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[RP - Marwenn] Une idée, un acte. Odren

Odren
Le son métallique des heures qui avancent lui parvient aussi. En miroir à son geste, il n’obliqua qu’une oreille au dessus de son épaule et ne pu retenir un sourire à la vue de la frustration évidente de la jeune femme. Elle non plus n’avait apparemment pas le souhait d’être interrompu et certainement pas de la sorte.

- « N’allez-vous pas être en retard ? »

Tout comme elle, l’envie d’interrompre leur tête-à-tête est aux abonnées absentes. Craignant néanmoins de se fourvoyer, l’Armagnacais lui offrait une occasion de s’enfuir si sa déduction est fausse. L’esprit et le comportement féminin est plein de contradiction, il n’était pas sans le savoir.

Avec un plaisir non feint, il la laissa prendre la suite des opérations que constituait leur diner improvisé. Un dessert ? Pourquoi pas. Il n’était pas familier d’une fin sucré à ses repas, plus coutumier des collations composé avec ce qui se trouvait dans l’environnement proche. Aussi, ne fit il pas la fine bouche en l’écoutant passer commande.


- « Une collégiale … Ça pourrait être intéressant d’en inst … »

Et la vue coupa le propos aussi surement qu’une hache coupe des têtes. Hm. Il cru – une fraction de seconde – à une coïncidence. Une forme que l’épluche aurait prise d’une façon aléatoire, en dehors de toute intervention volontaire et humaine. Un regard sur sa jeune compagne et sa supposition s’effrita sans même laisser une trace de cendre. Alors un rire le saisit. Imprévu. Rapide. Libérateur. En rien moqueur. Un rire de situation, qui ne dura que quelques secondes. Jusqu’à qu’un son - autre que le tintement du clocher non loin – attira son attention vers l’extérieur et l’une des fenêtres qui permettait un point de vu sur la rue, la détournant habilement de la petite facétie du tenancier. La pluie. La célèbre averse bretonne venait de faire son apparition et – après la fureur des premières gerbes d’eau – semblait s’installer dans un rythmé plus lent mais continue.


- « Pleut-il souvent en Irlande ? »

D’un geste faussement négligé, le Solta se saisi du morceau de pomme coupable et le scinda en deux avant de lui tendre une moitié, avalant d’un geste la seconde. Façon détourné pour savoir si la pluie, ça la connaissait ou non, l’innocente mais surtout, de laisser du temps à sa gêne se dissiper. Un peu. Car si l’idée sous entendue par le propriétaire de l’endroit n’était pas pour lui déplaire, si le rosissement ayant prit possession des joues de la jeune femme provoquait chez lui des échos qu’il préférait ignorer - mais trahit par ses iris nettement plus sombre que précédemment - il ne se sentait pas en droit de profiter de la situation. Quoi que.

- « Qu’y a-t-il à comprendre si habituellement, il ne le fait pas ? »

Bon. Profitons-en. Un peu. Juste un peu.
Détendu, toujours faux, les gris assombrit virant au noir se braqua dans le vert trèfle à quatre feuille.
Ou quand le regard démentit l’attitude.

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    No masters or kings when the ritual begins
    There is no sweeter innocence han our gentle sin
    In the madness and soil of that sad earthly scene
    Only then I am human
    Only then I am clean
    Oh, oh, amen, amen, amen
          «Hozier»
Marwenn


    Peu à peu, la Rose devenait Pivoine…

    Et bien, j’y vois deux possibilités.

    Soit, il vous prend pour mon époux et a jugé bon de décorer le dessert en circonstance.
    Mes doigts étant nus, cela fait de lui un bien piètre observateur !
    Soit, il pense que vous me faites la cour et tente de vous aider au mieux.
    Dans ce cas, c’est très embarrassant.


    Le regard émeraude se planta dans les iris assombris du Solta alors qu’elle croquait à son tour le morceau d’épluche qu’il lui avait coupé.

    Pour sa défense, je mange toujours seule d’ordinaire. Et je ne bois pas autant.

    Whisky, vin blanc et calva commençaient à faire leurs effets sur la Frêle ! La tête calée contre son épaule, Marwenn perdait un peu de sa raideur et posait sur le jeune homme un regard penché. L’embarras de cette pelure de pomme et l’alcool portaient à ses joues une agréable chaleur qui l’anesthésiait quelques peu. Elle esquissa un sourire bercée par le martèlement régulier de l’eau sur les carreaux.

    Il pleut chaque jour que Dieu fait. Mais pas comme ici, la pluie est plus dur et plus froide la bas…
    C'est ce qui fait la beauté de mon pays. L'herbe y est verte et douce, elle contraste avec le ciel aux nuances de gris.


    Ça lui manquait. Marwenn adorait la pluie. Un soupire s’échappa.

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Pour cause IRL je suis actuellement une quasi-tamago! Merci d'être indulgent si je ne répond pas!
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