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[RP - Marwenn] Une idée, un acte. Odren

Odren
Chemin indiqué par Ysil, l'Armagnacais perdait visiblement de sa prestance en approchant. L'environnement est féminin. Trés féminin. Trop féminin. Il s'y attendait, biensûr, mais pas ainsi, pas autant.

Se raclant la gorge pour reprendre un peu d'assurance, il tenta.

- « Bonjour ? »

Le premier essaie avait fonctionné, voyons si le second en offre autant.
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    No masters or kings when the ritual begins
    There is no sweeter innocence han our gentle sin
    In the madness and soil of that sad earthly scene
    Only then I am human
    Only then I am clean
    Oh, oh, amen, amen, amen
          «Hozier»
Marwenn


    Oh un mâle !
    Bonjour !
    Ca a marché, messire.
    Je suis Marwenn, que puis je pour vous?

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Pour cause IRL je suis actuellement une quasi-tamago! Merci d'être indulgent si je ne répond pas!
Odren
- « Duart. Ravi. »

Bref sourire.

- « Je suis à la recherche d'un présent pour mes deux soeurs. Enfin, un pour chacune. Et les tenues sont généralement des valeurs sûr ... » Pour la plus tard des femmes mais avec les filles de Royce, rien n'est moins sûr. « Auriez-vous, éventuellement, des proposition ? »

D'un mouvement rapide du facies, il salue les quelques présentes dont il croise le regard, reconnaissant Armante au loin.
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          «Hozier»
Marwenn


    Enchantée.
    La fluette est un peu gênée, allez savoir pourquoi...
    Elle ne s'attendait pas a rencontrer des hommes ici.
    En tout cas, pas des comme lui...

    Restant professionnelle malgré tout, elle lui tendit son catalogue.
    Vous trouverez ici quelques modèles que je peux coudre rapidement.
    Je peux aussi créer des modèles de toute pièces, mais c'est beaucoup plus de travail, et donc beaucoup plus long.

    Un sourire poli se dessina sur son visage, puis elle précisa.
    Si vous choisissez un modèle déjà existant, il me faudra simplement les mensurations* de la personne a qui vous souhaitez l'offrir,
    et la couleur qui lui irait le mieux selon vous. Ça devrait me prendre que quelques jours.
    La fluette observa le visage de l'hobereau. Avait-il tout assimilé? Des questions?


*le nom IG me suffit
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Odren
La gêne était visiblement partagé et étrangement, cela le détendit.
Nouveau sourire, nettement plus franc celui-ci, alors qu'il l'écoutait.
Acquiesçant légèrement, notant mentalement ainsi les points évoquait, le Solta s'approcha quelques peu pour jeter un regard au recueil d'esquisse.

- « Joli travail. »

Premier coup d'oeil. Premier jugement.

- « La troisième irait très bien à Kachina*. Vraiment. Pour Théa* ... le deuxième modèle sans la fourrure serait-il possible ? »

Un regard fut jeté à la jeune femme - jolie au demeurant - cherchant son approbation ou non.

- « Les couleurs ... Ola ! Hm. » Froncement de sourcil et petite réflexion, le ton trahis une pensée émise à haute voix. « Je ne sais pas trop. Elles sont toutes deux brunes comme la majorité de ceux du Sud. La peau teinté par le soleil et les yeux vert sombre. Très proche de la teinte de votre troisième d'ailleurs. Mais de caractère ... Kachina est une enflammée, une vivante. La face visible de la médaille. Et Thea serait son revers. C'est cliché mais vrai. » Nouveau silence. Pas très long. « J'opterais pour une bleu vif pour Kachina et du sombre pour Thea et vous laisse une totale liberté pour les associations. »

Nouveau coup d'oeil à la créatrice.

- « Ou pour d'éventuelle suggestion. »



[* IG : Kachina & Thea_ ]
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          «Hozier»
Marwenn


    Merci !
    Elle ne s'habituait pas aux compliments sur son travail qui se multipliaient ces derniers jours.
    Elle rougit jusqu'a ce que les noms de ces futurs clientes attire son attention.
    Mais je connais vos sœurs ! Elles sont passées à Saint Pol, avec tout un groupe de voyageurs !
    Le monde est petit ! Minuscule même ! Elle ne s'attarde pas plus...
    Elle n'est pas la pour raconter ses soirées en taverne.

    Pour la fourrure aucun problème ! Je ferai une petite broderie à la place pour finir le vêtement.
    Le regarde posé sur son catalogue, la couturière juge du travail a effectué.
    Je devrais pouvoir vous livrer rapidement. Quelques jours seulement.

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Odren
- « C'est bien possible. J'ai raté cette partie du voyage ... »

Haussement d'épaule. Lui non plus ne s'attarderait pas sur les raisons de cette absence.

- « Au moins, vous avez une idée de ce qu'elles sont chacune. Peut-être que ça vous aidera. » Petit sourire au coin, amusé. « Ou peut-être pas. Mais je compte sur votre discrétion, n'est-ce pas ? Elles ne sont au courant de rien. »

A la mention de la durée, l'Armagnacais hocha briévement le menton.

- « Merci. »
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Marwenn


    Quelques jours plus tard... Une missive partie à l'attention du galant homme.
    Les deux robes étaient prêtes, joliment présentées sur des mannequins de bois.
    La rousse avait mis tout son cœur à l'ouvrage et travailla avec un peu plus de rapidité qu'à l'accoutumée.
    Sans doute pas désir de plaire au jeune homme qui lui avait passé commande. Allez savoir...


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Odren
Comme la majorité de ceux qu’il recevait, il s’était fait lire le courrier l’Armagnacais.
Et, ne s’attendant pas à un retour aussi rapide de l’atelier et sa jolie couturière, avait presque commis l’erreur de la remettre à sa sœur.
Connaissant cette dernière, elle n’aurait pas manquait de l’interroger jusqu’à avoir tous les détails de l’affaire en cour.
Effet de surprise en miette.
La maladresse avait néanmoins pu être évitée et c’est de bon matin qu’il retrouva les lieux découvert quelques jours plutôt.
Une demande, et le voilà conduit prêt de la Saint-Politaine.
A quelques mètres, il l’aperçu et ne put retenir une exclamation amusée.

- « Quelle rapidité ! »

Parvenant à sa hauteur, le Commingeois la salua comme il se doit : un hochement de tête et un sourire sincère.

- « Bonjour demoiselle. »

Puis les tenues.
Il s’attendait du bleu et du bleu.
Il trouva du vert et du violet et, si son premier froncement de sourcil trahit son étonnement, un nouveau sourire trahit lui sa satisfaction.

- « C’est surprenant mais réussit. » Il n’en avait surement pas le droit, pourtant, ses doigts s’attardèrent sur la couture ayant remplacé la fourrure. « Oui, très réussit. » A nouveau, il porta son attention sur la jeune fille. « Hm. Quelle est la suite de la … procédure ? »

C’est qu’il n’est pas un grand habité de ce genre d’endroit, le Solta.
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Marwenn


    Il y a certaines chose dans la vie qui vous illumine d'un coup. Le Solta en faisait partie.
    La vision de sa silhouette dans l'enfilade de porte ou elle avait son atelier fit naître un sourire sur le minois de la couturière.
    Une fois, le bas des robes délicatement disposée, elle se releva pour esquisser une révérence à l'attention de son client.

    Bonjour messire Duart. J'ai tenté de faire au mieux.
    Elle le laisse juger de son travail et perçoit un froncement de sourcil qui l'inquiète un peu.
    Quelque chose ne va pas ? Je peux faire des retouches?
    La fluette replaça une mèche de cheveux qui lui barrait le front derrière son oreille.

    Pour la suite de la procédure, normalement vous me dites merci,
    vous ajoutez que j'ai fait du très bon travail et vous m'inviter à déjeuner.
    Son regard émeraude se posa sur lui. Un léger sourire se dessinait au coin de ses lèvres.
    Sinon il vous suffit de me payer 1240 écus.

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Odren
Son amusement se transforma en rire bref devant l’aplomb de la jeune créatrice alors que son regard la détailla un court instant, jugeant son sérieux.
Sans un mot, il décrocha la bourse et la lui tendit.

- « Je vous laisse vérifier la somme. »

On l’avait prévenu de prévoir. Il l’avait fait mais la soudaine légèreté de son escarcelle lui pesa un court instant. Très court.
Etrange impression qu’une légèreté qui pèse.
Il débâterait mentalement sur la question plus tard.

- « Quant au déjeuner … Pourquoi pas ! » Jetant un regard vers l’extérieur. « Il y a-t-il un endroit où se restaurer pas très loin d’ici ? »

Il ne l’avait pas invité, ayant prit l’idée comme un fait, voulant voir si ainsi son audace irait jusqu'à refuser.
Mais avant qu’elle n’ajoute quoi que ce soit, le Commingeois consentit au dernier point de la procédure, l inclinaison légère du buste.

- « Merci. »
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Marwenn


    Piégée ! La rousse couturière fut prise à son propre jeu.
    Elle qui s'était fendu d'un trait d'humour - Perche a demi tendue vers le jeune homme - c'était vu prise aux mots.
    Ainsi ils déjeuneront ensemble ! Avant de répondre, la demoiselle soupèse la bourse.
    Le compte devait y être. Elle lui fit confiance sur le sujet...

    Il y a une très bonne taverne à deux rues d'ici. Je vous y invite.
    Elle qui venait de déplumer ce si bel oiseau ne pouvait pas faire autrement que de lui offrir sa pitance !
    La rousse s'inclina à son tour en réponse à ses remerciements, et attrapa son sac au vol.
    Il y servent du Whiskey... Et je suis irlandaise !

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Odren
- « Perfach* ! »

Un regard sur la jeune fille. Un sourire.
Puis un regard sur la bourse - anciennement sienne – quant il lui céda le passage pour sortir de son atelier.
Oui, si l’occasion se présentait, il la lui reprendrait surement. Discrètement biens-sûr.
Evoluant à sa hauteur, il calqua son pas sur le sien craignant de la distancer autrement et se laissa guider vers la dite auberge.

- « Irlandaise … Vous devenez en être partie depuis un moment, vous n’en avez plus tellement l’accent. Y êtes-vous née au moins ? »

Au risque de s’attirer ses foudres, le Solta n’avait pu retenir sa question.
C’est vrai après tout, il avait régulièrement croisé des individus se disant d’un endroit où ils n’avaient mis les pieds.
Est-ce son cas ?


*Parfait
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    L'improbable duo sortit des murs de pierres de l'atelier.
    Le soleil était haut dans l'azur d'un ciel sans nuages.
    S'il n'y avait pas le froid pour leur mordre la peau
    et le givre pour rendre incertain chacun de leur pas,
    les deux zigs auraient pu se croire en été.
    Ils n'eurent que quelques pas précautionneux a faire pour rejoindre l'auberge
    et c'est en passant les portes de l'établissement que le drame se produisit.

    Le regard de la demoiselle se posa sur le visage du Solta.
    Il était beau mais quelle peau de vache ! Le rustre !
    Remettre ainsi en cause ses origines, diantre!

    Je suis en Bretagne depuis un mois seulement...

    Elle désigna une table au tavernier pour lui indiquer qu'elle s'installait avec son invité.
    L'homme est habitué aux demoiselles de l'atelier. Un clin d'oeil valide son choix.

    ... mais avant cela j'ai bien grandi en Irlande, sire.
    J'avais simplement une perceptrice bretonne d'ou mon absence d'accents.
    Hormis pour les jurons, là je n'ai pas réussi a le gommer.

    Elle ne s'étale pas plus sur son passée de petite fille pourrie gâtée.
    Cette période était loin derrière elle désormais.

    Et votre accent à vous vient de quelle contrée ? L'empire ?

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Odren

Il l’avait froissé et, à la vue du regard adressé, pas qu’un peu.
Le Commingeois réprima un sourire d’amusement.
Sujet sensible apparemment … Intéressant.
Comme pour le trajet, il lui laissa le commandement des opérations pour leur installation.
Et, tout en prenant place en face d’elle, il leva sa dextre à l’intention du gérant, saluer un instant plus tôt.

- « Deux Wiskhey, vos prègui*. » Puis à la jeune créatrice. « Voyons s’il est aussi bon que prétendu. »

Redevenant un peu plus sérieux.

- « Un mois, c’est peu. Vous vous y faite ? »

Lui-même ne se rappeler que trop bien son départ précipité de ses terres natales.
Il ne devait pas être beaucoup plus jeune qu’elle à l’époque.
Le déchirement des premiers temps et la difficulté d’adaptation.
La barrière de la langue n’avait pas aidé mais heureusement, sa route avait croisé celle de l’Illégitime.
Puis, rien n’affirmait qu’elle fût dans une situation similaire.
Pourtant …

- « Du Sud. De l’Armagnac plus exactement. Même si je n’y ai pas mis les pieds depuis bientôt dix ans. »

Bientôt ? Non. Dix ans tout rond ce mois-ci. Il le réalisa à l’instant et son humeur s’assombrit quelques secondes.
Ayant assouvit le début de curiosité de sa compagne du moment, il se permit de la détailler un peu.
Par certain aspect – non pas physique mais d’attitude, elle lui rappelait Aurore.
La divergence principale étant qu’à la différence de la mère d’Illel, elle ne cherchait pas à cacher l’éducation reçue.
Ne venait-elle pas elle-même de parler de préceptrice ?

- « Ainsi vous jurez … Bien. Quels sont vos favoris ? »

Retour sur un sujet moins sérieux à défaut d'être plus léger.
Question de point de vu.


*s’il vous plait
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