--Kheldar.
Une fois que le fer mordit la chair de manière plus que satisfaisante, Eddard mit un terme à ses assauts le temps de reprendre son souffle, laisser ses muscles s'oxygéner un peu pour les préparer à de longs échanges éprouvants. Un duel n'était rien de plus qu'une discussion à vrai dire, à l'issue potentiellement fatale, et le colosse, par sa démonstration qui trahissait une perte quasi totale de sang froid, venait de crier haut et fort qu'il n'aimait pas cet homme.
Il avait toujours respecté ses adversaires et avait toujours combattu avec sobriété, économisant ses mouvements et misant sur sa science des armes plutôt que la force brute.
Le Marquis avait raison, il devait se reprendre, mais l'état dans lequel était plongé le colosse ne laissait que peu de place à la réflexion, et lorsqu'il reparti à l'assaut ce fut avec la ferme intention de blesser à nouveau son adversaire.
Il ne connaissait pas tout les tenants ni aboutissants de l'histoire d'Axelle et d'Aimbaud, mais il en savait suffisamment, en devinait suffisamment pour ne pas s'en tenir à un simple duel à l'épée, à de timides échanges. Il ne pensa pas non plus à la Marquise qu'il avait tenté de rassurer quelques heures plus tôt sur l'issue du duel, ni à Narcysse et Sofja qui devaient découvrir le père et l'amant sous un oeil nouveau, celui de la rage incontrôlée. Il était bien moins fringant le bougre, à cogner comme un sourd. Non vraiment, il fallait qu'il se reprenne.
Le Marquis perdait du terrain, cantonné sur la défensive, mais alors qu'Eddard continuait de frapper sans relâche, un choc brutal vint le sonner, le faisant même reculer de quelques pas. Quelques étoiles défilèrent devant ses yeux alors qu'il peinait à se reprendre. Il ne fallait pas que l'autre en profite, d'un coup de taille asséné à mi hauteur pour éviter qu'une lame ne se glisse sous sa garde, il s'assura qu'il ne pousserait pas plus loin son avantage tout en esquissant un bond en arrière pour se mettre hors de portée.
Bigre, il avait le nez cassé et il belle entaille juste sous l'oeil gauche qu'il avait bien du mal à ouvrir.
Merde...
Plus bedonnant que dans ses souvenirs, il gardait néanmoins de solides compétences martiales le bougre. La douche froide qu'il venait subir et la douleur constante qui l'élancerait durant tout le combat avaient au moins eu le mérite de le calmer un peu.
Il n'avait pas répondu au Marquis, et ne répondrait pas d'avantage maintenant. les armes parleraient pour eux.
La suite du duel fut longue et éprouvante pour l'un comme pour l'autre. Chaque coup échangé prélevait son tribut, beaucoup dénergie dépensé, et parfois même du sang versé lorsque les lames tranchaient les mailles. Rarement il avait eu subir un combat aussi long, ce qui témoignait du niveau d'un homme qui avait déjà vaincu le Prince Sancte en combat singulier. Au bout de plusieurs longues minutes d'échange, on épaule gauche était presque démise, ce qui rendait rendait l'utilisation de son bouclier bien difficile qu'auparavant. Lever la senestre était un supplice aussi déviait il les coups de sa lame pour se ménager, avant de contre attaquer pour tenter de mettre un terme au combat, mais toujours la lame ou le bouclier adverse absorbaient le plus gros des dégâts, bien qu'il ait réussit à marquer le Marquis à plusieurs reprises.
Trainant une patte blessée, la gauche encore une fois, Eddard finit par laisser tomber son bouclier devenu trop lourd à porter pour son épaule.
Il avait toujours respecté ses adversaires et avait toujours combattu avec sobriété, économisant ses mouvements et misant sur sa science des armes plutôt que la force brute.
Le Marquis avait raison, il devait se reprendre, mais l'état dans lequel était plongé le colosse ne laissait que peu de place à la réflexion, et lorsqu'il reparti à l'assaut ce fut avec la ferme intention de blesser à nouveau son adversaire.
Il ne connaissait pas tout les tenants ni aboutissants de l'histoire d'Axelle et d'Aimbaud, mais il en savait suffisamment, en devinait suffisamment pour ne pas s'en tenir à un simple duel à l'épée, à de timides échanges. Il ne pensa pas non plus à la Marquise qu'il avait tenté de rassurer quelques heures plus tôt sur l'issue du duel, ni à Narcysse et Sofja qui devaient découvrir le père et l'amant sous un oeil nouveau, celui de la rage incontrôlée. Il était bien moins fringant le bougre, à cogner comme un sourd. Non vraiment, il fallait qu'il se reprenne.
Le Marquis perdait du terrain, cantonné sur la défensive, mais alors qu'Eddard continuait de frapper sans relâche, un choc brutal vint le sonner, le faisant même reculer de quelques pas. Quelques étoiles défilèrent devant ses yeux alors qu'il peinait à se reprendre. Il ne fallait pas que l'autre en profite, d'un coup de taille asséné à mi hauteur pour éviter qu'une lame ne se glisse sous sa garde, il s'assura qu'il ne pousserait pas plus loin son avantage tout en esquissant un bond en arrière pour se mettre hors de portée.
Bigre, il avait le nez cassé et il belle entaille juste sous l'oeil gauche qu'il avait bien du mal à ouvrir.
Merde...
Plus bedonnant que dans ses souvenirs, il gardait néanmoins de solides compétences martiales le bougre. La douche froide qu'il venait subir et la douleur constante qui l'élancerait durant tout le combat avaient au moins eu le mérite de le calmer un peu.
Il n'avait pas répondu au Marquis, et ne répondrait pas d'avantage maintenant. les armes parleraient pour eux.
La suite du duel fut longue et éprouvante pour l'un comme pour l'autre. Chaque coup échangé prélevait son tribut, beaucoup dénergie dépensé, et parfois même du sang versé lorsque les lames tranchaient les mailles. Rarement il avait eu subir un combat aussi long, ce qui témoignait du niveau d'un homme qui avait déjà vaincu le Prince Sancte en combat singulier. Au bout de plusieurs longues minutes d'échange, on épaule gauche était presque démise, ce qui rendait rendait l'utilisation de son bouclier bien difficile qu'auparavant. Lever la senestre était un supplice aussi déviait il les coups de sa lame pour se ménager, avant de contre attaquer pour tenter de mettre un terme au combat, mais toujours la lame ou le bouclier adverse absorbaient le plus gros des dégâts, bien qu'il ait réussit à marquer le Marquis à plusieurs reprises.
Trainant une patte blessée, la gauche encore une fois, Eddard finit par laisser tomber son bouclier devenu trop lourd à porter pour son épaule.