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[RP] Taverne de la Marée Basse...

Marwenn


    La jeunette s'était sans doute un peu trop fait remarqué ces derniers temps à la collégialité...

    Elle avait hérité du poste de tribun et d'adjointe aux animations de la ville, et comptait bien tout mettre en oeuvre pour mener à bien la mission que Peter lui avait confié. A savoir, ramener la vie dans cette magnifique ville de Saint-Pol ! Et elle comptait bien le faire, mais à sa manière, sans forcément suivre les conventions établies. C'est donc à la Marée Basse, taverne municipale mytique (ou Meetic c'est au choix !) qu'elle décida d'installer son bureau ou pour rencontrer les nouveaux arrivants !

    Après tout, l'endroit était plus engageant qu'un vieux local avec une pauvre table en bois comme c'était souvent le cas dans la plupart des villes du royaume. Ici, il y avait une grande cheminée toujours en activité, de la place à ne pas savoir qu'en faire vu le taux de fréquentation de ces derniers temps, et la boisson à volonté ! Et potentiellement gratuite puisqu'elle avait bien l'intention de faire une note de frais spéciale "vis ma dure vie de tribun toute la journée en taverne !". Bim !

    C'est donc sur la grande table du fond, près de l'âtre, que l'irlandaise déposa son bouquet de perce-neige et son nécessaire de couture pour la journée. Elle n'allait pas attendre le chaland sans rien faire, elle avait sa première commande à honorée. Une chemise pour Messire Medru ! Car oui, si vous avez bien suivi, la demoiselle est aussi couturière !


    Tavernier ! Une eau chaude s'il vous plait !
    Elle sourit au brave homme. Il n'y avait plus qu'à attendre !


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Medrupaloscil
Comme à son habitude en sortant de la mine il passait à la taverne pour se détendre avant de retourner travailler
En entrant dans la taverne municipale (qui était sa préférence à lui) deux choses attirèrent son attention. Premièrement la présence d'une personne dans la taverne - chose assez rare à cette heure-ci de la journée- et secondement l'eau chaude qu'était en train de préparer le tavernier dans une bouilloire.

Au bout de quelques instants ses yeux s'habituèrent à l'obscurité de la pièce (la neige dehors l'avait aveuglée à cause du soleil qui n'était pour une fois pas caché par les nuages) et il reconnut la jeune vendeuse de vêtements qu'il avait déjà croisé plusieurs fois auparavant.

Elle semblait être affairée à tisser sur une table au fond de la taverne sur laquelle régnait en guise d'unique décoration un bouquet de petites fleurs blanches.

Il la salua ainsi que le tavernier et s'assit à sa table habituelle, au centre de la taverne. Il commanda une bière et observait du coin de l'oeil la petite couturière en se demandait ce qu'elle pouvait bien faire là. Pourquoi venir en taverne plutôt que dans son atelier.
Marwenn


    [Mardi 31 janvier de l'an de grâce 1465, scene de vie.]


    C'est à boaââr, a boaââr, à boâârreuuuh ! Cééé à Boâreuh qu'il nous fôo!

    Affalée dans son fauteuil habituel, la rousse irlandaise chante d'une voix peu mélodieuse pour Keith et Aelis.
    Plus tôt dans la soirée, la nouvelle tavernière de la marée basse a voulu tester la profondeur des stocks municipaux.
    Et a elle deux, elles ont tout bu. Jusqu’à la dernière goutte. Sans se soucier des conséquences.
    Des rôts intempestifs, des gardes nocturnes impossible, du retour en zigzaguant jusqu'a leur lit.
    Elles avaient trop bu et attendait la venue de Sainte Boulasse.


    Liiis, tu crois qu'il m'aime ?
    Attention... Moment philosophique en perspective.

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Aelis_
J'avais décidé de fêter ma nomination en tant que tavernière, ou bien de noyer mon chagrin dans l’alcool, ou bien arrivé à la limite d'encaissement je cherchais à ne plus penser à rien. Et tant qu'à faire autant entraîner l'irlandaise dans ma déprime. Voila ce que c'est d'avoir un cœur d'artichaut!! bon d'accord vous me direz qu'on est en Bretagne et que les artichauts ça les connait les bretons. Oui mais bon ça fait mal quand même. Alors ce soir c'est fest-noz à la taverne!!

Tant que le fût coulait les choppes se vidaient enfin plus vite pour moi que pour Marwenn, surement en prévision de sa garde futur. Moi j'avais rien a faire le chantier tournait bien et mon champ poussait. Alors autant boire à n'en plus soif. Et c'est bien se qu'on faisait jusqu'à l'arrivé de Keith qui sonna la fin du fut et le début du chant des sirènes. Enfin non juste Ma qui s'exprimait avec vigueur. Et moi je ricanais bêtement. Pourquoi me diriez vous? qu'importe le pourquoi c'est toujours mieux que de chialer comme une gamine après un amour qui peut être sera sans venir.

Je me vautrais dans ma béatitude d'ivrogne débutante, appréciant le flottement de mes idées sans queue ni tête quand je fus fauché par la question. Hein? quoi? qui me parle? Le retour à la réalité fut rude. Une question de champion ça pas pour ma petite tête d'alouette. Mais bon la question étant la fallait bien répondre. Pourquoi il l'aime? Déjà le "Il". C'est qui ce "il"? Posant mon coude sur le comptoir et mon menton sur le dos de ma main je me mis à réfléchir. Sur qu'un jour une statue de moi dans cette position aurait un succès internationale, même qu'on la nommerais la penseuse. Mais pour le moment je tache de rassembler mes idées qui comme par hasard semblent s’être dissoutes avec la boisson. Ayant enfin un nom et un vague souvenir du visage du sieur en question je me lance:

Je respire un grand coup j'ouvre la bouche et la ... ben rien.. Pourquoi il l'aimerait pas d'ailleurs ??? screugneugneu non mais sérieux quoi! j'suis fille de pécheur moi!! Je regarde la rousse sourit à la jumelle et répond aussi philosophiquement que possible


-ben oui forcement !! il t'aime parce que tu vois ..... ben il t'aime t'es drôlement mieux que ta jumelle j'comprend que tu la caches!! et puis pourquoi il t'aimerait pas?

et fier de ma réponse je souris à la foule....
Keith_
Keith qui était parti en voyage avec sa marraine, avait du débarquer un peu par hasard, à Saint Pol de Léon. Ce n'était nullement son choix, que de débarquer ici, précisément. Nous dirons que les "courants" on fait ce choix à sa place. Il allait y faire retraite. C'est ce qui était prévu...quand en sortirait-il au juste..allait-il en sortir ? Rien n'était sur. Une chose était certaines, c'est que parfois, il aurait besoin d'y passer une journée au moins, par-ci par-là.
Mais avant cela, il allait s'offrir un repas en taverne et une dernière choppe....ou deux...ou un peu plus, avant d'en être privé, pendant un moment.


Lorsqu'il était entré dans cette taverne, il y avait rencontré une jeune femme, avec qui il avait parlé un temps, puis une autre jeune femme fit son apparition...c'est ainsi, qu'il rencontra Marwenn et Aelis. Les deux jeunes femmes étaient des plus sympathiques, charmantes et jolies, pour ne rien gâcher. Keith passa un moment agréable.... bien plus que les semaines passées.

Bien que l'envie de se terrer, était encore présente, le jeune homme promis de refaire une apparition. Ce soir là, il se décida donc à se rendre à nouveau en taverne. Lorsqu'il fut entré, il pu s'apercevoir, que les deux demoiselles, ne l'avaient pas attendu pour boire quelques choppes. Quelques choppes...ou quelques tonneaux, il se posa vite la question. Elles étaient totalement ivres, rondes comme des queues de pelles... ce qui les rendait...joyeuses. Keith les salua et s'installa, espérant qu'il restait au moins de quoi lui remplir, ne serait-ce qu'une demi choppe. Il trouva finalement son bonheur et s'installa, en tentant de comprendre, le sujet de leur conversation.
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Marwenn


    Dans les vapeurs d'alcool, l'irlandaise écoute son amie l'éclairé sur le pourquoi du comment de l'amour des hommes. Autant vous dire qu'avec les deux jeunettes nous sommes mal barrée elle n'y connaissent rien. Et pourtant un mot est prononcé... Le battement d'aile d'un papillons. Jumelle. Marwenn toujours amorphe dans son siège, laisse son esprit vagabonder vers ceux rester au pays. Personne ici ne connait la raison de sa venue. Ou plutôt de sa fuite. Pourquoi a-t-elle décider de quitter le magnifique cocon irlandais ? La rousse pense à ses sœurs qui paieront sans doute pour elle. A ses frères qui ne lèveront peut être pas le petit doigts pour elles. A son duc de père qui en ne pensant qu'a son argent a perdue sa fille aînée... Soudain une larme s’échappe au coin de l’œil émeraude de la demoiselle. Sa famille, son pays, tout lui manque. En voyant Keith entrée dans la taverne, la rousse en revient même a regretter ce fiancé qu'elle a refusé pour s'enfuir vers une autre contrée. Elle aimerait tant qu'on la prenne dans ses bras parfois. Qu'on lui susurre que tout va bien. Qu'on l'aime tout simplement...

    Bref, Marwenn a l'alcool triste aussi.

    Je vous aime, savez...

    Le moment est mal choisit mais les mots sont sincères.

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