est risquée, tu vas te faire abattre", il comptait plus le nombre de fois qu'on lui a parlé de sa "folie". En quoi c'était dangereux, Eradir était de ceux qui pensaient que peut importe le nombre et le muscle si on utilise bien sa tête on peut toujours s'en sortir sans soucis. En ce jour d'été le temps était magnifique, ni trop chaud comme dans le désert, ni trop froid comme en montagne. On pouvait apercevoir la ville s'approchait a grand pas. Il se mit un peu en hauteur pour observer, il y avait un nombre ahurissant de troupe.Il s'assit et chercha un moyen de pouvoir passer dans cette muraille tel une souris.
Nymphetamine


Pour la forme, la gueuse avait, avant de partir du village, revêtu un vieil uniforme du temps où elle était soldat.

Quelle idée ridicule, parce que pour ne pas être à l'aise je ne suis pas à l'aise grommelait elle entre ses chicots noircies par l'usure et la crasse..
Le col la grattait, les chausses lui heurtaient ses pieds qu'elle avait l'habitude de garder nus en cette saison, les braies lui coupaient la circulation au niveau du ventre et la couture de l'entre jambe lui rentrait douloureusement à des endroits que je ne citerais pas, par pudeur.

Elle avait suivi Epson et les autres quelques jours plus tôt.. la souillon San claudienne ne savait même pas où.. ni réellement pourquoi mais on lui avait dit qu'il fallait des bras pour protéger les faibles alors.. sans trop réfléchir, elle était venue.

Par ce soir d'été, la fraicheur était appréciable la p'tite Nymphe assise dans l'herbe près du campement était assez distante du reste du des gens présents.. non pas par timidité, mais elle se sentait quelque peu "différente" des gens présents.. elle n'était qu'une soularde inculte sans manières ni hygiène, et il faut dire, il est vrai qu'elle contrastait avec les reste des soldats ou civils présents, et elle le savait.

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Macricri


Samedi 11 juillet : L’armée Pourpre au carrefour dict de Besançon


Se redressant sur ses étriers, la Comtesse tentait de voir de qui il s'agissait.
A l'interpellation de Magnus, l'ombre s'enfonça dans les fourrés, cherchant à les éviter. Macricri descendit prestement de son cheval et tirant son épée, s'élança, Sire Binou était déjà prêt devant, premier à intercepter la personne qui s'avéra être une femme.


Qui es-tu ? D'où viens tu ? lui demanda Macricri, mais un geste vers son épée alerta Sire Binou, le sergent réagissant instinctivement eut tout juste le temps de parer l'attaque. D'autres les avaient rejoint, tandis que les échanges de coups se poursuivaient. Se rapprochant des combattants, Macricri profita d'une attaque du comtois qui érafla le bras de la femme pour lui donner un coup d'épée au niveau du dos. Pliée sous la douleur, suffoquant par la respiration coupée, elle parvint néanmoins à leur jeter une poignée de terre à la figure,les aveuglant. Le temps de s'en débarrasser, Macricri entendit les cris du combat qui se poursuivait, puis soudain le silence. Comprenant que s'en était fini, elle rejoignit l'attroupement, regarda le visage de la femme, ses vêtements rouge. Reprenant la liste, elle parcourut les descriptions des femmes recherchées.

Annabella, c'est sans doute elle, la description correspond.

Le Gouverneur hésita, que faire du corps. Elle se pencha au dessus, la respiration était à peine perceptible. Tout brigand qu'elle pouvait être Macricri se répugnait à la laisser ainsi. C'est à ce moment qu'un voyageur s'avança. Il n'en menait pas large. Quelques échange plus tard, et l'identité du voyageur, un helvète de Lausanne étant connue, l'armée repartit, lui laissant le soin de trouver une auberge où soigner le femme, une bourse d'écus lui ayant été remis pour ce service.

Le reste de la journée fut calme, à par la rencontre avec Elaessya qui voyageait Léonin et Dodo et un couple de Langedocien.

Macricri s'inquiétait, où donc était Humbert, il avait été vue aux alentours de Vesoul. Elle sera ses rènes, il devait se planquer quelque part, peut être plus haut, vers Vesoul. Il n'est pas fou, il n'allait pas tenter de passer par ce carrefour si fréquenter. Il était prévu de rejoindre Vesoul, mais au dernier moment elle changea d'idée. Voyons ce qu'il y avait 10 lieues plus loin au nord.





Nuit du 11 au 12 juillet : L’armée Pourpre est sur le noeud entre Vesoul et le carrefour de Besançon


De très beau matin, les vivres et la paie seraient distribués, Yde devait quitter le groupe une fois à destination. Du travail urgent l'attendait à la brigade de Vesoul. La veille, c'était Ahainepeheux et Imladris qui étaient restés sur Besançon, le premier s'étant perdu en recherchant le second qui semblait soudainement vouloir faire retraite. Le chancelier étant brusquement pris par une forte envie de prier après le combat avec la brigande.
La nuit s'écoulait lentement tandis que l 'armée se déplaçait tranquillement sur les routes. Pensant à l'homme qu'elle avait promis de rejoindre sur Vesoul, la Comtesse soupira. Encore un rendez vous reporté... Si au moins c'était pour une vrai bataille, oh quelle regrettait presque que les armées aient renoncé à leur plan. Elle ignorait ce qu'il s'était passé, des distensions internes ? Jalousies ? Disputes de pouvoir ? Ou histoires de femmes, quoiqu'il en soit, finie la guerre, pas de château ou village à défendre, et contrainte de traquer sur cette route en plein soleil. L'aube naissait, ils soufraient de la chaleur,l'air était lourd leur gourde était déjà presque vide. Tiens d'ailleurs elle avait soif, portant la gourde à sa bouche, un éclat attira son regard. Faisant signe à son voisin, elle lui demanda s'il ne voyait pas un nuage de fumée, au loin. L'alerte fut donner, certains se dissimulèrent tandis que les autres restaient sur la route. Le nuage grossissait, plus de doute, un convoi s'approchait. Bientôt on put distinguer leurs couleurs savoyardes, si elle ne se trompait pas, vue le manque de clareté. Des cavaliers encadraient un carrosse, escorte d'une quelconque personnalité.
On les fit stopper malgré tout. La Comtesse s'approcha, saluant les cavaliers quand elle reconnut l'un d'eux. Tiens le candidat pour le poste de Prime Chancelier, comment se nommait-il déjà... Pygaer ! C'est vrai qu'il lui avait écrit pour l'informer qu'il escortait Ecaterina. Macricri alla saluer son amie.


Magnus, Fenix ! Continuez donc avec la section d'Hobb. Nous vous rejoignons.

Profitant de la halte certains soldats allèrent à la recherche d'un point d'eau pour renouveler leur réserve tandis que d'autres préfèrent suivre ceux qui continuaient les patrouilles sur la route. Ne se doutant pas qu'elle venait d'envoyer la moitié de son armée vers une rencontre importante, de violents combats, Macricri échangea les dernières nouvelles avec sans doute celle qui serait leur nouvel archevêque. Une vingtaine de minutes s'étaient passés quand ils reprirent la route. Cela faisait peine dix minutes qu'ils étaient partis que Jackdaniel_s s'avançait vers eux à brides abattues. Comprenant que quelque chose de grave se produisait ils lancèrent tous leur chevaux au galop, tandis que Jackdaniel leur criait qu'ils se battaient contre un groupe de brigands.
_________________
Macricri Adams de Mélincour - Comtesse de Nozeroy
Eikorc de Nerra, incarné par Macricri



[Une nuit sanglante pour un retour aux sources…]
Dans la nuit du 11 au 12 juillet...


Peu à peu le fier serpent s’est étiré, étendu, jusqu’à s’effilocher. Les jours ont passé depuis leur siège éclair dans cette ville de Bourgogne, les nuits éprouvantes sont derrières eux… Toutes les villes sont évitées, les rencontres sont courtes, abrégées, esquivées. Pas le temps pour le babillage, il faut trouver le chemin qui les mènera hors de ce bourbier… Les journées et les nuits sont passées à être penché sur ce parchemin où sont inscrits les différents chemins, le nez plissé et les sourcils froncés, suivant le doigt qui se déplace ici et là. Puis un haussement d’épaules le fait se redresser, accompagné d’un grognement, pas de doutes, ils peuvent passer par là…
Colosse qui se dresse de toute sa hauteur, étirant ses bras puissants en penchant la tête sur le côté pour calmer la raideur de sa nuque à la douleur sourde… L’azur s’envolant vers la voûte étoilée qui les surplombe, métallique, flamboyante. La veille une partie de sa troupe est tombée, les courriers ont fusés pour le prévenir… Les Libertadiens, Ivori et son homme, Laudanum.

Main gauche qui vient passer sur sa nuque, ses doigts dessinant le tracé de la cicatrice qui y siège alors que les paupières se ferment doucement. Marche arrière impossible pour aller récupérer les corps… Cheminement avorté pour rejoindre ceux qui se sont déjà battu à ses côtés à de nombreuses reprises. Dextre qui, elle, vient se glisser sur son plastron en cuir, ses doigts cheminant sur le fourreau d’une dague trop fine pour lui… Et doucement les paupières se rouvrent tandis qu’il pivote sur lui-même pour laisser son regard glacial passer d’un membre de sa lance à l’autre et, avec hochement de tête vers le borgne, sa voix basse et presque rocailleuse lâche les ordres et l’itinéraire… Cette fois-ci, pas de taches d’encre pour modifier sa route, droit à travers la Franche-Comté…

Un clin d’œil claqué aux deux panthères qui cheminent avec lui et le de Nerra saute habilement en selle, glissant ses bottes dans les étriers avant de donner un coup de talon pour faire partir sa monture au galop… Nuage de poussière qui s’échappe derrière la colonne qui emprunte les routes presque inconnues. Combien de temps ont-ils pu avancer ? Combien de lieues ont-ils parcouru ? La montagne de muscles n’en a pas la moindre idée, mais sentir le corps de son destrier se crisper sous lui suffit à le faire tirer sur les rênes… Lui se redressant de toute sa hauteur sur sa selle, serrant fermement son cheval en voulant l’empêcher de faire le moindre bruit… Les sabots glissent sur les quelques pierres, les souffles de tous se font plus courts, alors que la main droite du colosse se lève sur le côté pour intimer le silence à sa troupe. Que tous tendent l’oreille…
Quel est ce bruit ? Quels sont ces murmures ? Et ce rythme inlassable… Comme une musique ne contenant que deux notes.

Paupières qui se plissent pour surveiller les alentours, les nuages recouvrant lentement la seule source de lumière, la lune disparaissant derrière son épais manteau… L’échine d’El Diablo frémit alors qu’un sentiment bien connu vient s’immiscer dans son esprit, les muscles se crispent alors qu’un sourire se glisse au coin des lèvres et que l’odeur caractéristique des armures que les Ost arborent vient confirmer une intuition… Lentement, sa carcasse imposante se glisse jusqu’au sol, lourdement, dans un tintement métallique…

Senestre qui se glisse dans son dos, ses doigts effleurant sur la garde recouverte de métal de sa large hache… Coup sec du poignet pour la libérer de ses attaches et la ramener devant lui pendant que sa main droite tire sa lame hors de son fourreau dans un crissement métallique… Cette fois, on ne peut attendre, on ne peut surveiller comment les autres se préparent. L’heure est à ce genre de combat qui ne prévient pas, ces escarmouches qui nous tombent dessus sans prévenir…
Une rafale de vent vient parcourir la troupe, comme les prémices de l’ouragan qui va s’abattre sur eux.

Longue inspiration du de Nerra qui surveille la foulée presque identique de ces soldats qui s’approchent… Le palpitant s’enflamme, danse à deux temps qui prend le même rythme que celui de leurs pas… L’adrénaline se distillant peu à peu dans la moindre parcelle de son corps, faisant se contracter les muscles puissants et impatients. Le regard se durcit pour ne laisser place qu’à deux billes bleues d’une froideur mortelle… Le boa s’apprête à vendre chèrement sa peau.

Un sourire qui se glisse au coin de ses lèvres, comme pour provoquer cette mort devenue presque une amie depuis le temps qu’il danse avec elle, juste au moment où l’armée apparaît devant eux… Manteau cotonneux des nuages qui se perce juste le temps qu’un éclair de lune laisse apparaître l’oriflamme pourpre qui siège en haut d’un pique. Rouge comme le sang qui cette nuit va couler…
Les éclats de voix éclatent ici et là, les ordres fusent, les cris surgissent dans les rangs adverses alors que le regard du colosse traverse déjà les soldats un à un, cherchant des adversaires qui pourraient lui convenir…

Un grondement monte dans la gorge du colosse qui esquisse quelques pas sur le côté pour se séparer de sa troupe, espérant entraîner une partie des combattants à ses trousses… Coup d’œil par-dessus son épaule avant qu’il ne pivote sur lui-même et ancre ses jambes puissantes dans le sol. Ses bottes crissent sur les cailloux qui roulent pour lui laisser une assise beaucoup plus stable alors que ses lames se dressent face à ses adversaires… Azur qui étincelle alors que le noir retombe à nouveau dans une rafale de vent puissante tandis que le grondement se fait entendre loin au-dessus de sa tête, faisant même vibrer son être sur la même fréquence…

Laisser la rage s’éveiller, la haine pulser pour accélérer son souffle, pour échauffer ses muscles tout en éveillant ses sens… Monstre de guerre qui se met en marche et fait tourner ses armes d’un habile jeu de doigt et de poignets, faisant siffler les lames alors qu’un homme s’approche de lui… Et lorsqu’il n’est plus qu’à quelques pas, la montagne de muscle pousse sur ses jambes pour s’élancer vers le soldat qui s’avance. Les mains se resserrent sur les gardes de ses armes alors qu’il se rapproche à toute allure… Une impulsion au dernier moment le fait s’élever dans les airs alors que son bras gauche s’étend au-dessus de lui avant de se rabattre à toute allure au moment où il retombe sur ce guerrier qu’il ne connait pas et qu’il fusille du regard… Lame qui siffle dans l’air pour venir heurter violemment celle toute aussi habile de son ennemi tandis que sa hache vient prendre appui sur son armure… Etincelle qui vole sous la puissance du coup qui se répercute jusque dans l’épaule du colosse.

Grognement d’ours qui s’élève tandis que la pointe de la lame se glisse dans l’aisselle du de Nerra, que le métal se plante dans la chair pour glisser le long du plastron et ressortir de l’autre côté avec une légère teinte pourpre… Blessure légère qui vient s’ajouter au palmarès des cicatrices qui recouvrent le corps puissant du mercenaire… Douleur assourdie qui remonte le long de son torse tandis qu’un mince filet carmin s’écoule déjà de son corps…

Les bottes heurtent le sol lourdement alors que la montagne de muscle pivote déjà sur lui-même pour faire à nouveau face à cet homme qu’il a sans doute sonner par la puissance de son assaut… Mais il n’a pas le temps de s’attarder sur cet adversaire qu’une lame apparaît sur sa gauche. Est-ce l’instinct de survie ou ses réflexes aiguisés qui dicte son mouvement ? Il n’en sait rien, mais toujours est-il que sa hache se redresse à vive allure pour bloquer cette épée qui fonçait à toute allure vers son visage… Tintement de la ferraille qui se croise, crissement des armes qui se chevauche alors que d’un mouvement d’épaule, le colosse rabat l’arme de son assaillant vers le sol… La puissance physique est de son côté, l’expérience aussi, sans doute…

Un coup de bassin et le voilà qui se recule d’un pas en redressant son arme, légèrement de profil. Le souffle se fait court et pourtant un sourire se glisse à nouveau sur les lèvres d’El Diablo… Nouvel assaut de son adversaire qui fonce la tête la lame en avant vers le colosse qui lui lance un regard foudroyant et ce sont les deux armes en même temps qui viennent s’abattre sur l’épée de l’adversaire… Etincelle de victoire dans l’œil du de Nerra alors que devant lui s’offre un corps presque sans défense…
Quelques secondes seulement… Une ou deux, peut-être, avant que la lame de son ennemi ne vienne se ficher dans sa chair… Chaque millimètre de métal qui s’immisce et tranche arrache un frisson au colosse alors que son mollet se fait littéralement transpercer… Douleur vive qui remonte le long de son échine pour venir exploser dans son esprit, mais loin d’un gémissement ou d’un cri, c’est un rire qui s’élève…

Sonorité grave et vibrant qui s’élève, un rire presque inhumain qui transperce un champ de bataille, là où l’humour n’a pas sa place… Ce rire qui stupéfait quelques instants l’homme qui lui fait face et permet au colosse de répliquer… Le mouvement est presque imperceptible, ces épaules qui se reculent légèrement avant d’accompagner le crâne qui fuse dans l’air pour venir heurter celui de l’inconnu… Front contre front. Le choc résonné et sonne. Clignement de paupière de la montagne de muscle qui lâche son épée pour retirer celle fichée dans sa jambe… Grimace qui étire ses lèvres alors que le liquide carmin qui s’écoule hors de la plaie béante vient se glisser jusque dans sa botte… Il sait qu’il ne peut plus bouger, coincé par cette jambe qui le lance malgré l’adrénaline… Nouvelle inspiration alors que son regard balai rapidement le champ de bataille, juste assez pour apercevoir l’homme qu’il vient de sonner s’en prendre à la féline brune pendant qu’un autre assaille la panthère blonde…

Ses deux mains se referment sur sa hache alors que deux nouveaux adversaires se jettent sur lui…
Les paupières se ferment lentement, quelques millièmes de secondes qui semblent durer une éternité, et lorsqu’il ouvre à nouveau les yeux, derrière l’épaule de l’homme qui se dresse devant lui, il aperçoit la brune s’écrouler en lâcher ses armes… Les mâchoires se serrent alors que dans son esprit il sait qu’ils ne survivront pas…

Grondement puissant qui monte dans sa gorge alors qu’il se jette en avant, puisant dans sa haine de la vie, dans sa rage, pour oublier la douleur de sa jambe qui se voit obliger de supporter tout son poids pendant que sa lame s’abat sur celle de son adversaire… Et tandis qu’il ressent le choc qui remonte dans ses bras et dans son dos, il sent aussi celui d’une lame qui heurte la seule protection que représente son plastron pour venir s’enfoncer dans son flanc gauche… Epée qui viole une fois de plus ses chairs, s’infiltrant en lui sans que rien ne l’arrête si ce n’est cette hanche qui la fait rebondir avant de l’expulser…

Douleur qui vrille les reins du colosse alors qu’il titube en avant, faisant reculer son adversaire en lui lançant un regard haineux… La vision se trouble légèrement, les traits du combattant se font flous dans l’esprit de la montagne de muscles et un grondement s’échappe entre ses lèvres alors qu’il sent son esprit se faire souffler par la vague de douleur au moment où une autre lame vient percuter son torse…Le cuir cède au métal et vient mordre la chair, s’enfonçant légèrement pour glisser le long d’un torse, tranchant la peau dans un flot carmin alors que le géant des champs de bataille s’écroule en arrière…

Liquide poisseux qui vient recouvrer son torse alors que les paupières doucement se ferment sur l’azur voilé… L’esprit s’écoule ailleurs, comme le sang qui abandonne la carcasse imposante… El Diablo emprunte les chemins tortueux qui le mènent à son Domaine, peut-être y retrouvera-t-il les sept démons qu’il avait déjà rencontre... Et peut-être que cette rencontre sera la dernière, peut-être qu’il franchit cette barrière pour la dernière fois….


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